Cela s'annonce..."sportif"!

Oh, je n'ai pas voulu critiquer en quoi que ce soit les profs qui renvoient leurs élèves, je le fais moi aussi lorsque je n'ai pas le choix. Je voulais juste expliquer qu'en ce qui me concerne, j'ai un peu de mal, je le vis comme un échec, parce que je n'ai pas réussi à calmer l'élève par ma propre autorité...
Tu ne m'en veux pas, Provence?

Bérilune a écrit:Oh, je n'ai pas voulu critiquer en quoi que ce soit les profs qui renvoient leurs élèves, je le fais moi aussi lorsque je n'ai pas le choix. Je voulais juste expliquer qu'en ce qui me concerne, j'ai un peu de mal, je le vis comme un échec, parce que je n'ai pas réussi à calmer l'élève par ma propre autorité...
Tu ne m'en veux pas, Provence?

Mais non, je ne t'en veux pas, quelle idée!

J'exclus très rarement des élèves (la dernière fois, ça devait être il y a deux ou trois ans), mais dans le cas que tu rapportes, je n'aurais pas hésité: ce n'est pas un échec de ton autorité car à l'impossible nul n'est tenu.

Bon courage à toi!

Provence a écrit:à l'impossible nul n'est tenu.

Tu as raison!

Bérilune a écrit:En ce qui concerne l'exclusion de cours, notre CPE et le Principal ont clairement insisté sur le fait que "l'exclusion doit rester exceptionnelle".
Et puis, je considère que renvoyer un élève est un échec.

Oui, clairement. Parfois malheureusement, tout autre choix me semble inadapté. Par exemple, je refuse qu'un élève prenne en otage un cours pour quelque raison que ce soit. D'autre part, je pense qu'il ne faut pas se limiter au seul renvoi et qu'il faut toujours essayer de transformer cet échec en mesure positive, en particulier en dialoguant avec l'élève pour l'amener à réfléchir aux raisons de ce renvoi, à son comportement, voire à dialoguer ensemble pour essayer de comprendre (lui comme moi) pourquoi il se comporte ainsi. En bref, de m'adresser à son intelligence, ce que bien souvent ils apprécient. Bien sûr, il y a des cas où cela prend beaucoup de temps, et des cas où cela ne marche pas du tout.