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- FrisouilleEnchanteur
Aurore a écrit:expérience a écrit:Ce qu'il y a de bien avec le travail en équipe c'est que le travail est partagé et que chacun s'enrichit des connaissances et des compétences des autres. Tu es moins seulejane06 a écrit:Pour moi qui ne suis pas depuis longtemps dans l'EN, je trouve l'idée intéressante, mais ce qui me pose problème, c'est le manque de temps.
J'ai déjà du mal à préparer mes cours...
Sur le principe, je suis bien évidemment d'accord, je ne tire pas sur tout ce qui bouge pour le principe !Bref, c'est bien vrai tout ça, mais... comment dire, sur le papier, ou bien... dans le monde des bisounours. Dans la "vraie vie" des établissements, ça ne se passe pas toujours ainsi, hélas...
Tu es agressive et vaguement méprisante, c'est un vrai plaisir de te lire.
Comme tu le dis, dans la vraie vie, cela ne se passe pas toujours bien.
Et parfois, si. Expérience et moi en témoignons, tandis que tu n'apportes rien hormis des propos négatifs et désagréables.
Ce n'est pas tout à fait ma conception de la liberté d'expression sur ce forum.
- ProvenceEnchanteur
jane06 a écrit:Pour moi qui ne suis pas depuis longtemps dans l'EN, je trouve l'idée intéressante, mais ce qui me pose problème, c'est le manque de temps.
J'ai déjà du mal à préparer mes cours...
Ce qui me pose problème, c'est qu'on nous en demande toujours plus. Je ne pense pas être avare de mes efforts, mais je n'aime pas tellement qu'on charge la mule (et la mule est bien têtue...).
Quant à se repartir le travail pendant les vancances... Et pis quoi encore?!
- expérienceNiveau 9
mais ça peut aussi se passer ainsi ! Expérience en direct du monde des BisounoursAurore a écrit:expérience a écrit:Ce qu'il y a de bien avec le travail en équipe c'est que le travail est partagé et que chacun s'enrichit des connaissances et des compétences des autres. Tu es moins seulejane06 a écrit:Pour moi qui ne suis pas depuis longtemps dans l'EN, je trouve l'idée intéressante, mais ce qui me pose problème, c'est le manque de temps.
J'ai déjà du mal à préparer mes cours...
Sur le principe, je suis bien évidemment d'accord, je ne tire pas sur tout ce qui bouge pour le principe !Bref, c'est bien vrai tout ça, mais... comment dire, sur le papier, ou bien... dans le monde des bisounours. Dans la "vraie vie" des établissements, ça ne se passe pas toujours ainsi, hélas...
- LadyJaneHabitué du forum
Vous êtes d'accord avec moi, donc ? Faire tout ça pendant les vacances, dans son coin, c'est bizarre, non ?
Je ne suis dans l'établissement que depuis 1 an...je ne sais trop comment ça se passe ailleurs...
Je ne suis dans l'établissement que depuis 1 an...je ne sais trop comment ça se passe ailleurs...
- expérienceNiveau 9
Provence a écrit:jane06 a écrit:Pour moi qui ne suis pas depuis longtemps dans l'EN, je trouve l'idée intéressante, mais ce qui me pose problème, c'est le manque de temps.
J'ai déjà du mal à préparer mes cours...
Ce qui me pose problème, c'est qu'on nous en demande toujours plus. Je ne pense pas être avare de mes efforts, mais je n'aime pas tellement qu'on charge la mule (et la mule est bien têtue...).
Quant à se repartir le travail pendant les vancances... Et pis quoi encore?!
Maman de 3 enfants, travaillant à 40 km de mon établissement je n'ai pas 36 solutions ou je bosse tranquillement pendant les vacances quand mes pitchounettes dorment (de 5 heures à 9h si si!) ou je ne finis pas l'année... je meurs avant !
- FrisouilleEnchanteur
jane06 a écrit:Vous êtes d'accord avec moi, donc ? Faire tout ça pendant les vacances, dans son coin, c'est bizarre, non ?
Je ne suis dans l'établissement que depuis 1 an...je ne sais trop comment ça se passe ailleurs...
En général, quand on doit "faire tout ça" pendant les vacances, en définitive cela renvoie aux calendes grecques.
Don't worry, tu verras le jour de la pré-rentrée.
- LadyJaneHabitué du forum
Merci !
J'essaie de faire au mieux de toutes façons, on verra !
J'essaie de faire au mieux de toutes façons, on verra !
- AuroreEsprit éclairé
Frisouille a écrit:Aurore a écrit:
Frisouille, il m'arrive parfois d'être un peu "rentre-dedans", mais quand je vois les innombrables collègues qui pleurent face aux directives de la hiérarchie et du ministère, mais qui courbent l'échine derrière en se donnant de bonnes raisons, il me semble qu'il y ait de quoi :colere: (là encore, je ne te vise pas en particulier !)... Bref, si les gens se bougeaient un peu plus, et ne se contentaient pas de parler, on n'en serait pas là.
Modère donc un peu tes propos : je vis dans le même monde que toi
(enfin, je crois), je suis consciente des dégradations dont est victime
notre système éducatif, mais je ne supporte pas de voir ainsi dénigrer
le travail de mes collègues.
Un peu de souplesse et de diplomatie
dans le discours syndical n'a jamais fait de mal.
Frisouille, il ne s'agit pas pour ma part de discours syndical, mais de vécu, qui plus est largement partagé par bon nombre de mes collègues. La multiplication des "projets" collectifs et "interdisciplinaires" totalement inutiles pour nos cours nous empoisonne littéralement l'existence et nous fait perdre un temps précieux. On a vraiment l'impression d'être chez Ubu, et de ne pas parler la même langue que ces gens-là !
Et je ne critique pas le travail des collègues (que je ne connais pas, donc que je ne peux pas juger...) mais leur soumission générale (là encore, je ne vise personne en particulier, entends-moi bien !) face à des directives officielles que l'on sait pourtant dangereuses, pour nos élèves en premier lieu.
Et l'instauration de l'HdA sous sa forme actuelle ne va certainement pas dans le bon sens à tous points de vue.
Bref, il faut savoir dépasser le stade du constat de l'ensemble de ces dégradations - dont tu es visiblement consciente (comme beaucoup d'autres de nos collègues d'ailleurs) - , et commencer à agir, et pas seulement dans le cadre syndical, j'insiste ! Par exemple, si quelqu'un considère que les programmes ne sont pas pertinents, à lui d'en tirer les conclusions qui s'imposent.
- FrisouilleEnchanteur
Aurore a écrit:
Frisouille, il ne s'agit pas pour ma part de discours syndical, mais de vécu, qui plus est largement partagé par bon nombre de mes collègues. La multiplication des "projets" collectifs et "interdisciplinaires" totalement inutiles pour nos cours nous empoisonne littéralement l'existence et nous fait perdre un temps précieux. On a vraiment l'impression d'être chez Ubu, et de ne pas parler la même langue que ces gens-là !
Et je ne critique pas le travail des collègues (que je ne connais pas, donc que je ne peux pas juger...) mais leur soumission générale (là encore, je ne vise personne en particulier, entends-moi bien !) face à des directives officielles que l'on sait pourtant dangereuses, pour nos élèves en premier lieu.
Et l'instauration de l'HdA sous sa forme actuelle ne va certainement pas dans le bon sens à tous points de vue.
Bref, il faut savoir dépasser le stade du constat de l'ensemble de ces dégradations - dont tu es visiblement consciente (comme beaucoup d'autres de nos collègues d'ailleurs) - , et commencer à agir, et pas seulement dans le cadre syndical, j'insiste ! Par exemple, si quelqu'un considère que les programmes ne sont pas pertinents, à lui d'en tirer les conclusions qui s'imposent.
Soumission ?
Non, vraiment, mes collègues ne se sont pas lancés là-dedans par fatalisme ni par peur du "chef".
Quant à agir, personnellement je ne sais pas bien comment faire, mais certainement pas disant non à tout.
- AuroreEsprit éclairé
expérience a écrit:Ce qu'il y a de bien avec le travail en équipe c'est que le travail est partagé et que chacun s'enrichit des connaissances et des compétences des autres. Tu es moins seulejane06 a écrit:Pour moi qui ne suis pas depuis longtemps dans l'EN, je trouve l'idée intéressante, mais ce qui me pose problème, c'est le manque de temps.
J'ai déjà du mal à préparer mes cours...
Perso, ça ne me dérange pas du tout d'être seule pour préparer les cours, bien au contraire ! Au moins, je sais qui est le maître à bord et j'en éprouve un sentiment de liberté. Si j'ai besoin de conseil, je ne me prive pas pour les demander à mes amis/collègues. Mais seulement lorsque j'en ai besoin.
M'enfin, si ça pouvait marcher chez les autres, tant mieux !! Je ne suis pas contre ! Le problème avec le "travail en équipe", c'est que ça devient de plus en plus un mode de management, ça devient la règle, que tu sois d'accord ou pas. On a l'impression de faire partie d'un kolkhoze. Trop souvent, c'est la présence-même du "travail en équipe" qui devient une fin en soi, et non pas les résultats qu'il produit. Et l'expérience montre que plus il y a de participants (ex. les fameux ateliers), plus on perd de temps et moins on est efficace. Derrière ce "travail en équipe", il y a l'étape d'après : ce sont les 35h de Sainte Ségo !
Voilà, j'espère que cette fois personne ne s'offusquera de mes propos...
- AuroreEsprit éclairé
Frisouille a écrit:Aurore a écrit:
Frisouille, il ne s'agit pas pour ma part de discours syndical, mais de vécu, qui plus est largement partagé par bon nombre de mes collègues. La multiplication des "projets" collectifs et "interdisciplinaires" totalement inutiles pour nos cours nous empoisonne littéralement l'existence et nous fait perdre un temps précieux. On a vraiment l'impression d'être chez Ubu, et de ne pas parler la même langue que ces gens-là !
Et je ne critique pas le travail des collègues (que je ne connais pas, donc que je ne peux pas juger...) mais leur soumission générale (là encore, je ne vise personne en particulier, entends-moi bien !) face à des directives officielles que l'on sait pourtant dangereuses, pour nos élèves en premier lieu.
Et l'instauration de l'HdA sous sa forme actuelle ne va certainement pas dans le bon sens à tous points de vue.
Bref, il faut savoir dépasser le stade du constat de l'ensemble de ces dégradations - dont tu es visiblement consciente (comme beaucoup d'autres de nos collègues d'ailleurs) - , et commencer à agir, et pas seulement dans le cadre syndical, j'insiste ! Par exemple, si quelqu'un considère que les programmes ne sont pas pertinents, à lui d'en tirer les conclusions qui s'imposent.
Soumission ?
Non, vraiment, mes collègues ne se sont pas lancés là-dedans par fatalisme ni par peur du "chef".
Quant à agir, personnellement je ne sais pas bien comment faire, mais certainement pas disant non à tout.
Tant mieux pour tes collègues, Frisouille. Sincèrement, si cela a donné quelque chose d'intéressant pédagogiquement, bravo ! Mais je persiste à penser que ce n'est pas un cas représentatif à l'heure actuelle.
Tu me demandes comment agir personnellement ? Certes pas en disant non à tout, mais en disant non chaque fois que l'on pense nécessaire !
Pas forcément en allant brailler dans la rue dans des manifs dont tout le monde, gouvernement en tête, se contrefiche. Ce n'est pas ce qui fait avancer les choses. Mais, par exemple, en ayant le courage de ne pas exécuter aveuglement, et chaque fois que nécessaire, toute instruction des programmes que l'on trouve néfaste sur le plan pédagogique. Et en sachant assumer ce choix face à l'inspecteur, par exemple.
En musique qui est ma matière, il y a pléthore d'exemples concrets en ce sens...
- AuroreEsprit éclairé
...ou bien en sachant trafiquer autant que possible les directives officielles dans le sens qui nous arrange, sans forcément passer aux yeux des inspecteurs pour des "rebelles" ou des "désobéisseurs dans un verre d'eau"...
- FrisouilleEnchanteur
Sur tes dernière propositions, nous sommes d'accord.
Voilà un dialogue débarrassé d'agressivité plus constructif ...
Voilà un dialogue débarrassé d'agressivité plus constructif ...
- SergeMédiateur
J'ai toujours l'impression d'avoir fait histoire des arts en cours de français, d'une façon comme d'une autre. Travailler en quipe pour montrer le lien et la cohérence des enseignements, j'ai trouvé ça parfois difficile ( il faut trouver le moment, chercher des thèmes communs, et surtout on ne voyait pas trop ce qu'il fallait vraiment demander au final) mais ça a été tellement enrichissant. Pas eu le sentiment de perdre mon temps. J'ai moi-même découvert des choses d'un point de vue personnel par le biais des échanges avec le collègue de musique, d'espagnol et d'arts plastiques. Et nous n'avions qu'une élève. Au final, on ne sait pas si nous avons fait ce qu'il fallait. Mais ce qu'on sait, c'est qu'on s'est régalé lors de l'éval et le sérieux de la seule élève qui passait courageusement cet oral en tant que volontaire, tremblante de tract mais aussi vibrante de conviction et de sérieux dans ses propos, nous a presque émus tant son travail dépassait de loin tout ce qu'on aurait pu espérer. Je ne vais pas généraliser, je ne suis pas sûr qu'on revoit ça à chaque fois, mais ce fut un moment de grace qui a valu à lui seul tous les efforts déployés durant l'année entière. Ce que j'aimerais cette année, c'est réussir à comprendre ce qu'on doit réellement faire et ce qui est vraiment attendus d'eux car les consignes floues n'aident vraiment pas.
- AuroreEsprit éclairé
Serge a écrit:J'ai toujours l'impression d'avoir fait histoire des arts en cours de français, d'une façon comme d'une autre. Travailler en quipe pour montrer le lien et la cohérence des enseignements, j'ai trouvé ça parfois difficile ( il faut trouver le moment, chercher des thèmes communs, et surtout on ne voyait pas trop ce qu'il fallait vraiment demander au final) mais ça a été tellement enrichissant. Pas eu le sentiment de perdre mon temps. J'ai moi-même découvert des choses d'un point de vue personnel par le biais des échanges avec le collègue de musique, d'espagnol et d'arts plastiques. Et nous n'avions qu'une élève. Au final, on ne sait pas si nous avons fait ce qu'il fallait. Mais ce qu'on sait, c'est qu'on s'est régalé lors de l'éval et le sérieux de la seule élève qui passait courageusement cet oral en tant que volontaire, tremblante de tract mais aussi vibrante de conviction et de sérieux dans ses propos, nous a presque émus tant son travail dépassait de loin tout ce qu'on aurait pu espérer. Je ne vais pas généraliser, je ne suis pas sûr qu'on revoit ça à chaque fois, mais ce fut un moment de grace qui a valu à lui seul tous les efforts déployés durant l'année entière. Ce que j'aimerais cette année, c'est réussir à comprendre ce qu'on doit réellement faire et ce qui est vraiment attendus d'eux car les consignes floues n'aident vraiment pas.
Serge, vous n'aviez qu'une élève : le détail est d'importance ! Imagine si toi et tes collègues deviez procéder de la sorte pour tous les élèves, en permanence, sous la contrainte et sans but pédagogique précis...
Je connais des CdE qui n'ont qu'un rêve comme disait l'Autre : généraliser le "travail d'équipe" en tant que mode de fonctionnement global et unique de l'établissement, et supprimer le découpage en matières et en heures (voir les préconisations récentes de Meirieu sur le fil "Ecologie politique"). Les récalcitrants n'auraient qu'à bien se tenir...
- AuroreEsprit éclairé
Évidemment, Serge, l'objectif de cette idée de "travailler en équipe" - "montrer le lien et la cohérence des enseignements", comme tu l'écris - est parfaitement louable. Et il arrive même parfois que les résultats soient probants. Mais comme souvent, le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions.
En effet, au collège et (de plus en plus) au lycée, quand les contenus de ces différents enseignements - des différentes disciplines - ne sont pas correctement assimilés par les élèves, comme cela arrive de plus en plus fréquemment pour tout un tas de raisons, "l'interdisciplinarité" - une bonne idée pour la fac où, normalement (suivez mon regard...) les élèves sont censés avoir une certaine culture générale - devient une fiction, un gadget, ou bien, si tu préfères, une coquille vide : on met en interaction des choses qui n'existent pas.
Or, les consignes du ministère et de nombreux CdE ignorent superbement cette réalité pourtant criante et veulent "innover" à tout prix en privilégiant les moyens sur la fin. Ce n'est guère étonnant : ces gens de pouvoir ne sont pas très souvent au contact des élèves et de leur niveau !
En effet, au collège et (de plus en plus) au lycée, quand les contenus de ces différents enseignements - des différentes disciplines - ne sont pas correctement assimilés par les élèves, comme cela arrive de plus en plus fréquemment pour tout un tas de raisons, "l'interdisciplinarité" - une bonne idée pour la fac où, normalement (suivez mon regard...) les élèves sont censés avoir une certaine culture générale - devient une fiction, un gadget, ou bien, si tu préfères, une coquille vide : on met en interaction des choses qui n'existent pas.
Or, les consignes du ministère et de nombreux CdE ignorent superbement cette réalité pourtant criante et veulent "innover" à tout prix en privilégiant les moyens sur la fin. Ce n'est guère étonnant : ces gens de pouvoir ne sont pas très souvent au contact des élèves et de leur niveau !
- JaneMonarque
nous fonctionnerons en équipe de 2 par affinités et selon les thématiques proposées. Tous les "doublons" doivent intervenir au moins 1 fois dans l'année (selon leur quota horaire); nous sommes partis du principe que toutes les matières (de par leur nature et leur programme) ne pouvaient pas s'y plier de la même manière. Les binômes varieront en fonction de la classe et du niveau.
Nous sommes parties, avec mon "binôme", sur 4 thèmes; nous étudierons ce thème en classe, proposerons des pistes d'oeuvres aux élèves qui devront monter un dossier. Nous ne ferons donc pas un "cours d'HDA": nous leur donnerons des clés pour ouvrir des serrures: à eux de trouver ce qu'il y a derrière la porte. Comme je travaillerai avec ma collègue d'arts plastiques, elle s'occupera de la partie technique, je m'occuperai de l'aspect artistique et historique.
Et pour finir, nous imposons la réalisation d'un petit film, via movie maker, en lien avec leur thème favori que les élèves choisiront devant le binôme correspondant lors de l'oral. Nous avons testé le système cette année avec les élèves volontaires, et nous avons eu de très bonnes surprises.
Nous sommes parties, avec mon "binôme", sur 4 thèmes; nous étudierons ce thème en classe, proposerons des pistes d'oeuvres aux élèves qui devront monter un dossier. Nous ne ferons donc pas un "cours d'HDA": nous leur donnerons des clés pour ouvrir des serrures: à eux de trouver ce qu'il y a derrière la porte. Comme je travaillerai avec ma collègue d'arts plastiques, elle s'occupera de la partie technique, je m'occuperai de l'aspect artistique et historique.
Et pour finir, nous imposons la réalisation d'un petit film, via movie maker, en lien avec leur thème favori que les élèves choisiront devant le binôme correspondant lors de l'oral. Nous avons testé le système cette année avec les élèves volontaires, et nous avons eu de très bonnes surprises.
- SergeMédiateur
vous n'aviez qu'une élève : le détail est d'importance !
Non, pas du tout, puisque les cours ont été dispensé à toute la classe comme s'ils le passaient tous. Et ça les a dans l'ensemble plutôt intéressés. La seule différence a été le jour de l'oral, évidemment plus court que si les élèves avaient été nombreux, mais je n'aurais pas trouvé ça gênant pour ma part. En plus, cette étude de l'histoire des arts est très cohérente avec ce qu'il fallait faire passer aussi d'un point de vue culturel, donc je ne l'assimile en rien à une perte de temps au contraire. La culture, c'est important, beau et intéressant, on n'est pas là pour leur faire passer juste de l'orthographe et de la grammaire quand même ?
- NestyaEsprit sacré
Dans mon collège, on en a parlé (enfin...la prof d'arts plastiques nous en parlé) pour aboutir à...rien!
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- GolouNeoprof expérimenté
chez nous il n'y a évidemment pas de creneaux horaires consacrés à "l'histoire des arts" car ce doit être intégré dans chacune des matières. Nous avons, lors d'une journée pédagogique choisi un thème pour chaque niveau ( 6e, 5e, 4e et 3e). Un cahier les suivra sur ces 4 années. Cela permettant ainsi à l'élève de 3e d'avoir une batterie de documents, de connaissances, de resssources pour choisir son thème de fin de 3e.
_________________
mon recueil de poèmes
ma petite autobio
- AuroreEsprit éclairé
Serge a écrit:vous n'aviez qu'une élève : le détail est d'importance !
Non, pas du tout, puisque les cours ont été dispensé à toute la classe comme s'ils le passaient tous. Et ça les a dans l'ensemble plutôt intéressés. La seule différence a été le jour de l'oral, évidemment plus court que si les élèves avaient été nombreux, mais je n'aurais pas trouvé ça gênant pour ma part. En plus, cette étude de l'histoire des arts est très cohérente avec ce qu'il fallait faire passer aussi d'un point de vue culturel, donc je ne l'assimile en rien à une perte de temps au contraire. La culture, c'est important, beau et intéressant, on n'est pas là pour leur faire passer juste de l'orthographe et de la grammaire quand même ?
Mille fois d'accord avec vous, Serge, sur l'importance d'un enseignement culturel de qualité tout au long de la scolarité ! Je n'ai d'ailleurs jamais affirmé le contraire, et ne faire "que de la grammaire et de l'orthographe" serait parfaitement stupide et réducteur.
Seulement, voilà : au collège, les élèves ont perdu près de 2 ans de cours de français en 30 ans. De plus, on a eu tendance à débarrasser les programmes - et ce dès le primaire ! - de tout ce qui restait d'étude sérieuse de la grammaire et de l'orthographe. Pas étonnant dans ces conditions de trouver aujourd'hui des élèves de moins en moins outillés dans ces domaines : comment voulez-vous qu'ils sachent ce qu'on ne leur a jamais enseigné ?
Or, comment voulez-vous bâtir une culture littéraire, historique ou artistique de qualité sans la présence de fondations solides dans la maîtrise de la langue ?
Concernant l'histoire de l'Art, il me semble que si l'on voulait vraiment que les élèves sortent du cours avec un vrai niveau à la fin, on aurait mis en place un cours progressif, structuré et autonome, avec une trame chronologique claire, qui serait bien plus pertinent pour des "débutants" aux repères culturels chancelants, en lieu et place des "modules" thématiques actuels, à première vue plus "séduisants", mais qui ne fonctionneraient vraiment qu'en tant que complément. Mais, là encore, on a fait de la com', du saupoudrage bien inefficace et difficile à organiser, qui plus est sans formation des personnels digne de ce nom (à quand un CAPES et une Agrégation d'Histoire de l'Art ? Les Universités et l'Ecole du Louvre possèdent un vivier d'étudiants compétents et bien formés en mal de débouchés obligés de se reconvertir dans le tourisme ou la communication...).
Mais c'est qu'il fallait faire plaisir à Sarko...
- LetoNiveau 5
:shock:
euh...
...
....
C'est quoi l'Histoire des Arts ?
...
....
Non, je rigole !
:boulet:
...
On n'a pas fait grand chose dans mon collège.
On a défini des objets d'étude par niveau, sans plus...
A voir à la pré-rentrée.
euh...
...
....
C'est quoi l'Histoire des Arts ?
...
....
Non, je rigole !
:boulet:
...
On n'a pas fait grand chose dans mon collège.
On a défini des objets d'étude par niveau, sans plus...
A voir à la pré-rentrée.
- AuroreEsprit éclairé
Et qu'on ne vienne pas me dire "qu'il n'y a pas assez de temps" pour dégager des heures spécifiques pour l'histoire de l'Art dans les emplois du temps !
Si l'on commençait, collège et lycée confondus, par balancer par dessus bord les IDD, TPE, B2I, "Course contre la faim", "débats citoyens", journées banalisées "contre le racisme", ASSR et autres fariboles, on y verrait bien plus clair, croyez-moi...
Et je ne parle pas du primaire...
Si l'on commençait, collège et lycée confondus, par balancer par dessus bord les IDD, TPE, B2I, "Course contre la faim", "débats citoyens", journées banalisées "contre le racisme", ASSR et autres fariboles, on y verrait bien plus clair, croyez-moi...
Et je ne parle pas du primaire...
- AuroreEsprit éclairé
Aurore a écrit:
Concernant l'histoire de l'Art, il me semble que si l'on voulait vraiment que les élèves sortent du cours avec un vrai niveau à la fin, on aurait mis en place un cours progressif, structuré et autonome, avec une trame chronologique claire, qui serait bien plus pertinent pour des "débutants" aux repères culturels chancelants, en lieu et place des "modules" thématiques actuels, à première vue plus "séduisants", mais qui ne fonctionneraient vraiment qu'en tant que complément. Mais, là encore, on a fait de la com', du saupoudrage bien inefficace et difficile à organiser, qui plus est sans formation des personnels digne de ce nom (à quand un CAPES et une Agrégation d'Histoire de l'Art ? Les Universités et l'Ecole du Louvre possèdent un vivier d'étudiants compétents et bien formés en mal de débouchés obligés de se reconvertir dans le tourisme ou la communication...).
Mais c'est qu'il fallait faire plaisir à Sarko...
Tiens, j'ai oublié un élément capital pour la compréhension des lacunes de l'HdA dans sa formule actuelle, outre sa bâtardise à tous points de vue : l'absence de programmes nationaux cohérents et fiables. Au contraire, l'instauration de l'HdA s'inscrit complètement dans le nouveau mantra du MEN : "l'autonomie des établissements".
Chacun bricolant dans son coin, on peut facilement imaginer que les élèves du Quartier Latin n'auront pas accès aux mêmes contenus culturels que leurs homologues de la Courneuve, par exemple...
Parce que ce n'est pas avec 3 ou 4 thématiques ciblées sur des sujets précis et sans lien entre eux, qui plus est bricolées à la hâte, qu'on va faire croire que l'élève "a acquis la culture humaniste" tant vantée par le trop fameux Socle !
Ou comment les plus zélés partisans de la "réduction des inégalités sociales" s'emploient précisément à les creuser chaque jour davantage...
- JaneMonarque
Aurore a écrit:Aurore a écrit:
Concernant l'histoire de l'Art, il me semble que si l'on voulait vraiment que les élèves sortent du cours avec un vrai niveau à la fin, on aurait mis en place un cours progressif, structuré et autonome, avec une trame chronologique claire, qui serait bien plus pertinent pour des "débutants" aux repères culturels chancelants, en lieu et place des "modules" thématiques actuels, à première vue plus "séduisants", mais qui ne fonctionneraient vraiment qu'en tant que complément. Mais, là encore, on a fait de la com', du saupoudrage bien inefficace et difficile à organiser, qui plus est sans formation des personnels digne de ce nom (à quand un CAPES et une Agrégation d'Histoire de l'Art ? Les Universités et l'Ecole du Louvre possèdent un vivier d'étudiants compétents et bien formés en mal de débouchés obligés de se reconvertir dans le tourisme ou la communication...).
Mais c'est qu'il fallait faire plaisir à Sarko...
Tiens, j'ai oublié un élément capital pour la compréhension des lacunes de l'HdA dans sa formule actuelle, outre sa bâtardise à tous points de vue : l'absence de programmes nationaux cohérents et fiables. Au contraire, l'instauration de l'HdA s'inscrit complètement dans le nouveau mantra du MEN : "l'autonomie des établissements".
Chacun bricolant dans son coin, on peut facilement imaginer que les élèves du Quartier Latin n'auront pas accès aux mêmes contenus culturels que leurs homologues de la Courneuve, par exemple...
Parce que ce n'est pas avec 3 ou 4 thématiques ciblées sur des sujets précis et sans lien entre eux, qui plus est bricolées à la hâte, qu'on va faire croire que l'élève "a acquis la culture humaniste" tant vantée par le trop fameux Socle !
Ou comment les plus zélés partisans de la "réduction des inégalités sociales" s'emploient précisément à les creuser chaque jour davantage...
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Mais il n'empêche que le peu qu'on leur apportera sera toujours mieux que le rien qui est le leur.
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