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- SalammbôNiveau 2
Bonsoir à tous et à toutes,
j'étais déjà intervenue concernant le décloisonnement et j'avais été très heureuse de toutes vos réponses car quand on débute et qu'on n'est pas vraiment soutenue par ce qu'on n'appelle plus les IUFM, c'est toujours cela de pris!
Voilà mon problème, je ne sais pas comment articuler une séance de lecture analytique en collège, je lis et entends tout et son contraire! Je suis sur le le Bourgeois gentilhomme en ce moment en 5e, l'oeuvre semble bien passer avec les élèves, mais ce matin j'ai fait un méga flop car les élèves ne comprennent pas vraiment ce que je leur demande. Et j'avoue que j'en peux plus de passer des heures à "faire mes cours" et de ne pas parvenir à être claire et comprise.
Comment organiser une séance autour de la lecture analytique?
Faut-il passer à chaque fois par des hypothèses de lectures?
peut -on distribuer aux élèves des questionnaires pour qu'ils y répondent et qu'on tire des conclusions ensemble après?
doit-on seulement "débattre" du texte ensemble et à ce moment là, quelle trace écrite les élèves ont-ils de la compréhension du texte?
est-ce qu'un texte est forcément un prétexte à une notion : grammaire, conjugaison, orthographe, notions littéraires (figures de style par exemple)? ou pouvons-nous prendre un texte pour sa beauté? son intérêt sémantique? et dans ce cas on rentre en profondeur dans le texte, mais en même temps je me vois mal étudier un texte en passant à côté de tas de trucs parce que ce que je vois, moi le prof, ne fait pas partie du programme des élèves...
Enfin, "il parait" aussi qu'une étude de texte doit tenir en une heure, en fait cinquante minutes (car nos cours ne dure par cinquante cinq minutes, ça c'est un mythe, ils durent moins) comment est-ce possible, parce que franchement, même au collège il faut aisément une heure et demi si l'on ne veut pas "survoler" le texte! (c'est ce que l'on m'a reproché)
Enfin je sais pas comment faire...
Je suis vraiment perdue et je ne sais plus par quel bout prendre mes cours, demain je dois continuer et parfois j'ai envie de jeter l'éponge, non pas à cause des élèves, ni à cause du métier qui est parfois dur humainement, mais tout simplement parce que l'on nous explique rien du tout! et mes collègues qui sont là ne peuvent pas non plus remplacer une formation, d'une part elles n'ont pas que ça à faire (elles ont une vie!) et d'autre part et ce n'est pas autour d'un café que l'apprentissage peut se faire. Leur gentillesse et leur disponibilité m'empêchent juste de craquer et de tout laisser tomber.
j'vous remercie de m'avoir lue...
cordialement
Salammbô
j'étais déjà intervenue concernant le décloisonnement et j'avais été très heureuse de toutes vos réponses car quand on débute et qu'on n'est pas vraiment soutenue par ce qu'on n'appelle plus les IUFM, c'est toujours cela de pris!
Voilà mon problème, je ne sais pas comment articuler une séance de lecture analytique en collège, je lis et entends tout et son contraire! Je suis sur le le Bourgeois gentilhomme en ce moment en 5e, l'oeuvre semble bien passer avec les élèves, mais ce matin j'ai fait un méga flop car les élèves ne comprennent pas vraiment ce que je leur demande. Et j'avoue que j'en peux plus de passer des heures à "faire mes cours" et de ne pas parvenir à être claire et comprise.
Comment organiser une séance autour de la lecture analytique?
Faut-il passer à chaque fois par des hypothèses de lectures?
peut -on distribuer aux élèves des questionnaires pour qu'ils y répondent et qu'on tire des conclusions ensemble après?
doit-on seulement "débattre" du texte ensemble et à ce moment là, quelle trace écrite les élèves ont-ils de la compréhension du texte?
est-ce qu'un texte est forcément un prétexte à une notion : grammaire, conjugaison, orthographe, notions littéraires (figures de style par exemple)? ou pouvons-nous prendre un texte pour sa beauté? son intérêt sémantique? et dans ce cas on rentre en profondeur dans le texte, mais en même temps je me vois mal étudier un texte en passant à côté de tas de trucs parce que ce que je vois, moi le prof, ne fait pas partie du programme des élèves...
Enfin, "il parait" aussi qu'une étude de texte doit tenir en une heure, en fait cinquante minutes (car nos cours ne dure par cinquante cinq minutes, ça c'est un mythe, ils durent moins) comment est-ce possible, parce que franchement, même au collège il faut aisément une heure et demi si l'on ne veut pas "survoler" le texte! (c'est ce que l'on m'a reproché)
Enfin je sais pas comment faire...
Je suis vraiment perdue et je ne sais plus par quel bout prendre mes cours, demain je dois continuer et parfois j'ai envie de jeter l'éponge, non pas à cause des élèves, ni à cause du métier qui est parfois dur humainement, mais tout simplement parce que l'on nous explique rien du tout! et mes collègues qui sont là ne peuvent pas non plus remplacer une formation, d'une part elles n'ont pas que ça à faire (elles ont une vie!) et d'autre part et ce n'est pas autour d'un café que l'apprentissage peut se faire. Leur gentillesse et leur disponibilité m'empêchent juste de craquer et de tout laisser tomber.
j'vous remercie de m'avoir lue...
cordialement
Salammbô
- InvitéNGrand sage
Je suis prof d'EPS mais je compatis :lecteur:
- SalammbôNiveau 2
Merci chère guerrière!
Merci du soutien :aaz:
Merci du soutien :aaz:
- InvitéNGrand sage
Je suis une ex :
- SalammbôNiveau 2
et moi en ce moment je suis un :ace:
- DerborenceModérateur
Pour une lecture analytique, je procède souvent ainsi :
1) rapide présentation du texte
2) lecture du texte (par moi)
3) élucidation du vocabulaire difficile
4) réactions spontanées des élèves sur lesquelles j'essaie de rebondir pour étudier plus précisément le texte
5) questions pour orienter la réflexion des élèves en partant de simples repérages destinés à vérifier la compréhension du texte (situation d'énonciation notamment) pour aller vers l'interprétation
6) bilan de la lecture noté sur le cours.
Pendant la séance, on note aussi les points de langue revus (ex : ce matin, les niveaux de langage), les définitions à connaître.
Ma L.A. ne tient jamais en 55 mn.
1) rapide présentation du texte
2) lecture du texte (par moi)
3) élucidation du vocabulaire difficile
4) réactions spontanées des élèves sur lesquelles j'essaie de rebondir pour étudier plus précisément le texte
5) questions pour orienter la réflexion des élèves en partant de simples repérages destinés à vérifier la compréhension du texte (situation d'énonciation notamment) pour aller vers l'interprétation
6) bilan de la lecture noté sur le cours.
Pendant la séance, on note aussi les points de langue revus (ex : ce matin, les niveaux de langage), les définitions à connaître.
Ma L.A. ne tient jamais en 55 mn.
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- FrisouilleEnchanteur
Etudier un texte c'est choisir des points importants à étudier : tu ne peux pas avoir une oeuvre exhaustive d'un texte, tu y passerais des heures.
C'est une chose que l'on me disait à l'IUFM et qu'a redite mon IPR l'an passé .
Ça tombe très bien d'ailleurs,vu la faiblesse de mes classes!
Perso, j'en suis venue à distribuer des questionnaires de lecture après qq années d'interrogations orales et d'hypothèses infructueuses qui ne venaient jamais. Donc questionnaire, temps imparti, et puis on répond et j'ajoute oralement ça et là d'autres questions pour donner plus de corps à l'étude.
Le "débat", avec des élèves de collège, autour d'un texte, en ZEP ou en RAR, comment dire... :lol!:
Allez, tiembé raid !
C'est une chose que l'on me disait à l'IUFM et qu'a redite mon IPR l'an passé .
Ça tombe très bien d'ailleurs,vu la faiblesse de mes classes!
Perso, j'en suis venue à distribuer des questionnaires de lecture après qq années d'interrogations orales et d'hypothèses infructueuses qui ne venaient jamais. Donc questionnaire, temps imparti, et puis on répond et j'ajoute oralement ça et là d'autres questions pour donner plus de corps à l'étude.
Le "débat", avec des élèves de collège, autour d'un texte, en ZEP ou en RAR, comment dire... :lol!:
Allez, tiembé raid !
- SalammbôNiveau 2
@ Derborence : super, merci pour ton "schéma" de séance qui éclaire un peu ma lanterne cramée du moment... et je suis d'accord avec ce fait que c'est bien difficile de tout faire tenir en 55minutes. Demain je vais tenter ta grille...
@Frisouille : j'ai le même souci, classe faible, pas motivée ni motivante, elle n'est pas méchante mais elle ne bosse pas. Leur PP l'a lui même remarqué. Ce matin un truc tout bête : deux mises en scène différentes à comparer oralement, j'ai eu un silence de mort...j'ai cru que j'allais perdre toutes mes épines!!
et quand je leur distribue un questionnaire (maxi 5 questions orientées vers l'aspect du texte le plus important) c'est des "pffff, c'est long" "ça me soûle, c'est chiant" bref ça les ennuie!
@Frisouille : j'ai le même souci, classe faible, pas motivée ni motivante, elle n'est pas méchante mais elle ne bosse pas. Leur PP l'a lui même remarqué. Ce matin un truc tout bête : deux mises en scène différentes à comparer oralement, j'ai eu un silence de mort...j'ai cru que j'allais perdre toutes mes épines!!
et quand je leur distribue un questionnaire (maxi 5 questions orientées vers l'aspect du texte le plus important) c'est des "pffff, c'est long" "ça me soûle, c'est chiant" bref ça les ennuie!
- lapetitemuExpert
Ce n'est sûrement pas moi qui vais te donner des conseils, puisque je suis dans la même galère, mais personnellement, et d'après les conseils de ma tutrice, j'essaie de ne pas me prendre la tête avec les consignes officielles et d'aller au plus simple : en une heure, il faut cibler une chose et une seule qu'on veut apprendre aux élèves. Donc, oui, souvent, le texte est un prétexte pour étudier un phénomène de syntaxe, une notion de vocabulaire, etc... Mais ça n'empêche pas de discuter aussi du texte et de sa portée (ou de sa beauté littéraire). En général, je travaille beaucoup à l'oral avec mes élèves, avec une petite trace écrite (quelques lignes, ou un petit tableau à compléter) à la fin.
Cela me paraît (même à moi) souvent réducteur, j'ai aussi cette impression de survoler le texte, mais en 6e ou 5e, il ne faut pas s'attendre à faire beaucoup plus. Si tu travailles sur une oeuvre intégrale, ménage quelques moments, quelques séances, pour aborder des propos un peu généraux ou transversaux sur le texte. Et pour ce qui est des lectures analytiques, à mon avis, impossible de faire un plan sur le texte en 3 parties, donc entre dans le texte à travers un angle bien précis, et développe autour.
Par exemple : j'ai travaillé sur un chapitre du Magicien d'Oz (quand Dorothée atterrit dans le pays d'Oz et découvre une sorcière, des êtres étranges, un pays mangifique, etc), et mon objectif était de faire comprendre aux élèves le double sens de "merveilleux" (magnfique, et magique). En une seule heure de cours, j'ai réussi à leur apprendre :
- le sens du mot "polysémie"
- des synonymes de merveilleux
- à relever des termes positifs dans une description
- que le principe de cette oeuvre était de faire voyager le lecteur d'un monde tout à fait banal et réel (le Kansas) à un monde à la fois très attirant et surnaturel, donc différent du pays d'origine de Dorothée.
On a donc réfléchi aux principes du genre merveilleux, sous couvert de travailler sur le vocabulaire. Bien sûr qu'on a fait un chapitre en une heure, donc forcément survolé, mais je n'ai pas perdu l'attention des élèves, et ils ont construit le cours autant que moi, pour arriver quand même à la notion de polysémie, pas facile.
Je ne sais pas si les autres néos seront d'accord avec ces méthodes, mais depuis que ma tutrice me les a conseillées, mes cours sont mieux organisés et mes séances se passent mieux.
Cela me paraît (même à moi) souvent réducteur, j'ai aussi cette impression de survoler le texte, mais en 6e ou 5e, il ne faut pas s'attendre à faire beaucoup plus. Si tu travailles sur une oeuvre intégrale, ménage quelques moments, quelques séances, pour aborder des propos un peu généraux ou transversaux sur le texte. Et pour ce qui est des lectures analytiques, à mon avis, impossible de faire un plan sur le texte en 3 parties, donc entre dans le texte à travers un angle bien précis, et développe autour.
Par exemple : j'ai travaillé sur un chapitre du Magicien d'Oz (quand Dorothée atterrit dans le pays d'Oz et découvre une sorcière, des êtres étranges, un pays mangifique, etc), et mon objectif était de faire comprendre aux élèves le double sens de "merveilleux" (magnfique, et magique). En une seule heure de cours, j'ai réussi à leur apprendre :
- le sens du mot "polysémie"
- des synonymes de merveilleux
- à relever des termes positifs dans une description
- que le principe de cette oeuvre était de faire voyager le lecteur d'un monde tout à fait banal et réel (le Kansas) à un monde à la fois très attirant et surnaturel, donc différent du pays d'origine de Dorothée.
On a donc réfléchi aux principes du genre merveilleux, sous couvert de travailler sur le vocabulaire. Bien sûr qu'on a fait un chapitre en une heure, donc forcément survolé, mais je n'ai pas perdu l'attention des élèves, et ils ont construit le cours autant que moi, pour arriver quand même à la notion de polysémie, pas facile.
Je ne sais pas si les autres néos seront d'accord avec ces méthodes, mais depuis que ma tutrice me les a conseillées, mes cours sont mieux organisés et mes séances se passent mieux.
- CapessouHabitué du forum
Salammbô a écrit:Bonsoir à tous et à toutes,
j'étais déjà intervenue concernant le décloisonnement et j'avais été très heureuse de toutes vos réponses car quand on débute et qu'on n'est pas vraiment soutenue par ce qu'on n'appelle plus les IUFM, c'est toujours cela de pris!
Voilà mon problème, je ne sais pas comment articuler une séance de lecture analytique en collège, je lis et entends tout et son contraire! Je suis sur le le Bourgeois gentilhomme en ce moment en 5e, l'oeuvre semble bien passer avec les élèves, mais ce matin j'ai fait un méga flop car les élèves ne comprennent pas vraiment ce que je leur demande. Et j'avoue que j'en peux plus de passer des heures à "faire mes cours" et de ne pas parvenir à être claire et comprise.
Comment organiser une séance autour de la lecture analytique?
Faut-il passer à chaque fois par des hypothèses de lectures? non, mais paraît-il que c'est mieux...
peut -on distribuer aux élèves des questionnaires pour qu'ils y répondent et qu'on tire des conclusions ensemble après? oui
doit-on seulement "débattre" du texte ensemble on peut
et à ce moment là, quelle trace écrite les élèves ont-ils de la compréhension du texte? une synthèse élaborée avec eux en fin d'heure, paraît-il que c'est le mieux (sur un notion importante, par exemple le renversement de situation), une analyse à trous organisée (j'aime bien I... II... III, assez facile à remplir bien sûr)
est-ce qu'un texte est forcément un prétexte à une notion : grammaire, conjugaison, orthographe, notions littéraires (figures de style par exemple)? non surtout pas un prétexte (même si ça m'arrive de le faire), mais il semble bon de faire une remarque ici ou là sur un ptit point de langue, même juste un rappel orthographique...
ou pouvons-nous prendre un texte pour sa beauté? son intérêt sémantique? et dans ce cas on rentre en profondeur dans le texte, mais en même temps je me vois mal étudier un texte en passant à côté de tas de trucs parce que ce que je vois, moi le prof, ne fait pas partie du programme des élèves... euh bah là c'est effectivement en fonction du niveau que tu as en face de toi... L'analyse d'une fable de La Fontaine peut se faire en 6e, en 3e, en 1ère avec des niveaux de lecture différents...
Enfin, "il parait" aussi qu'une étude de texte doit tenir en une heure, en fait cinquante minutes (car nos cours ne dure par cinquante cinq minutes, ça c'est un mythe, ils durent moins) comment est-ce possible, parce que franchement, même au collège il faut aisément une heure et demi si l'on ne veut pas "survoler" le texte! (c'est ce que l'on m'a reproché)
On t'a reproché de survoler ou que ça ne tienne pas dans l'heure ? J'imagine la 2e solution... Disons qu'il faut être assez claire sur tes objectifs, mais parfois on a envie de fouiller... Il m'arrive régulièrement de dépasser l'heure. Après on peut toujours trouver des stratégies (faire faire une synthèse aux élèves pour la fois suivante, donc tu reprends frocément un peu, même si dans la séance suivante tu digresses vers un point de langue et tu en fais un cours) autres stratégies ? (encore mes synthèses à trous, euh... sinon comme je l'ai fait lors de mon inspection de titularisation il y a 6 ans, penser qu'une partie de mon analyse n'est pas forcément à dire si jemanque de temps... et vlan, justement ce que je pensais être une digression était apparemment exactement ce sur quoi il fallait insister... Pour être plus claire, je vais te donner quelques précisions : j'analysais la rencontre entre Ulysse et Circé dans L'Odyssée, (Objectifs : Rôles et dualité des divinités) eh bien ce que je pensais être ma digression : Circé une sorcière (penser aux sorcières en littérature à leurs caractéristiques) ça aurait dû être mon cours : partir de ce qu'ils connaissent et montrer que l'Odyssée est bien un texte fondateur de mythes, de personnages... Donc j'aurais pu faire bien plus simple (peut-être axer sur les qualités, défauts, objets, pouvoirs..; ce que j'ai fait quand même) et arriver à cette notion de "grand texte littéraire"... pas bête.
Je suis vraiment perdue et je ne sais plus par quel bout prendre mes cours, demain je dois continuer et parfois j'ai envie de jeter l'éponge, non pas à cause des élèves, ni à cause du métier qui est parfois dur humainement, mais tout simplement parce que l'on nous explique rien du tout! et mes collègues qui sont là ne peuvent pas non plus remplacer une formation, d'une part elles n'ont pas que ça à faire (elles ont une vie!) et d'autre part et ce n'est pas autour d'un café que l'apprentissage peut se faire. Leur gentillesse et leur disponibilité m'empêchent juste de craquer et de tout laisser tomber.
j'vous remercie de m'avoir lue...
cordialement
Salammbô
Bon, mes conseils ne sont peut-être pas les meilleurs. Je n'ai pas été à l'IUFM, j'ai été stagiaire 18h sans aucun recul sur ce que je faisais car je n'avais pas le temps...
Je n'ai jamais réellement la même démarche pour une lecture analytique et ça me convient...
Dans tout ce que tu as proposé il y avait du bon.
Il faut juste que tu penses bien à tes objectifs et que tu penses aussi à des manières de résumer, synthétiser certains aspects qui te semblent importants ! à des exercices à prévoir pour leur rendre les choses claires (des questions, des synthèses toute prêtes à leur faire coller même si vous les avez élaborées ensemble (on sait bien qu'en fait on arrive toujours ou presque à ce qu'on voulait...)
Je suis sûre que tu vas y arriver.
Il est normal de se poser toutes ces questions.
Je me rends compte que chaque année qui passe, j'allège mes analyses pour le niveau collège et que ça passe de mieux en mieux... Même si en 4e/3e, je peux parfois me faire plaisir en allant plus loin.
Bon courage.
- cristalExpert spécialisé
Si j'ai bien retenu mes leçons : :lol:
Les questionnaires sont à éviter : ils cassent la dynamique du groupe
Pour chaque texte, définir un/des objectif(s) d'étude et ne pas hésiter à laisser de côté ce qui ne permettra pas d'atteindre ton/tes objectifs
Vérifier le compréhension du texte, c'est le plus important
Faire saisir aux élèves l'intérêt du texte
Faire rédiger la trace écrite. Quelques lignes suffisent. Il s'agit de résumer ce qui a été vu en classe.
Les questionnaires sont à éviter : ils cassent la dynamique du groupe
Pour chaque texte, définir un/des objectif(s) d'étude et ne pas hésiter à laisser de côté ce qui ne permettra pas d'atteindre ton/tes objectifs
Vérifier le compréhension du texte, c'est le plus important
Faire saisir aux élèves l'intérêt du texte
Faire rédiger la trace écrite. Quelques lignes suffisent. Il s'agit de résumer ce qui a été vu en classe.
- CapessouHabitué du forum
- FrisouilleEnchanteur
Je suis certainement très mauvaise, mais mes élèves ne sont pas capables de répondre à un questionnement oral, pas assez de concentration. J'ai fini de piquer des crises avec ça, au moins ceux qui veulent bosser peuvent répondre aux questions...
- HéliandreExpert
Les miens répondent à l'oral, mais j'ai du mal à organiser le tableau, à savoir si je dois noter ou me laisser aller avec eux dans l'échange... : au moment de la trace écrite, j'ai l'impression que la tâche est impossible pour eux (et pour moi !). J'essaye d'appliquer les conseils d'une formation reçue l'an dernier ( : tout à l'oral puis ils font la trace avec ce qui est au tableau, on ne leur dicte pas / parfois on ne fait pas avec eux, ils écrivent leur passage et c'est tout, on ne vérifie pas), mais j'ai du mal...
- EmeraldiaÉrudit
Je fais remonter ce topic car effectivement, on lit tout et son contraire sur la lecture analytique, c'est obscur et certains, voire la plupart des collègues ne savent même pas que ça existe au collège.
Si un inspecteur vient, on se voit reprocher de ne pas assez pratiquer la lecture analytique...mais ont-ils clairement exposé la démarche ?
De plus, comment se fait-il que les manuels continuent de nous proposer des questionnaires bien développés pour la plupart s'il faut partir des interprétations des élèves ? Sont-ils autant dans la nébuleuse que nous ?
Enfin, je comprends à peu près ce qu'on veut de moi, j'aime me remettre en question et surtout, je suis toujours partante pour varier les activités sur les textes et les façons de procéder...mais, si ça passe pour certains textes, pour d'autres, j'ai beaucoup de mal à trouver une nouvelle lecture analytique, même si évidemment je saisis l'originalité du texte et son caractère unique. Par conséquent, invariablement, je retombe dans le questionnaire sans qu'il soit trop techniciste.
Alors ? Belle utopie ? Fumisterie ? Qu'en pensez-vous ?
Je pense qu'il serait plus judicieux de nous donner des exemples concrets de LA réussies en classe. Un bon exemple vaut mieux qu'un discours (rare pour le coup).
Si un inspecteur vient, on se voit reprocher de ne pas assez pratiquer la lecture analytique...mais ont-ils clairement exposé la démarche ?
De plus, comment se fait-il que les manuels continuent de nous proposer des questionnaires bien développés pour la plupart s'il faut partir des interprétations des élèves ? Sont-ils autant dans la nébuleuse que nous ?
Enfin, je comprends à peu près ce qu'on veut de moi, j'aime me remettre en question et surtout, je suis toujours partante pour varier les activités sur les textes et les façons de procéder...mais, si ça passe pour certains textes, pour d'autres, j'ai beaucoup de mal à trouver une nouvelle lecture analytique, même si évidemment je saisis l'originalité du texte et son caractère unique. Par conséquent, invariablement, je retombe dans le questionnaire sans qu'il soit trop techniciste.
Alors ? Belle utopie ? Fumisterie ? Qu'en pensez-vous ?
Je pense qu'il serait plus judicieux de nous donner des exemples concrets de LA réussies en classe. Un bon exemple vaut mieux qu'un discours (rare pour le coup).
- SergeMédiateur
Je me suis aussi posé la question de la fameuse lecture par "axes". Tu trouveras des éléments de réponses par là aussi :
https://www.neoprofs.org/t44630-etude-de-textes-lecture-par-axes-ou-pas?highlight=axes
https://www.neoprofs.org/t44630-etude-de-textes-lecture-par-axes-ou-pas?highlight=axes
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Oui, et filmer des inspecteurs faire des cours parfaits pour montrer ce qu'il faut faire !
Ce n'est pas une blague, hein! pourquoi pas? Moi ça m'intéresserait beaucoup.
Ce n'est pas une blague, hein! pourquoi pas? Moi ça m'intéresserait beaucoup.
- maiteNiveau 9
Depuis peu, j'essaie une nouvelle méthode dont je suis plutôt satisfaite. L'élucidation du sens du texte se fait à l'oral, je prépare un questionnaire en amont que je ne distribue pas pour ne pas figer l'échange mais qui me permet d'orienter les élèves si ça part dans tous les sens. Pour la trace écrite, je donne aux élèves 4 ou 5 questions auxquelles ils doivent répondre par écrit. Malheureusement, la correction de ces questions se fait généralement lors de la séance suivante faute de temps. Il me semble que l'avantage de cette méthode est d'apprendre aux élèves à rédiger sans rendre l'étude du texte trop rébarbative.
- User5899Demi-dieu
Je trouve que ces questions de démarche nous paralysent inutilement. Je lis un texte, je cherche à en dégager le sens et l'intérêt, et pour cela, je m'appuie sur les mots, les tournures, les non-dits repérables, etc. Tant qu'il y a cela, on fait ce qu'on veut. Les élèves doivent devenir lecteurs, c'est le but. Tant qu'on n'a pas dix minutes de paraphrase suivies de dix minutes de catalogue de procédés coupés de tout sens...
- EmeraldiaÉrudit
A Maïté : Mais tu en reviens toujours aux questions au final. Je pense aussi qu'il vaut mieux assurer ses arrières car on ne sait justement pas si le texte va être bien perçu, s'ils vont participer, etc.
D'après ce que j'ai compris, on devrait partir du ressenti des élèves (qui peut être révélé de différentes manières), puis leur faire ou rédiger avec eux un bilan. Je pars souvent de leur ressenti mais je trouve qu'au bout d'un quart d'heure, si je n'oriente pas plus précisément, il n'y a plus rien à leur faire dire par eux-mêmes.
C'est sidérant tout de même cette nouvelle façon de pratiquer qui n'est pas clairement expliquée ni même connue par tous les enseignants du coup.
D'après ce que j'ai compris, on devrait partir du ressenti des élèves (qui peut être révélé de différentes manières), puis leur faire ou rédiger avec eux un bilan. Je pars souvent de leur ressenti mais je trouve qu'au bout d'un quart d'heure, si je n'oriente pas plus précisément, il n'y a plus rien à leur faire dire par eux-mêmes.
C'est sidérant tout de même cette nouvelle façon de pratiquer qui n'est pas clairement expliquée ni même connue par tous les enseignants du coup.
- SergeMédiateur
Et j'ai regardé dans la liste des stages proposés, des tonnes sur le socle et sur l'évaluation par compétences, aucune sur la lecture analytique au collège. Tout va bien alors.
- EmeraldiaÉrudit
Je me doute bien Cripure et c'est vrai qu'il est bien aussi d'éviter toute dérive techniciste mais vous enseignez au lycée et au collège, la démarche est différente.Cripure a écrit:Je trouve que ces questions de démarche nous paralysent inutilement. Je lis un texte, je cherche à en dégager le sens et l'intérêt, et pour cela, je m'appuie sur les mots, les tournures, les non-dits repérables, etc. Tant qu'il y a cela, on fait ce qu'on veut. Les élèves doivent devenir lecteurs, c'est le but. Tant qu'on n'a pas dix minutes de paraphrase suivies de dix minutes de catalogue de procédés coupés de tout sens...
J'ai été inspectée en 2010 (attention je ne cherche pas à plaire dans l'absolu aux inspecteurs, juste à comprendre) et il m'a été reproché d'avoir fait relever une métaphore dans un extrait d'Antigone. Puisque les élèves n'en avaient pas parlé, il ne fallait rien en dire. C'est difficile avec certaines classes de rebondir sur leurs réactions je trouve, même si cette démarche a des côtés positifs.
- EmeraldiaÉrudit
J'ai participé à un stage sur la lecture analytique l'an dernier : intéressant mais au final, les formateurs en viennent souvent aussi aux questionnaires...et je leur reproche de ne pas nous avoir donné assez d'exemples. Il nous ont fait plancher sur les textes la plupart du temps mais je suis plutôt demandeuse de démarches et d'exemples concrets.Serge a écrit:Et j'ai regardé dans la liste des stages proposés, des tonnes sur le socle et sur l'évaluation par compétences, aucune sur la lecture analytique au collège. Tout va bien alors.
Je ne risque pas de participer à un stage sur le socle commun par contre, vaste blague qui me fait, nous fait perdre du temps.
- SergeMédiateur
mais je suis plutôt demandeuse de démarches et d'exemples concrets.
Pareil ! Trop souvent, je constate que les stages se révèlent vides et une perte de temps, et nous laissent avec plus de questions et de doutes que de réponses ou de méthodes réelles.
- Teodora29Niveau 9
Serge a écrit:Et j'ai regardé dans la liste des stages proposés, des tonnes sur le socle et sur l'évaluation par compétences, aucune sur la lecture analytique au collège. Tout va bien alors.
ici, comprise dans la formation des stagiaires: une journée sur la lecture analytique
j'essaye de joindre le fichier (les notes prises) car à cette heure je n'arrive plus à résumer
enfin, il y a quand même des points discutables (que j'ai beaucoup discuté avec ma tutrice)
- Fichiers joints
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