- InvitéInvité
Churchill a écrit:
L'homophobie est une chose sérieuse. C'est même un délit. Homosexuel déclaré depuis quinze ans, je sais ce que c'est, au quotidien. En accusant, sans preuves, ceux-là même qui se battent contre elle, vous faites le jeu de ceux qui voudraient qu'on n'aborde plus ces sujets à l'école. Si je peux contacter "Audrey", j'ai bien l'intention de le lui dire.
Il n'y a pas eu d'accusation sans preuve : il y a eu un texte contenant des propos homophobe pendant 1 week end sur le site du lycée ! Ceci ne veut pas dire que les enseignants du lycée sont homophobe. Il ne faut pas tout mélanger.
- PseudoDemi-dieu
La publication de travaux d'élèves... Un vrai bonheur...
J'ai connu une époque où les élèves d'une classe de 4eme avaient eu à faire un travail sur la contraception. Un groupe arrive, que je n'avais pas suivi au cdi, puisqu'ils avaient internet à la maison, les veinards. Mais pas d'imprimante couleurs, et leur dossier comportait des photos, ils voulaient donc imprimer au cdi.
Les pages sortent de l'imprimante et à ma grande stupéfaction je vois des photos de fœtus ensanglantées. Bonheur, joie ! Je parcours le texte de ce torchon, c'était une reprise d'un site anti-ivg, ultra-catho.
Ils ont eu une bonne note cependant, puisque comme tout travail sérieux de recherches au collège, ce qui compte c'est de participer pour remonter des moyennes défaillantes. Heureusement, le B2i n'existait pas encore, sinon je suppose que ce groupe, avec ses illustrations si convaincantes quand les autres groupes n'avaient que des plaquettes de pilules et des stérilets a montrer, aurait eu les honneurs de la page d'accueil du site.
J'ai connu une époque où les élèves d'une classe de 4eme avaient eu à faire un travail sur la contraception. Un groupe arrive, que je n'avais pas suivi au cdi, puisqu'ils avaient internet à la maison, les veinards. Mais pas d'imprimante couleurs, et leur dossier comportait des photos, ils voulaient donc imprimer au cdi.
Les pages sortent de l'imprimante et à ma grande stupéfaction je vois des photos de fœtus ensanglantées. Bonheur, joie ! Je parcours le texte de ce torchon, c'était une reprise d'un site anti-ivg, ultra-catho.
Ils ont eu une bonne note cependant, puisque comme tout travail sérieux de recherches au collège, ce qui compte c'est de participer pour remonter des moyennes défaillantes. Heureusement, le B2i n'existait pas encore, sinon je suppose que ce groupe, avec ses illustrations si convaincantes quand les autres groupes n'avaient que des plaquettes de pilules et des stérilets a montrer, aurait eu les honneurs de la page d'accueil du site.
- RuthvenGuide spirituel
iphigénie a écrit:Je ne veux pas entrer dans la polémique sur l'homophobie,suffisamment de choses ont été dites.
Il reste toutefois la question plus étroitement pédagogique:
quel est l'intérêt de publier sur le net ce genre de travaux d'élèves (même en prenant l'ensemble du travail)? Quelles sont les motivations?En quoi est-il nécessaire de faire part publiquement de chaque activité faite en classe ?Que veut-on prouver? montrer? donner en exemple?
Moi,cette démarche même me choque aussi,même si c'est à un moindre degré que la polémique précédente.
Idem. De plus, que l'on publie le pour et le contre ne change rien à l'affaire d'accepter des arguments irrecevables comme s'il s'agissait d'une production brute, non corrigée.
Ce qui m'étonne, c'est l'extraordinaire pauvreté intellectuelle dans laquelle on laisse l'élève sans lui donner les moyens d'aborder la question ; on le somme de donner une évaluation morale (premier défaut) d'une situation dont il n'a compris ni les enjeux ni le fonctionnement et de réponder à une question qui elle-même est confuse (deuxième défaut).
S'agit-il de penser l'homoparentalité comme un fait (de fait, certains homosexuels sont parents) ? Auquel cas, quel sens a l'argumentation contre (s'agit de défendre la stérilisation des homosexuels déclarés, ce qui serait quand même problématique dans un état de droit) ? Ou s'agit-il de penser une question de droit : les homosexuels ont-ils le droit de devenir parents, ce qui met en jeu alors la PMA et l'adoption ? Se pose alors la question de a) l'articulation de la parentalité et la biologie et b) de sa règlementation juridique à une époque où la technique a pris le pas sur la biologie.
Comment pouvoir traiter une telle question sans avoir une petite idée de l'histoire de la famille en Occident, de la variabilité ethnologique des structures familiales ou de la sociologie de la famille contemporaine, de la psychologie de l'enfant ?
L'élève sécrète des opinions, d'autant plus facilement qu'elles ne l'engagent à rien ; il n'est pas responsable de la thèse pour laquelle il argumente comme si finalement le désir de vérité n'avait rien à faire dans l'histoire. Le pro et contra est d'abord une pratique sophistique et rhétorique où tout se vaut, et où le politiquement correct tient souvent lieu de conclusion. Vous n'imaginez pas combien il est difficile en Terminale de faire comprendre à des élèves qu'une dissertation doit résoudre réellement un problème - souvent en dépassant des thèses jugées insuffisantes ou fausses - et non confronter des opinions et arriver à un espèce de consensus indépendant du vrai, une sorte d'eau tiède qui mêle le pour et le contre. Je ne parle même du jugement moral permanent sur des questions dont l'enjeu n'est pas de prime abord moral (se demander si le désir est prédation, ce n'est pas se demander si c'est bien ou mal, s'il faut être pour ou contre), mais je suis peut-être trop platonicien en vilipendant ce régime de l'opinion qui se dispense de la compétence et du savoir, qui réduit l'activité intellectuelle à un jeu formel sur des arguments privés de vérité. L'argumentation ainsi pensée, c'est Delarue qui rentre dans les écoles.
Quant à la publicité, il y aurait aussi beaucoup à dire, notamment sur son usage pédagogique : pourquoi faire connaître ce qui n'est pas excellent ? Un exercice est un travail de formation de l'élève, quelque chose qui le doit structurer, quel besoin y a-t-il d'afficher le résultat si ce n'est une satisfaction narcissique que le lycéen devrait avoir partiellement abandonné pour pouvoir apprendre ? N'est-on pas là dans une maternalisation du lycée et de l'exercice intellectuel, réduit au dessin du petit enfant que l'on accroche sur le frigo ou sur le mur de la classe ? Ceux qui ont de grands ados, vous avez accroché la dissert du petit dernier sur le frigo ? :lol!:
- ErgoDevin
Une erreur technique qui empêchait de mettre la deuxième partie de l'exercice empêchait-elle d'éditer le premier post pour ajouter qu'il existait une deuxième partie à l'exercice? N'allait-il pas de soi de le mettre dès la rédaction au début de la première partie? De type un petit paragraphe explicatif de l'exercice, à la place du laconique "blablabla n'engage pas l'opinion des élèves"? Vous ne pouvez pas nous taxer de mauvaise foi en disant qu'il y a une deuxième partie puisque rien ne l'indiquait nulle part et que, malgré la mise à jour dimanche, rien n'avait changé. On ne peut pas utiliser comme justification que vous savez bien qu'internet buggue et n'est pas sûr. Dans ces cas-là, on ne poste rien ou on s'arrange pour faire supprimer la première partie du texte également...
De plus, même avec cette deuxième partie, je reste sceptique quant au choix du titre "Quels problèmes peut poser l'homoparentalité?" qui n'a rien d'argumentatif ni de neutre. Quand on commence une question par "quels problèmes", on admet implicitement que ça pose des problèmes. Ca ne veut pas dire que les personnes qui ont réalisé cet exercice soient homophobes, cela veut dire qu'elles ont été plus qu'extrêmement maladroites et qu'elles devraient comprendre et partager la vive émotion que la lecture de ce texte a suscité ici et ailleurs.
Audrey: merci .
De plus, même avec cette deuxième partie, je reste sceptique quant au choix du titre "Quels problèmes peut poser l'homoparentalité?" qui n'a rien d'argumentatif ni de neutre. Quand on commence une question par "quels problèmes", on admet implicitement que ça pose des problèmes. Ca ne veut pas dire que les personnes qui ont réalisé cet exercice soient homophobes, cela veut dire qu'elles ont été plus qu'extrêmement maladroites et qu'elles devraient comprendre et partager la vive émotion que la lecture de ce texte a suscité ici et ailleurs.
Audrey: merci .
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ChurchillJe viens de m'inscrire !
philip a écrit:Churchill a écrit:
L'homophobie est une chose sérieuse. C'est même un délit. Homosexuel déclaré depuis quinze ans, je sais ce que c'est, au quotidien. En accusant, sans preuves, ceux-là même qui se battent contre elle, vous faites le jeu de ceux qui voudraient qu'on n'aborde plus ces sujets à l'école. Si je peux contacter "Audrey", j'ai bien l'intention de le lui dire.
Il n'y a pas eu d'accusation sans preuve : il y a eu un texte contenant des propos homophobe pendant 1 week end sur le site du lycée ! Ceci ne veut pas dire que les enseignants du lycée sont homophobe. Il ne faut pas tout mélanger.
Quand on contacte SOS homophobie, comme l'a elle-même précisé Audrey, c'est qu'on accuse quelqu'un d'être homophobe.
- ErgoDevin
Des propos tenus.Churchill a écrit:
Quand on contacte SOS homophobie, comme l'a elle-même précisé Audrey, c'est qu'on accuse quelqu'un d'être homophobe.
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"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- InvitéInvité
Churchill a écrit:philip a écrit:Churchill a écrit:
L'homophobie est une chose sérieuse. C'est même un délit. Homosexuel déclaré depuis quinze ans, je sais ce que c'est, au quotidien. En accusant, sans preuves, ceux-là même qui se battent contre elle, vous faites le jeu de ceux qui voudraient qu'on n'aborde plus ces sujets à l'école. Si je peux contacter "Audrey", j'ai bien l'intention de le lui dire.
Il n'y a pas eu d'accusation sans preuve : il y a eu un texte contenant des propos homophobe pendant 1 week end sur le site du lycée ! Ceci ne veut pas dire que les enseignants du lycée sont homophobe. Il ne faut pas tout mélanger.
Quand on contacte SOS homophobie, comme l'a elle-même précisé Audrey, c'est qu'on accuse quelqu'un d'être homophobe.
non, pas forcément quelqu'un.
- liliepingouinÉrudit
Quand on lit un texte pareil, on s'émeut. S'il avait été intitulé: préjugés contre l'homoparentalité, on ne serait pas montés au créneau. Mais il était intitulé "quels problèmes pose l'homoparentalité". Audrey, avec laquelle nous nous sommes tous mobilisés, a réagi avec ses tripes. Sa vigilance vous a permis de prendre conscience de l'énorme boulette que vous avez faite. Il y avait un texte problématique sur le site du lycée. Il a fait du mal à ceux qui l'ont lu.
Il n'y est plus à présent, et tant mieux. Ce malheureux malentendu n'est d'ailleurs pas sans portée éducative: c'est un bon moyen de montrer aux élèves qu'on ne peut pas publier n'importe quoi sur internet, et qu'il faut être prudent car un texte mal formulé peut trahir sa véritable pensée.
La démarche d'Audrey était tout ce qu'il y a de plus louable, et le principal est que votre bévue a été réparée.
Publier ou non les travaux d'élèves sur internet peut bien sûr être l'objet d'une discussion, mais chacun dans ce cas est libre de ses pratiques, et c'est, me semble-t-il un autre sujet. Personnellement je trouve que c'est une très bonne idée, à condition bien sûr de publier les textes en entier
L'erreur est humaine. Vous vous êtes excusés. Il est bien sûr très regrettable qu'une démarche de sensibilisation des élèves aussi louable ait donné un tel résultat. (l'informatique est une plaie)
Il est positif que nous soyons tous vigilants.
Nous poursuivons tous le même combat. C'est le principal
Il n'y est plus à présent, et tant mieux. Ce malheureux malentendu n'est d'ailleurs pas sans portée éducative: c'est un bon moyen de montrer aux élèves qu'on ne peut pas publier n'importe quoi sur internet, et qu'il faut être prudent car un texte mal formulé peut trahir sa véritable pensée.
La démarche d'Audrey était tout ce qu'il y a de plus louable, et le principal est que votre bévue a été réparée.
Publier ou non les travaux d'élèves sur internet peut bien sûr être l'objet d'une discussion, mais chacun dans ce cas est libre de ses pratiques, et c'est, me semble-t-il un autre sujet. Personnellement je trouve que c'est une très bonne idée, à condition bien sûr de publier les textes en entier
L'erreur est humaine. Vous vous êtes excusés. Il est bien sûr très regrettable qu'une démarche de sensibilisation des élèves aussi louable ait donné un tel résultat. (l'informatique est une plaie)
Il est positif que nous soyons tous vigilants.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- val09Neoprof expérimenté
kensington a écrit:C'est un travail d'élèves, c'est ça?
Sinon, tel quel, on se pose des questions sur ce qui a motivé la publication sur le site du lycée.
Affligeant à tous points de vue.
Je suis d'accord ! Et je trouve INADMISSIBLE que le lycée publie un "truc" (un torchon, devrais-je dire) pareil !!
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Plus vraiment "néo" : prof de LM depuis 2001
- VioletEmpereur
Liliepingouin a raison.
L'erreur a été commise et a été corrigée.
Maintenant, vous pourriez exploiter cela avec les élèves en parlant avec eux des vives réactions suscitées par leurs propos, et des sanctions pénales encourues en cas d'homophobie avérée. Le fait que tant de gens, d'associations se soient mobilisés devraient les faire réagir. N'étouffez pas cette affaire, mais au contraire exploitez-la.
L'erreur a été commise et a été corrigée.
Maintenant, vous pourriez exploiter cela avec les élèves en parlant avec eux des vives réactions suscitées par leurs propos, et des sanctions pénales encourues en cas d'homophobie avérée. Le fait que tant de gens, d'associations se soient mobilisés devraient les faire réagir. N'étouffez pas cette affaire, mais au contraire exploitez-la.
- Reine MargotDemi-dieu
le simple fait que ce texte ait été retiré montre que l'erreur vient bien de ceux qui l'ont publié et non de ceux qu'il a légitimement choqués.
Ruthven et Iphigénie ont raison, cela pose un vrai problème pédagogique: la réflexion en classe est-elle la simple reproduction de la parole de l'élève (souvent répétition de la doxa, l'opinion commune), avec affichage satisfait des exploits de l'enfant? ou bien doit-elle apprendre à l'élève à dépasser les clichés et les opinions communes qu'il a reçues?
Ruthven et Iphigénie ont raison, cela pose un vrai problème pédagogique: la réflexion en classe est-elle la simple reproduction de la parole de l'élève (souvent répétition de la doxa, l'opinion commune), avec affichage satisfait des exploits de l'enfant? ou bien doit-elle apprendre à l'élève à dépasser les clichés et les opinions communes qu'il a reçues?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- VioletEmpereur
Allez sur bonnet d'âne... Abraxas a relayé l'info.
Dans les commentaires, lisez au moins sa réponse en date du 23/11.
(J'ai bien envie de vous copier coller ce texte mais je ne crois pas en avoir le droit... donc je vous invite à aller le lire sur son blog.)
Just perfect !
Dans les commentaires, lisez au moins sa réponse en date du 23/11.
(J'ai bien envie de vous copier coller ce texte mais je ne crois pas en avoir le droit... donc je vous invite à aller le lire sur son blog.)
Just perfect !
- JPhMMDemi-dieu
L'ensemble des textes de ce topic n'engage pas la responsabilité des personnes qui les ont écrits
Voilà.
Nulle raison de nous accuser à tort et à travers donc. Nous ne sommes pas responsables de nos propos, grâce à une petite phrase dans un coin.
Nulle raison de nous accuser à tort et à travers donc, à moins d'être dans de la diffamation, bien sûr...
Quod erat demonstrandum.
Voilà.
Nulle raison de nous accuser à tort et à travers donc. Nous ne sommes pas responsables de nos propos, grâce à une petite phrase dans un coin.
Nulle raison de nous accuser à tort et à travers donc, à moins d'être dans de la diffamation, bien sûr...
Quod erat demonstrandum.
- Spoiler:
- C'est évidemment une démonstration sous forme de boutade, chaque néoprof assumant pleinement la responsabilité de ses écrits.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
Mais on n'a jamais dit que qui que ce soit fût homophobe !Je connais bien le lycée schuman et je suis choquée par les rumeurs que vous faîtes circuler sur l'équipe pédagogique de cet établissement:il n y pas d'équipes plus intégres.
On a dit que quelqu'un, dont le nom figurait explicitement sur la page mise en cause, a mis en ligne, sur le site officiel de son propre lycée, des propos grotesques affirmant entre autres qu'un enfant elevé par deux femmes ou deux hommes risque à son tour de devenir homo à cause de cela !
Et tout ce que vous trouvez à rétorquer, c'est que nous sommes d'infâmes diffamateurs qui accusons des gens qu'on n'a jamais vus de notre vie d'être homophobes ? Tout ce que vous trouvez à faire, c'est de demander le retrait des messages qui vous ont alertés sur cette connerie ?
Non mais attendez, c'est le monde à l'envers.
Vous savez quoi ? Vous devriez lui dire merci, à Audrey, parce qu'elle vous a alertés directement. Vous devriez remercier Thrasybule, qui vous a écrit également pour vous signaler cette horreur.
Le buzz, c'est à cause de vous qu'il est parti, pas à cause d'untel ou d'untel qui ne font que réagir NORMALEMENT à ce qui était publié.
Les réponses que vous nous apportez ne sont pas à la hauteur de l'erreur à réparer : incohérence dans les propos des différents intervenants, attaques et reproches à ceux qui n'ont fait que réagir à ce qui était écrit... J'ai parfois l'impression qu'on atteint le 36eme dessous.
Que ce soit clair : il n'est pas question de s'en prendre à un établissement ou à une académie. Personnellement, je trouve que le proviseur a très bien réagi. Le rectorat a pris la mesure du problème, et intervient sans excès, il est dans son rôle.
Il n 'est pas question de lynchage non plus : ça arrive à tout le monde de faire ou de dire une bêtise, et moi-même on m'a déjà reproché le niveau d'arrivée des élèves, alors que j'avais simplement fait progresser mes élèves en partant de leurs ressentis et de leur niveau d'origine (comment faire autrement, d'ailleurs ?), donc il n'est EN AUCUN CAS question d'accabler injustement une collègue qui a voulu mener un travail sur un sujet sensible avec ses élèves.
Mais franchement, on n'aurait pas râlé, le texte restait comme cela sur le site du lycée ! On n'aurait averti personne d'autre que vous, rien ne bougeait, comme l'ont montré les modifications effectuées sur le site pendant le week-end, alors que la page restait inchangée.
Et les réactions personnelles de trois collègues m'inquiètent : pourquoi inventer des histoires qui se contredisent ? Pourquoi, surtout, aller poster des messages agressifs accusant les donneurs d'alerte de tous les maux ?
Vous avez fait une connerie, point, et ceux qui n'en ont jamais fait vous lanceront la première pierre. Mais il est inutile de chercher à exercer des pressions ou de parler de diffamation pour qu'on n'aborde plus jamais ce pas de travers. C'était franchement grave, et ça n'aurait pas eu un tel écho si ce n'avait pas été le cas. A présent, la connerie peut sans doute être réparée intelligemment, mais pas en vous lançant à l'attaque des personnes et des sites à qui vous devez d'avoir pris conscience de cette erreur grotesque.
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- VioletEmpereur
John a écrit:Mais on n'a jamais dit que qui que ce soit fût homophobe !Ludi76 a écrit:Je connais bien le lycée schuman et je suis choquée par les rumeurs que vous faîtes circuler sur l'équipe pédagogique de cet établissement:il n y pas d'équipes plus intégres.
On a dit que quelqu'un, dont le nom figurait explicitement sur la page mise en cause, a mis en ligne, sur le site officiel de son propre lycée, des propos grotesques affirmant entre autres qu'un enfant elevé par deux femmes ou deux hommes risque à son tour de devenir homo à cause de cela !
Et tout ce que vous trouvez à rétorquer, c'est que nous sommes d'infâmes diffamateurs qui accusons des gens qu'on n'a jamais vus de notre vie d'être homophobes ? Tout ce que vous trouvez à faire, c'est de demander le retrait des messages qui vous ont alertés sur cette connerie ?
Non mais attendez, c'est le monde à l'envers.
Vous savez quoi ? Vous devriez lui dire merci, à Audrey, parce qu'elle vous a alertés directement. Vous devriez remercier Thrasybule, qui vous a écrit également pour vous signaler cette horreur.
Le buzz, c'est à cause de vous qu'il est parti, pas à cause d'untel ou d'untel qui ne font que réagir NORMALEMENT à ce qui était publié.
Les réponses que vous nous apportez ne sont pas à la hauteur de l'erreur à réparer : incohérence dans les propos des différents intervenants, attaques et reproches à ceux qui n'ont fait que réagir à ce qui était écrit... J'ai parfois l'impression qu'on atteint le 36eme dessous.
Que ce soit clair : il n'est pas question de s'en prendre à un établissement ou à une académie. Personnellement, je trouve que le proviseur a très bien réagi. Le rectorat a pris la mesure du problème, et intervient sans excès, il est dans son rôle.
Il n 'est pas question de lynchage non plus : ça arrive à tout le monde de faire ou de dire une bêtise, et moi-même on m'a déjà reproché le niveau d'arrivée des élèves, alors que j'avais simplement fait progresser mes élèves en partant de leurs ressentis et de leur niveau d'origine (comment faire autrement, d'ailleurs ?), donc il n'est EN AUCUN CAS question d'accabler injustement une collègue qui a voulu mener un travail sur un sujet sensible avec ses élèves.
Mais franchement, on n'aurait pas râlé, le texte restait comme cela sur le site du lycée ! On n'aurait averti personne d'autre que vous, rien ne bougeait, comme l'ont montré les modifications effectuées sur le site pendant le week-end, alors que la page restait inchangée.
Et les réactions personnelles de trois collègues m'inquiètent : pourquoi inventer des histoires qui se contredisent ? Pourquoi, surtout, aller poster des messages agressifs accusant les donneurs d'alerte de tous les maux ?
Vous avez fait une connerie, point, et ceux qui n'en ont jamais fait vous lanceront la première pierre. Mais il est inutile de chercher à exercer des pressions ou de parler de diffamation pour qu'on n'aborde plus jamais ce pas de travers. C'était franchement grave, et ça n'aurait pas eu un tel écho si ce n'avait pas été le cas. A présent, la connerie peut sans doute être réparée intelligemment, mais pas en vous lançant à l'attaque des personnes et des sites à qui vous devez d'avoir pris conscience de cette erreur grotesque.
Bravo John et merci, je souscris à tout ce que tu as écrit.
- JPhMMDemi-dieu
Merci John.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ProvenceEnchanteur
Merci aussi, John.
L'hôpital qui se moque de la charité, ça va bien deux minutes...
L'hôpital qui se moque de la charité, ça va bien deux minutes...
- AudreyOracle
Alors, là, je suis sidérée... je reçois des mps et mail qui me laissent vraiment sur le cul..
La personne qui a mis l'article en ligne me dit que que je n'ai pas à être touchée des propos tenus par Churchill...qui évidemment est présenté comme un fervent défenseur de la cause homosexuelle. Et moi alors, je vais bientôt me faire taxer d'homophobe à ce compte?!?!
Churchill de son côté, me dit que j'ai pris un risque en les traitant lui et ses collègues d'homophobes.
SAUF que je n'ai jamais traité quiconque d'homophobe. J'ai en revanche répété que les propos publiés en ligne sur le site du lycée l'étaient. Rien de plus. Et ce point là est incontestable. EN L'ETAT, l'article présentait des PROPOS homophobes.
Me demander en privé d'admettre le fait que je me suis emballée et que j'ai commis, d'après vous bien sûr, la pire des méprises, c'est la cerise sur le pompon du gâteau dont la goutte fait déborder la casquette! Et puis quoi encore? Comment, d'un point de vue légal, peut-il y avoir méprise devant un objet très clairement et unanimement identifiable et identifié? Une association très sérieuse, et dont les occupation et compétence à temps plein sont de lutter contre l'homophobie, a,très légalement et sans doute aucun, identifié l'article comme étant homophobe. Ni SOS homophobie, ni moi, n'avons jamais calomnié quiconque; nous n'avons traité aucun enseignant d'homophobe, que ce soit clair! La méprise, c'est dans votre oeil qu'elle est, pas dans le nôtre. Mais dans cette situation-là, ça s'appelle de l'aveuglement, et de la mauvaise foi.
Churchill, tu dis ne m'avoir pas insultée. On est d'accord. La preuve? Je n'ai jamais dit que tu m'avais insultée! Je te serais reconnaissante de cesser de me désigner à longueur de post ou de mail par un "Audrey", avec une multitude de modalisations mettant en doute mon "identité", tout en affirmant en même temps que tu ne te caches pas... Mon identité, tu peux la trouver sans problème: j'ai donné mon nom sur bonnet d'âne dans les commentaires, ainsi, je le répète, qu'à tous les médias que j'ia contactés, et SOS Homophobie. Je ne donne en revanche pas mon nom ici (contrairement à toi, ce que personne ne t'a demandé de faire...) pour ne pas mener des élèves sur le site par le biais de recherche google. En tant qu'enseignant férus de tice et compétents dans ce domaine, j'imagine que toi et tes collègues comprendrez cela sans problème.
Je continue... j'ai lu les commentaires sur YAGG: non, contrairement à ce que tu affirmes, je ne suis pas une personne qui veut simplement "casser du collègue" ou "casser un lycée"... cette réaction me laisse perplexe. Vraiment. Serait-ce à dire que votre réputation de lutte contre les discriminations traverse les académies, est connue au niveau national, au point de pousser une prof du fin fond de l'ain, par pur plaisir, vice, jalousie, que sais-je encore, à passer un dimanche après-midi, comme ça, sur un coup de tête, à vous "calomnier"?
Le problème là-dedans? Tu en fais une affaire personnelle. Nous en faisons un débat légal, éthique et professionnel.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me permets de réagir publiquement et non en privé à ton mp.
De plus, je ne souhaite vraiment pas continuer à me prendre des propos aussi déplacés et ineptes en flux continu par e-mail. NON, je ne suis pas le cerveau de cette opération, je ne suis la figure de proue d'aucune "croisade" pour reprendre ton mot.... je n'ai poussé personne à réagir, j'ai fait ce que ma conscience à moi, mon respect de la loi et des individus m'ont poussée à faire. Je n'ai mis le couteau sous la gorge d'aucun membre du forum pour le pousser à "s'emballer" avec moi. Continuer à tenir des propos insinuant cela est d'un mépris absolu pour tous ceux qui ont été choqués à la lecture de votre site, ainsi que pour le travail de SOS Homophobie pour le coup.
Je suis horrifiée. Plus vous réagissez, plus votre position me semble indéfendable.
Vraiment.
La personne qui a mis l'article en ligne me dit que que je n'ai pas à être touchée des propos tenus par Churchill...qui évidemment est présenté comme un fervent défenseur de la cause homosexuelle. Et moi alors, je vais bientôt me faire taxer d'homophobe à ce compte?!?!
Churchill de son côté, me dit que j'ai pris un risque en les traitant lui et ses collègues d'homophobes.
SAUF que je n'ai jamais traité quiconque d'homophobe. J'ai en revanche répété que les propos publiés en ligne sur le site du lycée l'étaient. Rien de plus. Et ce point là est incontestable. EN L'ETAT, l'article présentait des PROPOS homophobes.
Me demander en privé d'admettre le fait que je me suis emballée et que j'ai commis, d'après vous bien sûr, la pire des méprises, c'est la cerise sur le pompon du gâteau dont la goutte fait déborder la casquette! Et puis quoi encore? Comment, d'un point de vue légal, peut-il y avoir méprise devant un objet très clairement et unanimement identifiable et identifié? Une association très sérieuse, et dont les occupation et compétence à temps plein sont de lutter contre l'homophobie, a,très légalement et sans doute aucun, identifié l'article comme étant homophobe. Ni SOS homophobie, ni moi, n'avons jamais calomnié quiconque; nous n'avons traité aucun enseignant d'homophobe, que ce soit clair! La méprise, c'est dans votre oeil qu'elle est, pas dans le nôtre. Mais dans cette situation-là, ça s'appelle de l'aveuglement, et de la mauvaise foi.
Churchill, tu dis ne m'avoir pas insultée. On est d'accord. La preuve? Je n'ai jamais dit que tu m'avais insultée! Je te serais reconnaissante de cesser de me désigner à longueur de post ou de mail par un "Audrey", avec une multitude de modalisations mettant en doute mon "identité", tout en affirmant en même temps que tu ne te caches pas... Mon identité, tu peux la trouver sans problème: j'ai donné mon nom sur bonnet d'âne dans les commentaires, ainsi, je le répète, qu'à tous les médias que j'ia contactés, et SOS Homophobie. Je ne donne en revanche pas mon nom ici (contrairement à toi, ce que personne ne t'a demandé de faire...) pour ne pas mener des élèves sur le site par le biais de recherche google. En tant qu'enseignant férus de tice et compétents dans ce domaine, j'imagine que toi et tes collègues comprendrez cela sans problème.
Je continue... j'ai lu les commentaires sur YAGG: non, contrairement à ce que tu affirmes, je ne suis pas une personne qui veut simplement "casser du collègue" ou "casser un lycée"... cette réaction me laisse perplexe. Vraiment. Serait-ce à dire que votre réputation de lutte contre les discriminations traverse les académies, est connue au niveau national, au point de pousser une prof du fin fond de l'ain, par pur plaisir, vice, jalousie, que sais-je encore, à passer un dimanche après-midi, comme ça, sur un coup de tête, à vous "calomnier"?
Le problème là-dedans? Tu en fais une affaire personnelle. Nous en faisons un débat légal, éthique et professionnel.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me permets de réagir publiquement et non en privé à ton mp.
De plus, je ne souhaite vraiment pas continuer à me prendre des propos aussi déplacés et ineptes en flux continu par e-mail. NON, je ne suis pas le cerveau de cette opération, je ne suis la figure de proue d'aucune "croisade" pour reprendre ton mot.... je n'ai poussé personne à réagir, j'ai fait ce que ma conscience à moi, mon respect de la loi et des individus m'ont poussée à faire. Je n'ai mis le couteau sous la gorge d'aucun membre du forum pour le pousser à "s'emballer" avec moi. Continuer à tenir des propos insinuant cela est d'un mépris absolu pour tous ceux qui ont été choqués à la lecture de votre site, ainsi que pour le travail de SOS Homophobie pour le coup.
Je suis horrifiée. Plus vous réagissez, plus votre position me semble indéfendable.
Vraiment.
- AudreyOracle
John, merci...
Je précise une chose: les compétences de nos charmants collègues en TICE sont telles qu'ils n'ont pu être alertés ce week-end... L'un des webmasters pensait recevoir les commentaires du site directement sur sa boîte mail académique, mais non, en fait! C'est ballot, hein? Du coup, il n'a eu nos messages que lundi. Vraiment, quel dommage...
Décidément, que d'erreurs ou d'ignorances techniques dans cette affaire...
Je précise une chose: les compétences de nos charmants collègues en TICE sont telles qu'ils n'ont pu être alertés ce week-end... L'un des webmasters pensait recevoir les commentaires du site directement sur sa boîte mail académique, mais non, en fait! C'est ballot, hein? Du coup, il n'a eu nos messages que lundi. Vraiment, quel dommage...
Décidément, que d'erreurs ou d'ignorances techniques dans cette affaire...
- ProvenceEnchanteur
Les attaques portées contre Audrey sont basses et méprisables. Ce n'est pas ainsi qu'on redore son blason, me semblé-je.
- JPhMMDemi-dieu
Provence a écrit:Les attaques portées contre Audrey sont basses et méprisables. Ce n'est pas ainsi qu'on redore son blason, me semblé-je.
On ne peut plus classique...
Je me permets de me citer de nouveau Schopenhauer (de nouveau, car extrait déjà cité dans un autre topic, extrait à propos, me semble-t-il)
Le dernier paragraphe de l'Art d'avoir toujours raison, de Schopenhauer.
38. Ultime stratagème : injurier
Si l'on s'aperçoit que l'adversaire est supérieur et que l'on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Être désobligeant, cela consiste à quitter l'objet de la querelle (puisqu'on a perdu la partie) pour passer à l'adversaire, et à l'attaquer d'une manière ou d'une autre dans ce qu'il est. Mais quand on passe aux attaques personnelles, on délaisse complètement l'objet et on dirige ses attaques sur la personne de l'adversaire. On devient donc vexant, méchant, blessant, grossier. C'est un appel des facultés de l'esprit à celles du corps ou à l'animalité. Ce stratagème est très apprécié car chacun est capable de l'appliquer, et il est donc souvent utilisé.
La question est de savoir maintenant quelle parade peut être utilisée par l'adversaire. Car s'il procède de la même façon, on débouche sur une bagarre, un duel ou un procès en diffamation.
Ce serait une grave erreur de penser qu'il suffit de ne pas être soi-même désobligeant. Car en démontrant tranquillement à quelqu'un qu'il a tort et que par voie de conséquence il juge et pense de travers, ce qui est le cas dans toute victoire dialectique, on l'ulcère encore plus que par des paroles grossières et blessantes. Pourquoi? Parce que, comme dit Hobbes, « Toute volupté de l'esprit, toute bonne humeur vient de ce qu'on a des gens en comparaison desquels on puisse avoir une haute estime de soi-même. » Rien n'égale pour l'homme le fait de satisfaire sa vanité, et aucune blessure n'est plus douloureuse que de la voir blessée. Cette satisfaction de la vanité naît principalement du fait que l'on se compare aux autres, à tout point de vue, mais surtout au point de vue des facultés intellectuelles. C'est justement ce qui se passe effectivement et très violemment dans toute controverse. D'où la colère du vaincu, sans qu'on lui ait fait tort, d'où son recours à ce dernier expédient, à ce dernier stratagème auquel il n'est pas possible d'échapper en restant soi-même poli.
Toutefois, un grand sang froid peut être là aussi salutaire : il faut alors, dès que l'adversaire passe aux attaques personnelles, répondre tranquillement que cela n'a rien à voir avec l'objet du débat, y revenir immédiatement et continuer de lui prouver qu'il a tort sans prêter attention à ses propos blessants, donc en quelque sorte, comme le dit Thémistocle à Eurybiade : « Frappe, mais écoute ». Mais ce n'est pas donné à tout le monde.
La seule parade sûre est donc celle qu'Aristote a indiqué dans le dernier chapitre des Topiques : ne pas débattre avec le premier venu, mais uniquement avec les gens que l'on connaît et dont on sait qu'ils sont suffisamment raisonnables pour ne pas débiter des absurdités et se couvrir de ridicule. Et dans le but de s'appuyer sur des arguments fondés et non sur des sentences sans appel ; et pour écouter les raisons de l'autre et s'y rendre ; des gens dont on sait enfin qu'ils font grand cas de la vérité, qu'ils aiment entendre de bonnes raisons, même de la bouche de leur adversaire, et qu'ils ont suffisamment le sens de l'équité pour pouvoir supporter d'avoir tort quand la vérité est dans l'autre camp. Il en résulte que, sur cent personnes, il s'en trouve à peine une qui soit digne qu'on discute avec elle. Quant aux autres, qu'on les laisse dire ce qu'elles veulent car c'est un droit des gens que d'extravaguer, et que l'on songe aux paroles de Voltaire : « La paix vaut encore mieux que la vérité ».
Toutefois, en tant que joute de deux esprits, la controverse est souvent bénéfique aux deux parties car elle leur permet de rectifier leurs propres idées et de se faire aussi de nouvelles opinions. Seulement il faut que les deux adversaires soient à peu près du même niveau en savoir et en intelligence. Si le savoir manque à l'un, il ne comprend pas tout et n'est pas au niveau. Si c'est l'intelligence qui lui manque, l'irritation qu'il en concevra l'incitera à recourir à la mauvaise foi, à la ruse et à la grossièreté.
(c'est moi qui ai mis en gras diffamation )
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AudreyOracle
Un ami me disait hier que dans une bataille, il est bien rare de ne prendre aucun coup...
Je vais donc considérer tous ces mots peu agréables comme mes blessures de guerre! (mais pas facile quand même...)
Je vais donc considérer tous ces mots peu agréables comme mes blessures de guerre! (mais pas facile quand même...)
- JPhMMDemi-dieu
*Free Hug*Audrey a écrit:Un ami me disait hier que dans une bataille, il est bien rare de ne prendre aucun coup...
Je vais donc considérer tous ces mots peu agréables comme mes blessures de guerre! (mais pas facile quand même...)
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ProvenceEnchanteur
Audrey a écrit:Un ami me disait hier que dans une bataille, il est bien rare de ne prendre aucun coup...
Je vais donc considérer tous ces mots peu agréables comme mes blessures de guerre! (mais pas facile quand même...)
Je suis sûre que tu portes très bien la balafre!
- JPhMMDemi-dieu
Audrey, AKA..... Scarfaaaaace !!!!!
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AudreyOracle
ou Bayard...
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