Harcèlement en CM1 : l'Etat condamné pour des violences à l'école

Trouvé cette explication:

Louis est traumatisé

Mais la maman ne s’avoue pas vaincue. Son petit-garçon est traumatisé. Elle le change d’école, porte plainte et prend un avocat. Deux ans de combat qui viennent donc de s’achever sur une victoire.

"Il faut voir aussi les conséquences que ça a sur un enfant. Il voulait se mutiler tellement il avait mal. Il voulait s’enfoncer des couteaux dans la gorge. On a vécu deux ans de calvaire", raconte Sophie. "Maintenant, on est vraiment contents pour lui. Il se considère comme une victime. Il n’était pas reconnu et c’était très difficile pour lui. On lui a fait lire le jugement. Il a bien lu le nom de ses bourreaux et que la directrice était coupable de ne pas avoir surveillé".

Sophie raconte "deux ans de calvaire"


Aujourd’hui, Louis va bien. Ses parents espèrent que son histoire marquera le corps enseignant.

Hum, il n'avait pas d'autres problèmes ce gamin (suivi par un psychiatre depuis longtemps...)

Quel est le lien de ce texte ? Où y vois-tu que l'enfant était suivi depuis longtemps ? Et même si c'est vrai, qu'est-ce que cela change ?

John a écrit:Quel est le lien de ce texte ? Où y vois-tu que l'enfant était suivi depuis longtemps ? Et même si c'est vrai, qu'est-ce que cela change ?

http://gaelle.hautetfort.com/archive/2011/02/17/l-etat-condamne-dans-une-affaire-de-violences-a-l-ecole.html
On le trouve aussi sur Europe 1...J'ai lu dans la version papier de MidiLibre que le gamin était suivi par un psychiatre...Autre zone d'ombre, les parents affirment d'abord que le "calvaire" a duré qq mois (il est alors au CM1°) mais qu'en fait ça date du CP ...
Personnellement, je suis certain qu'il y a une autre "raison" derrière cette plainte et ce procès...Je prends les paris ! :lol!:

Je n'ai lu nulle part qu'il était question du CP : tous les articles que j'ai lus mentionnent que c'est l'année du CM1 qui a posé problème.

Et la raison cachée qui aurait motivé le procès, elle aurait échappé au juge ?

Et que le gamin soit suivi par un psychiatre peut être dû à l'année qu'il a vécu, comme cela peut être plus ancien : qu'est-ce que ça change aux droits de l'enfant ou au jugement ?

John a écrit:Je n'ai lu nulle part qu'il était question du CP : tous les articles que j'ai lus mentionnent que c'est l'année du CM1 qui a posé problème.

Il fallait en lire d'autres...

C’est du CP au CE2 que le garçon a fait les frais d’un jeu violent "ordinaire" dans la cour de récréation d’une école primaire de Beaulieu dans l’Hérault. Les parents reprochaient aux instituteurs leur inaction. Le tribunal de grande instance de Montpellier vient donc de condamner l’État à verser 3.000 euros de dommages et intérêts à la victime qui a depuis changé d’école.

Les faits ont duré trois ans et pris fin en 2008. Louis était devenu le souffre-douleur de quatre autres enfants, pâtissant notamment d’un jeu particulièrement violent. Celui-ci consistait à former une barrière humaine entre deux arbres.

http://www.france-info.com/france-education-2011-02-17-un-enfant-maltraite-a-la-recre-l-etat-condamne-516244-9-43.html

Et à part France Info ?

Il y a 32 articles qui donnent la version CM1 + quelques mois.

Le tribunal reconnaît une « faute de surveillance » de la part de la direction de l’école de Louis, souffre-douleur de ses camarades. Depuis plus de trois ans, Sophie et Jean-Michel Barthez remuent ciel et terre pour que soit entendue la parole de leur petit garçon Louis. À 8 ans, alors qu’il était en CM1 à l’école de Beaulieu, il leur a avoué après des mois de silence et un changement complet de comportement, qu’il était humilié et frappé au quotidien par quatre camarades.

Une première procédure pénale visant des violences en réunion a tourné court. Alors, avec leur avocat Me Christophe Grau, ils ont décidé en 2010 de lancer une procédure civile et d’assigner le préfet. Leur argument, fondé sur l’enquête de la gendarmerie de Castries et un article
du code civil, est simple : il y a eu défaut de surveillance au sein de l’école. Louis avait en effet tenté d’alerter le corps enseignant.

http://www.midilibre.com/articles/2011/02/16/A-LA-UNE-Ecolier-violente-l-Etat-condamne-1540580.php5

Dans un reportage, je crois que la mère parle de plusieurs années...
Mais bon, il est tard... Allez, je livre ma version des faits:
Ce gamin a dû se plaindre plusieurs fois aux enseignants , à la directrice...Les parents sont venus, ont probablement prévenu l'inspectrice qui est venue constater que la surveillance avait bien lieu...Il a peut-être été alors conseillé par la directrice et l'IEN aux parents (chiants) de changer leur enfant d'école...Vexés, ils ont entamé deux procédures en justice, la première ayant été rejetée...
Voilà ma probable version ...

La première procédure en justice ayant été rejetée ?

Quelle première procédure en justice ?

frankenstein a écrit:Dans un reportage, je crois que la mère parle de plusieurs années...
Mais bon, il est tard... Allez, je livre ma version des faits:
Ce gamin a dû se plaindre plusieurs fois aux enseignants , à la directrice...Les parents sont venus, ont probablement prévenu l'inspectrice qui est venue constater que la surveillance avait bien lieu...Il a peut-être été alors conseillé par la directrice et l'IEN aux parents (chiants) de changer leur enfant d'école...Vexés, ils ont entamé deux procédures en justice, la première ayant été rejetée...
Voilà ma probable version ...

Avant tout, il faut réellement s'informer sinon on reste au niveau du comptoir du pmu du coin et réfléchir (se mettre à la place des autres, c'est plus dur, c'est vrai, alors je l'évoque à peine).

Comment des parents ont-ils pu faire une procédure judiciaire (c'est compliqué, ça coûte de l'argent et c'est long) parce qu'ils auraient été vexés ? De plus, dans le reportage, les parents expliquent leur démarche : ils ont fait tout cela pour aider leur enfant à se reconstruire .
Quand on a un peu lu sur le sujet, les personnes qui ont vécu un harcèlement sont traumatisées (ça peut-être neuneu de dire ça mais c'est la réalité ) ce qui peut les perturber toutes leur vie (toc, angoisses...) et voire même engendrer des conduites suicidaires. Ce n'est pas rien.

Pour ma part, je félicite ces parents d'avoir tout fait pour protéger leur enfant et l'assurer de leur soutien dans une réelle situation de violence. Ils sont dans leur rôle de parents.

Après, qu'ils aient été obligés de passer par la justice pour être reconnus, là il y a un problème réel (et je rejoins les syndicats pour dire que cela fait du mal aux enseignants, c'est vrai, surtout à ceux qui continuent de protéger les enfants).

Mais...
Quand on exprime un problème à une personne (dans ce cas la violence subie par un enfant dans la cour) et que cette personne (l'enseignant, la directrice...) ne veut pas entendre, rejette tout argument et en vient à dévaloriser la victime (dans ce cas, l'enfant est faible face aux autres), c'est très violent. On peut être très violent en ne voulant pas comprendre.

C'est le déni.

Effectivement, à partir de cela, on peut aboutir à des situations hors normes comme la violence verbale et/ou physique contre la personne qui est dans le déni, au mieux, pour avoir gain de cause, une procédure judiciaire.

Pour aller plus loin sans se fatiguer
harcelement-entre-eleves.com

Pour aller plus loin en s'instruisant un peu (ça peut intéresser quelques personnes)
Nicole Catheline "Harcèlement à l'école"

Pour aller plus loin sans trop se fatiguer non plus mais attention aux âmes sensibles (ou couper le son pour ceux qui ont peur de leur émotions) : le blog de noélanie (taper noélanie en recherche). C'est l'histoire d'une enfant harcelée, morte des suites de l'agression (en 2007) portée par un autre enfant de son école.

Oups! J'ai fait une erreur d'orthographe : lire à l'avant-dernière ligne "les émotions"
J'avais relu 3 fois quand même...
C'est l'émotion...

John a écrit:La première procédure en justice ayant été rejetée ?

Quelle première procédure en justice ?

Le responsable syndical affirme « le soutien du SNUipp et la solidarité avec la directrice et les enseignants », à l’issue d’un jugement « aberrant, qui cause un immense dommage, alors qu’aucune charge n’avait été retenue au pénal ».
Et de préciser que, « à l’époque des faits, l’inspectrice de circonscription a mené une enquête qui n’a débouché sur rien ».

http://www.midilibre.com/articles/2011/02/17/A-LA-UNE-Ecolier-frappe-a-Beaulieu-les-syndicats-solidaires-de-la-directrice-1541601.php5

L'histoire que vous racontez n'a pas grand chose à voir avec celle de Beaulieu. Je fréquente suffisamment d'écoles et de collègues pour affirmer qu'un harcèlement de ce genre sur plusieurs mois est impossible.
La surveillance des récrés exige une vigilance de tout instant pour la sécurité des élèves et la prévention des accidents et des violences. Les directeurs et les enseignants le savent et ils reçoivent plusieurs mises en garde écrites de l'administration chaque année.
Le "jeu" décrit pour l'école de Beaulieu a probablement été interdit d'emblée. Beaucoup de directeurs et d'enseignants interdisent déjà des jeux de ballons (en mousse) ou les réglementent (classes à tour de rôle sur la semaine). Croyez-vous un seul instant que des enseignants vont laisser des gamins se battre ou même s'insulter (c'est quotidien) sans rien faire ou dire ? Avez-vous djà mis les pieds dans une école depuis que vous l'avez quittée ?
Pour l'histoire de votre fils dont "les dents se sont remises en place toutes seules" :lol!: , effectivement, il y a des chutes ou des petits chocs toutes les 5 minutes en moyenne en maternelle (99 % sans gravité à part des pleurs ou égratignures). Si vous pensez que la directrice et les enseignantes n'ont pas fait leur boulot concernant "l'accident" avec dommages corporels assez considérables (dentition déplacée !!!), alors oui, vous auriez pu obtenir réparation après plaintes ( police, lettre à l'inspection) à condition , bien entendu que vous apportiez un certificat médical (d'un chirurgien dentiste) attestant d'un déplacement dentaire qui se serait résorbé spontanément (!!!)

Vous prenez souvent les gens pour des buses ?

Pauvre petit môme. Ca me révolte à chaque fois ce genre d'histoires. (Je partirais du principe que l'on ne commente pas une décision de justice une fois rendue et que les faits sont donc avérés; par ailleurs, pour avoir un fils en primaire, j'ai pu observer que les situations sont parfois bien différentes en fonctions des personnels et des directions en place, alors vraiment pourquoi pas)

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