- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Je compte y emmener mes 5èmes mais je dois les briefer un peu sur les représentations sexuelles et de zoophilies avec ce fameux chien qu'on retrouve souvent dans l'iconographie de Keith Haring. Nous travaillons sur un projet de classe sur une oeuvre spécifique et je trouve génial qu'ils puissent voir une aussi grande expo!
- MrBrightsideEmpereur
Marcelle Duchamp a écrit:Je compte y emmener mes 5èmes mais je dois les briefer un peu sur les représentations sexuelles et de zoophilies avec ce fameux chien qu'on retrouve souvent dans l'iconographie de Keith Haring. Nous travaillons sur un projet de classe sur une oeuvre spécifique et je trouve génial qu'ils puissent voir une aussi grande expo!
Nous on emmène nos banlieusards éloignés au musée, on est quasiment surs que certains d'entre eux à presque 20 ans ne sont jamais entrés dans un musée
Du coup je pense que le matin on ira au MaM, et l'après-midi, on les emmène voir le romantisme noir à Orsay: je vais leur dire quelques mots des tableaux de Fussli et de leur sources littéraires, la prof d'espagnol va leur parler de Goya, en philo ils vont travailler la représentation du paysage, et en lettres la crise des Lumières et l'esprit fin de siècle! Je suis assez impatient
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Ah bin pareil! Même type de public mais à des âges différents... Certains ne sont jamais sortis de leur banlieue chez moi et n'ont jamais dépassé un rayon de 15km environ. C'est flippant... J'ai juste un peu peur vu l'étroitesse d'esprit de certains et de leurs parents....
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- CathEnchanteur
Bon, rien d'original, mais moi aussi j'ai beaucoup aimé l'expo "l'ange du bizarre". (Moi aussi je me suis demandée, pour le surréalisme...C'était trop ou trop peu)
Et tant que j'y étais, j'ai jeté aussi un coup d'oeil sur "Une passion française": beaucoup de belles choses également.
Et tant que j'y étais, j'ai jeté aussi un coup d'oeil sur "Une passion française": beaucoup de belles choses également.
- SteredDoyen
cath5660 a écrit:Bon, rien d'original, mais moi aussi j'ai beaucoup aimé l'expo "l'ange du bizarre". (Moi aussi je me suis demandée, pour le surréalisme...C'était trop ou trop peu)
Et tant que j'y étais, j'ai jeté aussi un coup d'oeil sur "Une passion française": beaucoup de belles choses également.
Pareil, la dernière salle est de trop à mon sens. Mais j'ai beaucoup aimé le début. Beaucoup d’œuvres faisaient écho à l'expo sur les monuments rêvés de la Conciergerie.
- NadejdaGrand sage
Vu l'expo sur "l'art allemand". Bof, plutôt déçue... L'expo vaut la visite pour les curiosités qu'on connaît trop peu en France (les nazaréens) mais le reste m'a paru ou assez grossier dans la réalisation ou redondant et peu documenté (la 2e partie sur les paysages à la Friedrich et sur Goethe, ses herbiers et sa théorie des couleurs) ou fourre-tout (la 3e partie bien que je l'aie beaucoup appréciée à cause d'Otto Dix et de Sander).
- User5899Demi-dieu
Trois expos en deux jours
"L'ange du bizarre", bien sûr, qui aborde le romantisme dans un sens très large et qui m'a montré des aspects que je passais à tort à l'arrière plan, notamment la sorcière et le sabbat. Trop peu de C. David Friedrich à mon goût et des Ernst à la fin dont je me passe bien, décidément
L'expo Ron Mueck à la fondation Cartier ensuite, dont je me gaussais un peu à l'avance (c'est Chéri qui m'y a entraîné) et qui a fini par me causer un vrai malaise à force d'hyper réalisme. L'expo est peu dense, mais je l'ai trouvée saisissante, vraiment. A voir (boulevard Raspail vers Denfer-Rochereau).
Keith Harring au MAM pour finir. Oui, oui, oui ! C'est violent, c'est noir, c'est polémique, c'est désespéré, bref, ce sont nos 80's... Les étudiants de MrB vont trouver de quoi voir, et les 5e aussi, je pense (mais là, il va falloir causer un peu et inciter à regarder - beaucoup ! ). Dommage que dans ces belles expos avec de très grandes "toiles", les gens collent leur nez au support, empêchant souvent les vues d'ensemble que la vastitude des lieux permet pourtant.
Bref, un séjour aussi stimulant que caniculaire
"L'ange du bizarre", bien sûr, qui aborde le romantisme dans un sens très large et qui m'a montré des aspects que je passais à tort à l'arrière plan, notamment la sorcière et le sabbat. Trop peu de C. David Friedrich à mon goût et des Ernst à la fin dont je me passe bien, décidément
L'expo Ron Mueck à la fondation Cartier ensuite, dont je me gaussais un peu à l'avance (c'est Chéri qui m'y a entraîné) et qui a fini par me causer un vrai malaise à force d'hyper réalisme. L'expo est peu dense, mais je l'ai trouvée saisissante, vraiment. A voir (boulevard Raspail vers Denfer-Rochereau).
Keith Harring au MAM pour finir. Oui, oui, oui ! C'est violent, c'est noir, c'est polémique, c'est désespéré, bref, ce sont nos 80's... Les étudiants de MrB vont trouver de quoi voir, et les 5e aussi, je pense (mais là, il va falloir causer un peu et inciter à regarder - beaucoup ! ). Dommage que dans ces belles expos avec de très grandes "toiles", les gens collent leur nez au support, empêchant souvent les vues d'ensemble que la vastitude des lieux permet pourtant.
Bref, un séjour aussi stimulant que caniculaire
- AnaxagoreGuide spirituel
Cripure a écrit:Trois expos en deux jours
"L'ange du bizarre", bien sûr, qui aborde le romantisme dans un sens très large et qui m'a montré des aspects que je passais à tort à l'arrière plan, notamment la sorcière et le sabbat. Trop peu de C. David Friedrich à mon goût et des Ernst à la fin dont je me passe bien, décidément
L'expo Ron Mueck à la fondation Cartier ensuite, dont je me gaussais un peu à l'avance (c'est Chéri qui m'y a entraîné) et qui a fini par me causer un vrai malaise à force d'hyper réalisme. L'expo est peu dense, mais je l'ai trouvée saisissante, vraiment. A voir (boulevard Raspail vers Denfer-Rochereau).
Keith Harring au MAM pour finir. Oui, oui, oui ! C'est violent, c'est noir, c'est polémique, c'est désespéré, bref, ce sont nos 80's... Les étudiants de MrB vont trouver de quoi voir, et les 5e aussi, je pense (mais là, il va falloir causer un peu et inciter à regarder - beaucoup ! ). Dommage que dans ces belles expos avec de très grandes "toiles", les gens collent leur nez au support, empêchant souvent les vues d'ensemble que la vastitude des lieux permet pourtant.
Bref, un séjour aussi stimulant que caniculaire
"L'ange du bizarre" moi aussi. Le romantisme noir...un plaisir.
Sinon, Eugène Boudin au musée Jacquemart-André.
- AnaxagoreGuide spirituel
Les gens à 10 cm des œuvres...c'est effectivement très pénible.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- CathEnchanteur
Eugène Boudin me tente bien aussi, si je puis dire.
Sinon, on était combien de néos, ces jours-ci, à Orsay ?
Si on avait eu de tee-shirts, on se serait fait des coucous!
Sinon, on était combien de néos, ces jours-ci, à Orsay ?
Si on avait eu de tee-shirts, on se serait fait des coucous!
- NestyaEsprit sacré
Si vous comptez aller voir Boudin, je vous souhaite bon courage!
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- zigotineHabitué du forum
J'ai emmené des élèves voir l'expo Rodin au musée d'Arles, c'était très très bien, magistral, de quoi couper le sifflet à des ado . Sinon ce week-end on fera Métissages au musée des Beaux Arts de Lyon.
- MrBrightsideEmpereur
Cripure a écrit:C'est violent, c'est noir, c'est polémique, c'est désespéré, bref, ce sont nos 80's...
Élève Cripure... Il me semble vous avoir déjà repris sur cette faute, je recommence donc pour la dernière fois:
"ce sont nos 80s", puisque 80s est "l'abréviation" de "eighties." Il est donc hors de question d'utiliser le 's qui est en anglais une marque de génitif!
Que je ne vous y reprenne plus!
- User5899Demi-dieu
Pourquoi ? On s'y fait du mauvais sang ?Nestya a écrit:Si vous comptez aller voir Boudin, je vous souhaite bon courage!
MrB
- thrasybuleDevin
Je vais de ce pas au Louvre voir une expo consacrée à la peinture mexicaine à l époque coloniale j en parle tout à l heure
- MrBrightsideEmpereur
thrasybule a écrit:Je vais de ce pas au Louvre voir une expo consacrée à la peinture mexicaine à l époque coloniale j en parle tout à l heure
Je l'ai traversée rapidement l'autre jour pour rejoindre la sale d'art Anglais (quelle blague) et ça avait l'air sympa
- Invité24Vénérable
Anaxagore a écrit:Cripure a écrit:Trois expos en deux jours
"L'ange du bizarre", bien sûr, qui aborde le romantisme dans un sens très large et qui m'a montré des aspects que je passais à tort à l'arrière plan, notamment la sorcière et le sabbat. Trop peu de C. David Friedrich à mon goût et des Ernst à la fin dont je me passe bien, décidément
L'expo Ron Mueck à la fondation Cartier ensuite, dont je me gaussais un peu à l'avance (c'est Chéri qui m'y a entraîné) et qui a fini par me causer un vrai malaise à force d'hyper réalisme. L'expo est peu dense, mais je l'ai trouvée saisissante, vraiment. A voir (boulevard Raspail vers Denfer-Rochereau).
Keith Harring au MAM pour finir. Oui, oui, oui ! C'est violent, c'est noir, c'est polémique, c'est désespéré, bref, ce sont nos 80's... Les étudiants de MrB vont trouver de quoi voir, et les 5e aussi, je pense (mais là, il va falloir causer un peu et inciter à regarder - beaucoup ! ). Dommage que dans ces belles expos avec de très grandes "toiles", les gens collent leur nez au support, empêchant souvent les vues d'ensemble que la vastitude des lieux permet pourtant.
Bref, un séjour aussi stimulant que caniculaire
"L'ange du bizarre" moi aussi. Le romantisme noir...un plaisir.
Sinon, Eugène Boudin au musée Jacquemart-André.
Muek c'est des gros bonhommes tristes? Tu avais vu "mélancolie" en 2007? Il y en avait un, qui m'avait impressionnée!
Je vais y aller du coup je pense, même si en effet, cela doit mettre mal à l'aise.
- thrasybuleDevin
Quel con! J avais oublié que le Louvre fermait tôt: guichets fermés. Du coup je vais à la cité de la musique pr voir enfin l expo musique et cinéma que j avais loupé et pour laquelle il y a une nocturne
- thrasybuleDevin
Bon je reviens de l'expo à la Cité de la Musique consacré aux liens entre musique et cinéma et me voilà bien déçu par le parcours extrêmement superficiel de cette mise en perspective qui saupoudre des éléments divers dans une sorte de synthèse molle et répétitive qui offre beaucoup de choses à entendre mais peu à penser. L'oeil écoute, dit Claudel, en tout cas ici l'oreille ne voit rien si ce n'est les jalons prévisibles d'une présentation téléphonée et chiante. Le parcours de l'expo épouse les principaux stades de la genèse d'un film en resituant à chaque fois la place, centrale, auxiliaire ou périphérique de la musique.
A l'orée, des panneaux nous remettent en mémoire la place de la musique comme inspiratrice, primum mobile du théâtre d'images, convoquant çà et là le Sous-Marin jaune des Beatles, le poème symphonique de Gershwin Un Américain à Paris, l'incoutournable Fantasia ainsi la fascination qu'eut Honoré pour les chansons de Beaupain, à l'origine de la création des chansons d'amour. Quelques vagues planches, des explications anecdotiques qui n'éclairent rien sur le passage mystérieux d'une musique extérieure qui s'intégre dans le processus créateur. Deux petites choses intéressantes: le rôle de la musique chez Terence Davies, dont le cinéma autobiographique se nourrit du pouvoir orphique de la musique comme anamnèse et ressurection du souvenir. L'évocation du réalisateur mélomane Michel Deville est fort éclairante également: ayant l'habitude de noter ses impressions en tant qu'auditeur, il les les intégre ensuirte dans ses films, lui donnant la premire place notamment dans la Lectrice où chaque motif musical rappelle métonymiquement un personnage, comme différents soli d'une partition d'orchestre
Je continue dans le prochain post
A l'orée, des panneaux nous remettent en mémoire la place de la musique comme inspiratrice, primum mobile du théâtre d'images, convoquant çà et là le Sous-Marin jaune des Beatles, le poème symphonique de Gershwin Un Américain à Paris, l'incoutournable Fantasia ainsi la fascination qu'eut Honoré pour les chansons de Beaupain, à l'origine de la création des chansons d'amour. Quelques vagues planches, des explications anecdotiques qui n'éclairent rien sur le passage mystérieux d'une musique extérieure qui s'intégre dans le processus créateur. Deux petites choses intéressantes: le rôle de la musique chez Terence Davies, dont le cinéma autobiographique se nourrit du pouvoir orphique de la musique comme anamnèse et ressurection du souvenir. L'évocation du réalisateur mélomane Michel Deville est fort éclairante également: ayant l'habitude de noter ses impressions en tant qu'auditeur, il les les intégre ensuirte dans ses films, lui donnant la premire place notamment dans la Lectrice où chaque motif musical rappelle métonymiquement un personnage, comme différents soli d'une partition d'orchestre
Je continue dans le prochain post
- thrasybuleDevin
Après cette juxtaposition émiettée et arbitraire de quelques exempla de la musique dans la naissance d'un film, un vague parcours chronologique nous ramène au temps du muet en montrant le lien étroit entre le spectacle populaire et le septième art: de nous rappeler le lien avec le bonimenteur, mais aussi, très vite, l'intérêt de la musique savante pour ce nouvel art: le groupe des 6, et notamment la collaboration entre Abel Gance et Honegger.
La difficulté des prises, à l'époque où le mixage n'existait pas, nous offre un tableau, certes pittoresque, des studios hollywoodiens qui disposaient d'un ensemble symphonique présent lors du tournage.
Nous passons ensuite à la réutilisation des musiqes préexistantes dans certains films qui redoublent le matériau narratif par redondance ou le décale par contrepoint( Marie-Antoinette et la musique rock). Et c'est parti pour Kubrick qui refusa pour 2001 la composition de North en transfigurant des thèmes mélodiques pour créer une dissonance ironique avec le propos du film ( Purcell, Beethoven, etc...). Une analyse intéressante de Raging Bull de Scorcese où l'on apprend qu'il se cognait total du mon de la boxe mais que sa volonté était de transfigurer les scènes de combat en toiles grandiloquentes où la musique dicte son rythme. Et comment ne pas penser à sa pratique- hommage ou innutrition- de la citation musical avec Le Mépris de Godard dans Casino, Hermann( le chouchou de Hitchcock) dans les Nerfs à vif.
Un petit moment émouvant pour moi avec quelques mots sur India Song de Duras: bon c'était peu ou prou le sjet de ma maîtrise donc je sais bien que , pour elle, la musique est le fiat lux de la création cinématographique, elle est démiurgique. Les producteurs l'avaient sommée de choisir entre les dialoges des acteurs ou la musique de Carlos d'Alessio: ces derniers ont été invités à fermer leur bec.
La difficulté des prises, à l'époque où le mixage n'existait pas, nous offre un tableau, certes pittoresque, des studios hollywoodiens qui disposaient d'un ensemble symphonique présent lors du tournage.
Nous passons ensuite à la réutilisation des musiqes préexistantes dans certains films qui redoublent le matériau narratif par redondance ou le décale par contrepoint( Marie-Antoinette et la musique rock). Et c'est parti pour Kubrick qui refusa pour 2001 la composition de North en transfigurant des thèmes mélodiques pour créer une dissonance ironique avec le propos du film ( Purcell, Beethoven, etc...). Une analyse intéressante de Raging Bull de Scorcese où l'on apprend qu'il se cognait total du mon de la boxe mais que sa volonté était de transfigurer les scènes de combat en toiles grandiloquentes où la musique dicte son rythme. Et comment ne pas penser à sa pratique- hommage ou innutrition- de la citation musical avec Le Mépris de Godard dans Casino, Hermann( le chouchou de Hitchcock) dans les Nerfs à vif.
Un petit moment émouvant pour moi avec quelques mots sur India Song de Duras: bon c'était peu ou prou le sjet de ma maîtrise donc je sais bien que , pour elle, la musique est le fiat lux de la création cinématographique, elle est démiurgique. Les producteurs l'avaient sommée de choisir entre les dialoges des acteurs ou la musique de Carlos d'Alessio: ces derniers ont été invités à fermer leur bec.
- thrasybuleDevin
Quelques grands couples réalisateur/compositeur avec chacun leurs singularités donnent l'occasion d'une vague déclinaison de ce qui est censé être leur signature musicale: Williamns qui synthétise les apports du jazz romantique, du symphonisme européen et de la modernité( Copland, etc) ainsi que le minimalisme à la Philip Glass qui apparait dans A.I et Minority Report. On retrouve avec plaisir, mais la même frustration devant le caractère étique des commentaires,Badalamenti et son hypnose jazzie, Philippe Sarde che Chabrol ( qui estime que che le musicien de film, c'est l'imagination qui doit primer, celle qui consiste à imaginer un univers sonore avant de composer. On rappelle plus loin les grandes figures des compositeurs hollywoodiens des années 50 et plus: Waxman, Steiner, Rosza, Skinner, Hermann et l'influence commune qu'a eue sur eux la conception héritée de l'écriture symphonique du XIXe.
Puis le mixage vint, cette opération qui scelle définitivement les relations entre musique et image, et c'est peut-être cette partie le plus intéressante, où quelques analyses viennent alimenter un repas bien peu consistant. Au départ conûe pour être "une petite flamme qui vient embraser l'image" ( pas sûre de la citation qui était présente à l'expo), on est au coeur de l'écriture et de la lecture du film.
En effet, inféodée à la matière anecdotique, ancilla narrationis, la musique s'est lentement dégagée de ses chaînes: accompagnant entrées et sorties des personnages, liées aux raccords, aux plans, il faudra attendre sans doute la Nouvelle Vague et Godard qui re-composait les partitions pré-enregistrées en lui faisanr subir coupes, ruptures et, ce faisant, créant des effets de distanciation pour la percevoir dans son autonomie.
Dans une autre salle, en guise de fin, sont présentés quelques couples célébres; Cocteau et Auric, Einsentein et Prokovieff( intéressant de savoir que le réalisateur modifie des prises de vue si le compositeur opérait des changements), Mizoguchi et Hayasaka( doute sur le nom), Antonioni t Fusco( paradoxal car le réalisateur s méfiait de la musique comme "embellissement inutile" Ray et Shankar, Greeneway et Nyman.
Moi je pose la question: doit-on entendre ou oublier la musique dans un film?
Puis le mixage vint, cette opération qui scelle définitivement les relations entre musique et image, et c'est peut-être cette partie le plus intéressante, où quelques analyses viennent alimenter un repas bien peu consistant. Au départ conûe pour être "une petite flamme qui vient embraser l'image" ( pas sûre de la citation qui était présente à l'expo), on est au coeur de l'écriture et de la lecture du film.
En effet, inféodée à la matière anecdotique, ancilla narrationis, la musique s'est lentement dégagée de ses chaînes: accompagnant entrées et sorties des personnages, liées aux raccords, aux plans, il faudra attendre sans doute la Nouvelle Vague et Godard qui re-composait les partitions pré-enregistrées en lui faisanr subir coupes, ruptures et, ce faisant, créant des effets de distanciation pour la percevoir dans son autonomie.
Dans une autre salle, en guise de fin, sont présentés quelques couples célébres; Cocteau et Auric, Einsentein et Prokovieff( intéressant de savoir que le réalisateur modifie des prises de vue si le compositeur opérait des changements), Mizoguchi et Hayasaka( doute sur le nom), Antonioni t Fusco( paradoxal car le réalisateur s méfiait de la musique comme "embellissement inutile" Ray et Shankar, Greeneway et Nyman.
Moi je pose la question: doit-on entendre ou oublier la musique dans un film?
- Matthew76Grand sage
Finalement, ça n'avait pas l'air si bien que ça cette expo consacrée aux liens entre ciné et musique...
J'ai l'impression qu'ils ont fait la part belle aux vieilles générations de compositeurs et qu'ils ont vite expédié les compositeurs les plus contemporains. Enfin, c'est l'impression qui ressort de ton texte et qu'ils sont restés assez vague sur le processus de création... Mais sinon, il n'y avait rien sur la collaboration entre Leone et Morricone ?
En tout cas, je me dis que Kubrick a eu raison de conserver les morceaux classiques dans leur composition d'origine pour 2001... J'ai toujours eu du mal avec des morceaux classiques transformés.
Au passage, Thrasy, c'est Scorsese (avec un "s" et non un "c"), c'est pas la première fois que je te vois l'écrire de cette manière;).
Et par rapport à ça:
Moi je pose la question: doit-on entendre ou oublier la musique dans un film?
Je vais faire une réponse de centriste en disant les deux ... ça dépend des moments en fait .
- thrasybuleDevin
C'est un truc compliqué quand même, le rôle de la musique. Voir les conflits entre Hermann et Hitch notamment à propose de Psychose
- Matthew76Grand sage
thrasybule a écrit:Scorsese, je viens de me rendre compte que tu as raison
Tu vas voir, tu vas en sortir grandi .
Sinon, oui, à ce qu'il paraît, c'était électrique la relation entre Hermann et Alfred. Tous deux avaient de sacrés tempéraments...
Je pense qu'un cinéaste comme Polanski doit être aussi très exigeant...
Mais tu n'as pas répondu à la question de mon post précédent, il n'y avait rien sur le travail de Morricone ?
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