Re: Le suicide chez les profs...

par Nuits 21.02.13 20:32

Celadon a écrit:http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/l-education-nationale-veut-131143

"Tous les moyens sont bons au rectorat de Lille pour faire oublier le suicide de Marielle Croquefer, professeure du Lycée André Malraux de Béthune."

Gerbant.

par abricotedapi 21.02.13 21:39

C'est une histoire très triste...

par yphrog 14.05.13 12:58

dandelion a écrit:

Patissot a écrit:Dans le tableau, les professions liés à l'éducation ont le taux de mortalité le plus bas, très inférieure à celui des autres secteurs.

Non, le tableau dit juste que les proviseurs, les principaux, les inspecteurs, etc, se suicident moins que les autres :lol: (à moins qu'ils ne soient comptés parmi les enseignants?)

Surtout, les données s'arrêtent à 2002. Et pour la période 1983-89 le taux le plus élévé à part absence d'activité salariale était: éducation (à part profs si j'ai bien suivi heu

). Je me demande pourquoi.

Merci aux gens m'ayant répondus, ça prend forme... http://www.creoliste.fr/ling/index.php/Un_vrai_problème

par Celadon 14.05.13 13:08

Hermione0908 a écrit:

Patissot a écrit:Dans le tableau, les professions liés à l'éducation ont le taux de mortalité le plus bas, très inférieure à celui des autres secteurs. :lol!:

Il s'agit de tout ce qui touche à l'éducation sauf les profs, relis mon message au-dessus du tien.

Normal, l'éducation c'est sans les profs, les banques sans les traders et les magasins sans les vendeurs. Naméo !

par Méréthide 15.05.13 21:56

Une pensée pour la collègue d'espagnol de la Trinité (Nice) qui s'est suicidé en fin de semaine :acd:

http://www.nicematin.com/vallees/une-enquete-apres-le-suicide-de-l%E2%80%99enseignante-a-la-trinite.1255074.html

par mitochondrie 15.05.13 22:34

Hermione0908 a écrit:Dans le lien que tu as posté, on note à la page 5 ceci :

En revanche, sur l’ensemble de la période, les taux de mortalité diffèrent sensiblement selon les secteurs d’activité (13 grandes sections
de la NAF). Le secteur de la santé et de l’action sociale présente le taux
de mortalité par suicide le plus élevé (34,3/100 000). Viennent ensuite
les secteurs de l’administration publique (en dehors de la fonction
publique d’État) (29,8/100 000), de la construction (27,3/100 000) et de
l’immobilier (26,7/100 000). À l’inverse, les secteurs de la production et
distribution d’électricité de gaz et d’eau ainsi que celui de l’éducation
(mais ne comprenant pas les enseignants de la fonction publique d’État) présentent les taux d’incidence les plus faibles (respectivement
15,5 et 15,6/100 000).

Moi je trouve ça fabuleux que dans le domaine de l'éducation, on ne prenne pas en compte les enseignants dans les statistiques. C'est pas comme si on était en première ligne tous les jours, hein...

Et en plus, il ne s'agit que des hommes. C'est pas comme si certains secteurs présents dans leur étude (santé-social, éducation) étaient hyper-féminisés, hein Rolling Eyes

par Celadon 16.05.13 0:29

Depuis la fin de la IIIe République, les enseignants ont toujours été la dernière roue du carrosse dans tous les domaines. Et ça ne fait qu'empirer.

par Numéro 6 19.05.13 10:18

Bonjour

Je ne sais pas si cela a été dit, mais il est toujours possible "d'aiguiller" le collègue en difficulté vers le service social des personnels à la DSDEN, ou vers le service des ressources humaines du rectorat. Vous pouvez trouver les coordonnées sur vos annuaires, passer par le vilain CDE ou l'AS de votre bahu.

par Nadejda 19.05.13 11:46

Attention à votre tension nerveuse :
http://www.liberation.fr/chroniques/2013/05/17/le-suicide-quel-travail_903770

par dandelion 19.05.13 14:00

Nadejda a écrit:Attention à votre tension nerveuse :
http://www.liberation.fr/chroniques/2013/05/17/le-suicide-quel-travail_903770

Je recommande vivement de lire le commentaire intitulé 'le journalisme quel travail', pastiche fort réussi de l'article.
L'article est d'une certaine Marcela Iacub, bien connue pour ses choix pertinents, et parfaitement fondée à donner des leçons de vie (ou de mort) à autrui... A cochon, cochonne et demie Rolling Eyes