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- V.MarchaisEmpereur
Daphné a écrit:Les enfants d'enseignants, quel que soit le niveau d'enseignement des parents, sont des enfants qui travaillent à la maison, ils n'ont pas le choix hein et qui n'entendent pas baver en boucle sur les profs, ces fainéants nantis bien payés à ne rien faire, tout simplement.
Et je connais des fils ou filles d'instits ou de profs de fac qui réussissent aussi bien les uns que les autres.
Et des fils de médecins ou de cadres qui ne fichent pas grand chose, nous prennent en plus pour des c......... et ne se gênent pas pour nous le balancer à la figure.
Je me suis d'ailleurs fait traiter de minable fonctionnaire un jour par un des ces parents en réunion parents/prof ! Alors comment faire travailler leur gamin ensuite
Ce n'est pas une règle bien sûr...........
Entièrement d'accord. Les enseignants semblent être les derniers à trouver normal que leurs enfants travaillent, c'est-à-dire fassent des efforts, c'est-à-dire que ce soit pas toujours marrant ni pour eux ni pour eux (vous suivez ?). Les autres attendent qu'on les fasse pas chier avec les devoirs du petit après la journée au turbin, que Chouchou des îles soit "épanoui", qu'il découvre (verbe intransitif), s'amuse, se socialise... Combien de fois trouvé-je dans le carnet d'un élève : "Désolé, il a pas eu le temps de faire ses devoirs" ou bien "c'était trop dur / trop long", commentaires que je ne me permettrais jamais envers le professeur de mon fils ?
Après, faut pas pleurer sur les conséquences.
- doctor whoDoyen
Pour ce que ça vaut, pas mal de fils de profs du supérieur parmi les élèves de grandes écoles que je connais. Mais surtout, une vaste majorité de profs du secondaire, et une faible minorité d'élèves sans parents profs.
- JohnMédiateur
C'est vrai : tu connais une vaste majorité de fils du prof du secondaire (prépa exclue) parmi les gens que tu connais et qui sont sortis récemment des grandes écoles ?
Je ne dis pas que c'est impossible, mais ça m'étonne :shock:
Je ne dis pas que c'est impossible, mais ça m'étonne :shock:
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- doctor whoDoyen
John a écrit:C'est vrai : tu connais une vaste majorité de fils du prof du secondaire (prépa exclue) parmi les gens que tu connais et qui sont sortis récemment des grandes écoles ?
Je ne dis pas que c'est impossible, mais ça m'étonne :shock:
J'avais posé la question quand j'y étais, n'étant pas moi même fils de prof, et sur une promo d'une grosse trentaine d'élève, ça faisait une majorité. Après, vaste, je ne sais pas si je soutiendrais ce qualificatif.
- MrHabitué du forum
V.Marchais a écrit:Daphné a écrit:Les enfants d'enseignants, quel que soit le niveau d'enseignement des parents, sont des enfants qui travaillent à la maison, ils n'ont pas le choix hein et qui n'entendent pas baver en boucle sur les profs, ces fainéants nantis bien payés à ne rien faire, tout simplement.
Et je connais des fils ou filles d'instits ou de profs de fac qui réussissent aussi bien les uns que les autres.
Et des fils de médecins ou de cadres qui ne fichent pas grand chose, nous prennent en plus pour des c......... et ne se gênent pas pour nous le balancer à la figure.
Je me suis d'ailleurs fait traiter de minable fonctionnaire un jour par un des ces parents en réunion parents/prof ! Alors comment faire travailler leur gamin ensuite
Ce n'est pas une règle bien sûr...........
Entièrement d'accord. Les enseignants semblent être les derniers à trouver normal que leurs enfants travaillent, c'est-à-dire fassent des efforts, c'est-à-dire que ce soit pas toujours marrant ni pour eux ni pour eux (vous suivez ?). Les autres attendent qu'on les fasse pas chier avec les devoirs du petit après la journée au turbin, que Chouchou des îles soit "épanoui", qu'il découvre (verbe intransitif), s'amuse, se socialise... Combien de fois trouvé-je dans le carnet d'un élève : "Désolé, il a pas eu le temps de faire ses devoirs" ou bien "c'était trop dur / trop long", commentaires que je ne me permettrais jamais envers le professeur de mon fils ?
Après, faut pas pleurer sur les conséquences.
Il y avait eu un article de Polony sur le sujet :
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- V.MarchaisEmpereur
C'est qu'est-ce que je disais. En plus beau et en plus triste.
Je m'en retourne à mes copies (de moine).
Je m'en retourne à mes copies (de moine).
- doublecasquetteEnchanteur
Daphné a écrit:marc44 a écrit: ... et c'est très compliqué d'aboutir à propositions claires et précises : si les journées d'enseignement plus courtes sont meilleures pour les enfants mais que les parents ne peuvent venir les reprendre avant 18H00, qu'a t-on gagné ? Si les personnes qui s'occupent des enfants de 15h00 à 18H00 sont bien qualifiés et bien payés, tout cela coûtera assez cher (pourquoi pas le financer, mais il faut être précis sur "qui paiera"). Si le PS propose une plus grande disponibilité est demandée aux enseignants pour les enfants des autres, en contrepartie d'une augmentation de salaire, comme ce parti pourra t-il blâmer Valls disant "travailller plus pour gagner plus" ?
C'est exactement la remarque que j'ai faite hier à mon mari lors du reportage TV : de toute façon les parents vont demander des structures de garde périscolaire car ils ne pourront pas venir les chercher, donc on ne gagne rien.
Et il ne faut pas croire que seuls les parents qui travaillent utilisent l'étude du soir, je me souviens quand mes enfants étaient en primaire et qu'ils restaient à l'étude le soir, plus garderie qu'étude d'ailleurs mais c'est ce dont j'avais besoin, on pouvait les récupérer quand on voulait : j'arrivais le plus vite possible vers 17 h 30 ou un peu plus et qui voyais-je assises sur les marches de l'école attendre la dernière minute en fumant une cigarette ou attendre dans la voiture devant l'école : des mères qui ne travaillaient pas et qui attendaient 18 h pile pour récupérer leurs enfants ! Alors hein Si on était ouvert le 15 août on aurait du monde
C'est même pire : on perd.
Remplacer un PE, même pas très bien formé ( :colere: ) par un titulaire du BAFA ou mieux (parce que moins cher) une diplômée du CAP petite enfance, c'est quand même :
1) une grosse économie pour l'Etat qui transfère ses charges sur les collectivités locales
2) une grosse économie pour la collectivité locale qui se voit dispensé sous les applaudissements des foules en délire ("Pauvres gosses ! Ils en sortent de l'école, on ne va quand même pas les coller à l'étude ! Ils ont besoin de se "défouler*" !)
3) une perte de qualité au niveau de l'encadrement et de sa connaissance profonde et réfléchie des besoins de l'enfance.
* défouler : crier, hurler, se taper dessus, faire n'importe quoi (synonymes = s'énerver, s'exciter, brutaliser ses camarades ).
- marc44Niveau 9
si on a remplacé 3 semaines de centre de loisir d'été en 1h par jour de périscolaire, on n'a ni gagné ni perdu, on a juste déplacé le problème.
Je serais néanmoins intéressé de connaître votre proposition sur les rythmes scolaires, parce qu'ici on assez doué pour s'envoyer des clins d'oeil, mais ensuite....
Je serais néanmoins intéressé de connaître votre proposition sur les rythmes scolaires, parce qu'ici on assez doué pour s'envoyer des clins d'oeil, mais ensuite....
- InvitéInvité
je crois qu'il n'y a pas de solution. Si on se fonde sur la chronobiologie (c'est bien comme ça que s'appelle cette science?), il s'avère que les meilleures heures sont le matin et en fin d'après-midi/soir. Mais niveau amplitude horaire et organisation, ça ne le fait pas, parce que ça voudrait dire ne pas travailler de 11 à 17h et revenir en classe en fin de journée.
Donc on obéit aux impératifs de la vie professionnelle des parents et aux besoins de l'industrie touristique. Comme ça tout le monde est content.
Donc on obéit aux impératifs de la vie professionnelle des parents et aux besoins de l'industrie touristique. Comme ça tout le monde est content.
- DaphnéDemi-dieu
De toute façon c'est l'industrie touristique qui aura le dernier mot, parce que les élèves et les professeurs tout le monde :censure:
- doublecasquetteEnchanteur
Je continue à affirmer que l'on a perdu et non déplacé le problème.
L'été, en trois semaines de centre aéré, disposant de structures, de matériel, d'un projet pédagogique, on peut, selon ce dernier (quelques activités prises au hasard parmi celles que mes enfants ont pratiqué en centre de loisirs ou associations) : apprendre une dizaine de chants et monter un petit spectacle, apprendre les bases d'un sport co ou individuel, concevoir et réaliser une fresque pour décorer le mur d'un centre, semer des radis et des petits pois, les voir pousser et même pour les premiers, les déguster, construire des ERNI (engins roulants non identifiés), les tester et progresser dans leur conduite...
Le soir, après l'école, on ne peut, pour les élèves des 7000 classes uniques et des 21 000 écoles de deux à quatre classes que comptait la France en 2008 (sur 56 000), que "jouer dans la cour", sous la surveillance d'une ATSEM ou même d'un agent d'entretien n'ayant aucune formation (c'est ce qui se passe sur ma commune et l'école où je travaille ainsi que dans toutes les écoles des quatre cantons ruraux qui m'entourent, je suppose qu'il en est de même ailleurs).
Alors, plus de clins d'œil, des propositions (qui coûtent cher) :
- revenir aux 27 heures de scolarité par semaine de classe (36 semaines par an)
- réimplanter une médecine scolaire digne de ce nom qui pourrait, grâce à des effectifs conséquents, suivre les élèves (et leurs familles) qui arrivent en classe avec les yeux qui leur mangent la moitié de la figure (ah oui, pas de clins d'œil, j'arrête) et qui sont les seuls à "souffrir" des journées de classe "trop longues" (je persiste à dire qu'une activité encadrée par un PE, dans le calme d'une classe, d'un gymnase, d'une salle polyvalente, pendant la sixième heure de la journée de classe est moins épuisante pour un enfant qu'un préau bruyant (mal) surveillée par une brave fille qui est plus préoccupée à envoyer des SMS à ses copines que par le développement psycho-socio-culturel des ouailles qu'on lui a confiées (argh, excusez-moi pour le clin d'œil, pas drôle en plus) ).
- aider les communes (et particulièrement en zone défavorisée) à financer des études surveillées encadrées par des PE qui seraient parfois ravis de travailler un peu plus pour gagner plus
- calculer le calendrier scolaire en fonction des besoins des élèves et non de ceux des professionnels du tourisme : pour exemple, les dates des vacances de Noël de cette année, et pire celles de l'an prochain, qui imposent actuellement aux élèves de la zone A huit semaines de classe d'affilée, après être revenus en classe le surlendemain d'une fête de famille, tout ça pour que les vacances aillent bien d'un samedi à un lundi, c'est inacceptable
- en rural, ou "rurbain", aider chaque chef-lieu de canton (ou de communauté de communes) à organiser un centre de loisirs digne de ce nom, à le rendre accessible financièrement (jusqu'à la gratuité) et "géographiquement" (transports gratuits) à tous les enfants d'âge primaire et collège
- encourager ces centres à "l'ouverture culturelle des enfants d'enseignants" au lieu de cantonner les "petits pauvres" aux activités "rap, hip hop, tags, cultures urbaines" (je n'ai pas dit que je voulais interdire ces activités, mais élargir le choix)
- dernière proposition (au cas où les précédentes n'aboutiraient pas et où l'on obligerait les enseignants à venir en juillet-août) : isoler thermiquement tous les bâtiments construits pour ne pas servir par fortes chaleurs, installer stores, murs végétaux, climatisations, points d'eau faciles d'accès pour les élèves et leurs professeurs, aménager les horaires de façon à éviter les heures les plus chaudes de la journée, doter de piscines les communes n'en disposant pas, former du personnel d'encadrement pour rendre l'utilisation de ces piscines sûre et formatrice pour les élèves.
Voilà, excusez-moi pour les deux ou trois clins d'œil, j'suis qu'une pauvre instit', j'ai beaucoup de mal à me contraindre à écrire sérieux !
L'été, en trois semaines de centre aéré, disposant de structures, de matériel, d'un projet pédagogique, on peut, selon ce dernier (quelques activités prises au hasard parmi celles que mes enfants ont pratiqué en centre de loisirs ou associations) : apprendre une dizaine de chants et monter un petit spectacle, apprendre les bases d'un sport co ou individuel, concevoir et réaliser une fresque pour décorer le mur d'un centre, semer des radis et des petits pois, les voir pousser et même pour les premiers, les déguster, construire des ERNI (engins roulants non identifiés), les tester et progresser dans leur conduite...
Le soir, après l'école, on ne peut, pour les élèves des 7000 classes uniques et des 21 000 écoles de deux à quatre classes que comptait la France en 2008 (sur 56 000), que "jouer dans la cour", sous la surveillance d'une ATSEM ou même d'un agent d'entretien n'ayant aucune formation (c'est ce qui se passe sur ma commune et l'école où je travaille ainsi que dans toutes les écoles des quatre cantons ruraux qui m'entourent, je suppose qu'il en est de même ailleurs).
Alors, plus de clins d'œil, des propositions (qui coûtent cher) :
- revenir aux 27 heures de scolarité par semaine de classe (36 semaines par an)
- réimplanter une médecine scolaire digne de ce nom qui pourrait, grâce à des effectifs conséquents, suivre les élèves (et leurs familles) qui arrivent en classe avec les yeux qui leur mangent la moitié de la figure (ah oui, pas de clins d'œil, j'arrête) et qui sont les seuls à "souffrir" des journées de classe "trop longues" (je persiste à dire qu'une activité encadrée par un PE, dans le calme d'une classe, d'un gymnase, d'une salle polyvalente, pendant la sixième heure de la journée de classe est moins épuisante pour un enfant qu'un préau bruyant (mal) surveillée par une brave fille qui est plus préoccupée à envoyer des SMS à ses copines que par le développement psycho-socio-culturel des ouailles qu'on lui a confiées (argh, excusez-moi pour le clin d'œil, pas drôle en plus) ).
- aider les communes (et particulièrement en zone défavorisée) à financer des études surveillées encadrées par des PE qui seraient parfois ravis de travailler un peu plus pour gagner plus
- calculer le calendrier scolaire en fonction des besoins des élèves et non de ceux des professionnels du tourisme : pour exemple, les dates des vacances de Noël de cette année, et pire celles de l'an prochain, qui imposent actuellement aux élèves de la zone A huit semaines de classe d'affilée, après être revenus en classe le surlendemain d'une fête de famille, tout ça pour que les vacances aillent bien d'un samedi à un lundi, c'est inacceptable
- en rural, ou "rurbain", aider chaque chef-lieu de canton (ou de communauté de communes) à organiser un centre de loisirs digne de ce nom, à le rendre accessible financièrement (jusqu'à la gratuité) et "géographiquement" (transports gratuits) à tous les enfants d'âge primaire et collège
- encourager ces centres à "l'ouverture culturelle des enfants d'enseignants" au lieu de cantonner les "petits pauvres" aux activités "rap, hip hop, tags, cultures urbaines" (je n'ai pas dit que je voulais interdire ces activités, mais élargir le choix)
- dernière proposition (au cas où les précédentes n'aboutiraient pas et où l'on obligerait les enseignants à venir en juillet-août) : isoler thermiquement tous les bâtiments construits pour ne pas servir par fortes chaleurs, installer stores, murs végétaux, climatisations, points d'eau faciles d'accès pour les élèves et leurs professeurs, aménager les horaires de façon à éviter les heures les plus chaudes de la journée, doter de piscines les communes n'en disposant pas, former du personnel d'encadrement pour rendre l'utilisation de ces piscines sûre et formatrice pour les élèves.
Voilà, excusez-moi pour les deux ou trois clins d'œil, j'suis qu'une pauvre instit', j'ai beaucoup de mal à me contraindre à écrire sérieux !
- LeclochardEmpereur
Daphné a écrit:De toute façon c'est l'industrie touristique qui aura le dernier mot, parce que les élèves et les professeurs tout le monde :censure:
Je le croyais aussi. Mais les dernières déclarations laissent entendre que les vacances d'été seront réparties en deux zones avec 15 jours de décalage.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- DaphnéDemi-dieu
Sympa pour ceux qui finiront le bac le 13 juillet et reprendront dans la zone du 16 août.
- InvitéInvité
ah, et ce qu'on entend partout: l'"idéal" serait 7 semaines de cours - 2 semaines de vacances: non non non.
7 semaines de cours d'affilée dans les zones difficiles, c'est très long.
7 semaines de cours d'affilée dans les zones difficiles, c'est très long.
- doctor whoDoyen
Marc, si tu veux des vraies propositions pour le PS, fait toi plaisir, copie-colle le message de Doublecasquette. Et demande lui en autre en MP : je suis sûr qu'elle en a plein dans sa casquette
- RuthvenGuide spirituel
Daphné a écrit:Sympa pour ceux qui finiront le bac le 13 juillet et reprendront dans la zone du 16 août.
A supposer que le bac résiste à la réforme du lycée et qu'on ne bascule pas tous vers le CCF.
- DaphnéDemi-dieu
Sans compter que si des zones reprennent le 16 août - bonjour la chaleur ! - il faudra que tout le reste de l'économie suive - car les parents vont quand même vouloir partir en vacances avec leurs enfants.
Et facile aussi les réunions familales, déjà que pour février et Pâques ce n'est pas évident...........
Et facile aussi les réunions familales, déjà que pour février et Pâques ce n'est pas évident...........
- InvitéInvité
chez nous, c'est en juillet qu'il fait une chaleur à crever... 40° pratiquement tous les jours. Et des bâtiments très mal isolés.
- LeclochardEmpereur
Daphné a écrit:Sympa pour ceux qui finiront le bac le 13 juillet et reprendront dans la zone du 16 août.
Le changement sera probablement appliqué dans un premier temps dans le primaire. Mais c'est vrai que les collègues du lycée risquent de voir leur vacances d'été sérieusement écourtées.
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- LeclochardEmpereur
Daphné a écrit:Sans compter que si des zones reprennent le 16 août - bonjour la chaleur ! - il faudra que tout le reste de l'économie suive - car les parents vont quand même vouloir partir en vacances avec leurs enfants.
Et facile aussi les réunions familales, déjà que pour février et Pâques ce n'est pas évident...........
Les artisans et le personnel des petites entreprises partent presque systématiquement en vacances en août. Là, ça risque de bloquer au niveau des locations dans certaines régions.
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- DaphnéDemi-dieu
Il me semble difficile de n'appliquer ça qu'en primaire, la rentrée c'est la rentrée, pour tout le monde.
Et les parents qui ont des enfants en primaire et dans le second degré devront de toute façon être rentrés de vacances.
Et les parents qui ont des enfants en primaire et dans le second degré devront de toute façon être rentrés de vacances.
- LeclochardEmpereur
Daphné a écrit:Il me semble difficile de n'appliquer ça qu'en primaire, la rentrée c'est la rentrée, pour tout le monde.
Et les parents qui ont des enfants en primaire et dans le second degré devront de toute façon être rentrés de vacances.
Bah, dans certaines écoles les gamins reprennent/reprenaient plus tôt en août, non ? à cause d'une semaine plus courte.
La réforme ne s'appliquera qu'après 2013, parce que le calendrier est fixé trois ans avant.
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- RuthvenGuide spirituel
marc44 a écrit:si on a remplacé 3 semaines de centre de loisir d'été en 1h par jour de périscolaire, on n'a ni gagné ni perdu, on a juste déplacé le problème.
Je serais néanmoins intéressé de connaître votre proposition sur les rythmes scolaires, parce qu'ici on assez doué pour s'envoyer des clins d'oeil, mais ensuite....
Pour le lycée :
Journée et semaine : 8h-12h 13h30-15h30 sur cinq jours (du lundi au vendredi)
15h30-17h30 Une salle d'aide aux devoirs pour chaque discipline avec un enseignant (et éventuellement des stagiaires); service à public désigné par leurs enseignants + ouvert aux élèves volontaires ; possibilité d'envisager sur ce créneau activités culturelles, sportives, info. pour l'orientation etc ...
Année sur le rythme : 6 semaines de cours/1 semaine de compositions/2 semaines de vacances
- DaphnéDemi-dieu
Oui, mais il serait question de tester le dispositif à titre expérimental avant !!
Et puis je ne suis pas certaine que ça les gêne de modifier le calendrier déjà fixé, vu tout ce qui se passe
Et puis je ne suis pas certaine que ça les gêne de modifier le calendrier déjà fixé, vu tout ce qui se passe
- RuthvenGuide spirituel
Daphné a écrit:Sans compter que si des zones reprennent le 16 août - bonjour la chaleur ! - il faudra que tout le reste de l'économie suive - car les parents vont quand même vouloir partir en vacances avec leurs enfants.
Et facile aussi les réunions familales, déjà que pour février et Pâques ce n'est pas évident...........
Le report d'une semaine en août peut se discuter (même si pédagogiquement je ne vois pas ce que cela va apporter de plus); mais l'allongement en juillet serait tout simplement démentiel... C'est déjà difficile de faire cours en mai avec pas mal de classes .
- InvitéInvité
d'après ce qu'il vient de dire, il n'est pas question de test.
Pour le moment, il écoute tout le monde, il fera des proposition en juin.
Mise en application au plus tôt en 2013/2014
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