- InvitéInvité
lene75 a écrit:totoro a écrit:Parce qu'il y a toujoursune classepour laquelle on a envie de s'investir (parfois deux...)
un élève : faut pas être trop exigeant, quand même...
Mon CDE m'a dit qu'il va me mettre ma note administrative en se fondant sur ma seule classe qui ne va pas. Mais je vois en vous lisant que c'est norml d'en avoir au moins une qui ne va pas, alors je peux protester ? Appeler mon syndicat ?
C'est un avantage, ça : on peut se syndiquer quand on est prof, alors que dans le privé, ben...
- DaphnéDemi-dieu
Oui Lornet, ne te laisse pas faire : si tu es syndiquée appelle les, ils te conseilleront et éventuellement interviendront en CAPA si besoin.
- minnieExpert
lene75 a écrit:minnie a écrit:Mais les classes, c'est comme les chocolats, on ne sait jamais sur quoi on tombe.
Voleuse !!!
Je t'ai piqué l'idée? Possible que je l'ai lu ici et qu'elle ait fait son chemin. En ce moment, j'en ai tellement marre de tomber sur des chocolats que je n'aime pas que cette phrase prend tout son sens.
REndons à César......
- nhebbekNiveau 10
marquisedemerteuil a écrit:- sécurité de l'emploi
- vacances
- relative liberté d'action pédagogique
- temps libre qu'on occupe comme on veut.
Je pensais dire la même chose; je suis juste moins d'accord sur le dernier point: notre temps libre est beaucoup trop occupé par le boulot justement (enfin, pour les profs sérieux )
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Daphné a écrit:cath5660 a écrit:Ne pas avoir un chef sur le dos: dans ma classe, le chef, c'est moi!
Voilà, raison number one !
Et j'avance comme je veux, je donne les controles comme je veux et je les corrige comme je veux : enfin selon les consignes de l'inspection quand même et le respect des programmes officiels.
Et en dehors de l'établissement m'organiser comme je le souhaite.
Pour l'instant, pour l'instant...
- DaphnéDemi-dieu
Oui pour l'instant.
Je ne travaillerai pas en équipe, c'est contraire à mes convictions, je suis rentrée dans le métier pour travailler seule dans ma classe.
Je ne travaillerai pas en équipe, c'est contraire à mes convictions, je suis rentrée dans le métier pour travailler seule dans ma classe.
- val09Neoprof expérimenté
- Enseigner une matière qui nous passionne (je sais que ce n'est pas possible pour tous ms ça existe)
- Voir les élèves progresser
- Faire un métier certes peu considéré mais qui a très souvent une incidence sur l'avenir des jeunes (l'une de mes élèves m'avait fait cadeau un cadre : "Enseigner, c'est influencer une vie pour toujours". Avec ça, tout est dit !
C'est pour ces raisons que j'ai fait ce métier et je suis loin d'être blasée après 9 ans d'enseignement (le jour où je le serai, je changerai de métier d'ailleurs !!). Je ne me vois pas faire autre chose aujourd'hui
Bref, comme dirait l'autre : "J'y crois encoreore"
- Voir les élèves progresser
- Faire un métier certes peu considéré mais qui a très souvent une incidence sur l'avenir des jeunes (l'une de mes élèves m'avait fait cadeau un cadre : "Enseigner, c'est influencer une vie pour toujours". Avec ça, tout est dit !
C'est pour ces raisons que j'ai fait ce métier et je suis loin d'être blasée après 9 ans d'enseignement (le jour où je le serai, je changerai de métier d'ailleurs !!). Je ne me vois pas faire autre chose aujourd'hui
Bref, comme dirait l'autre : "J'y crois encoreore"
_________________
Plus vraiment "néo" : prof de LM depuis 2001
- Shakespeare-in-loveNiveau 6
"The whole purpose of education is to turn mirrors into windows."
Bonsoir,
Ce métier, j'ai toujours voulu l'exercer. En grande partie grâce à l'image très forte que j'ai gardée de mes propres maîtres, notamment celui qui a été mon guide pendant toutes mes années de primaire.
Je me souviens aussi, comme si c'était hier, d'un après-midi où, étudiant, j'attendais que mon linge tourne, assis dans une laverie. Dans le batiment d'en face, une école primaire, j'observais un instituteur faire la classe. Il passait dans les rangs et s'arrêtait auprès des moins hardis pour leur tenir la main, les minots n'avaient pas plus de sept ou huit ans et devaient s'initier aux joies de l'écriture majuscule...et je mourrais littéralement d'envie d'être à sa place.
Je ne suis pas devenu instit, j'ai choisi la facilité, et l'amour de l'Anglais y est aussi pour beaucoup. Mais on me l'a déjà reproché : S-I-L, on devient prof d'Anglais parce qu'on aime l'Anglais, le prof des écoles, lui, choisit cette voie car il aime enseigner...
Nonsense
C'est un tout.
Il arrive d'ailleurs parfois d'incroyables satisfactions personnellles: Mon collègue depuis maintenant deux ans est......un ancien élève.
S-I-L
Bonsoir,
Ce métier, j'ai toujours voulu l'exercer. En grande partie grâce à l'image très forte que j'ai gardée de mes propres maîtres, notamment celui qui a été mon guide pendant toutes mes années de primaire.
Je me souviens aussi, comme si c'était hier, d'un après-midi où, étudiant, j'attendais que mon linge tourne, assis dans une laverie. Dans le batiment d'en face, une école primaire, j'observais un instituteur faire la classe. Il passait dans les rangs et s'arrêtait auprès des moins hardis pour leur tenir la main, les minots n'avaient pas plus de sept ou huit ans et devaient s'initier aux joies de l'écriture majuscule...et je mourrais littéralement d'envie d'être à sa place.
Je ne suis pas devenu instit, j'ai choisi la facilité, et l'amour de l'Anglais y est aussi pour beaucoup. Mais on me l'a déjà reproché : S-I-L, on devient prof d'Anglais parce qu'on aime l'Anglais, le prof des écoles, lui, choisit cette voie car il aime enseigner...
Nonsense
C'est un tout.
Il arrive d'ailleurs parfois d'incroyables satisfactions personnellles: Mon collègue depuis maintenant deux ans est......un ancien élève.
S-I-L
- LNSAGNiveau 10
Comme nuages, avant toute chose la transmission de ses propres savoirs qu'on a acquis au fil des ans, et qu'on ne cesse de réactualiser au quotidien.
_________________
« Ce que j'appelle culture, c'est ce fonds de savoirs plus anciens que nous qui sont notre plus grand secours contre les usines à rêve du monde actuel. » A. Malraux
- Shakespeare-in-loveNiveau 6
LNSAG a écrit:Comme nuages, avant toute chose la transmission de ses propres savoirs qu'on a acquis au fil des ans, et qu'on ne cesse de réactualiser au quotidien.
+1
- Libé-RationGuide spirituel
Mais comment peut-on faire autre chose ?
Parce que c'est passionnant, parce qu'on est seul maître à bord, parce qu'on est sur scène au centre des regards, parce qu'on est maître d'oeuvre de la construction, parce qu'on fait jaillir ex-nihilo l'étincelle de la compréhension du monde, parce qu'on vit au milieu de nos passions, parce qu'on apprend autant qu'on enseigne, parce que ce n'est jamais pareil, parce que chaque jour est un nouveau défi, parce que ces petits c... d'ados sont quand même bougrement attachants, parce qu'un "merci" de leur part vaut beaucoup plus que les remarques à la noix de l'administration, ou de l'inspecteur....
Parce que c'est une passion, une vocation, un rôle à jouer passionnant, difficile, un challenge...
Bon, si vous n'avez pas compris, j'adore mon boulot, j'adore mes élèves, je me régale quand je dois travailler sur Les Misérables, et que je dois préparer pour chque séance 4 niveaux de difficultés différentes, entre ceux qui en sont à l'alphabet et ceux qui vont présenter leur bac de français en juin...
Mais bon, j'aime bien les vacances aussi, même si clairement je ne considère pas cela comme un avantage du métier (puisqu'on travaille, pendant nos vacances !)
Parce que c'est passionnant, parce qu'on est seul maître à bord, parce qu'on est sur scène au centre des regards, parce qu'on est maître d'oeuvre de la construction, parce qu'on fait jaillir ex-nihilo l'étincelle de la compréhension du monde, parce qu'on vit au milieu de nos passions, parce qu'on apprend autant qu'on enseigne, parce que ce n'est jamais pareil, parce que chaque jour est un nouveau défi, parce que ces petits c... d'ados sont quand même bougrement attachants, parce qu'un "merci" de leur part vaut beaucoup plus que les remarques à la noix de l'administration, ou de l'inspecteur....
Parce que c'est une passion, une vocation, un rôle à jouer passionnant, difficile, un challenge...
Bon, si vous n'avez pas compris, j'adore mon boulot, j'adore mes élèves, je me régale quand je dois travailler sur Les Misérables, et que je dois préparer pour chque séance 4 niveaux de difficultés différentes, entre ceux qui en sont à l'alphabet et ceux qui vont présenter leur bac de français en juin...
Mais bon, j'aime bien les vacances aussi, même si clairement je ne considère pas cela comme un avantage du métier (puisqu'on travaille, pendant nos vacances !)
- CarabasVénérable
C'est comme ça que j'envisageais le métier, mais comme ça que je l'ai vécu.Libellune a écrit:Mais comment peut-on faire autre chose ?
Parce que c'est passionnant, parce qu'on est seul maître à bord, parce qu'on est sur scène au centre des regards, parce qu'on est maître d'oeuvre de la construction, parce qu'on fait jaillir ex-nihilo l'étincelle de la compréhension du monde, parce qu'on vit au milieu de nos passions, parce qu'on apprend autant qu'on enseigne, parce que ce n'est jamais pareil, parce que chaque jour est un nouveau défi, parce que ces petits c... d'ados sont quand même bougrement attachants, parce qu'un "merci" de leur part vaut beaucoup plus que les remarques à la noix de l'administration, ou de l'inspecteur....
Parce que c'est une passion, une vocation, un rôle à jouer passionnant, difficile, un challenge...
Bon, si vous n'avez pas compris, j'adore mon boulot, j'adore mes élèves, je me régale quand je dois travailler sur Les Misérables, et que je dois préparer pour chque séance 4 niveaux de difficultés différentes, entre ceux qui en sont à l'alphabet et ceux qui vont présenter leur bac de français en juin...
Mais bon, j'aime bien les vacances aussi, même si clairement je ne considère pas cela comme un avantage du métier (puisqu'on travaille, pendant nos vacances !)
Comment y arrive-t-on? Pourquoi certains y arrivent-ils et pas d'autres (alors qu'ils ont la motivation, l'envie, les connaissances)?
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Libé-RationGuide spirituel
Comment on y arrive?
Ben, alors là ? Heu, je ne sais pas...Je n'ai pas de recette, Carabas...
Ben, alors là ? Heu, je ne sais pas...Je n'ai pas de recette, Carabas...
- CarabasVénérable
C'est bien le problème.
Pas que tu ne saches pas spécifiquement, mais que ce soit si mystérieux.
Je pensais que le travail, la volonté, l'envie et bien sûr les connaissances suffisaient. Eh bien non.
Et je n'ai rien envie de faire d'autre.
Pas que tu ne saches pas spécifiquement, mais que ce soit si mystérieux.
Je pensais que le travail, la volonté, l'envie et bien sûr les connaissances suffisaient. Eh bien non.
Et je n'ai rien envie de faire d'autre.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- ysabelDevin
Libellune a écrit:
Parce que c'est passionnant, parce qu'on est seul maître à bord, parce qu'on est sur scène au centre des regards, parce qu'on est maître d'oeuvre de la construction, parce qu'on fait jaillir ex-nihilo l'étincelle de la compréhension du monde, parce qu'on vit au milieu de nos passions, parce qu'on apprend autant qu'on enseigne, parce que ce n'est jamais pareil, parce que chaque jour est un nouveau défi, parce que ces petits c... d'ados sont quand même bougrement attachants, parce qu'un "merci" de leur part vaut beaucoup plus que les remarques à la noix de l'administration, ou de l'inspecteur....
Mais bon, j'aime bien les vacances aussi, même si clairement je ne considère pas cela comme un avantage du métier (puisqu'on travaille, pendant nos vacances !)
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- LeclochardEmpereur
Carabas a écrit:C'est bien le problème.
Pas que tu ne saches pas spécifiquement, mais que ce soit si mystérieux.
Je pensais que le travail, la volonté, l'envie et bien sûr les connaissances suffisaient. Eh bien non.
Et je n'ai rien envie de faire d'autre.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- EmeraldiaÉrudit
Wouah !! C'est ça qui me plaisait dans le français quand j'étais élève et c'est pour ça que j'ai choisi d'enseigner cette matière (enfin prof de lettres quoi lol). Franchement, j'essaie d'expliquer à mes élèves que si on comprend les textes, on comprend tout, ça aide dans toutes les matières et effectivement, ça ouvre au monde.Libellune a écrit:Mais comment peut-on faire autre chose ?
Parce que c'est passionnant, parce qu'on est seul maître à bord, parce qu'on est sur scène au centre des regards, parce qu'on est maître d'oeuvre de la construction, parce qu'on fait jaillir ex-nihilo l'étincelle de la compréhension du monde, parce qu'on vit au milieu de nos passions, parce qu'on apprend autant qu'on enseigne, parce que ce n'est jamais pareil, parce que chaque jour est un nouveau défi, parce que ces petits c... d'ados sont quand même bougrement attachants, parce qu'un "merci" de leur part vaut beaucoup plus que les remarques à la noix de l'administration, ou de l'inspecteur....
Parce que c'est une passion, une vocation, un rôle à jouer passionnant, difficile, un challenge...
Bon, si vous n'avez pas compris, j'adore mon boulot, j'adore mes élèves, je me régale quand je dois travailler sur Les Misérables, et que je dois préparer pour chque séance 4 niveaux de difficultés différentes, entre ceux qui en sont à l'alphabet et ceux qui vont présenter leur bac de français en juin...
Mais bon, j'aime bien les vacances aussi, même si clairement je ne considère pas cela comme un avantage du métier (puisqu'on travaille, pendant nos vacances !)
- MéluEmpereur
Beaucoup de réponses sur ce fil : https://www.neoprofs.org/t21132-pourquoi-aimez-vous-votre-metier-de-prof?highlight=aimez
_________________
"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- invitédnNiveau 3
moi ma réponse sera peu orthodoxe! ce que je kiffe dans le taf, c'est pas tant la sécurité de l'emploi (car financièrement on peut le dire je suis un rentier mdrrrr donc je pourrais vivre d'années sabbatiques) ni les vacances car je suis plus heureux en cours que pendant les vacances!!
mais ce que je kiffe surtout c'est le fait d'aller à l'école comme si j'étais toujours collégien! j'ai toujours adoré le cadre scolaire! c'est pour çà qu'après mon master en réseaux et télécom j'ai fait une licence de droit!
Et c'est peut etre pour çà que j'ai opté pour le privé, car l'image du professeur qui est sévère, et des élèves qui essaient de rfaire leur coup en douce (et non ouvertement) y est restée ! Et c'est pour çà que je ne peux pas enseigner au lycée car les élèves n'y ont pas la dynamique scolaire qu'on attends d'un apprenant!
voili voilou, en gros je suis un drogué de l'école, un homme qui aurait voulu être écolier toute sa vie ^^
mais j'aime surtout transmettre du savoir et de l'expérience !
mais ce que je kiffe surtout c'est le fait d'aller à l'école comme si j'étais toujours collégien! j'ai toujours adoré le cadre scolaire! c'est pour çà qu'après mon master en réseaux et télécom j'ai fait une licence de droit!
Et c'est peut etre pour çà que j'ai opté pour le privé, car l'image du professeur qui est sévère, et des élèves qui essaient de rfaire leur coup en douce (et non ouvertement) y est restée ! Et c'est pour çà que je ne peux pas enseigner au lycée car les élèves n'y ont pas la dynamique scolaire qu'on attends d'un apprenant!
voili voilou, en gros je suis un drogué de l'école, un homme qui aurait voulu être écolier toute sa vie ^^
mais j'aime surtout transmettre du savoir et de l'expérience !
- PasseroseNeoprof expérimenté
Carabas a écrit:C'est bien le problème.
Pas que tu ne saches pas spécifiquement, mais que ce soit si mystérieux.
Je pensais que le travail, la volonté, l'envie et bien sûr les connaissances suffisaient. Eh bien non.
Et je n'ai rien envie de faire d'autre.
Mais si, Carabas, cela suffit ! Ils ne t'ont pas laissée tenter ta chance, c'est le problème. Comme on finit d'apprendre à conduire le jour où on se retrouve seul dans la voiture, on finit d'apprendre à enseigner pendant des années. C'est bien le côté vocation, tout ça, mais aussi c'est un métier, et un métier cela se peaufine, se gagne au fur et à mesure.
On apprend de la même manière à gérer un groupe, à se sentir bien en salle de cours. Je l'ai dit et le redis : au début, je ne savais rien faire d'une classe d'élèves. Il a fallu trois ou quatre ans pour que moi, j'ai l'impression de faire quelque chose de ma classe. Pourtant, les élèves qui m'ont eue la 3e année me trouvaient déjà une prof normale (il y en a plein la maison de ma mère, et qui n'étaient pas des plus sages :lol: ), ils ont un bon souvenir. Moi je me sentais nulle de chez nulle.
- Reine MargotDemi-dieu
Libellune a écrit:Mais comment peut-on faire autre chose ?
Parce que c'est passionnant, parce qu'on est seul maître à bord, parce qu'on est sur scène au centre des regards, parce qu'on est maître d'oeuvre de la construction, parce qu'on fait jaillir ex-nihilo l'étincelle de la compréhension du monde, parce qu'on vit au milieu de nos passions, parce qu'on apprend autant qu'on enseigne, parce que ce n'est jamais pareil, parce que chaque jour est un nouveau défi, parce que ces petits c... d'ados sont quand même bougrement attachants, parce qu'un "merci" de leur part vaut beaucoup plus que les remarques à la noix de l'administration, ou de l'inspecteur....
Parce que c'est une passion, une vocation, un rôle à jouer passionnant, difficile, un challenge...
Bon, si vous n'avez pas compris, j'adore mon boulot, j'adore mes élèves, je me régale quand je dois travailler sur Les Misérables, et que je dois préparer pour chque séance 4 niveaux de difficultés différentes, entre ceux qui en sont à l'alphabet et ceux qui vont présenter leur bac de français en juin...
Mais bon, j'aime bien les vacances aussi, même si clairement je ne considère pas cela comme un avantage du métier (puisqu'on travaille, pendant nos vacances !)
ça peut être ça quand ça se passe bien. Or les élèves peuvent se révéler de vrais monstres, encore plus quand l'administration ne vous soutient pas. et ce, même si vous mettez des limites et sanctionnez sans états d'âme.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- leyadeEsprit sacré
Passerose a écrit:Carabas a écrit:C'est bien le problème.
Pas que tu ne saches pas spécifiquement, mais que ce soit si mystérieux.
Je pensais que le travail, la volonté, l'envie et bien sûr les connaissances suffisaient. Eh bien non.
Et je n'ai rien envie de faire d'autre.
Mais si, Carabas, cela suffit ! Ils ne t'ont pas laissée tenter ta chance, c'est le problème.
Je plussoie.
Carabas, ils t'ont pourri ton année de stage, personne n'aurait tenu le choc, tu es tombée dans une conjoncture pourrie, ce sont les circonstances extérieures de m**de qui ont fait que les mailles du filet t'ont retenue.
Franchement , on nous met des massues cloutées dans les roues quand on veut démarrer le métier.
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- Reine MargotDemi-dieu
je nuance quand même: les élèves sentent les moindre failles psychologiques d'un prof. Et aujourd'hui, comme on ne peut plus vraiment les sanctionner, un prof qui n'est pas absolument sûr de lui ne peut pas tenir une classe, le métier est plus fait de relationnel pur que de transmission.
sinon il est vrai que carabas n'a pas été aidée...
sinon il est vrai que carabas n'a pas été aidée...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- roxanneOracle
C'est un mélange des deux à mon sens .C'est ce qui fait qu'on tient d'ailleurs.L'année dernière j'ai galéré avec mes 3° zoos , des 4° fous-fous , des 6° très faibles.Et cette année, j'ai 4 classes normales , des 4° assez faibles mais très gentils , des 6° qui sont à fond, et une classe de 3° faible mais calme et les autres qui s'éparpillent vite mais qui sont sur le cours.Donc je renais, j'aime à nouveau enseigner (même en collège alors que ce n'était pas ma passion).Et puis je suis au même endroit depuis 4 ans, et je commence à avoir des retours plutôt agréables, des parents ou des anciens élèves qui me disent que ça marche au lycée grâce à leurs cours de 3°, des 6° qui le jour où je leur dis que je ne les prends pas car heure de vie syndicale me disent "que c'est une grande déception" (sic)..A côté de ça , c'est vrai qu'il y a toujours quelques pétasses ou neuneus qui ricanent quand ils me voient dans la rue, des moments d'agacements...C'est un mélange de tout ça ce métier me semble-t-il..(et c'est d'ailleurs pour ça que contrairement à beaucoup d'entre vous j'avais bien aimé "entre les murs" car le mélange de hauts et de bas était bien montré ).
- Reine MargotDemi-dieu
le problème c'est quand on n'a plus de hauts et uniquement des bas...l'an dernier j'ai été bordélisée et cette année j'ai eu deux 4e pénibles (compensés par 2 secondes agréables) qui se donnaient le plaisir de réclamer la personne que je remplaçais, et de me dire à la fin de mon rempla "avec nous madame vous avez variment détesté votre métier..."
à côté de ça j'ai eu des heures sympas avec les 2ndes mis ça ne sufiit plus, je ne supporte plus les moments d'agacement.
à côté de ça j'ai eu des heures sympas avec les 2ndes mis ça ne sufiit plus, je ne supporte plus les moments d'agacement.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- roxanneOracle
oui ça c'est le problème des remplacements surtout s'ils sont courts.Ca a été le cas plusieurs fois sur des congés mater, où tout ce que je faisais était critiqué ..par ceux-là même qui quand je partais me regrettaient ..en poste fixe , les choses seraient plus simples pour toi je pense.marquisedemerteuil a écrit:le problème c'est quand on n'a plus de hauts et uniquement des bas...l'an dernier j'ai été bordélisée et cette année j'ai eu deux 4e pénibles (compensés par 2 secondes agréables) qui se donnaient le plaisir de réclamer la personne que je remplaçais, et de me dire à la fin de mon rempla "avec nous madame vous avez variment détesté votre métier..."
à côté de ça j'ai eu des heures sympas avec les 2ndes mis ça ne sufiit plus, je ne supporte plus les moments d'agacement.
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