- amarokNiveau 10
Je travaille sur les vers 97 à 130 du 1er livre, l'allégorie sur la France en mère déchirée par ses 2 rejetons/religions. Et je parviens aps à dire s'il vaut mieux intituler ma IInde partie: un poème en faveur des protestants OU en faveur d'une paix religieuse. car d'Aubigné est certes protestant mais ce qu'il prône avant tout, ds cet extrait en tout cas, est la fin des conflits... j'opte dc pr la 2nde formulation, meêm si les protestants sont valorisés par rapport aux catholiques..
- JohnMédiateur
De mémoire, c'est plutôt en faveur des protestants.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- EmeraldiaÉrudit
Idem...J'ai fait une LA sur ce texte il y a deux ans.
- amarokNiveau 10
oui mais l'imprécation finale est en faveur de la paix...
- ysabelDevin
Certes, mais D'Aubigné est un fervent protestant, quasi fanatique.
Sa vie est celle d'un combattant, qui, au service d'Henri de Navarre, reçoit mainte blessure. Après l'abjuration d'Henri IV (1593), il se retire mécontent. Sous la Régence, il pousse encore ses coreligionnaires à la résistance, puis se réfugie en Suisse, où il meurt. sa plus grande douleur a été d'apprendre que son fils avait trahi le protestantisme.
Agrippa d’Aubigné, homme violent, la chaleur de sa foi aboutit au fanatisme. Il est engagé dans ces luttes atroces dès son enfance. Mais aussi une sensibilité humaine profonde et vraie (amour des humbles, des faibles, de la France…).
Longue épopée en alexandrins composé de sept chants : Misères, Princes, La Chambre dorée, Les Feux, Les Fers, Vengeances, Jugement, écrite en 1577, paru en 1616. Devant le scandale de la guerre civile, le poète pousse un long cri de pitié, de révolte et d’horreur. L’extrait est le début du Livre I, Misères. Le poète annonce son dessein : combattre contre la Rome catholique, pour l’Eglise réformée. Dans cet extrait (v. 93-130) il évoque la rivalité biblique d’Esaü et Jacob. Il incarne le parti catholique et le parti protestant sous les traits de deux enfants jumeaux qui s’entre-déchirent sur le sein de leur mère la France. C’est un tableau saisissant de vie charnelle, de réalisme et de violence
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- IphigénieProphète
et il est quand même mort à Genève,et pas à cause du fisc!....
- JohnMédiateur
Amarok, c'est une vraie question au départ, ou bien tu es déjà persuadée de la réponse ?
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- amarokNiveau 10
Non, c'était une vraie question et je remercie Ysabel (une fois encore!) pr la précision de sa réponse, le contexte est en effet déterminant! je m'en vais changer qq pts ds ma démonstration...
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