j'en ai marre

voilà c'est ma deuxième année à temps plein et j'en ai marre, j'ai l'impression de ne pas m'améliorer dans ma gestion de classe. Plus ça va et plus je me pose de questions. Comment je sanctionne?? Qu'est ce que je fais? Les punitions, mots, retenues s'accumulent et le problème ne se règle pas...Tout à l'heure j'ai eu ma classe de 6e (3 élèves n'ont cessé de se faire remarquer et m'ont empêcher de faire cours correctement. Que faire? Je les ai déjà collés...L'administration nous montre du doigt si on exclut, je me sens impuissante).
Je ne supporte plus les incivilités au quotidien, le manque de respect, de travail...bref je me demande pourquoi je suis prof. En ce moment, j'ai l'impression que chaque heure qui se passe mal me met face à mon échec. Je ne sais pas quoi faire. (On n'est qu'en octobre!!!). Il y a peu de dialogue entre les collègues de mon établissement, ce qui me donne encore plus le sentiment d'isolement. J'ai envie de réussir, d'être une bonne prof mais chaque jour ou presque je ressens le contraire. On m'a conseillé l'humour mais je n'arrive pas à être constante. Je ne sais pas cacher mon agacement face à des comportements déviants. Bref HELP!!!!!

Je suis un peu dans le même cas que toi (débuts dans le métier, administration pas forcément derrière...). Il y a un mois j'ai écrit le même message
Mais en fait il y a aussi la fatigue qui s'accumule, les vacances qui approchent...
Je n'ai pas vraiment de conseils à te donner, mais je te souhaite bon courage. Rappelle-toi les raisons pour lesquelles tu es devenue prof, ça t'aidera peut-être à passer le cap.

merci elo, les vacances ça ne va pas être du luxe!!!

Personnellement, celui qui perturbe le cours (perturbation mineure hein, pas "je balance la table sur mon voisin") je ne dis rien, j'écris son prénom au tableau, si je dois refaire une remarque à cet(te) élève, je mets un bâton à côté de son prénom: plus il aura de remarques, et plus il aura de bâtons sur le tableau.
Au final, le nombre de bâtons correspond au nombre de fois qu'il doit recopier la leçon ou un exercice (Hum...est-ce très pédagogique? )

Je ne dis plus rien parce qu'au début je hurlais un gros "Be quiet!!!" qui les calmais 2 minutes et qui me fatiguait la voix très vite en fin de journée.
Ca vaut ce que ça vaut mais j'ai commencé ça avec ma 5e terrible depuis la semaine dernière, et je remarque une nette amélioration, même si je ne pourrai jamais faire taire complètement le bruit de fond.
Après, on se trouve sans doute dans des milieux scolaires différents et ce que je fais là ne fonctionnera pas pour toi.

Sinon...oui...Vivement vendredi

guizmogirl a écrit:Personnellement, celui qui perturbe le cours (perturbation mineure hein, pas "je balance la table sur mon voisin") je ne dis rien, j'écris son prénom au tableau, si je dois refaire une remarque à cet(te) élève, je mets un bâton à côté de son prénom: plus il aura de remarques, et plus il aura de bâtons sur le tableau.
Au final, le nombre de bâtons correspond au nombre de fois qu'il doit recopier la leçon ou un exercice (Hum...est-ce très pédagogique? )

Je le fais aussi, mais cette année, pour la première fois, j'ai une classe de 6e pour qui ça ne marche pas.
Ça les amuse et je dois les chasser à la récré car sinon, ils viennent écrire leurs prénoms et faire des bâtons à côté...
Ils me disent "J'ai mal au poignet !" en venant me rendre leurs punitions, mais ça ne les dissuade nullement de recommencer.

J'imagine que tu as déjà fait un plan de classe pour isoler les perturbateurs...
Si les débordements perdurent malgré les punitions moi je convoque ou j'appelle les parents (je trouve que ça a plus d'effets que les mots dans le carnet)
Sinon, j'ai aussi appris à moins sourire. C'est difficile pour moi car je suis qqn de très souriant et là:
Enfin, j'ai remarqué que j'avais moins de problèmes qu'au début car je m'en fiche de savoir s'ils m'apprécient. C'est sûr ça fait plaisir d'être appréciée mais si c'est pour passer une année pourrie parce qu'ils se permettent trop tant pis: détestez moi!

Après...ce sont pt-être des méthodes que tu as testées et qui ne fonctionnent pas avec tes élèves. Cela dépend du milieu scolaire dans lequel tu travailles. Courage en tous cas!!!

Non mais c'est pas des sales mômes qui vont vous pourrir la vie ! Ce ne sont que des enfants. Entre eux et vous, ceux qui doivent "en baver" c'est eux. Devoirs supplémentaires, heures de colle le cas échéant. L'administration ne peut rien vous reprocher : bavardages, etc. donc devoir supplémentaire (qui n'est jamais injuste, puisqu'un travail supplémentaire est une occasion de progresser, et une seule chose est injuste dans une classe, c'est de ne pas pouvoir apprendre) donc devoir non fait éventuellement, donc temps donné au pauvre petit élève qui ne le trouve avec de jolies heures de colle.
Et si certains sont insupportables, exclure c'est mal... mais "pardonnez-moi, M. le principal, je vais faire des efforts, mais c'est juste que je suis un professeur médiocre, et je reconnais qu'avec celui-là je n'y arrive pas... et il y a danger pour la classe. Danger qu'elle n'apprenne rien.Danger que je pète un plomb et qu'il reçoive une remarque blessante qui pourrait le traumatiser à vie : c'est juste pour le protéger d'un gros vilain méchant prof."
C'est vous le patron en classe, et c'est vous qui décidez ce qui s'y passe ! Tant et si bien que si ça se passe mal, ce sera de votre faute. Si vous voulez j'ai un petit texte humoristique sur l'autorité... même si c'est très difficile de rattraper ce qui n'a pas été instauré en début d'année.
En tout cas, faites-les bosser comme des malades.

Heures de colle uniquement données par le CPE dans mon collège : nous pouvons les lui demander mais ça se négocie.

Celui qui parle copie le verbe parler à ts les tps de l'indicatif, celui qui balance sa table le verbe balancer etc... prévois un petit carnet au début tu vas donner beaucoup de verbes mais à la longue le simple fait de sortir ton carnet les calmera; Dis-toi bien que tu n'as pas à chercher à leur plaire et de toutes façons une sanction juste et méritée ne t'attirera pas de pbs. Même les plus sanctionnés t'apprécient car ils savent qu'ils mérite la sanction. Au retour des vacances annonce simplement que tu as été très patiente et qu'à partir de ce jour tu ne laisseras rien passer... Il suffit de s'y tenir et bien vite cela se calmera. J 'ai appliqué ce système et cela va beaucoup mieux depuis. Je mets rarement des avertissements ou colles sauf cas d'extrême gravité, mais là aussi, ne pas hésiter car quelques sanctions bien placées valent mieux que de nombreuses sanctions qui n'ont plus de sens à la longue. Courage!

J'ai eu aussi une classe de 5e l'année dernière où je mettais 15 mots par heure dans les carnets, où on en était arrivé à 5 ou 6 heures de colle à chaque heure de cours, 12 punitions... bref, une escalade de sanctions que je n'ai pas su maîtriser et qui m'a échappée. A la fin, quand je disais "donne moi ton carnet", les gamins applaudissaient sur le mode "bravo, t'as réussi t'es des nôtres"... (ça c'était vers Noël).

J'ai pris du recul et j'ai essayé de comprendre pourquoi ils n'accrochaient pas. Je me suis aperçue objectivement que l'ensemble de la classe sans exception était très faible et qu'ils ne comprenaient tout simplement pas ce qu'on faisait. Ils étaient largués, complètement dépassés par les cours (tout à fait normaux pourtant !) que je leurs faisais. Et leur manière à eux de me le faire savoir, c'était en foutant le bordel et en tournant mes punitions en dérision.

Du coup, à la rentrée de Janvier, j'ai viré de bord dans ma façon de travailler, je leur ai fait faire des exercices méthodiques très simples en grammaire, des trucs très simples à repérer dans les textes, des reformulations, j'ai passé du temps à rependre les choses de base (conjugaison de être et avoir au présent pendant 2 semaines...) et ça a calmé le jeu. Il ne s'est pas passé de miracle, j'ai un groupe d'une 10aine de gros ascolaires que je n'ai pas récupéré, mais pour les autres ça a été bénéfique, on est revenu à une ambiance plus studieuse parce que finalement, ils étaient demandeurs.

LMB-English Teacher a écrit:voilà c'est ma deuxième année à temps plein et j'en ai marre, j'ai l'impression de ne pas m'améliorer dans ma gestion de classe. Plus ça va et plus je me pose de questions. Comment je sanctionne?? Qu'est ce que je fais? Les punitions, mots, retenues s'accumulent et le problème ne se règle pas...Tout à l'heure j'ai eu ma classe de 6e (3 élèves n'ont cessé de se faire remarquer et m'ont empêcher de faire cours correctement. Que faire? Je les ai déjà collés...L'administration nous montre du doigt si on exclut, je me sens impuissante).
Je ne supporte plus les incivilités au quotidien, le manque de respect, de travail...bref je me demande pourquoi je suis prof. En ce moment, j'ai l'impression que chaque heure qui se passe mal me met face à mon échec. Je ne sais pas quoi faire. (On n'est qu'en octobre!!!). Il y a peu de dialogue entre les collègues de mon établissement, ce qui me donne encore plus le sentiment d'isolement. J'ai envie de réussir, d'être une bonne prof mais chaque jour ou presque je ressens le contraire. On m'a conseillé l'humour mais je n'arrive pas à être constante. Je ne sais pas cacher mon agacement face à des comportements déviants. Bref HELP!!!!!

c'est normal je dirais. dans ce métier on nous force à accepter dans nos classes des élèves perturbateurs et à surtout ne pas les virer. Tu décris parfaitement la lâcheté classique des administrations, qui ne veulent pas de vagues et qui en cas de problème avec un élève ou une classe préfèrent incriminer le prof que prendre des sanctions méritées envers les élèves. Que ce soit les parents ou l'école, aujourd'hui le mot d'ordre en éducation c'est "éviter le conflit" et la sanction apparait comme un échec. On soutient l'élève et non le prof. Pas étonnant que les classes soient plus dures à gérer avec une telle idéologie.
Les collègues subissant la même chose, c'est chacun pour soi et tout le monde essaie de passer pour le prof qui n'a pas de problème.
Tu n'es donc pas en cause.

C'est tout à fait ça.

+1, la semaine dernière mon chef d'établissement m'a dit " Vous savez, on ne peut plus supprimer les bavardages, faut faire avec."

J'ai également essayé de lui parler des grandes difficultés de mes élèves de 4ème (je précise que je suis dans un collège "réputé" dans le département) : "Non, c'est faux, vous ne pouvez pas dire cela. Les élèves dont vous parlez avaient de bons résultats l'année dernière. On n'est pas en ZEP ici. A moins que vous n'insinuiez que vos collègues sont laxistes."

Il ne faut surtout pas parler des difficultés, que ce soit concernant la gestion de classe ou le niveau des élèves.

Et évidemment il m'a fortement déconseillé de parler de la baisse de niveau aux parents.

noel a écrit:+1, la semaine dernière mon chef d'établissement m'a dit " Vous savez, on ne peut plus supprimer les bavardages, faut faire avec."

J'ai également essayé de lui parler des grandes difficultés de mes élèves de 4ème (je précise que je suis dans un collège "réputé" dans le département) : "Non, c'est faux, vous ne pouvez pas dire cela. Les élèves dont vous parlez avaient de bons résultats l'année dernière. On n'est pas en ZEP ici. A moins que vous n'insinuiez que vos collègues sont laxistes."

Il ne faut surtout pas parler des difficultés, que ce soit concernant la gestion de classe ou le niveau des élèves.

Et évidemment il m'a fortement déconseillé de parler de la baisse de niveau aux parents.

c'est aussi un truc qui me déprime dans notre métier : l'hypocrisie de tous et en particulier de l'administration.

LMB-English Teacher a écrit:L'administration nous montre du doigt si on exclut,

Exclus quand même. Tu seras montrée du doigt, mais au moins tu auras la paix. De toute manière, si ta direction est sur ce mode, il n'y a rien de bon à en attendre, donc quitte à avoir des relations froides avec eux, autant que tes cours se passent bien.

Je ne supporte plus les incivilités au quotidien, le manque de respect, de travail...bref je me demande pourquoi je suis prof. En ce moment, j'ai l'impression que chaque heure qui se passe mal me met face à mon échec.

Ce n'est pas ton échec, c'est le leur !

Et plus globalement celui de la société devant l'école.

Notre éducation judéo-chrétienne nous pousse à vouloir sauver en priorité les plus faibles (ou les plus agités), c'est déprimant et quasiment impossible (ou alors il faudrait être prof particulier).

J'ai rappelé aux élèves présents lors de la réunion parents-profs (ceux qui sont motivés donc) qu'il ne fallait pas se laisser entraîner (ma cinquième est très très faible et agitée) pour leur propre réussite : et depuis ça va beaucoup mieux. Diviser pour mieux régner !

Les plus faibles et les plus agités, suivent alors un peu plus !

Le rire sarcastique est assez efficace ("Madame, je n'aime pas votre humour" ), mais à terme je crains avoir certains retours négatifs de la part des parents. Enfin, je ne suis pas certaine qu'ils feraient beaucoup mieux à ma place

Il faut se déculpabiliser pour se mettre en position de force. Ou alors faire semblant, nous sommes des comédiens après tout

Moi aussi excédée de hurler l'année dernière, j'ai décidé de mettre en place une technique, j'interpelle l'individu X après qu'il ait dépassé 3 fois les bornes et je dis "C'est pas parce que je dis rien que je vois pas! Quand ça tombera, tu viendras pas pleurer, je serai sans pitié!"
Ça a le don de jeter un froid et de reconcentrer et l'élève mais aussi le groupe classe.
Après, est ce que c'est la bonne technique... je ne sais pas...

LMB-English Teacher, je ressens la même chose que toi après 5 ans d'enseignement...J'en ai marre et supporte de moins en moins mes élèves, j'ai l'impression que tout m'agace mais c'est surtout qu'ils se permettent de plus en plus de choses mêlant insolence et irrespect. J'ai l'impression que de jour en jour, mon métier devient un fardeau.
Aujourd'hui, un de mes 3e (je ne sais pas lequel), a piqué toutes les punaises du tableau en liège en fond de salle pendant que je remplissais des fiches de suivi. Quand ça a sonné, il les a balancées dans la classe et dans les escaliers. Les 5e sont arrivés avec des punaises dans les semelles de leurs chaussures!
J'ai alerté le principal et sa réponse a été: "Si j'intervenais dans votre classe, ça vous décrédibiliserait encore plus. C'est à vous de montrer votre autorité". Je dois le prendre comment? Dois-je comprendre que je suis une incompétente, alors que tout se passe bien avec les autres classes? Il vient d'arriver dans le collège, il ne me connaît pas mais se permet de rejeter la faute sur moi? J'étais furieuse!
Bref, je tiens le coup tout de même, je ne sais pas trop comment... S'ils bavardent trop, je leur colle des exercices qui sont ramassés et notés (je ne ramasse que quelques copies au hasard pour ne pas me surcharger de travail). J'agis comem ça jusqu'à ce qu'ils se calment et n'hésite pas à leur donner une masse de travail importante à la maison (tout ce qui n'a pas pu être fait en classe à cause de leur comportement).

Moi j'ai eu un énorme coup de blues à la rentrée. Je détestais ma condition. Recommencer le même cirque à chaque fois - ils vous testent, vous devez vous imposer - m'a semblé trop usant (je me disais: va-t-il falloir subir ça tous les ans ?). Et puis maintenant, cela va mieux... Je crois que vraiment la rentrée est une sale période, épuisante et stressante pour les profs - jeunes en particulier. Il faut la surmonter et ne pas se décourager.

Je te conseille de ne pas hésiter à en exclure un ou deux avant les 15 premières minutes (en permanence ou chez un collègue ou encore tu en installes un dans le couloir à gratter). C'est ce qui marchait le mieux pour moi en collège ZEP/difficile.

En tout cas, d'après mon expérience, il n'est jamais trop tard pour rattraper le coup avec une classe qui te fait ch... ! J'avais une 4e horrible l'année dernière et je suis allée au conflit jusqu'au bout: ils se sont totalement calmés à la rentrée de février. A la fin de l'année ils m'ont dit "Vous étiez sévère Madame !" et j'ai reçu un cadeau et une lettre de remerciements.

merci pour tous vos témoignages!

marcelle: pas mal ta réplique:
"C'est pas parce que je dis rien que je vois pas! Quand ça tombera, tu viendras pas pleurer, je serai sans pitié!"

Bérilune: C'est vrai que l'on se sent jugé par le principal, en plus le tien viens d'arriver c'est vraiment pas sympa de faire de telles remarques

mélane: Je me retrouve dans tes paroles "Recommencer le même cirque à chaque fois - ils vous testent, vous devez vous imposer - m'a semblé trop usant (je me disais: va-t-il falloir subir ça tous les ans ?). "
Quand j'étais stagiaire je me disais que c'était normal, je débutais...mais là comme c'est ma 3eme rentrée, je me dis que c'est de ma faute, que je ne suis pas douée...

noel: quand tu dis " Il ne faut surtout pas parler des difficultés, que ce soit concernant la gestion de classe ou le niveau des élèves." c'est tout à fait ce que je ressens, ou si tu as le malheur d'en parler c'est que t'es un mauvais prof

marquise de mertueil: Oh que oui quand tu dis: "Que ce soit les parents ou l'école, aujourd'hui le mot d'ordre en éducation c'est "éviter le conflit" et la sanction apparait comme un échec. On soutient l'élève et non le prof."
Je me sens tiraillée entre ma conscience qui me dit "je peux pas accepter ça, je dois sanctionner" et l'administration qui nous dit "pas d'exclusion de cours, pas de retenues..."

Je crois qu'aussi , il faut faire ce dont on a envie avec assurance et s'en donner les moyens.J'ai collè 24 élèves qui n'avaient pas lu leur livre cet am.Comme je savais que ça ne passerait pas e, vie sco , j'ai fait la colle moi-même ( 3 heures !) et j'ai mis le cde devant le fait accompli.Il était d'abord un peu mitigé , avait peur des réactions des parents et puis il m'a suivie et est venu annoncer lui-même la sanction.Résultat : tous les élèves présents , pas une plainte de parents et même si j'ai "sacrifié" un am, j'ai acquis une répututation de prof qui rigole pas avec le travail.

Après, je ne dis pas que ma technique est infaillible mais pour me ménager, je sors des phrases cinglantes comme celle citée plus haut.
J'en ai une autre qui marche aussi à tous les coups (mais après, je pense que ça dépend du public que tu as en face de toi):
"Prochaine remarque, tu dégages et tu vas t'expliquer avec la vie sco/ CPE / principal..." C'est mon tuteur qui m'avait appris que si on était irréprochable dans son vocabulaire, un changement de registre causait un choc et retenait l'attention.
Je l'avais vu à l'oeuvre pour un gamin qui avait pété bruyamment dans son cours et qui se trouvait très drôle, il lui avait dit "Mais tu veux chier aussi?!". Le gosse avait été mouché!