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- MyrtilleNiveau 9
Ils viennent d'en parler dans le journal de France 2. Ils ont montré aussi la réaction de Châtel. :colere:
- FinrodExpert
La réplique de Châtel est à Vomir mais c'est le jeux de la politique telle qu'elle se pratique actuellement.
J'ai vu Besson dans une émission récemment qui s'expliquait sur ses propres revirement et expliquait donc en quoi, du point de vue de la logique politique, il était un homme bien.
Besson est vraiment remarquable quand il s'agit d'expliquer le cynisme et la démagogie et quand il s'agit de l'assumer : Il a clairement expliquer que tout phrase ou toute position n'était qu'un façade démagogique visant a chercher l'efficacité en termes d'influences sur l'opinion et de crédibilité.
Il a expliqué clairement que le rôle d'un politique se restreignait au sophisme (contrairement aux choix de fond qui sont le fruit de l'idéologie ou à défaut sont intéressés, pour BEsson c'est un choix idéologique à droite très clair).
La réplique de Châtel va dans ce sens. Il a vu juste, son seul espoir poiur eteindre ce feux là, c'est de jouer le mépris, de sous-entendre un acte extrémisant (alors que de la droite républicaine, en passant par une grande partie du centre droit, jusqu'a la gauche républicaine, du centre à Mélenchon, tout le monde s'entend sur le sujet.)
Il faut quand même bien se rendre compte que sur les récentes politiques , pédagogie mise à part, le SGEN, la CFDT, le SNALC, le SNES et les autres sont autant révoltés. (c'est rare).
Le pire est que châtel risque bien d'éteindre ce feu là. Aura-t-on besoin de Johnny Hallyday pour que les enseignants réagissent ?
J'ai vu Besson dans une émission récemment qui s'expliquait sur ses propres revirement et expliquait donc en quoi, du point de vue de la logique politique, il était un homme bien.
Besson est vraiment remarquable quand il s'agit d'expliquer le cynisme et la démagogie et quand il s'agit de l'assumer : Il a clairement expliquer que tout phrase ou toute position n'était qu'un façade démagogique visant a chercher l'efficacité en termes d'influences sur l'opinion et de crédibilité.
Il a expliqué clairement que le rôle d'un politique se restreignait au sophisme (contrairement aux choix de fond qui sont le fruit de l'idéologie ou à défaut sont intéressés, pour BEsson c'est un choix idéologique à droite très clair).
La réplique de Châtel va dans ce sens. Il a vu juste, son seul espoir poiur eteindre ce feux là, c'est de jouer le mépris, de sous-entendre un acte extrémisant (alors que de la droite républicaine, en passant par une grande partie du centre droit, jusqu'a la gauche républicaine, du centre à Mélenchon, tout le monde s'entend sur le sujet.)
Il faut quand même bien se rendre compte que sur les récentes politiques , pédagogie mise à part, le SGEN, la CFDT, le SNALC, le SNES et les autres sont autant révoltés. (c'est rare).
Le pire est que châtel risque bien d'éteindre ce feu là. Aura-t-on besoin de Johnny Hallyday pour que les enseignants réagissent ?
- roxanneOracle
Je l'ai vu dans l'émission de canal à midi (qui d'ailleurs tous les jours fait un petit laïus sur les profs non remplacés tout en insistant bien sur le fait que ce ne sont pas les absences le problème mais le non-remplacement).Il y avait aussi une maire qui faisait cours en maternelle .
- FrisouilleEnchanteur
Myrtille a écrit:Ils viennent d'en parler dans le journal de France 2. Ils ont montré aussi la réaction de Châtel. :colere:
J'ai entendu son commentaire -enfin si l'on peut appeler ça ainsi- en rentrant : quelle brièveté et quel sens de la répartie, quelle efficacité enfin pour se rapprocher de ceux qu'il est censé à diriger...
Mais quel .... non, je n'ai rien de décent à dire sur notre Ministre.
- InvitéInvité
- User5899Demi-dieu
Le mouvement "Ras les palmes" est digne lorsqu'il est inspiré par l'ancien proviseur en retraite. Mais il se trouve dorénavant associé à d'autres motifs beaucoup moins consensuels, comme la protestation contre la suppression des IUFM par exemple, ou la défense des "désobéisseurs". Ca lui fait perdre une bonne partie de sa lisibilité. Les stagiaires de ce forum qui n'en peuvent plus de la stupidité de certains tuteurs formatés en IUFM comprendront sans doute ce que je veux dire.
- frankensteinVénérable
Ah, ben là, je suis tout à fait d'accord ! Hélas, bien souvent, les actions et les discours des uns sont déformés par d'autres...Cripure a écrit:Le mouvement "Ras les palmes" est digne lorsqu'il est inspiré par l'ancien proviseur en retraite. Mais il se trouve dorénavant associé à d'autres motifs beaucoup moins consensuels, comme la protestation contre la suppression des IUFM par exemple, ou la défense des "désobéisseurs". Ca lui fait perdre une bonne partie de sa lisibilité. Les stagiaires de ce forum qui n'en peuvent plus de la stupidité de certains tuteurs formatés en IUFM comprendront sans doute ce que je veux dire.
Par exemple beaucoup critiquent la formation actuelle sans pour autant vouloir un retour des IUFM !! (c'est mon avis) :colere: Pourtant , l'opinion en général ainsi que beaucoup de médias ou d'élus, pensent que les IUFM étaient super et qu'on les réclame...
- InvitéInvité
- lene75Prophète
C'est une bonne chose que ça bouge un peu et selon des modalités qui changent.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- InvitéInvité
On a enfin trouvé une utilité aux palmes académiques : ceux qui les ont refusées doivent le regretter.
- lene75Prophète
Lornet a écrit:On a enfin trouvé une utilité aux palmes académiques : ceux qui les ont refusées doivent le regretter.
:lol:
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- papillonbleuEsprit éclairé
128 Palmes académiques sur le bureau du ministre
Ces temps-ci, Luc Chatel a du courrier. Au 110, rue de Grenelle, 128 lettres recommandées viennent d'arriver à l'attention du ministre avec, à l'intérieur, les feuilles de palme de leur décoration. Autant d'enseignants viennent de rendre la distinction qui faisait d'eux des éducateurs d'exception.
Tout commence le 14 janvier, avec la décision d'un ancien proviseur lillois, le communiste Michel Ascher, de renvoyer ses Palmes académiques pour désaccord avec la politique éducative menée par Luc Chatel. A la rentrée de septembre 2010, il y avait déjà songé, énervé par le fait que de jeunes enseignants se retrouvent sans formation devant les classes. Un mois plus tard, l'instauration d'une prime au mérite pour les recteurs a mis fin à ses hésitations.
Flairant que d'autres allaient juger la breloque encombrante, Charlie Hebdo a décidé de fédérer les signataires. Et, le 16 février, le mouvement était lancé avec 47 premiers éducateurs indignés. Depuis, la liste s'est allongée. Ce sont plus de 100 enseignants, proviseurs, universitaires qui se sont joints au mouvement. Un grain de sable dans l'océan des 40 000 décorés de cet insigne napoléonien, sans doute, mais la portée symbolique du geste est lourde.
Car c'est souvent la mort dans l'âme que se cachettent les enveloppes. " L'abandon des Palmes académiques est pour moi un déchirement qui n'a d'égal que la tristesse de constater comment est traitée cette école à laquelle nous sommes si attachés ", explique dans sa missive le doyen honoraire de la faculté de médecine, et ex-commandeur des Palmes, Hugues Chap.
Les Palmes, celles après lesquelles couraient aussi bien le Topaze de Marcel Pagnol que le Monsieur Schutz de Jean-Noël Fenwick, sont un peu la Légion d'honneur du prof. Pour y prétendre, il faut au moins 35 ans d'âge et quinze ans de service. Elles sont accordées aux lauréats sur demande de leurs supérieurs. En janvier, place aux non-enseignants qui ont porté à l'éducation un concours actif et dévoué. En juillet, c'est le tour des enseignants.
Revers
Alors qu'il n'avait reçu que les 47 premiers courriers, M. Chatel s'était déjà agacé du geste. " Les Palmes académiques sont un ordre très ancien (...) et qui a été créé pour valoriser, reconnaître l'engagement de nos concitoyens vis-à-vis de leur école ", déclarait-il, le 16 février, à la sortie du conseil des ministres. " Ça n'est donc pas un signal de soutien vis-à-vis d'une politique éducative. (...) Je refuse l'instrumentalisation d'un ordre républicain à des fins partisanes ", ajoutait-il.
Les enseignants décorés doivent se souvenir que leur médaille a un revers et que, depuis 1962, une action contraire à l'esprit de cette décoration est passible d'une sanction. Et si le ministre les obligeait à la porter à la boutonnière ?
Maryline Baumard
© Le Monde
Ces temps-ci, Luc Chatel a du courrier. Au 110, rue de Grenelle, 128 lettres recommandées viennent d'arriver à l'attention du ministre avec, à l'intérieur, les feuilles de palme de leur décoration. Autant d'enseignants viennent de rendre la distinction qui faisait d'eux des éducateurs d'exception.
Tout commence le 14 janvier, avec la décision d'un ancien proviseur lillois, le communiste Michel Ascher, de renvoyer ses Palmes académiques pour désaccord avec la politique éducative menée par Luc Chatel. A la rentrée de septembre 2010, il y avait déjà songé, énervé par le fait que de jeunes enseignants se retrouvent sans formation devant les classes. Un mois plus tard, l'instauration d'une prime au mérite pour les recteurs a mis fin à ses hésitations.
Flairant que d'autres allaient juger la breloque encombrante, Charlie Hebdo a décidé de fédérer les signataires. Et, le 16 février, le mouvement était lancé avec 47 premiers éducateurs indignés. Depuis, la liste s'est allongée. Ce sont plus de 100 enseignants, proviseurs, universitaires qui se sont joints au mouvement. Un grain de sable dans l'océan des 40 000 décorés de cet insigne napoléonien, sans doute, mais la portée symbolique du geste est lourde.
Car c'est souvent la mort dans l'âme que se cachettent les enveloppes. " L'abandon des Palmes académiques est pour moi un déchirement qui n'a d'égal que la tristesse de constater comment est traitée cette école à laquelle nous sommes si attachés ", explique dans sa missive le doyen honoraire de la faculté de médecine, et ex-commandeur des Palmes, Hugues Chap.
Les Palmes, celles après lesquelles couraient aussi bien le Topaze de Marcel Pagnol que le Monsieur Schutz de Jean-Noël Fenwick, sont un peu la Légion d'honneur du prof. Pour y prétendre, il faut au moins 35 ans d'âge et quinze ans de service. Elles sont accordées aux lauréats sur demande de leurs supérieurs. En janvier, place aux non-enseignants qui ont porté à l'éducation un concours actif et dévoué. En juillet, c'est le tour des enseignants.
Revers
Alors qu'il n'avait reçu que les 47 premiers courriers, M. Chatel s'était déjà agacé du geste. " Les Palmes académiques sont un ordre très ancien (...) et qui a été créé pour valoriser, reconnaître l'engagement de nos concitoyens vis-à-vis de leur école ", déclarait-il, le 16 février, à la sortie du conseil des ministres. " Ça n'est donc pas un signal de soutien vis-à-vis d'une politique éducative. (...) Je refuse l'instrumentalisation d'un ordre républicain à des fins partisanes ", ajoutait-il.
Les enseignants décorés doivent se souvenir que leur médaille a un revers et que, depuis 1962, une action contraire à l'esprit de cette décoration est passible d'une sanction. Et si le ministre les obligeait à la porter à la boutonnière ?
Maryline Baumard
© Le Monde
- FantômetteHabitué du forum
128! Wahou! Qu'est-ce qu'on pourrait (r)envoyer nous?
- IphigénieProphète
bis repetita:Monsieur Chatel (ex L'Oréal):
Je refuse l'instrumentalisation d'un ordre républicain à des fins partisanes ", ajoutait-il.
ça vaut aussi pour la Légion d'honneur?
- InvitéInvité
Et voilà que Monsieur Châtel, qui n'avait jamais eu aucune palme, en a désormais 128 !
Il faut appeler le Guiness Book des records !
Il faut appeler le Guiness Book des records !
- User5899Demi-dieu
- JPhMMDemi-dieu
16 février
donc 16 et 2
128 palmes...
La beauté des nombres quand même...
donc 16 et 2
128 palmes...
La beauté des nombres quand même...
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- frankensteinVénérable
- JPhMMDemi-dieu
128 = 2^(1+6) par exemple...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
- InvitéInvité
c'est une nouvelle opération, ça: ^?
je connais +, -, / ou :, x ou * ou ., mais pas ^
je connais +, -, / ou :, x ou * ou ., mais pas ^
- JPhMMDemi-dieu
^ : "Exposant", c'est-à-dire "puissance"Lorica a écrit:c'est une nouvelle opération, ça: ^?
je connais +, -, / ou :, x ou * ou ., mais pas ^
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- FDNiveau 7
Aujourd'hui sur France Culture dans les Pieds sur terre il y avait un reportage sur plusieurs personnes qui ont renvoyé leurs palmes académiques. L'émission est réécoutable pendant au moins un an: http://www.franceculture.com/emission-les-pieds-sur-terre-ils-ont-dit-%C2%AB-non-%C2%BB-2011-04-12.html
- Aranel53Niveau 10
En effet, j'en ai écouté un bout et (comme toujours pour cette émission) j'ai été fortement ému par plusieurs témoignages.
Je vais essayer de tout réécouter.
Je vais essayer de tout réécouter.
_________________
« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
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