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- elfianeNiveau 10
Igniatius a écrit:elfiane a écrit:Quand on passe le capes, on est pas non plus évalué sur ce qui nous attend, on nous demande un cours magistral sur parfois des trucs qui peuvent servir vraiment à notre niveau d'enseignement (droites remarquables dans un triangle par exemple) et parfois des trucs que j'aurais beaucoup de mal à recaser même en lycée ! Donc que ce soit capes ou agreg, aucune épreuve ne nous préparait ni ne nous évaluait à ce qui nous attendait.
En même temps, tant mieux !
Le but du concours n'est pas de vérifier que l'on a un niveau second degré : il faut le dépasser, le plus largement possible, afin de pouvoir enseigner correctement à mon avis.
On est bien d'accord, c'est évidemment indispensable d'avoir un niveau supérieur à celui que l'on enseigne. Le problème n'est pas là. Le problème est que le capes, tout comme l'agreg, ne nous donne pas une idée véritable de ce qui nous attend. Perso, je suis issue du capes. J'ai bûché un an pour l'avoir, à monter des leçons qui devaient faire pile 25 minutes mais complètes. Et l'année suivante on nous dit : là vous en faites trop, une heure de cours=un objectif. Et je me dis qu'on pourrait tout "simplement" ajouter une épreuve par exemple permettant de voir si on est capable de présenter ces notions à des élèves. J'ai un diplôme de prof de judo, à l'examen j'avais des épreuves techniques très poussées et 2 épreuves pédagogiques devant élèves de 30 minutes. Certes on évalue la péda l'année de stage mais je trouve ça assez tard personnellement. Qu'on ait le capes ou l'agreg, je trouve regrettable qu'on ne soit pas préparé avant d'être dans les classes.
- CarabasVénérable
Et d'autant plus regrettable en cas d'échec.elfiane a écrit: Qu'on ait le capes ou l'agreg, je trouve regrettable qu'on ne soit pas préparé avant d'être dans les classes.
Qu'est-ce que je fais sur un sujet de maths?
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- IgniatiusGuide spirituel
elfiane a écrit:Igniatius a écrit:elfiane a écrit:Quand on passe le capes, on est pas non plus évalué sur ce qui nous attend, on nous demande un cours magistral sur parfois des trucs qui peuvent servir vraiment à notre niveau d'enseignement (droites remarquables dans un triangle par exemple) et parfois des trucs que j'aurais beaucoup de mal à recaser même en lycée ! Donc que ce soit capes ou agreg, aucune épreuve ne nous préparait ni ne nous évaluait à ce qui nous attendait.
En même temps, tant mieux !
Le but du concours n'est pas de vérifier que l'on a un niveau second degré : il faut le dépasser, le plus largement possible, afin de pouvoir enseigner correctement à mon avis.
On est bien d'accord, c'est évidemment indispensable d'avoir un niveau supérieur à celui que l'on enseigne. Le problème n'est pas là. Le problème est que le capes, tout comme l'agreg, ne nous donne pas une idée véritable de ce qui nous attend. Perso, je suis issue du capes. J'ai bûché un an pour l'avoir, à monter des leçons qui devaient faire pile 25 minutes mais complètes. Et l'année suivante on nous dit : là vous en faites trop, une heure de cours=un objectif. Et je me dis qu'on pourrait tout "simplement" ajouter une épreuve par exemple permettant de voir si on est capable de présenter ces notions à des élèves. J'ai un diplôme de prof de judo, à l'examen j'avais des épreuves techniques très poussées et 2 épreuves pédagogiques devant élèves de 30 minutes. Certes on évalue la péda l'année de stage mais je trouve ça assez tard personnellement. Qu'on ait le capes ou l'agreg, je trouve regrettable qu'on ne soit pas préparé avant d'être dans les classes.
Tu es donc stagiaire (ou pas loin) ?
Je suis d'accord avec toi sur la non préparation à ce qui nous attend : le vrai pb, c'est que ceux qui sont "dans le vrai", à mon sens, ce sont les enseignants de fac car, eux, ils font du disciplinaire.
Ceux qui te disent une heure=un objectif sont des ayatollahs qui stressent tous les jeunes profs (qu'ils soient IPR ou formateurs ex-IUFM) : il est clair qu'il vaut mieux éviter d'interrompre des cours en plein milieu d'un truc important mais je te rassure, après 12 ans de métier, je le fais encore pas mal, il suffit de s'adapter dans le travail que l'on donne aux élèves et ne JAMAIS céder au discours "oui mais les élèves ne travaillent pas à la maison" ; c'est une réalité, mais tu ne peux en être responsable : considérer que tout doit être fait en classe (d'où l'objectif horaire), c'est renoncer à approfondir les choses avec les élèves, et c'est un pb que nous connaissons bien en maths car nous ne pouvons négliger des parties du programme.
Ne te laisse pas (trop) influencer par les dogmes pédagogiques qui ne te paraissent pas naturels.
Je crois quand même que seul notre niveau d'études nous permet de nous adapter à l'adversité, parfois très forte...
Bon courage !
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- IgniatiusGuide spirituel
Carabas a écrit:Et d'autant plus regrettable en cas d'échec.elfiane a écrit: Qu'on ait le capes ou l'agreg, je trouve regrettable qu'on ne soit pas préparé avant d'être dans les classes.
Qu'est-ce que je fais sur un sujet de maths?
Cette discussion dépasse la discipline...
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- FilnydarNiveau 9
elfiane a écrit:J'ai bûché un an pour l'avoir, à monter des leçons qui devaient faire pile 25 minutes mais complètes.
En dehors de l'oral du concours, qui est quand même bien artificiel, il ne faut surtout pas chercher à minuter ses séquences en classe. Ca crée un stress qui se transmet aux élèves, qui n'osent plus intervenir ni poser de questions.
- Invité5Expert
Igniatius a écrit:elfiane a écrit:Igniatius a écrit:elfiane a écrit:Quand on passe le capes, on est pas non plus évalué sur ce qui nous attend, on nous demande un cours magistral sur parfois des trucs qui peuvent servir vraiment à notre niveau d'enseignement (droites remarquables dans un triangle par exemple) et parfois des trucs que j'aurais beaucoup de mal à recaser même en lycée ! Donc que ce soit capes ou agreg, aucune épreuve ne nous préparait ni ne nous évaluait à ce qui nous attendait.
En même temps, tant mieux !
Le but du concours n'est pas de vérifier que l'on a un niveau second degré : il faut le dépasser, le plus largement possible, afin de pouvoir enseigner correctement à mon avis.
On est bien d'accord, c'est évidemment indispensable d'avoir un niveau supérieur à celui que l'on enseigne. Le problème n'est pas là. Le problème est que le capes, tout comme l'agreg, ne nous donne pas une idée véritable de ce qui nous attend. Perso, je suis issue du capes. J'ai bûché un an pour l'avoir, à monter des leçons qui devaient faire pile 25 minutes mais complètes. Et l'année suivante on nous dit : là vous en faites trop, une heure de cours=un objectif. Et je me dis qu'on pourrait tout "simplement" ajouter une épreuve par exemple permettant de voir si on est capable de présenter ces notions à des élèves. J'ai un diplôme de prof de judo, à l'examen j'avais des épreuves techniques très poussées et 2 épreuves pédagogiques devant élèves de 30 minutes. Certes on évalue la péda l'année de stage mais je trouve ça assez tard personnellement. Qu'on ait le capes ou l'agreg, je trouve regrettable qu'on ne soit pas préparé avant d'être dans les classes.
Tu es donc stagiaire (ou pas loin) ?
Je suis d'accord avec toi sur la non préparation à ce qui nous attend : le vrai pb, c'est que ceux qui sont "dans le vrai", à mon sens, ce sont les enseignants de fac car, eux, ils font du disciplinaire.
Ceux qui te disent une heure=un objectif sont des ayatollahs qui stressent tous les jeunes profs (qu'ils soient IPR ou formateurs ex-IUFM) : il est clair qu'il vaut mieux éviter d'interrompre des cours en plein milieu d'un truc important mais je te rassure, après 12 ans de métier, je le fais encore pas mal, il suffit de s'adapter dans le travail que l'on donne aux élèves et ne JAMAIS céder au discours "oui mais les élèves ne travaillent pas à la maison" ; c'est une réalité, mais tu ne peux en être responsable : considérer que tout doit être fait en classe (d'où l'objectif horaire), c'est renoncer à approfondir les choses avec les élèves, et c'est un pb que nous connaissons bien en maths car nous ne pouvons négliger des parties du programme.
Ne te laisse pas (trop) influencer par les dogmes pédagogiques qui ne te paraissent pas naturels.
Je crois quand même que seul notre niveau d'études nous permet de nous adapter à l'adversité, parfois très forte...
Bon courage !
Je comprends ce que dit elfiane, c'est frustrant quand on débute de ne pas savoir comment s'y prendre et de se rendre compte qu'on ne nous a pas "appris à enseigner". Et l'année de stage, on nous met beaucoup de pression sur le contenu et la forme de nos cours, sans pour autant nous apporter des réponses concrètes (mon formateur disciplinaire a répété toute l'année "j'ai pas de réponses à vous donner, mais il ne faut pas faire ce que vous faites"... en gros).
Cette année je suis T1 et ça sent l'inspection. Je ne sais toujours pas ce qu'attend vraiment un inspecteur, il y a plein de choses à revoir dans mes cours ... En attendant je mets les mains dans le cambouis et j'apprends mon métier tout doucement, on ne devient pas prof avec un concours ou après une année de stage (et je suis sûre que beaucoup d'étudiants le pensent, et bonjour le choc après). J'espère trouver mon style d'ici 2-3 ans
J'aime bien ta vision de l'enseignement des maths Igniatius !
- CarabasVénérable
Sauf qu'à l'IUFM, c'est ce qu'on nous a dit de faire. Cela dit, je n'ai jamais réussi.Filnydar a écrit:elfiane a écrit:J'ai bûché un an pour l'avoir, à monter des leçons qui devaient faire pile 25 minutes mais complètes.
En dehors de l'oral du concours, qui est quand même bien artificiel, il ne faut surtout pas chercher à minuter ses séquences en classe. Ca crée un stress qui se transmet aux élèves, qui n'osent plus intervenir ni poser de questions.
Faut dire que je n'ai rien réussi du tout...
Pareil. Et pourtant j'étais complètement nulle...Pierre_au_carré a écrit:Tiens, je suis en cours une élève de 2nde (pas la moyenne mais pas complétement nulle non plus) et elle ne savait pas la formule pour l'aire d'un triangle rectangle.
Et comme ils commencent la géométrie analytique, il y avait entre autres la "formule" pour trouver les coordonnées du milieu d'un segment.
Il me semble l'avoir vu en 5ième quand j'étais élève...
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
Carabas a écrit:Pareil. Et pourtant j'étais complètement nulle...Pierre_au_carré a écrit:Tiens, je suis en cours une élève de 2nde (pas la moyenne mais pas complétement nulle non plus) et elle ne savait pas la formule pour l'aire d'un triangle rectangle.
Et comme ils commencent la géométrie analytique, il y avait entre autres la "formule" pour trouver les coordonnées du milieu d'un segment.
Il me semble l'avoir vu en 5ième quand j'étais élève...
Je viens de vérifier : aucune leçon qui permet de la voir en 4ième et 3ième maintenant.
Et dans un manuel de 5ième, j'ai vu un ex qui le faisait remarquer intuitivement à partir des coordonnées des trois points placés.
N.B. : je parle des coordonnées du milieu d'un segment, pas de l'aire d'un triangle rectangle.
- IgniatiusGuide spirituel
Tinkerbell a écrit:Igniatius a écrit:elfiane a écrit:Igniatius a écrit:elfiane a écrit:Quand on passe le capes, on est pas non plus évalué sur ce qui nous attend, on nous demande un cours magistral sur parfois des trucs qui peuvent servir vraiment à notre niveau d'enseignement (droites remarquables dans un triangle par exemple) et parfois des trucs que j'aurais beaucoup de mal à recaser même en lycée ! Donc que ce soit capes ou agreg, aucune épreuve ne nous préparait ni ne nous évaluait à ce qui nous attendait.
En même temps, tant mieux !
Le but du concours n'est pas de vérifier que l'on a un niveau second degré : il faut le dépasser, le plus largement possible, afin de pouvoir enseigner correctement à mon avis.
On est bien d'accord, c'est évidemment indispensable d'avoir un niveau supérieur à celui que l'on enseigne. Le problème n'est pas là. Le problème est que le capes, tout comme l'agreg, ne nous donne pas une idée véritable de ce qui nous attend. Perso, je suis issue du capes. J'ai bûché un an pour l'avoir, à monter des leçons qui devaient faire pile 25 minutes mais complètes. Et l'année suivante on nous dit : là vous en faites trop, une heure de cours=un objectif. Et je me dis qu'on pourrait tout "simplement" ajouter une épreuve par exemple permettant de voir si on est capable de présenter ces notions à des élèves. J'ai un diplôme de prof de judo, à l'examen j'avais des épreuves techniques très poussées et 2 épreuves pédagogiques devant élèves de 30 minutes. Certes on évalue la péda l'année de stage mais je trouve ça assez tard personnellement. Qu'on ait le capes ou l'agreg, je trouve regrettable qu'on ne soit pas préparé avant d'être dans les classes.
Tu es donc stagiaire (ou pas loin) ?
Je suis d'accord avec toi sur la non préparation à ce qui nous attend : le vrai pb, c'est que ceux qui sont "dans le vrai", à mon sens, ce sont les enseignants de fac car, eux, ils font du disciplinaire.
Ceux qui te disent une heure=un objectif sont des ayatollahs qui stressent tous les jeunes profs (qu'ils soient IPR ou formateurs ex-IUFM) : il est clair qu'il vaut mieux éviter d'interrompre des cours en plein milieu d'un truc important mais je te rassure, après 12 ans de métier, je le fais encore pas mal, il suffit de s'adapter dans le travail que l'on donne aux élèves et ne JAMAIS céder au discours "oui mais les élèves ne travaillent pas à la maison" ; c'est une réalité, mais tu ne peux en être responsable : considérer que tout doit être fait en classe (d'où l'objectif horaire), c'est renoncer à approfondir les choses avec les élèves, et c'est un pb que nous connaissons bien en maths car nous ne pouvons négliger des parties du programme.
Ne te laisse pas (trop) influencer par les dogmes pédagogiques qui ne te paraissent pas naturels.
Je crois quand même que seul notre niveau d'études nous permet de nous adapter à l'adversité, parfois très forte...
Bon courage !
Je comprends ce que dit elfiane, c'est frustrant quand on débute de ne pas savoir comment s'y prendre et de se rendre compte qu'on ne nous a pas "appris à enseigner". Et l'année de stage, on nous met beaucoup de pression sur le contenu et la forme de nos cours, sans pour autant nous apporter des réponses concrètes (mon formateur disciplinaire a répété toute l'année "j'ai pas de réponses à vous donner, mais il ne faut pas faire ce que vous faites"... en gros).
Cette année je suis T1 et ça sent l'inspection. Je ne sais toujours pas ce qu'attend vraiment un inspecteur, il y a plein de choses à revoir dans mes cours ... En attendant je mets les mains dans le cambouis et j'apprends mon métier tout doucement, on ne devient pas prof avec un concours ou après une année de stage (et je suis sûre que beaucoup d'étudiants le pensent, et bonjour le choc après). J'espère trouver mon style d'ici 2-3 ans
J'aime bien ta vision de l'enseignement des maths Igniatius !
Merci !
J'avais cru comprendre en lisant quelques-unes de tes autres interventions que tu étais agrégée : si c'est le cas, tu n'as pas été inspectée l'année de stage ? Je croyais que c'était obligatoire.
Ne te stresse pas sur ce qu'attendent les IPR : chacun a ses marottes, et tu ne peux les prévoir. Un seul point commun : ils ne justifient leur rôle, position, statut, qu'en prenant la posture de ceux qui SAVENT enseigner et donc, ton IPR te reprochera tjrs quelque chose, et tu seras même sans doute surprise de leur capacité à repérer des trucs anodins (des petits bugs bien classiques même pour des vieux profs) ; si tu vas au bout de ton objectif en évitant de répondre à toutes les questions des élèves, il te le reprochera, si tu réponds aux questions, mais que tu n'as pas le temps de finir ta séquence, il te le reprochera : c'est facile, tout le monde peut le faire.
Ne t'inquiète pas : eux-mêmes seraient incapables de faire mieux, mais tu ne le sauras jamais, ils sont du bon côté.
Il y a l'IPR jésuitique (plutôt sympa en apparence mais qui te balance de petites perfidies "c'est normal, vous êtes jeune, vous ne réussissez pas encore à bien enseigner"), le dogmatique ("faire de l'algorithmique, c'est faire des maths, si t'es pas d'accord, je t'attache à un arbre et je te laisse dans la forêt"), l'irréaliste ("lorsque les élèves arrivent en 6è, ils savent leurs tables car c'est au programme du primaire, ils connaissent la proportionnalité, etc...") et l'emmerdeur ("le cahier de textes est essentiel" "oui mais si je suis absent, je pourrai communiquer avec mon remplaçant" "mais monsieur, vous ne savez pas ce qui peut vous arriver" en gros elle m'avait dit ce jour-là que si décédais, cela allait être très compliqué pour mon remplaçant sans cahier de textes - certes...).
Ce jour-là, et surtout car ce sera ta première inspection, tu prépareras le meilleur cours de ta carrière et on te dira "oui, mais..." : j'ai testé, à ma deuxième inspection, je n'ai rien préparé de spécial (un peu stressé quand même) et bien j'ai eu les mêmes remarques.
Ces inspections infantilisent les enseignants, évalués par des gens qui n'ont pas de compétences pédagogiques spéciales, et sont surtout là pour faire passer le message du ministère : la voix de son maître en quelque sorte...
Si tu es agrégée, ta 1ère note sera liée à ton classement au concours (sauf si tu passes un élève ET sa calculatrice à la gégène DEVANT l'IPR, là tu seras peut-être dégradée), et elle sera ensuite "péréquée" (désolé pour ce barbarisme) au ministère.
Et ensuite, en 2012 a priori, les notes ne seront plus assurées que par les CDE, alors les IPR...
Allez bon courage quand même mais aie confiance dans tes impressions, et dans les retours de tes élèves !
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- IgniatiusGuide spirituel
Pierre_au_carré a écrit:Carabas a écrit:Pareil. Et pourtant j'étais complètement nulle...Pierre_au_carré a écrit:Tiens, je suis en cours une élève de 2nde (pas la moyenne mais pas complétement nulle non plus) et elle ne savait pas la formule pour l'aire d'un triangle rectangle.
Et comme ils commencent la géométrie analytique, il y avait entre autres la "formule" pour trouver les coordonnées du milieu d'un segment.
Il me semble l'avoir vu en 5ième quand j'étais élève...
Je viens de vérifier : aucune leçon qui permet de la voir en 4ième et 3ième maintenant.
Et dans un manuel de 5ième, j'ai vu un ex qui le faisait remarquer intuitivement à partir des coordonnées des trois points placés.
N.B. : je parle des coordonnées du milieu d'un segment, pas de l'aire d'un triangle rectangle.
Ah ouais mais c'est le délire : j'ai fait découvrir les coordonnées du milieu d'un segment à mes secondes pour la première fois cette année ; d'habitude, c'était un rappel.
Franchement, je ne sais plus ce que l'on apprend au collège.
Et avec la réforme du lycée, on s'aligne : j'ai l'impression de n'avoir rien enseigné de sérieux depuis septembre, uniquement du calcul (parce que l'on ne peut pas s'en passer malgré les dogmes de l'inspection) et de la technique. Mes DS consistent à déterminer des fonctions affines, tracer des droites, etc... Et pourtant j'ai de très bons élèves cette année ; mais les écarts sont tellement énormes...
Franchement, mes 7 collègues et moi sommes très désappointés, malgré nos efforts communs.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Igniatius a écrit:Pierre_au_carré a écrit:Carabas a écrit:Pareil. Et pourtant j'étais complètement nulle...Pierre_au_carré a écrit:Tiens, je suis en cours une élève de 2nde (pas la moyenne mais pas complétement nulle non plus) et elle ne savait pas la formule pour l'aire d'un triangle rectangle.
Et comme ils commencent la géométrie analytique, il y avait entre autres la "formule" pour trouver les coordonnées du milieu d'un segment.
Il me semble l'avoir vu en 5ième quand j'étais élève...
Je viens de vérifier : aucune leçon qui permet de la voir en 4ième et 3ième maintenant.
Et dans un manuel de 5ième, j'ai vu un ex qui le faisait remarquer intuitivement à partir des coordonnées des trois points placés.
N.B. : je parle des coordonnées du milieu d'un segment, pas de l'aire d'un triangle rectangle.
Ah ouais mais c'est le délire : j'ai fait découvrir les coordonnées du milieu d'un segment à mes secondes pour la première fois cette année ; d'habitude, c'était un rappel.
Franchement, je ne sais plus ce que l'on apprend au collège.
Et avec la réforme du lycée, on s'aligne : j'ai l'impression de n'avoir rien enseigné de sérieux depuis septembre, uniquement du calcul (parce que l'on ne peut pas s'en passer malgré les dogmes de l'inspection) et de la technique. Mes DS consistent à déterminer des fonctions affines, tracer des droites, etc... Et pourtant j'ai de très bons élèves cette année ; mais les écarts sont tellement énormes...
Franchement, mes 7 collègues et moi sommes très désappointés, malgré nos efforts communs.
En maths, ça devient une 3ième bis...
Pour la géométrie analytique, c'est pas étonnant puisqu'on n'en fait plus du tout depuis la 5ième avec : "placer un point dans un repère" ou "lire les coordonnées".
Un des problèmes, c'est que si au moins ils maîtrisaient les calculs...
- JPhMMDemi-dieu
+1000Pierre_au_carré a écrit:Un des problèmes, c'est que si au moins ils maîtrisaient les calculs...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- elfianeNiveau 10
Igniatius a écrit:
Tu es donc stagiaire (ou pas loin) ?
Je suis T1. Rassure toi, Je les fait travailler à la maison. Beaucoup plus que mes collègues car ils ne donnent plus de devoirs maison alors que je m'obstine à leur en donner au moins un par mois.
Ils n'apprennent plus grand chose en 3ème en analytique. Quand j'ai fait les fonctions linéaires, j'ai déjà galéré pour qu'ils comprennent comment la déterminer à partir du graphique (même pour les bons), j'imagine même pas quand on le fera pour les fonctions affines !
Tinkerbell, tu n'es pas dans l'académie d'Amiens (ou alors je confond) ? Parce qu'on nous avait dit qu'on nous épargnait au niveau inspection dans la grande majorité des cas.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
elfiane a écrit:
Ils n'apprennent plus grand chose en 3ème en analytique. Quand j'ai fait les fonctions linéaires, j'ai déjà galéré pour qu'ils comprennent comment la déterminer à partir du graphique (même pour les bons), j'imagine même pas quand on le fera pour les fonctions affines !
Tiens, décidément, je rédige des petits cahiers d'exercices de 3ième et je suis dessus en ce moment.
Même avec le point (1 ; a) ?
Pour les fonctions affines, je le fais cet aprem'.
- elfianeNiveau 10
J'ai fini par leur imposé de prendre le point d'abscisse 1. Le fait qu'on puisse choisir n'importe quel point les gênait, "mais madame, comment on sait que c'est ce point là qu'il faut choisir ?". Le lien entre coordonnées d'un point et expression de la fonction n'est toujours pas claire.....
Bonne chance à toi cet aprem' !
Bonne chance à toi cet aprem' !
- Invité5Expert
Igniatius, je ne suis pas agrégée mais bi-ad ! Malchance est passée par là :lol!:
Donc pas encore vu l'inspecteur !
Elfiane oui je suis bien dans l'académie d'Amiens ! En effet on doit être épargné cette année mais il y a une stagiaire dans mon établissement. L'inspecteur va venir pour elle donc je pense y passer aussi...
Les programmes de 3ème c'est désespérant... Heureusement on peut encore s'amuser avec l'arithmétique
Donc pas encore vu l'inspecteur !
Elfiane oui je suis bien dans l'académie d'Amiens ! En effet on doit être épargné cette année mais il y a une stagiaire dans mon établissement. L'inspecteur va venir pour elle donc je pense y passer aussi...
Les programmes de 3ème c'est désespérant... Heureusement on peut encore s'amuser avec l'arithmétique
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Tinkerbell a écrit:
Les programmes de 3ème c'est désespérant... Heureusement on peut encore s'amuser avec l'arithmétique
Au moins, il y a les ex/problèmes de brevet pour inspirer des sujets un peu longs.
Pareil pour l'arithmétique mais ça peut devenir très systématique avec la méthode d'Euclide...
- lalilalaEmpereur
Tinkerbell a écrit:Igniatius, je ne suis pas agrégée mais bi-ad ! Malchance est passée par là :lol!:
Donc pas encore vu l'inspecteur !
Elfiane oui je suis bien dans l'académie d'Amiens ! En effet on doit être épargné cette année mais il y a une stagiaire dans mon établissement. L'inspecteur va venir pour elle donc je pense y passer aussi...
Les programmes de 3ème c'est désespérant... Heureusement on peut encore s'amuser avec l'arithmétique
pas forcément, l'année dernière j'avais une collègue T1 en espagnol au lycée et l'inspectrice n'a vu que moi au mois de mai.
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