Un enseignant profite de l'ECJS pour militer contre l'avortement.

Je viens de voir le début du documentaire passé par cet enseignant à cet élève (il est sur le net). J'ai tenu une minute.

Quoi qu'on pense de la démarche de ce professeur, je trouve vraiment naze d'aller envoyer une lettre pour demander sa tête.

Enfin, ce n'est pas insignifiant passer ce genre de documentaire à des élèves.

Leur passer, pourquoi pas, mais les obliger à regarder...?

Non leur passer est déjà inadmissible, cet enseignant mérite la révocation à mon avis (ce qui n'est pas une raison pour participer au lynchage prononcé par prochoix)
Sa version à lui d'ailleurs n'est pas la même: il affirme qu'il a proposé aux élèves qui ne souhaitaient pas voir le document de sortir.

bon, je viens de regarder le début, je peux pas tenir ...
c'est une faute très grave que ce prof vient de commettre, c'est à gerber.

Le film est absolument ignoble. Moi non plus, je n'ai pas tenu.

Oser prétendre instaurer un débat en partant de l'idée qu'il est inutile d'argumenter (no need to argue), c'est contradictoire.

musa a écrit:Non leur passer est déjà inadmissible, cet enseignant mérite la révocation à mon avis (ce qui n'est pas une raison pour participer au lynchage prononcé par prochoix)
Sa version à lui d'ailleurs n'est pas la même: il affirme qu'il a proposé aux élèves qui ne souhaitaient pas voir le document de sortir.

Je suis bien d'accord avec Musa, c'est à l'EN de régler ce problème, par un conseil de discipline et une sanction appropriée au vu des faits et du dossier. Pas à des éléments extérieurs plus ou moins fanatisés.

Je viens de voir le film. Ouais quand même... Je comprend que ça ait pu choquer des gamins de secondes.

Daphné a écrit:

musa a écrit:Non leur passer est déjà inadmissible, cet enseignant mérite la révocation à mon avis (ce qui n'est pas une raison pour participer au lynchage prononcé par prochoix)
Sa version à lui d'ailleurs n'est pas la même: il affirme qu'il a proposé aux élèves qui ne souhaitaient pas voir le document de sortir.

Je suis bien d'accord avec Musa, c'est à l'EN de régler ce problème, par un conseil de discipline et une sanction appropriée au vu des faits et du dossier. Pas à des éléments extérieurs plus ou moins fanatisés.

Fanatisés ? :shock:

Et finalement, il a été révoqué ou pas ce prof ?

Il a été suspendu quatre mois avec salaire, le temps qu'une décision soit prise, à mon avis en commission paritaire.

John a écrit:Il a été suspendu quatre mois avec salaire, le temps qu'une décision soit prise, à mon avis en commission paritaire.

Avec salaire ?

Donc l'année de notre retraite, si nous ne voulons pas partir à la retraite en novembre ou en décembre, mais dès la rentrée, on passe le film horrible à nos élèves et on peut rester chez nous.

John a écrit:

Daphné a écrit:

musa a écrit:Non leur passer est déjà inadmissible, cet enseignant mérite la révocation à mon avis (ce qui n'est pas une raison pour participer au lynchage prononcé par prochoix)
Sa version à lui d'ailleurs n'est pas la même: il affirme qu'il a proposé aux élèves qui ne souhaitaient pas voir le document de sortir.

Je suis bien d'accord avec Musa, c'est à l'EN de régler ce problème, par un conseil de discipline et une sanction appropriée au vu des faits et du dossier. Pas à des éléments extérieurs plus ou moins fanatisés.

Fanatisés ? :shock:

Ben oui, des fanatiques pour ou contre quelques chose.
Ça n'existe pas ce mot ?
Ici de l'IVG.

Ben si, mais à pro-choix ils ne sont pas vraiment fanatisés.

Ah bon, je ne les connais pas à vrai dire.
Mais bon ça me choque que des éléments extérieurs à l'EN écrivent au recteur ou interviennent à ce sujet pour faire supendre ce collègue, c'est à l'EN de le faire.

Ça m'étonnerait que Chatel pousse les choses très loin. Son électorat (les lecteurs du Figaro) est très près d'encourager le prof. Voir les réactions à l'article du Figaro cité en tête du Post, pour qui cet enseignant a eu un geste courageux dans une Education Nationale corrodée par les gauchistes (si !) :
http://plus.lefigaro.fr/article/emoi-apres-la-diffusion-dune-video-anti-ivg-dans-un-lycee-20101124-334604/commentaires

Dans ce contexte, une pétition n'est pas de trop. Mais ce qui aurait té plus expéditif (plus "seventies"), c'eût été de s'en prendre directement à lui. De le pourrir pour de bon. De toute façon, il doit rêver d'être martyr — autant l'exaucer.
Parce que faire confiance à l'administration dans un cas comme celui-là…

Au passage, vous saviez que Gilbert Collard a pris fait et cause pour cet homme sur Radio Notre Dame ? :shock:

Collard ne sait plus quoi faire pour être devant les micros…
Et si la Vierge avait avorté, après son aventure avec un certain Gabriel, il n'y aurait pas de Radio Notre-Dame…

Daphné a écrit:Ah bon, je ne les connais pas à vrai dire.
Mais bon ça me choque que des éléments extérieurs à l'EN écrivent au recteur ou interviennent à ce sujet pour faire supendre ce collègue, c'est à l'EN de le faire.

Moi ce qui me choque c'est d'utiliser le mot collègue pour désigner cet individu, je ne vois pas ce que nous partageons avec lui.

Il fait le même métier c'est tout, je crois que c'est ça la définition du terme.

Et en commission disciplinaire paritaire sa situation sera soumise à ses pairs.

Qu'on ne se reconnaisse pas en lui, OK, il y en a d'autres aussi avec qui nous ne partageons pas grand chose, même s'ils sont rares, il y a des "cas", comme dans tous les métiers.

Daphné, je sais bien que le rôle des syndicats, dans les commissions, est de défendre les collègues. Mais il y en a qui sont proprement indéfendables. Celui-là en est un. J'en ai un autre dans mon lycée, prof de philo (malade, de surcroît — j'imagine que ça lui sert de prétexte pour s'incruster) qui bousille consciencieusement ses classes, et proteste parce que jadis chargé de prépas, on a limité sa malfaisance aux Terminales S — qui 'en peuvent mais. L'Inspection générale n'ose pas l'évacuer, craignant le poids syndical pour un fois dans une cause invraisemblable. Alors que l'intérêt des élèves devrait primer, dans tous les cas. Même si on ne le radie pas définitivement (et ça m'étonnerait, comme je l'ai dit plus haut, que ce soit la solution à laquelle arrive ce gouvernement et ce ministre), il devrait exister des postes où il ne serait plus en mesure de faire des dégâts, sans être pour autant payé à ne rien faire.
En fait, il faudrait un jour ou l'autre mettre les pieds dans le plat, et poser ouvertement la question : que fait-on des enseignants qui ne font pas leur métier — au vu et au su de chacun ?

Abraxas a écrit:Daphné, je sais bien que le rôle des syndicats, dans les commissions, est de défendre les collègues. Mais il y en a qui sont proprement indéfendables. Celui-là en est un. J'en ai un autre dans mon lycée, prof de philo (malade, de surcroît — j'imagine que ça lui sert de prétexte pour s'incruster) qui bousille consciencieusement ses classes, et proteste parce que jadis chargé de prépas, on a limité sa malfaisance aux Terminales S — qui 'en peuvent mais. L'Inspection générale n'ose pas l'évacuer, craignant le poids syndical pour un fois dans une cause invraisemblable. Alors que l'intérêt des élèves devrait primer, dans tous les cas. Même si on ne le radie pas définitivement (et ça m'étonnerait, comme je l'ai dit plus haut, que ce soit la solution à laquelle arrive ce gouvernement et ce ministre), il devrait exister des postes où il ne serait plus en mesure de faire des dégâts, sans être pour autant payé à ne rien faire.
En fait, il faudrait un jour ou l'autre mettre les pieds dans le plat, et poser ouvertement la question : que fait-on des enseignants qui ne font pas leur métier — au vu et au su de chacun ?

Ah mais je suis bien d'accord, et pratiquement tous les élus le sont : il y a des situations indéfendables et nous sommes aussi parents d'élèves : je ne vois donc pas pourquoi au nom d'un esprit de corps j'imposerais à des élèves des profs que je ne voudrais pas pour mes enfants !
Ces situations sont les cas d'alcoolisme, d'incompétence professionnelle caractérisée, de pédophilie.........

Le rôle des élus est de consulter le dossier - on a le droit de venir le voir avant la commission - afin de ne pas se baser sur des on-dit....... d'entendre le collègue concerné et les différents témoins / avocats qu'il peut présenter, lui poser toutes les questions qu'on souhaite lors de la commission et ensuite de voter les sanctions plus ou moins importantes proposées par l'administration.

Je n'ai jamais vu une CAPA excuser des actes répréhensibles, il faut être sérieux tout de même si on veut être crédible.

Mais il peut aussi y avoir des cabales de parents contre un collègue, abus de pouvoir de l'administration, une co.........de faite accidentellement, c'est aussi à la commission de le voir.

Concernant le prof en question, c'est donc à la CAPA de son corps de prendre connaissance du dossier et de statuer, pas à des éléments extérieurs à l'EN.

Même chose pour la collègue de Nancy et de son voyage, j'ai vu et lu de tout sur des forum, tout le monde parle sans savoir et ça je trouve ça scandaleux.
On a des garde-fous dans l'institution, heureusement, ils sont là pour ça.

On a des garde-fous dans l'institution, heureusement, ils sont là pour ça.

+1 Daphné

et ce n'est pas le moment de les affaiblir!

que fait-on des enseignants qui ne font pas leur métier

vu qu'on ne sait déjà plus quoi faire de ceux qui le font....

Ceux qui ne font pas leur métier ... ??

Ça c'est plus dur, s'ils ne font pas d'acte répréhensible, difficile de les faire passer en CAPA disciplinaire sauf s'ils sont signalés par l'inspection comme des cas d'incompétence professionnelle caractérisée. Dans ce cas c'est la révocation pure et simple. C'est déjà arrivé.
Il y a aussi les postes adaptés / planqués pour qu'ils ne nuisent pas aux élèves, on en connait tous non ??
Je ne parle pas des postes adaptés pour raison de santé, c'est autre chose.

Pour certaines situations, cela peut concerner la justice , ça va au-delà des commissions disciplinaires...Dans le cas de cet enseignant (il y a des synonymes pour "collègue" ), ça va quand même assez loin et, apparemment, ce n'est pas la première fois...Sinon, oui, je pense qu'il faut des postes adaptés pour ceux "qui pètent les plombs" pour raisons professionnelles ou personnelles.