- roxanneOracle
oui ça c'est le problème des remplacements surtout s'ils sont courts.Ca a été le cas plusieurs fois sur des congés mater, où tout ce que je faisais était critiqué ..par ceux-là même qui quand je partais me regrettaient ..en poste fixe , les choses seraient plus simples pour toi je pense.marquisedemerteuil a écrit:le problème c'est quand on n'a plus de hauts et uniquement des bas...l'an dernier j'ai été bordélisée et cette année j'ai eu deux 4e pénibles (compensés par 2 secondes agréables) qui se donnaient le plaisir de réclamer la personne que je remplaçais, et de me dire à la fin de mon rempla "avec nous madame vous avez variment détesté votre métier..."
à côté de ça j'ai eu des heures sympas avec les 2ndes mis ça ne sufiit plus, je ne supporte plus les moments d'agacement.
- Reine MargotDemi-dieu
c'est possible...mais bon j'étais l'an dernier sur un poste à l'année et ça a été dur.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Libé-RationGuide spirituel
Je n'ai pas toujours été en CLA de lycée, j'ai été TZR courte durée, bordélisée, dans des cités scolaires ZEP-APV-VIOLENCE-Zone sensible, etc.
Les administrations qui ne soutiennent pas les profs, j'ai connu. A l'inverse, collège international, les parents qui viennent se plaindre que l'intégralité du programme n'a pas été faite en novembre, j'ai connu.
Alors d'abord, je préfère la ZEP à la ZPP (Zone prout-prout).
Ensuite, oui, il y a des moments durs, et moi qui suis hypersensible, je ne compte pas les fois où ce métier m'a fait pleurer.
Mais, dans "passion", il y a deux versants.
Enfin, je le redis, j'adore mon métier !
Les administrations qui ne soutiennent pas les profs, j'ai connu. A l'inverse, collège international, les parents qui viennent se plaindre que l'intégralité du programme n'a pas été faite en novembre, j'ai connu.
Alors d'abord, je préfère la ZEP à la ZPP (Zone prout-prout).
Ensuite, oui, il y a des moments durs, et moi qui suis hypersensible, je ne compte pas les fois où ce métier m'a fait pleurer.
Mais, dans "passion", il y a deux versants.
Enfin, je le redis, j'adore mon métier !
- Reine MargotDemi-dieu
oui, la différence c'est l'envie qui fait supporter ces moments-là. je ne l'ai jamais eue, du moins pas suffisamment. j'adore transmettre cette matière que j'aime, mais devoir me battre sans cesse pour pouvoir transmettre quelque chose, je n'ai jamais été fan.
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- PasseroseNeoprof expérimenté
Je crois qu'il faut garder l'envie en soi, mais se détacher aussi, ne pas attendre d'accomplissement personnel dans l'exercice du métier, se dire qu'on est là pour faire notre métier du mieux possible.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Passerose a écrit:Je crois qu'il faut garder l'envie en soi, mais se détacher aussi, ne pas attendre d'accomplissement personnel dans l'exercice du métier, se dire qu'on est là pour faire notre métier du mieux possible.
C'est dur quand même d'abandonner ça...
- PasseroseNeoprof expérimenté
CarmenLR a écrit:Passerose a écrit:Je crois qu'il faut garder l'envie en soi, mais se détacher aussi, ne pas attendre d'accomplissement personnel dans l'exercice du métier, se dire qu'on est là pour faire notre métier du mieux possible.
C'est dur quand même d'abandonner ça...
L'accomplissement vient du plaisir que j'y prends moi, non du retour des autres. Je ne dis pas que j'en suis absolument détachée d'ailleurs, ce n'est pas si facile ! Bien sûr que les yeux attentifs en cours dégagent une énergie qui me dope. J'aime me sentir forte et compétente en cours, leur transmettre un intérêt pour les textes, les livres. Je considère cela comme la cerise sur le gâteau. Mais il faut savoir enseigner même sans ça, parce qu'on ne peut pas toujours l'avoir, et ce n'est pas forcément de la faute du prof.
- CarabasVénérable
Mais bien sûr que si : n'importe qui y serait arrivé avec le genre de classe que j'avais.leyade a écrit:Passerose a écrit:Carabas a écrit:C'est bien le problème.
Pas que tu ne saches pas spécifiquement, mais que ce soit si mystérieux.
Je pensais que le travail, la volonté, l'envie et bien sûr les connaissances suffisaient. Eh bien non.
Et je n'ai rien envie de faire d'autre.
Mais si, Carabas, cela suffit ! Ils ne t'ont pas laissée tenter ta chance, c'est le problème.
Je plussoie.
Carabas, ils t'ont pourri ton année de stage, personne n'aurait tenu le choc, tu es tombée dans une conjoncture pourrie, ce sont les circonstances extérieures de m**de qui ont fait que les mailles du filet t'ont retenue.
Franchement , on nous met des massues cloutées dans les roues quand on veut démarrer le métier.
Or moi j'ai eu des chutchotements dés le 1er jour, un semblant de bordel dés le 3e et je n'ai pas su y remédier.
On ne m'a pas aidée, mais les classes que j'ai eues n'auraient pas dû me poser tant de problèmes. Surtout la 1ere.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- PasseroseNeoprof expérimenté
Tu n'as pas su y remédier parce qu'on ne t'a pas conseillée. Ce n'est pas inné de remédier au bazar en face d'un groupe. Surtout quand on est "cassée", qu'on n'a pas confiance en soi.
- Invité14Expert
On pourrait parler aussi des inconvénients :
-payer ses vacances plein tarif
-ne pas prendre de vacances quand on veut
-ne pas avoir de week end
-avoir des envies de :boucherie: plusieurs fois par semaine voir par jour
-le stress
-les remises en cause perpétuelles
- essayer vainement de réserver une chambre à La Verrière pour les années qui arrivent :lol!:
-payer ses vacances plein tarif
-ne pas prendre de vacances quand on veut
-ne pas avoir de week end
-avoir des envies de :boucherie: plusieurs fois par semaine voir par jour
-le stress
-les remises en cause perpétuelles
- essayer vainement de réserver une chambre à La Verrière pour les années qui arrivent :lol!:
- InvitéInvité
Carabas a écrit:
Mais bien sûr que si : n'importe qui y serait arrivé avec le genre de classe que j'avais.
Ah ben là !
L'an dernier, j'avais des 2des qui envoyaient des boulettes "A mort salope !" sur mes collègues, montaient sur les tables, hurlaient, étaient célèbres dans l'établissement comme classe ingérable et c'était pourtant un établissement difficile...Avec cette classe, je m'en sortais.
Cette année, j'ai des difficultés face à une classe de 6e, avec un CDE qui ne veut pas me confier de 3e l'an prochain vu que je ne m'en sors pas avec une classe de 6e, "quand même, se faire bordeler par des petits !" surenchérit la CDE adjointe. Je pourrais avoir l'impression que n'importe qui s'en sortirait avec cette classe (dans les faits, une collègue leur distribue des bonbons, une autre, des 20/20, un autre ne s'en plaint pas mais ne les a que de 8 h à 9 h...et tout le monde, surtout, dit que ça se passe mieux qu'à la rentrée..."Il suffit de les mettre en groupe !", "il suffit de leur sourire !", "Il suffit de faire beaucoup plus d'oral que d'écrit"...il suffit de capituler et de mettre au placard toute exigence pédagogique, somme toute...) et si c'était ma toute première classe, penser comme toi : n'importe qui y arriverait avec le genre de classe que j'ai.
Mais en fait...non. Et puis il faut se méfier des collègues qui disent toujours que ça se passe bien (il y a de fortes chances pour que plus il y en a, plus la pression de l'administration est forte, alors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes).
- lalilalaEmpereur
Pour moi le plus gros inconvénient dans ce boulot, ce sont les mutations...on sait à quoi s'attendre en arrivant dans le métier mais quand on vit la séparation et la distance au quotidien c est quand même très dur et c'est un énorme sacrifice...j'en connais plein qui se sont séparés à cause de ça.
Et puis bouger tous les ans pendant quelques années, ça empêche aussi pas mal de projets...Bon ok on visite la France, c'est cool...(mais ça on peut le faire pendant les grandes vacances).
Et puis bouger tous les ans pendant quelques années, ça empêche aussi pas mal de projets...Bon ok on visite la France, c'est cool...(mais ça on peut le faire pendant les grandes vacances).
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- InvitéInvité
Je n'ai jamais testé les mutations inter, étant dans une académie où pas grand monde ne veut venir, mais j'aime les mutations intra qui me permettent de me sauver...Le hic étant que personne ne bougeant des établissements qui fonctionnent, j'atterris dans des établissements où les élèves sont terribles, ou, pire encore, où tout le monde se voile la face devant l'autoritarisme des CDE ou le chahut des élèves. Pour moi, le plus gros inconvénient, c'est l'omerta : je préfère un établissement difficile où la plupart des collègues sont francs, disent quand ça va mal avec une classe et acceptent de l'entendre, sont solidaires entre eux, vont voir le CDE ensemble quand un(e) collègue craque, qu'un établissement où tout le monde se tait face à la hiérarchie, pour garder sa salle, son confort, ne pas faire de vagues, surtout. L'omerta, ça me dégoûte, et c'est malheureusement fréquent.
- lene75Prophète
Lornet a écrit:L'omerta, ça me dégoûte, et c'est malheureusement fréquent.
+1000
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DaphnéDemi-dieu
Eh bien personnellement ce sont justement les mutations qui m'ont motivée dans ce métier, avec la possibilité de muter sur tout le territoire national et même outre-mer.
- lene75Prophète
minnie a écrit:lene75 a écrit:minnie a écrit:Mais les classes, c'est comme les chocolats, on ne sait jamais sur quoi on tombe.
Voleuse !!!
Je t'ai piqué l'idée? Possible que je l'ai lu ici et qu'elle ait fait son chemin. En ce moment, j'en ai tellement marre de tomber sur des chocolats que je n'aime pas que cette phrase prend tout son sens.
REndons à César......
C'est dans ma signature :lol:
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lalilalaEmpereur
Daphné a écrit:Eh bien personnellement ce sont justement les mutations qui m'ont motivée dans ce métier, avec la possibilité de muter sur tout le territoire national et même outre-mer.
ça te plaît d'être séparée de ton conjoint (et de tes enfants)?
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- dandfNiveau 9
ysabel a écrit:Libellune a écrit:
Parce que c'est passionnant, parce qu'on est seul maître à bord, parce qu'on est sur scène au centre des regards, parce qu'on est maître d'oeuvre de la construction, parce qu'on fait jaillir ex-nihilo l'étincelle de la compréhension du monde, parce qu'on vit au milieu de nos passions, parce qu'on apprend autant qu'on enseigne, parce que ce n'est jamais pareil, parce que chaque jour est un nouveau défi, parce que ces petits c... d'ados sont quand même bougrement attachants, parce qu'un "merci" de leur part vaut beaucoup plus que les remarques à la noix de l'administration, ou de l'inspecteur....
Mais bon, j'aime bien les vacances aussi, même si clairement je ne considère pas cela comme un avantage du métier (puisqu'on travaille, pendant nos vacances !)
+1
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Quel brillant résumé!!!
- DaphnéDemi-dieu
lalilala a écrit:Daphné a écrit:Eh bien personnellement ce sont justement les mutations qui m'ont motivée dans ce métier, avec la possibilité de muter sur tout le territoire national et même outre-mer.
ça te plaît d'être séparée de ton conjoint (et de tes enfants)?
Ah mais je ne suis pas séparée de mon conjoint et encore moins de mes enfants, j'ai muté justement pour suivre mon conjoint, et à plusieurs reprises.
Si j'avais eu un travail dans une entreprise ou à mon compte je n'aurais pas pu le suivre.
C'est un des avantages du métier, pouvoir bouger selon les besoins.
- LNSAGNiveau 10
Oui, mais quand ce sont les besoins du rectorat, c'est moins drôle...Daphné a écrit:C'est un des avantages du métier, pouvoir bouger selon les besoins.
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« Ce que j'appelle culture, c'est ce fonds de savoirs plus anciens que nous qui sont notre plus grand secours contre les usines à rêve du monde actuel. » A. Malraux
- lalilalaEmpereur
Daphné a écrit:lalilala a écrit:Daphné a écrit:Eh bien personnellement ce sont justement les mutations qui m'ont motivée dans ce métier, avec la possibilité de muter sur tout le territoire national et même outre-mer.
ça te plaît d'être séparée de ton conjoint (et de tes enfants)?
Ah mais je ne suis pas séparée de mon conjoint et encore moins de mes enfants, j'ai muté justement pour suivre mon conjoint, et à plusieurs reprises.
Si j'avais eu un travail dans une entreprise ou à mon compte je n'aurais pas pu le suivre.
C'est un des avantages du métier, pouvoir bouger selon les besoins.
euh...ben excuse moi mais moi j ai pas réussi à avoir l académie dans laquelle mon copain travaillait l année dernière...on fait ses demandes selon ses besoins mais on ne bouge pas comme on veut où on veut malheureusement et c'est bien ça le problème.
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- InvitéNGrand sage
Daphné a écrit:lalilala a écrit:Daphné a écrit:Eh bien personnellement ce sont justement les mutations qui m'ont motivée dans ce métier, avec la possibilité de muter sur tout le territoire national et même outre-mer.
ça te plaît d'être séparée de ton conjoint (et de tes enfants)?
Ah mais je ne suis pas séparée de mon conjoint et encore moins de mes enfants, j'ai muté justement pour suivre mon conjoint, et à plusieurs reprises.
Si j'avais eu un travail dans une entreprise ou à mon compte je n'aurais pas pu le suivre.
C'est un des avantages du métier, pouvoir bouger selon les besoins.
A ton compte je ne sais pas, mais dans une entreprise, tu bénéficies du rapprochement avec 2 ans de cotisations chômage, le temps de te retourner.
- DaphnéDemi-dieu
Oui là c'est la carte scolaire avec les points qui vont avec : il ne faut pas être difficile;LNSAG a écrit:Oui, mais quand ce sont les besoins du rectorat, c'est moins drôle...Daphné a écrit:C'est un des avantages du métier, pouvoir bouger selon les besoins.
Mais je ne l'ai jamais été, j'ai pris ce qu'on m'a donné. J'ai muté et j'étais contente de pouvoir le faire.
Et quand c'est pour les besoins du rectorat on reste dans l'académie : je voulais muter à l'inter.
- DaphnéDemi-dieu
nateka a écrit:Daphné a écrit:lalilala a écrit:Daphné a écrit:Eh bien personnellement ce sont justement les mutations qui m'ont motivée dans ce métier, avec la possibilité de muter sur tout le territoire national et même outre-mer.
ça te plaît d'être séparée de ton conjoint (et de tes enfants)?
Ah mais je ne suis pas séparée de mon conjoint et encore moins de mes enfants, j'ai muté justement pour suivre mon conjoint, et à plusieurs reprises.
Si j'avais eu un travail dans une entreprise ou à mon compte je n'aurais pas pu le suivre.
C'est un des avantages du métier, pouvoir bouger selon les besoins.
A ton compte je ne sais pas, mais dans une entreprise, tu bénéficies du rapprochement avec 2 ans de cotisations chômage, le temps de te retourner.
En entreprise encore faut'il qu'il y en ait une qui corresponde dans l'académie où tu mutes.
Je n'ai jamais été au chomage et des profs il y en a partout, au moins dans certaines disciplines.
C'est vrai que dans d'autres c'est plus difficile.
- KrokoEsprit éclairé
lalilala a écrit:Daphné a écrit:lalilala a écrit:Daphné a écrit:Eh bien personnellement ce sont justement les mutations qui m'ont motivée dans ce métier, avec la possibilité de muter sur tout le territoire national et même outre-mer.
ça te plaît d'être séparée de ton conjoint (et de tes enfants)?
Ah mais je ne suis pas séparée de mon conjoint et encore moins de mes enfants, j'ai muté justement pour suivre mon conjoint, et à plusieurs reprises.
Si j'avais eu un travail dans une entreprise ou à mon compte je n'aurais pas pu le suivre.
C'est un des avantages du métier, pouvoir bouger selon les besoins.
euh...ben excuse moi mais moi j ai pas réussi à avoir l académie dans laquelle mon copain travaillait l année dernière...on fait ses demandes selon ses besoins mais on ne bouge pas comme on veut où on veut malheureusement et c'est bien ça le problème.
pareil pour moi : c'est un énorme désavantage, surtout quand je sais que pour pouvoir retrouver mon conjoint je n'ai que la solution d'une grossesse, et donc loin de lui. C'est assez ... comment dire ... déprimant ?
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