Etes-vous syndiqué au SNALC ?
- ProvenceEnchanteur
Ça me fait penser à un père de famille (imbu de lui-même et de son graaaaand tâââlent artistique) qui m'avait dit qu'en aucun cas il ne pouvait envisager que sa fille chérie (brillante élève) aille en prépa car "c'était trop élitiste". Il était contre l'élitisme, le brave monsieur, alors fifille devait aller à la fac. C'est triste de choisir pour de mauvaises raisons.
- Karine B.Guide spirituel
Audrey a écrit:marquisedemerteuil a écrit:cela dit le snes, qui s'oppose au rétablissement de filières différenciées au collège, reconnaît que le collège unique n'est pas un succès (dixit Roland Hubert devant moi).
Et le SNES propose quoi alors..? Quelles sont les pistes?
le SNES ne défend pas le collège unique (qui n'existe pas et ne peux exister dans le contexte actuel de bourrage de classes) mais le collège pour tous (devant mener les élèves à un niveau de certification V par le biais d'un des 3 lycées).
C'est le gros point de divergence avec le SNALC qui lui, réintroduirait un palier d'orientation dès la fin de 5ème d'après ce que j'ai lu dans leurs motions.
Extraits des dernières motions de congrès du SNES
"Le SNES affirme que tous les jeunes peuvent réussir et que l’investissement éducatif doit concerner l’ensemble de la population scolaire. Refuser tous les fatalismes sociaux et scolaires que le gouvernement actuel utilise pour mieux habiller sa politique éducative et sa conception élitiste de la culture, exige de réaffirmer et de promouvoir toutes les propositions élaborées au cours des congrès précédents sur la culture commune, les évolutions des contenus et des pratiques permettant des activités de projet et interdisciplinaires qui donnent sens aux savoirs, sur les conditions de travail des personnels. "
L’État doit rester garant de l’égalité devant l’accès aux savoirs et aux qualifications et refuser toutes les formes de ségrégation. Il doit garantir un brassage social des élèves au sein des établissements, rester maître d’œuvre dans la définition des programmes, des horaires d’enseignement et de l’orientation des élèves, renforcer les bourses nationales sur critères sociaux.
Face à un échec scolaire qui concerne 10 à 15 % des élèves, à des jeunes pour qui l’École ne fait pas toujours sens, à des cas d’absentéisme parfois très marqués, à des incivilités ou des phénomènes de violence, les personnels se trouvent d’autant plus démunis que leurs conditions de travail se sont fortement dégradées et qu’on leur impose sans cesse de nouvelles tâches. Des situations ressenties comme insurmontables conduisent une partie de la profession à douter qu’un collège pour tous est encore possible ou à mettre au second plan la transmission de savoirs exigeants pour se centrer sur la socialisation ; se sont aussi développées des classes de niveau qui se sont avérées préjudiciables pour les élèves les plus faibles tout en apportant peu aux élèves les plus avancés.
S’appuyant sur ces difficultés bien réelles, la loi Fillon de 2005 a posé tous les outils d’une déstructuration progressive du collège. Le socle commun utilitariste fondé sur des compétences de base est générateur de différenciation précoce des parcours scolaires pouvant aboutir à une éviction via notamment les dispositifs d’initiation aux métiers par l’alternance (DIMA) qui remplacent l’apprentissage junior et auxquels pourront mener les parcours de découverte des métiers dès la classe de Cinquième. Au nom de la liberté, il supprime la carte scolaire et met en concurrence les établissements (voir 2.4.2.5).
2.1.2. De telles orientations menant à une impasse, le SNES propose de refonder le collège pour qu’il forme des êtres libres et éclairés, et prépare tous les jeunes d’une génération à des poursuites d’études dans l’une des trois voies du lycée, avec l’objectif qu’aucun jeune ne sorte du système éducatif sans au moins le niveau V de qualification.
Prolonger la scolarité obligatoire à 18 ans aurait le mérite de réorganiser l’accès à une culture commune exigeante et ambitieuse sur un plus grand nombre d’années, en revoyant la continuité des contenus entre collège et lycée, et de desserrer le poids d’orientations trop précoces. Cela ne dispenserait pas pour autant le collège de travailler à la maîtrise des langages qui sont des clés pour les poursuites d’études.
2.1.2.1 La question essentielle qui se pose est de déterminer comment on peut faire acquérir des savoirs et savoir-faire exigeants à des élèves qui n’ont pas tous le même rapport au savoir. Si la réduction des effectifs par classe est une nécessité, elle n’est pas une condition suffisante.
La confrontation à la difficulté fait partie intégrante de l’apprentissage ; il faut se garder d’enfermer les élèves dans une parcellisation de tâches et de démarches mécaniques ou de renoncer à les confronter à des objets d’études complexes, au prétexte qu’ils ne maîtriseraient pas des « fondamentaux ». La recherche montre d’ailleurs que les élèves qui ont du mal à entrer dans les apprentissages n’y entrent pas mieux avec des programmes réduits au minimum.
Pour le SNES, il s’agit de continuer à peser à la fois sur la définition des contenus, leur articulation et sur les pratiques pédagogiques.
2.1.2.2 Les classes hétérogènes restent la meilleure solution pour permettre à tous les élèves de profiter au mieux de leur scolarité au collège. Tous les collèges doivent donc accueillir un public socialement mixte et les équipes avoir les moyens de prendre en charge des élèves divers dans de bonnes conditions.
2.1.4 Aux antipodes du socle commun, le SNES continue de réclamer une véritable réflexion sur ce qui doit être enseigné et de défendre un projet de culture commune avec des programmes construits en complémentarité, des objets d’étude communs qui permettraient de donner plus de sens aux savoirs, et qui intègre une réelle formation à l’information-documentation. Il est nécessaire de travailler à faire des ponts entre les références culturelles des élèves et la culture scolaire.
Renoncer au déterminisme social et croire en l’éducabilité de tous suppose de savoir identifier ce qui peut faire obstacle aux apprentissages chez les élèves pour mieux anticiper la difficulté. Il faut donc interroger le cœur des activités scolaires et mettre en lumière les mécanismes conduisant progressivement au décrochage. Or, la formation des enseignants est particulièrement indigente dans ce domaine.
L’enjeu est de faciliter l’appropriation des savoirs dans le cadre de « problématisations » qui puissent faire sens et ouvrent vers de nouveaux objets de savoir en articulant mieux les différentes phases nécessaires aux apprentissages de la découverte d’une problématique à la mémorisation….
2.1.6 Parce que l’égalité se travaille avant tout au sein de la classe, lieu de construction collective des apprentissages, les horaires disciplinaires, rognés de fait ces dernières années, doivent être redéfinis. L’horaire professeur doit être supérieur à l’horaire élèves pour varier les situations pédagogiques, mettre en place des pratiques diversifiées afin de répondre aux besoins des élèves (dédoublements, travaux ponctuels en groupe, aide individualisée en petits groupes, co-interventions …). et proposer des travaux interdisciplinaires qui n’amputent pas les horaires proprement disciplinaires.
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- InvitéInvité
Ce qui m'ennuie avec le SNALC, c'est qu'on n'ose pas le dire en salle des profs, alors que quand on est au SNES : "Il est des noôôtres, il a payé sa cotisation comme les au-au-tres !"
Rares sont les établissements où le SNALC est visible.
Rares sont les établissements où le SNALC est visible.
- lene75Prophète
Lornet a écrit:Ce qui m'ennuie avec le SNALC, c'est qu'on n'ose pas le dire en salle des profs, alors que quand on est au SNES : "Il est des noôôtres, il a payé sa cotisation comme les au-au-tres !"
Rares sont les établissements où le SNALC est visible.
Comme Daphné pour moi c'est une raison de plus d'être au SNALC...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- doctor whoDoyen
Donc, la solution du SNES, c'est l'hétérogénéité des classes!
Euh, je croyais que cétait plutôt le problème, ça...
Quand à l'élitisme, je crois que c'est justement ce qui est considéré comme de droite, et ce qui constitue à mon avis une erreur de com', si le mot se trouve dans la ligne officielle du SNALC. Et ce n'est pas en ajoutant "républicain" derrière que ça passera mieux.
A mon avis, on n'est pas un syndicat sérieux, ni crédible à gauche, tant qu'on ne reprend pas le mot d'ordre de la démocratisation. Après, faut voir ce qu'on met derrière le mot. Le SNALC pourrait tout à fait s'y retrouver.
Euh, je croyais que cétait plutôt le problème, ça...
Quand à l'élitisme, je crois que c'est justement ce qui est considéré comme de droite, et ce qui constitue à mon avis une erreur de com', si le mot se trouve dans la ligne officielle du SNALC. Et ce n'est pas en ajoutant "républicain" derrière que ça passera mieux.
A mon avis, on n'est pas un syndicat sérieux, ni crédible à gauche, tant qu'on ne reprend pas le mot d'ordre de la démocratisation. Après, faut voir ce qu'on met derrière le mot. Le SNALC pourrait tout à fait s'y retrouver.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
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- MSFidèle du forum
Lornet a écrit:Ce qui m'ennuie avec le SNALC, c'est qu'on n'ose pas le dire en salle des profs, alors que quand on est au SNES : "Il est des noôôtres, il a payé sa cotisation comme les au-au-tres !"
Rares sont les établissements où le SNALC est visible.
Avant néoprof, je ne connaissais même pas l'existence du SNALC.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Lornet a écrit: alors que quand on est au SNES : "Il est des noôôtres, il a payé sa cotisation comme les au-au-tres !"
Quand j'étais dans l'EN (pas longtemps), j'étais au ....
Ce n'est pas le propos, mais le SE-UNSA (présent dans mon établissement) avec son "qui ne tente rien n'a rien" pour les mutations a failli nous envoyer très loin.
Ben oui, avec les points IUFM, qui tente autre chose en 1er voeu, peut limiter le casse.
Et une personne du SNES était d'accord avec moi... (j'avais adhéré avant)
- Pierre_au_carréGuide spirituel
doctor who a écrit:A mon avis, on n'est pas un syndicat sérieux, ni crédible à gauche, tant qu'on ne reprend pas le mot d'ordre de la démocratisation.
C'est même bien pire :
l'ambition du "socle commun" est bonne mais, concrètement, je fais un travail à partir d'un nouveau manuel de 5ième et c'est assez clair que le niveau est (déjà) nivelé vers le bas.
Ce n'est même pas à terme.
- InvitéInvité
doctor who a écrit:Donc, la solution du SNES, c'est l'hétérogénéité des classes!
Euh, je croyais que cétait plutôt le problème, ça...
Avec les classes bilangues, européennes, latinistes, ce n'est pas si hétérogène que ça. Le collège unique, c'est "tous les élèves, sans exceptions, ont droit à la même cantine, aux mêmes toilettes et à la même cour de récré." Mais selon les options, le tri est bel et bien fait.
- JPhMMDemi-dieu
+1000.Daphné a écrit:doctor who a écrit:Il faut bien avouer que chez certains profs, le niveau de la réflexion politique, à gauche (ouvertement) comme à droite (parfois plus discrètement) est assez bas. Vas-y que je te caricature et que je te méprise!
+1
Ce qui me choque le plus en SDP c'est souvent une bonne dose d'intolérance.
Dans différents domaines.
Clairement, les SdP ont un vrai problème avec la notion de "différence", en général.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
D'après les posts précédents, si on changeait le titre du topic en "qu'attendez-vous pour vous syndiquer au SNALC ?"
:Lool:
:Lool:
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- TournesolÉrudit
Pour ma part, je me suis syndiquée dès le début, moins par conviction que par "tradition familiale" (paternelle qui plus est...). Je voyais le syndicat comme étant le défenseur de Tous, et ne songeais pas un instant à l'éventualité de devoir le solliciter pour ma propre situation un jour.
Dans les établissements où je passais/passe, le SNES était/est le plus visible. La déléguée syndicale de mon établissement de rattachement - la plus active ? militante ? - a pris le temps de me présenter le SNES et...j'ai signé !
Depuis lors (il y a sept ans maintenant), je reviens à mes premières impressions (d'après ma seule petite étroite expérience s'entend...), à savoir que les syndicats ne me semblent représenter qu'eux-mêmes... Je me suis syndiquée au Snes au début ; puis, dès ma première année d'enseignement, j'ai eu besoin d'aide - eu égard à mon statut de TZR-, aide que je n'ai pas eue.
On m'a rétorqué, à juste titre, que les syndicats ne pouvaient pas tout, et qu'avant même de les remettre en question, encore fallait-il s'engager. Soit.
Le temps a passé, mais il est des influences qui vous contraignent, plus ou moins consciemment je crois. En l'occurrence, un père militant, qui s'est toujours beaucoup investi. Je suis donc restée au Snes. En essayant de comprendre davantage.
L'année dernière, j'ai eu besoin d'aide, de soutien ; il en allait de ma santé, je crois. J'attends encore. Alors je fais partie des "déçus" du Snes, comme j'ai pu le lire plus haut.
Je ne suis actuellement plus syndiquée, et je dois avouer que je n'ai "entendu parler" du Snalc que sur le forum... Et quand je l'ai évoqué autour de moi, ce sont tous les clichés que vous citez qui m'ont été listés...
Ce fil est pour moi on ne peut plus instructif !
Dans les établissements où je passais/passe, le SNES était/est le plus visible. La déléguée syndicale de mon établissement de rattachement - la plus active ? militante ? - a pris le temps de me présenter le SNES et...j'ai signé !
Depuis lors (il y a sept ans maintenant), je reviens à mes premières impressions (d'après ma seule petite étroite expérience s'entend...), à savoir que les syndicats ne me semblent représenter qu'eux-mêmes... Je me suis syndiquée au Snes au début ; puis, dès ma première année d'enseignement, j'ai eu besoin d'aide - eu égard à mon statut de TZR-, aide que je n'ai pas eue.
On m'a rétorqué, à juste titre, que les syndicats ne pouvaient pas tout, et qu'avant même de les remettre en question, encore fallait-il s'engager. Soit.
Le temps a passé, mais il est des influences qui vous contraignent, plus ou moins consciemment je crois. En l'occurrence, un père militant, qui s'est toujours beaucoup investi. Je suis donc restée au Snes. En essayant de comprendre davantage.
L'année dernière, j'ai eu besoin d'aide, de soutien ; il en allait de ma santé, je crois. J'attends encore. Alors je fais partie des "déçus" du Snes, comme j'ai pu le lire plus haut.
Je ne suis actuellement plus syndiquée, et je dois avouer que je n'ai "entendu parler" du Snalc que sur le forum... Et quand je l'ai évoqué autour de moi, ce sont tous les clichés que vous citez qui m'ont été listés...
Ce fil est pour moi on ne peut plus instructif !
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J'habite près de mon silence
à deux pas du puits et les mots
morts d'amour doutant que je pense
y viennent boire en gros sabots
comme fantômes de l'automne
mais toute la mèche est à vendre
il est tari le puits, tari.
(G. Perros)
Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. (Gandhi)
- InvitéNGrand sage
Thalie a écrit:Et si nous faisions notre coming-out syndical...
Dans mon bahut, les profs syndiqués au SNALC comme moi sont super discrets et j'ai appris qu'ils "en étaient" par incidence alors que je subissais une mesure de carte scolaire.
Et vous ?
Si tous les profs SNALC étaient montrés aussi nuancés que toi et Daphné ( et d'autres bien sûr présents sur ce forum ) bien plus de gens adhéreraient à ce syndicat. Malheureusement "quelques collègues" vous collent une image trop "facho" qui est bien loin de la réalité.
Si je devais me re-syndiquer un jour, je songerais sérieusement au SNALC mais je ne ferai pas mon coming out
- InvitéInvité
Pour avoir expérimenté les deux :
- le SNES est mieux vu, permet de vite s'intégrer dans une nouvelle salle des profs et bataille souvent efficacement contre la hiérarchie (mais ça dépend des établissements...et surtout des représentants syndicaux !). Le SNES représente une force d'opposition.
- mais au niveau des mutations, du suivi des syndiqués (avancement d'échelon, etc), le SNALC est mieux. On est averti par téléphone de sa mutation dès la fin des CAPA.
Au SNES, on s'engage et on milite mais au SNALC, on est épaulé.
Mais je m'appuie sur ma seule expérience. Possible que ça change selon les académies.
- le SNES est mieux vu, permet de vite s'intégrer dans une nouvelle salle des profs et bataille souvent efficacement contre la hiérarchie (mais ça dépend des établissements...et surtout des représentants syndicaux !). Le SNES représente une force d'opposition.
- mais au niveau des mutations, du suivi des syndiqués (avancement d'échelon, etc), le SNALC est mieux. On est averti par téléphone de sa mutation dès la fin des CAPA.
Au SNES, on s'engage et on milite mais au SNALC, on est épaulé.
Mais je m'appuie sur ma seule expérience. Possible que ça change selon les académies.
- JPhMMDemi-dieu
Quelque chose relatif à ce syndicat me pose question, vous pourrez peut-être m'aider. Je m'explique. En vous lisant je découvre combien le SNALC peut être méprisé, parfois haï, par une majorité agissante — disons.
Or d'une part le SNALC ne me semble pas être le repère de fachos qu'il est accusé d'être, et pour cause.
D'autre part, le SNALC me semble un syndicat très minoritaire (à moins que je me trompe), conséquemment d'un poids très relatif, ou pour dire les choses autrement, peu dangereux pour les autres syndicats (à moins que je me trompe encore).
D'où mes questions : qui (qui au sens le plus large du terme) a intérêt à dénigrer ainsi ce syndicat et ses membres ? pourquoi le fait-il ? quel gain y trouve-t-il ?
Si d'aventure vous aviez des réponses, elles m'intéresseraient vivement pour espérer commencer à comprendre. Merci d'avance
Or d'une part le SNALC ne me semble pas être le repère de fachos qu'il est accusé d'être, et pour cause.
D'autre part, le SNALC me semble un syndicat très minoritaire (à moins que je me trompe), conséquemment d'un poids très relatif, ou pour dire les choses autrement, peu dangereux pour les autres syndicats (à moins que je me trompe encore).
D'où mes questions : qui (qui au sens le plus large du terme) a intérêt à dénigrer ainsi ce syndicat et ses membres ? pourquoi le fait-il ? quel gain y trouve-t-il ?
Si d'aventure vous aviez des réponses, elles m'intéresseraient vivement pour espérer commencer à comprendre. Merci d'avance
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
Je cite ce que j'avais écrit sur ce forum il y a un an :
Le FN a essayé d'infiltrer le SNALC dans les années 90 et certains sont restés bloqués là-dessus, pas forcément pour diffamer, mais parfois en étant vraiment convaincu à tort que SNALC = FN.
- InvitéNGrand sage
JPhMM a écrit:Quelque chose relatif à ce syndicat me pose question, vous pourrez peut-être m'aider. Je m'explique. En vous lisant je découvre combien le SNALC peut être méprisé, parfois haï, par une majorité agissante — disons.
Or d'une part le SNALC ne me semble pas être le repère de fachos qu'il est accusé d'être, et pour cause.
D'autre part, le SNALC me semble un syndicat très minoritaire (à moins que je me trompe), conséquemment d'un poids très relatif, ou pour dire les choses autrement, peu dangereux pour les autres syndicats (à moins que je me trompe encore).
D'où mes questions : qui (qui au sens le plus large du terme) a intérêt à dénigrer ainsi ce syndicat et ses membres ? pourquoi le fait-il ? quel gain y trouve-t-il ?Si d'aventure vous aviez des réponses, elles m'intéresseraient vivement pour essayer espérer commencer à comprendre. Merci d'avance
Je ne suis même pas sûre que celà soit réfléchi et rationnel ...C'est juste des idées reçues et un manque d'ouverture. Et de plus beaucoup préfèrent se réfugier dans un "groupe" avec une image "majoritaire". Pour moi cependant le SNALC n'est pas minoritaire. Disons que leurs discours me semblent plus "intellectualisé " et plus "littéraire" : beaucoup écrivent ( moins au SNES je pense ) : Claire Mazeron, Brighelli, Celeborn, Natacha Polony...Par exemple écrire des livres on peut moins le demander à des profs d'EPS ( bon il faut nuancer nombre d'entre eux écrivent beaucoup mais ne sont pas autant médiatisés ).
- InvitéNGrand sage
nateka a écrit:JPhMM a écrit:Quelque chose relatif à ce syndicat me pose question, vous pourrez peut-être m'aider. Je m'explique. En vous lisant je découvre combien le SNALC peut être méprisé, parfois haï, par une majorité agissante — disons.
Or d'une part le SNALC ne me semble pas être le repère de fachos qu'il est accusé d'être, et pour cause.
D'autre part, le SNALC me semble un syndicat très minoritaire (à moins que je me trompe), conséquemment d'un poids très relatif, ou pour dire les choses autrement, peu dangereux pour les autres syndicats (à moins que je me trompe encore).
D'où mes questions : qui (qui au sens le plus large du terme) a intérêt à dénigrer ainsi ce syndicat et ses membres ? pourquoi le fait-il ? quel gain y trouve-t-il ?Si d'aventure vous aviez des réponses, elles m'intéresseraient vivement pour essayer espérer commencer à comprendre. Merci d'avance
Je ne suis même pas sûre que celà soit réfléchi et rationnel ...C'est juste des idées reçues et un manque d'ouverture. Et de plus beaucoup préfèrent se réfugier dans un "groupe" avec une image "majoritaire". Pour moi cependant le SNALC n'est pas minoritaire. Disons que leurs discours me semblent plus "intellectualisé " et plus "littéraire" : beaucoup écrivent ( moins au SNES je pense ) : Claire Mazeron, Brighelli, Celeborn, Natacha Polony...Par exemple écrire des livres on peut moins le demander à des profs d'EPS ( bon il faut nuancer nombre d'entre eux écrivent beaucoup mais ne sont pas autant médiatisés ).
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps/Pages/2008/97_ProfdEPSenZEP.aspx
Ci dessus une prof d'EPS qui écrit et brillament ( même de la littérature jeunesse ) depuis des années : Cécile Rossard
- InvitéNGrand sage
Lornet a écrit:Je cite ce que j'avais écrit sur ce forum il y a un an :
Le FN a essayé d'infiltrer le SNALC dans les années 90 et certains sont restés bloqués là-dessus, pas forcément pour diffamer, mais parfois en étant vraiment convaincu à tort que SNALC = FN.
Ouais bôf : des gens "d'extrême gauche" aussi ont infiltré le SNES ...et pourtant on ne fait pas l'amalgame sans arrêt ...Mais bon c'est un élément de réponse intéressant
- InvitéInvité
Oui, mais l'extrême gauche a son syndicat : SUD.
Alors que le FN ???
Alors que le FN ???
- InvitéNGrand sage
Lornet a écrit:Oui, mais l'extrême gauche a son syndicat : SUD.
Alors que le FN ???
Tu as raison comme souvent Lornet
- Reine MargotDemi-dieu
bah chez nous on a des gens qui militent aussi à LO ou au NPA, donc...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- doctor whoDoyen
J'ai beau être plus réac que d'autres sur ce forum, je fais tout de même une différence entre le FN et l'extrême-gauche. C'est pas pareil d'avoir des positions d'ultra-gauche et d'être raciste.
(Je dis ça, et pourtant, j'accepte de parler à des gens racistes, et ne fait pas de l'anti-racisme un préalable à mon estime ou mon amitié, contrairement à la plupart des gens de gauche)
(Je dis ça, et pourtant, j'accepte de parler à des gens racistes, et ne fait pas de l'anti-racisme un préalable à mon estime ou mon amitié, contrairement à la plupart des gens de gauche)
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- MéluEmpereur
A vous fréquenter, j'ai bien compris que le SNALC n'était pas un repaire de fachos .
Cela dit, pour ceux qui veulent un syndicat qui milite et qui épaule, FO, c'est bien aussi
Cela dit, pour ceux qui veulent un syndicat qui milite et qui épaule, FO, c'est bien aussi
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[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- InvitéInvité
doctor who a écrit:J'ai beau être plus réac que d'autres sur ce forum, je fais tout de même une différence entre le FN et l'extrême-gauche. C'est pas pareil d'avoir des positions d'ultra-gauche et d'être raciste.
Effectivement, ce n'est pas pareil, mais où veux-tu en venir ?
- CelebornEsprit sacré
nateka a écrit:: beaucoup écrivent ( moins au SNES je pense ) : Claire Mazeron, Brighelli, Celeborn, Natacha Polony...
Ça y est, je suis tout rouge
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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