- TournesolÉrudit
Aujourd'hui j'avais en dernière heure ma classe de 5è, sympa mais bruyante.
A leur décharge, c'était leur troisième heure (oui oui, troisième heure...) de français de la journée, et leur septième heure de cours.
J'ai annoncé d'emblée le programme : "on est tous fatigués, à juste titre, mais ce sera malgré tout une heure de travail, durant laquelle je n'aurai que peu de patience... A bon entendeur !..."
Ils ont été pénibles mais pas ingérables, ayant toujours au-dessus de leur tête l'avertissement que plus ils discutaient, s'agitaient, etc., plus la liste du travail à faire s'allongeait... Evidemment, ça, j'ai dû le repéter toutes les 5mn (sans hausser le ton, ma voix étant en voie d'extinction depuis vendredi...).
L'ennui, c'est que, dans le lot, certains élèves bossaient comme demandé, en silence, levaient la main, etc. Je ne pouvais donc pas punir tout le monde. Je me suis tue, j'ai pris les noms des pénibles, à chaque prise de parole intempestive, le tout doublé d'un regard assassin à l'endroit des récalcitrants. Ils ont fini par comprendre. A la sonnerie.
J'ai donné à faire ce que j'avais initialement prévu, ni plus ni moins. "J'ai les noms !" Je tiens à les punir, même après coup, mais comment ?...
A leur décharge, c'était leur troisième heure (oui oui, troisième heure...) de français de la journée, et leur septième heure de cours.
J'ai annoncé d'emblée le programme : "on est tous fatigués, à juste titre, mais ce sera malgré tout une heure de travail, durant laquelle je n'aurai que peu de patience... A bon entendeur !..."
Ils ont été pénibles mais pas ingérables, ayant toujours au-dessus de leur tête l'avertissement que plus ils discutaient, s'agitaient, etc., plus la liste du travail à faire s'allongeait... Evidemment, ça, j'ai dû le repéter toutes les 5mn (sans hausser le ton, ma voix étant en voie d'extinction depuis vendredi...).
L'ennui, c'est que, dans le lot, certains élèves bossaient comme demandé, en silence, levaient la main, etc. Je ne pouvais donc pas punir tout le monde. Je me suis tue, j'ai pris les noms des pénibles, à chaque prise de parole intempestive, le tout doublé d'un regard assassin à l'endroit des récalcitrants. Ils ont fini par comprendre. A la sonnerie.
J'ai donné à faire ce que j'avais initialement prévu, ni plus ni moins. "J'ai les noms !" Je tiens à les punir, même après coup, mais comment ?...
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J'habite près de mon silence
à deux pas du puits et les mots
morts d'amour doutant que je pense
y viennent boire en gros sabots
comme fantômes de l'automne
mais toute la mèche est à vendre
il est tari le puits, tari.
(G. Perros)
Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. (Gandhi)
- MSFidèle du forum
Un texte à recopier, des exercices de conjugaison...
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- InvitéInvité
Tournesol a écrit:
Ils ont été pénibles mais pas ingérables, ayant toujours au-dessus de leur tête l'avertissement que plus ils discutaient, s'agitaient, etc., plus la liste du travail à faire s'allongeait...
Devant la liste du travail à faire, qui augmentait vu qu'ils ne se taisaient pas, j'ai entendu une exclamation : "Je ne peux pas faire ça pour jeudi, parce que le jeudi, j'ai danse !" suivie de dix "Moi aussi ! Moi aussi ! Je peux pas faire ! Jeudi, j'ai danse !" et comme je rajoutais un exercice (vu qu'ils ne comprennent rien et veulent me faire gober n'importe quoi...sans réfléchir car avoir danse le jeudi n'empêche pas de faire ses devoirs pour le jeudi...) j'ai finalement entendu "Taisez-vous ! Taisez-vous ! c'est de votre faute !" "Ouais, silence, là !" puis "Mon père, il va me tuer si j'ai tout ça d'exos !"
Mais de silence, que nenni !
Les miens sont ingérables.
- cristalExpert spécialisé
Si tu as dit qu'il y aurait sanction, il vaut mieux que tu le fasses.
- TournesolÉrudit
Lornet a écrit:
Les miens sont ingérables.
Je compatis ! J'ai la chance d'avoir, dans l'ensemble, des élèves que je trouve agréables...
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à deux pas du puits et les mots
morts d'amour doutant que je pense
y viennent boire en gros sabots
comme fantômes de l'automne
mais toute la mèche est à vendre
il est tari le puits, tari.
(G. Perros)
Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. (Gandhi)
- TournesolÉrudit
cristal a écrit:Si tu as dit qu'il y aurait sanction, il vaut mieux que tu le fasses.
Oui, Cristal, je suis entièrement d'accord ! Je m'efforce d'être moins "permissive" (le mot est un peu fort), d'où ma requête !
Je ne laisserai pas passer, c'est certain.
Mot aux parents des élèves concernés, insistant sur les multiples mises en garde, le retard pris durant cette heure (retard minime, soyons honnête...), et ma punition favorite : conjuguer "se taire" aux temps de l'indicatif, à toutes les personnes (1 erreur = 1 fois à refaire, 2 erreurs = 2 fois, etc.): ça va ?!
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y viennent boire en gros sabots
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