- InvitéInvité
http://www.europe1.fr/France/La-FSU-boycotte-les-vaeux-de-Sarkozy-E1-376673/
La FSU, syndicat majoritaire d'enseignants de l'Education nationale,
n'assistera pas aux vœux de Nicolas Sarkozy mardi, selon les
informations d'Europe 1. Le syndicat entend dénoncer la réforme des
retraites, "l'absence de dialogue social", et "la suppression de
postes". L'Unsa-Education a également indiqué à Europe 1 qu'elle
boycottait les voeux présidentiels.
- Reine MargotDemi-dieu
comme beaucoup de syndicats, et ils ont raison (même si on peut douter de l'influence de cette manifestation de mécontentement, hélas)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- yseultFidèle du forum
Quelle conséquence??
il y aura plus de buffet pour les autres!!! :Oups:
il y aura plus de buffet pour les autres!!! :Oups:
- JohnMédiateur
Les syndicats de l'éducation boycottent à leur tour les voeux de Sarkozy
De Emmanuel DEFOULOY (AFP) – Il y a 6 heures
PARIS — Après la CGT, le PCF et le Parti de Gauche, les principales fédérations syndicales du monde éducatif ont décidé de boycotter mercredi les voeux de Nicolas Sarkozy, ceux-ci leur paraissant "hypocrites" quand des dizaines de milliers de postes sont supprimés.
La FSU, l'Unsa Education et le Sgen-CFDT, qui pèsent plus de deux tiers des voix aux élections professionnelles dans l'Education nationale, ont annoncé mardi leur intention de ne pas se rendre au Grand Palais aux "voeux au monde de la connaissance et de la culture".
"Les mesures prises sous la responsabilité du chef de l'Etat sont par leur ampleur et leurs conséquences d'une telle gravité pour la très grande majorité des citoyennes et citoyens et pour l'avenir de notre pays que la présence de la FSU à ces voeux paraît impossible", a expliqué la principale fédération.
"L'Unsa Education ne se rendra pas à une cérémonie teintée d'hypocrisie alors que des réductions budgétaires massives portent atteinte aux établissements et aux services", a ajouté la deuxième.
Ce boycott n'est pas une première: en janvier 2009, tous les syndicats avaient déjà décliné l'invitation de se rendre à Saint-Lô (Manche), où le chef de l'Etat avait pourtant choisi de présenter pour la première fois des voeux spécifiques au monde éducatif.
Dans une période de tensions dans l'Education nationale, peu après le retrait en décembre 2008 de la première version de la réforme du lycée à la suite de mobilisations lycéennes, la venue de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô avait d'ailleurs été émaillée de multiples incidents.
Deux ans après, et alors que le ministre Luc Chatel avait ramené pendant l'année scolaire 2009/2010 un certain calme dans l'Education nationale, ce boycott révèle à nouveau une situation très tendue, selon les syndicats.
Premier motif de colère: la poursuite en 2011 (et au-delà) des suppressions de postes, dans un contexte d'inégalités scolaires croissantes en France, soulignées par l'enquête internationale "Pisa 2009" de l'OCDE.
Après 50.000 postes d'enseignants supprimés entre 2007 et 2010, le budget 2011 en prévoit 16.000 autres, concentrées dans les écoles et les collèges.
Le boycott "exprime le ras-le-bol et l'amertume face aux suppressions de postes et à ce qu'elles produisent dans le système éducatif. Les bonnes paroles ne suffisent pas, il faut des actes dans le budget", a commenté à l'AFP Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, syndicat réformiste qui s'est finalement rallié à la position des autres organisations.
Alors que les établissements découvrent en ce moment au compte-gouttes les postes qui seront supprimés, ce qui provoque de la colère dans les plus grandes académies comme Versailles, Créteil ou Rennes, le monde éducatif prévoit une journée de protestations samedi 22 janvier à ce sujet.
Le SNUipp-FSU, principal syndicat des écoles, a en outre proposé aux autres organisations une journée de grève unitaire en février.
La réforme de la formation des enseignants, unanimement jugée "calamiteuse", et la "dégradation" du dialogue social depuis quelques mois sont les deux autres raisons du boycott des voeux, auxquels ne se rendra d'ailleurs pas non plus le premier syndicat des universitaires (Snesup-FSU).
Pour la première fois de son histoire, la CGT avait boycotté le 6 janvier les voeux du président aux "forces vives de la Nation", imitée quelques jours plus tard par le PCF et le Parti de Gauche pour ceux aux parlementaires.
De Emmanuel DEFOULOY (AFP) – Il y a 6 heures
PARIS — Après la CGT, le PCF et le Parti de Gauche, les principales fédérations syndicales du monde éducatif ont décidé de boycotter mercredi les voeux de Nicolas Sarkozy, ceux-ci leur paraissant "hypocrites" quand des dizaines de milliers de postes sont supprimés.
La FSU, l'Unsa Education et le Sgen-CFDT, qui pèsent plus de deux tiers des voix aux élections professionnelles dans l'Education nationale, ont annoncé mardi leur intention de ne pas se rendre au Grand Palais aux "voeux au monde de la connaissance et de la culture".
"Les mesures prises sous la responsabilité du chef de l'Etat sont par leur ampleur et leurs conséquences d'une telle gravité pour la très grande majorité des citoyennes et citoyens et pour l'avenir de notre pays que la présence de la FSU à ces voeux paraît impossible", a expliqué la principale fédération.
"L'Unsa Education ne se rendra pas à une cérémonie teintée d'hypocrisie alors que des réductions budgétaires massives portent atteinte aux établissements et aux services", a ajouté la deuxième.
Ce boycott n'est pas une première: en janvier 2009, tous les syndicats avaient déjà décliné l'invitation de se rendre à Saint-Lô (Manche), où le chef de l'Etat avait pourtant choisi de présenter pour la première fois des voeux spécifiques au monde éducatif.
Dans une période de tensions dans l'Education nationale, peu après le retrait en décembre 2008 de la première version de la réforme du lycée à la suite de mobilisations lycéennes, la venue de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô avait d'ailleurs été émaillée de multiples incidents.
Deux ans après, et alors que le ministre Luc Chatel avait ramené pendant l'année scolaire 2009/2010 un certain calme dans l'Education nationale, ce boycott révèle à nouveau une situation très tendue, selon les syndicats.
Premier motif de colère: la poursuite en 2011 (et au-delà) des suppressions de postes, dans un contexte d'inégalités scolaires croissantes en France, soulignées par l'enquête internationale "Pisa 2009" de l'OCDE.
Après 50.000 postes d'enseignants supprimés entre 2007 et 2010, le budget 2011 en prévoit 16.000 autres, concentrées dans les écoles et les collèges.
Le boycott "exprime le ras-le-bol et l'amertume face aux suppressions de postes et à ce qu'elles produisent dans le système éducatif. Les bonnes paroles ne suffisent pas, il faut des actes dans le budget", a commenté à l'AFP Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, syndicat réformiste qui s'est finalement rallié à la position des autres organisations.
Alors que les établissements découvrent en ce moment au compte-gouttes les postes qui seront supprimés, ce qui provoque de la colère dans les plus grandes académies comme Versailles, Créteil ou Rennes, le monde éducatif prévoit une journée de protestations samedi 22 janvier à ce sujet.
Le SNUipp-FSU, principal syndicat des écoles, a en outre proposé aux autres organisations une journée de grève unitaire en février.
La réforme de la formation des enseignants, unanimement jugée "calamiteuse", et la "dégradation" du dialogue social depuis quelques mois sont les deux autres raisons du boycott des voeux, auxquels ne se rendra d'ailleurs pas non plus le premier syndicat des universitaires (Snesup-FSU).
Pour la première fois de son histoire, la CGT avait boycotté le 6 janvier les voeux du président aux "forces vives de la Nation", imitée quelques jours plus tard par le PCF et le Parti de Gauche pour ceux aux parlementaires.
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En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Un petit billet sympathique et intelligent sur les voeux présidentiels à la culture et à l'éducation :
http://blogs.lexpress.fr/mammouth-mon-amour/2011/01/19/les-voeux-de-sarkozy-les-syndicats-ny-etaient-pas-les-autres-oui/
Un tout petit extrait, qui montre bien l'idée que se fait le Président du monde de l'éducation et de l'enseignement :
http://blogs.lexpress.fr/mammouth-mon-amour/2011/01/19/les-voeux-de-sarkozy-les-syndicats-ny-etaient-pas-les-autres-oui/
Un tout petit extrait, qui montre bien l'idée que se fait le Président du monde de l'éducation et de l'enseignement :
Sur les quelque 40 minutes qu’a duré le discours présidentiel, 25 étaient consacrées à la Culture, moyen majeur de sortir le pays de la crise, même pas 10 à l’éducation, et à peine cinq à l’enseignement supérieur…
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- Karine B.Guide spirituel
LE SNALC-CSEN-FGAF SERA PRESENT AUX VOEUX DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Le SNALC-CSEN ne saurait dissocier la défense de l'Ecole de la République et de sa mission d'Instruction publique du strict respect des institutions.
Il répondra donc à l'invitation du Président de la République.
Elle n'est pas celle de Monsieur Nicolas Sarkozy, ni celle d'un chef de clan ou de parti.
Le SNALC-CSEN ne saurait dissocier la défense de l'Ecole de la République et de sa mission d'Instruction publique du strict respect des institutions.
Il répondra donc à l'invitation du Président de la République.
Elle n'est pas celle de Monsieur Nicolas Sarkozy, ni celle d'un chef de clan ou de parti.
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- frankensteinVénérable
La FSU et les autres n'y étaient pas, mais apparemment ils se réjouissent plus que le SNALC ! :lol!:
Mais cette réforme de la mastérisation s'est justement traduite par la fin de la formation pratique offerte par les IUFM. Entrée en vigueur à la rentrée de septembre 2010, la réforme a élevé le niveau de recrutement de tous les enseignants au niveau master 2 (bac+5) et confié leur formation aux seules universités via des masters.
(...)
"Ce que l'on porte depuis des mois arrive peut-être enfin à être entendu", s'est réjouie Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, principale fédération syndicale de l'éducation, "il s'agit maintenant de reconstruire une formation professionnelle sur le long terme".
"C'est je pense un aveu d'échec", a renchéri son collègue du Sgen-CFDT Thierry Cadart, il va falloir à notre avis tout reprendre". "Il était temps de se rendre compte qu'on allait dans le mur", a abondé le patron du SE-Unsa, Christian Chevalier, "on est disponible pour travailler à autre chose, mais on espère que ce n'est pas un simple effet d'annonce".
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/education/sarkozy-va-t-il-exhumer-l-iufm_954125.html
Mais cette réforme de la mastérisation s'est justement traduite par la fin de la formation pratique offerte par les IUFM. Entrée en vigueur à la rentrée de septembre 2010, la réforme a élevé le niveau de recrutement de tous les enseignants au niveau master 2 (bac+5) et confié leur formation aux seules universités via des masters.
(...)
"Ce que l'on porte depuis des mois arrive peut-être enfin à être entendu", s'est réjouie Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, principale fédération syndicale de l'éducation, "il s'agit maintenant de reconstruire une formation professionnelle sur le long terme".
"C'est je pense un aveu d'échec", a renchéri son collègue du Sgen-CFDT Thierry Cadart, il va falloir à notre avis tout reprendre". "Il était temps de se rendre compte qu'on allait dans le mur", a abondé le patron du SE-Unsa, Christian Chevalier, "on est disponible pour travailler à autre chose, mais on espère que ce n'est pas un simple effet d'annonce".
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/education/sarkozy-va-t-il-exhumer-l-iufm_954125.html
- Spoiler:
- Avec Sarko, les présents ont toujours tort !
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- DaphnéDemi-dieu
Karine B. a écrit:LE SNALC-CSEN-FGAF SERA PRESENT AUX VOEUX DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Le SNALC-CSEN ne saurait dissocier la défense de l'Ecole de la République et de sa mission d'Instruction publique du strict respect des institutions.
Il répondra donc à l'invitation du Président de la République.
Elle n'est pas celle de Monsieur Nicolas Sarkozy, ni celle d'un chef de clan ou de parti.
Ce qui lui a permis d'entendre et de réagir sur ça :
http://www.snalc.fr/affiche_article.php?actu=1&id=547&id_rep=281
- Karine B.Guide spirituel
Daphné a écrit:Karine B. a écrit:LE SNALC-CSEN-FGAF SERA PRESENT AUX VOEUX DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Le SNALC-CSEN ne saurait dissocier la défense de l'Ecole de la République et de sa mission d'Instruction publique du strict respect des institutions.
Il répondra donc à l'invitation du Président de la République.
Elle n'est pas celle de Monsieur Nicolas Sarkozy, ni celle d'un chef de clan ou de parti.
Ce qui lui a permis d'entendre et de réagir sur ça :
http://www.snalc.fr/affiche_article.php?actu=1&id=547&id_rep=281
honnêtement, il n'y avait pas besoin d'y aller pour entendre et réagir ...
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- DaphnéDemi-dieu
Mais il me semble que nous avons donné - tu l'as d'ailleurs postée :lol: - la raison pour laquelle nous y sommes allés.
- CRPE : des centaines de candidats recalés par des zéros éliminatoires
- UNSA, SGEN et Snalc signent le protocole sur les mesures catégorielles.
- Le socle commun, "promesse démocratique" : lettre ouverte Sgen-Unsa-FCPE à Vincent Peillon.
- Les Amendements à la loi d’orientation et de programmation proposés par les CRAP-Cahiers Pédagogiques, Education et Devenir, SE-Unsa et Sgen-CFDT
- Le Sgen et l'Unsa réclament la suppression de l'examen du brevet sous sa forme actuelle.
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