Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- CelebornEsprit sacré
Philip... Je t'adore !
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- ysabelDevin
philip a écrit:Just for fun...
j'adore !!
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Melle ShrekHabitué du forum
ysabel a écrit:philip a écrit:Just for fun...
j'adore !!
Moi aussi! :aaq: :aaq: :aaq:
Où vas-tu chercher tout ça Philip?
- CathEnchanteur
Merci à tous pour vos interventions!
Heu Laurel Hamilton, c'est celle avec l'histoire de la fille qui relève les morts et accessoirement chasse les vampires? C'est ça le truc super trash question sexe et violence?
C'est ce que lit ma fille de 14 ans...
Heu Laurel Hamilton, c'est celle avec l'histoire de la fille qui relève les morts et accessoirement chasse les vampires? C'est ça le truc super trash question sexe et violence?
C'est ce que lit ma fille de 14 ans...
- InvitéInvité
Melle Shrek a écrit:
Où vas-tu chercher tout ça Philip?
désolé, je ne peux pas révéler mes sources
- AëmielExpert
Oui, ça c'est Anita Blake (je n'aime pas trop, sans doute parce que le héros masculin s'obstine à mettre des chemises à jabot rouge transparent, sur un pantalon en cuir. Ca ne me parle pas, allez comprendre... ).cath5660 a écrit:Merci à tous pour vos interventions!
Heu Laurel Hamilton, c'est celle avec l'histoire de la fille qui relève les morts et accessoirement chasse les vampires? C'est ça le truc super trash question sexe et violence?
C'est ce que lit ma fille de 14 ans...
_________________
Auteur
- NestyaEsprit sacré
Ben oui! c'est quand même légèrement orienté SM. Voir l'article de Wiki sur Laurell Hamilton:cath5660 a écrit:Merci à tous pour vos interventions!
Heu Laurel Hamilton, c'est celle avec l'histoire de la fille qui relève les morts et accessoirement chasse les vampires? C'est ça le truc super trash question sexe et violence?
C'est ce que lit ma fille de 14 ans...
Laurell Kaye Hamilton, née le 19 février 1963, est une écrivaine américaine de romans d'horreur et de fantasy. Née dans la petite ville de Heber Springs dans l'Arkansas, elle a grandi à Sims dans l'Indiana et réside actuellement dans le comté de St. Louis dans le Missouri.
Elle est principalement l'auteur de deux séries de romans : celle d'Anita Blake, commencée en 1993, et qui comporte à ce jour dix-neuf volumes dont onze publiés en français, et celle de Meredith Gentry, commencée en 2000, et qui comporte à ce jour cinq volumes dont deux publiés en Français. L'une et l'autre séries se déroulent, à notre époque, aux États-Unis, dans un monde où la magie est monnaie courante et où l'existence des monstres est connue des humains. Les deux mondes se côtoient et ont ainsi de nombreux rapports et échanges tout en demeurant foncièrement étrangers l'un à l'autre.
Les deux séries sont assez proches par leurs thématiques en dépit de quelques différences. Dans la série d'Anita Blake, les créatures garous (loups, rats, panthères etc.) et les vampires essaient de s'intégrer à la société humaine et d'y exercer un travail malgré le climat de méfiance qui les environne. Dans celle de Meredith Gentry, les elfes (appelés sidhes) de lumière et les elfes ténébreux vivent séparés des hommes dont ils fuient la curiosité afin de conserver la pureté de leur race mourante dans le refuge de leur dernier territoire.
Parfois comparés à Buffy pour leur caractère batailleur, les personnages principaux de Laurell K. Hamilton s'en démarquent toutefois par quelques aspects plus sombres. Les deux séries baignent en effet dans une ambiance de sensualité et de fantastique où les rapports sado-masochistes sont la règle des relations entre les personnages. Cet aspect très particulier constitue certainement la grande originalité de l'œuvre de Laurell K. Hamilton.
Les neuf premiers volumes de la série Anita Blake, et les deux premiers de Merry Gentry ont été pendant un temps publiés par Pocket, entre 2002 et 2004. Depuis cette date, il est malheureusement très compliqué de trouver en librairie chacun de ces titres. Fort heureusement, les éditions Bragelonne, spécialisées dans les genres de l'imaginaire, ont annoncées en août 2008 le grand retour d'Anita Blake. Les tomes 1 à 9 seront tous réédités en 2009 chez Milady (label de Bragelonne), entre mars et septembre. Les suivants, complètement inédits en français, devraient suivre en grand format.
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- CathEnchanteur
Va falloir que j'en lise un, quand même...J'avais lu les 10 premières pages, c'était trop court pour remarquer...
- NestyaEsprit sacré
C'est surtout que ça devient plus trash-sexuellement parlant- au fil des tomes. Dans les premiers, Anita ne couche avec personne. Alors que dans les derniers, elles multiplie les partenaires (et pas séparément, hein, plutôt 2 à 3 hommes en même temps :diable: ).cath5660 a écrit:Va falloir que j'en lise un, quand même...J'avais lu les 10 premières pages, c'était trop court pour remarquer...
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- CathEnchanteur
aaahhhhhh....J'ai plus qu'à espérer qu'il n'y ait pas tous les volumes à la médiathèque alors...
- InvitéInvité
Ta fille lit ça Cath ? :lol:
Bah, au moins elle lit.. la mienne ne lit rien du tout.
Bah, au moins elle lit.. la mienne ne lit rien du tout.
- CathEnchanteur
Elle lit tout ce qui est imprimé...Des mangas à Madame Bovary.
Ouais, enfin avec une préférence pour les mangas, quand même...
Ouais, enfin avec une préférence pour les mangas, quand même...
- CathEnchanteur
Bon, pour les élèves, je vais schématiser ainsi (en précisant que quand même, hein, les frontières sont bien poreuses...):
Fantastique: définition de Todorov.
Merveilleux: un "ailleurs" temporel ou géographique dans lequel évoluent des personnages/événements irrationnels pour nous, cohérents pour les personnages. Présence d'éléments mythiques.
Fantasie: irruption dans un cadre rationnel de personnages/événements irrationnels pour nous, cohérents pour les personnages. Présence d'éléments mythiques.
La différence entre merveilleux et fantasie serait le cadre de départ: différent du nôtre dès le départ pour le merveilleux, rencontre rationnel/irrationnel pour la fantasie.
Z'en pensez quoi?
Fantastique: définition de Todorov.
Merveilleux: un "ailleurs" temporel ou géographique dans lequel évoluent des personnages/événements irrationnels pour nous, cohérents pour les personnages. Présence d'éléments mythiques.
Fantasie: irruption dans un cadre rationnel de personnages/événements irrationnels pour nous, cohérents pour les personnages. Présence d'éléments mythiques.
La différence entre merveilleux et fantasie serait le cadre de départ: différent du nôtre dès le départ pour le merveilleux, rencontre rationnel/irrationnel pour la fantasie.
Z'en pensez quoi?
- AstarteeNiveau 8
je pense que c'est pas mal résumé et suffisamment clair pour une base. On leur demande pas de maîtriser Todorov et Mellier non plus... déjà que nous on s'y retrouve pas, autant rester sur ce qui fait consensus
- CelebornEsprit sacré
cath5660 a écrit:Bon, pour les élèves, je vais schématiser ainsi (en précisant que quand même, hein, les frontières sont bien poreuses...):
Fantastique: définition de Todorov.
Merveilleux: un "ailleurs" temporel ou géographique dans lequel évoluent des personnages/événements irrationnels pour nous, cohérents pour les personnages. Présence d'éléments mythiques.
Fantasie: irruption dans un cadre rationnel de personnages/événements irrationnels pour nous, cohérents pour les personnages. Présence d'éléments mythiques.
La différence entre merveilleux et fantasie serait le cadre de départ: différent du nôtre dès le départ pour le merveilleux, rencontre rationnel/irrationnel pour la fantasie.
Z'en pensez quoi?
la distinction merveilleux/fantaisie me paraît très artificielle et surtout fausse, à partir du moment où l'on se réfère à la "fantasy" anglo-saxonne, qui contient Le Seigneur des anneaux (heroïc-fantasy) pour ne citer que lui.
je mettrais tout sous l'étiquette merveilleux : c'est plus simple, tout le monde s'y retrouve et c'est moins faux.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- doctor whoDoyen
Moi, je parle de "fantasy" à mes élèves. C'est clair, ça leur parle... Et c'est beaucoup plus large que le merveilleux.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- AlmaloNiveau 5
[quote="Melle Shrek"]
Je regrette bien souvent que l'on ne se contente juste de lire sans "caser" à tout prix.
Le problème c'est qu'on a habitué nos élèves à établir des catégories, genres, sous-genres... et à coller des étiquettes partout! Alors que l'on sait très bien que les frontières sont souvent perméables. [quote]
Entièrement d'accord !!!!!!!!!
Quelle horreur : cette discussion me rappelle mon oral pourri de Capes il n'y a pas deux mois de ça, où je me suis excellemment plantée sur la définition du fantastique, pour l'étude d'une nouvelle de Maupassant, "la Main" (ou plutôt un conte, ou les deux, là aussi je me suis bien ramassée)...Arrrg...Et pourtant j'adore les nouvelles fantastiques, ainsi que la fantasy (j'ai même écrit une nouvelle de fantasy pour un concours, et ce n'est pas simple d'inventer un monde, une mythologie, des croyances et des coutumes...)
Pour mes 5èmes l'an dernier, j'ai été ravie de voir qu'il y avait des extraits de Harry Potter et du Seigneur des Anneaux dans le Fleur d'Encre, je me suis empressée de les utiliser, j'ai coulé le bec à ceux qui faisaient la moue en disant que moi j'adorais cette littérature alors que je me faisais plaisir, résultat j'ai trois élèves qui se sont offert Tolkien et deux qui m'ont emprunté Eragon... :lecteur:
Je regrette bien souvent que l'on ne se contente juste de lire sans "caser" à tout prix.
Le problème c'est qu'on a habitué nos élèves à établir des catégories, genres, sous-genres... et à coller des étiquettes partout! Alors que l'on sait très bien que les frontières sont souvent perméables. [quote]
Entièrement d'accord !!!!!!!!!
Quelle horreur : cette discussion me rappelle mon oral pourri de Capes il n'y a pas deux mois de ça, où je me suis excellemment plantée sur la définition du fantastique, pour l'étude d'une nouvelle de Maupassant, "la Main" (ou plutôt un conte, ou les deux, là aussi je me suis bien ramassée)...Arrrg...Et pourtant j'adore les nouvelles fantastiques, ainsi que la fantasy (j'ai même écrit une nouvelle de fantasy pour un concours, et ce n'est pas simple d'inventer un monde, une mythologie, des croyances et des coutumes...)
Pour mes 5èmes l'an dernier, j'ai été ravie de voir qu'il y avait des extraits de Harry Potter et du Seigneur des Anneaux dans le Fleur d'Encre, je me suis empressée de les utiliser, j'ai coulé le bec à ceux qui faisaient la moue en disant que moi j'adorais cette littérature alors que je me faisais plaisir, résultat j'ai trois élèves qui se sont offert Tolkien et deux qui m'ont emprunté Eragon... :lecteur:
_________________
Je suis le maître de mon destin,
le capitaine de mon âme
Invictus
- CelebornEsprit sacré
doctor who a écrit:Moi, je parle de "fantasy" à mes élèves. C'est clair, ça leur parle... Et c'est beaucoup plus large que le merveilleux.
Ensuite, on peut discuter du terme employé pour recouvrir tout ça : "merveilleux" ou "fantasy". Pour moi, c'est la même chose.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- AëmielExpert
Celeborn a écrit:doctor who a écrit:Moi, je parle de "fantasy" à mes élèves. C'est clair, ça leur parle... Et c'est beaucoup plus large que le merveilleux.
Ensuite, on peut discuter du terme employé pour recouvrir tout ça : "merveilleux" ou "fantasy". Pour moi, c'est la même chose.
Pareil. En général, je distingue de façon schématique en disant que la fantasy est le versant plus ado-adulte du merveilleux (je sais, ce n'est pas tout à fait exact, mais de toute façon, on ne fera jamais tout tenir dans nos petites cases, alors...).
_________________
Auteur
- V.MarchaisEmpereur
Je trouve surtout que ce genre de typologie (encore !!!) est sans intérêt pour les élèves.
En Sixième, on leur fait étudier des contes merveilleux. On les fait réfléchir sur la fonction des personnages, le parcours du héros, le sens de ces récits. Peu nous chaut de donner une définition précise du merveilleux.
En Cinquième, avec les romans de chevalerie, nous retrouvons la matière épique et légendaire mêlée de merveilleux chrétien. Nous faisons découvrir la matière de Bretagne, la littérature courtoise, étudions une oeuvre en montrant l'initiation qui s'y déroule. Nous disons quelques mots du merveilleux en montrant comment il se nourrit de la matière religieuse, sans prétendre définir ni circonscrire le sujet.
En Quatrième, on nous demande d'étudier le fantastique. Alors faisons étudier des nouvelles, des romans fantastiques, montrons les caractéristiques générales du genre et surtout ses enjeux : saisir, déranger les catégories du réel, mettre en question le monde qui nous entoure.
Le reste, nous-même l'avons appris à la fac. Piano piano. A vouloir être exhaustif trop tôt, nous risquons surtout de faire de la littérature un système de catégories rigide de bien peu d'intérêt. Ce n'est pas ce que nous demande le programme de Quatrième, à mon avis, sauf à vouloir ressortir les grilles toutes faites dont nous venons à peine de nous débarrasser.
En Sixième, on leur fait étudier des contes merveilleux. On les fait réfléchir sur la fonction des personnages, le parcours du héros, le sens de ces récits. Peu nous chaut de donner une définition précise du merveilleux.
En Cinquième, avec les romans de chevalerie, nous retrouvons la matière épique et légendaire mêlée de merveilleux chrétien. Nous faisons découvrir la matière de Bretagne, la littérature courtoise, étudions une oeuvre en montrant l'initiation qui s'y déroule. Nous disons quelques mots du merveilleux en montrant comment il se nourrit de la matière religieuse, sans prétendre définir ni circonscrire le sujet.
En Quatrième, on nous demande d'étudier le fantastique. Alors faisons étudier des nouvelles, des romans fantastiques, montrons les caractéristiques générales du genre et surtout ses enjeux : saisir, déranger les catégories du réel, mettre en question le monde qui nous entoure.
Le reste, nous-même l'avons appris à la fac. Piano piano. A vouloir être exhaustif trop tôt, nous risquons surtout de faire de la littérature un système de catégories rigide de bien peu d'intérêt. Ce n'est pas ce que nous demande le programme de Quatrième, à mon avis, sauf à vouloir ressortir les grilles toutes faites dont nous venons à peine de nous débarrasser.
- AëmielExpert
V.Marchais a écrit:Je trouve surtout que ce genre de typologie (encore !!!) est sans intérêt pour les élèves.
Je n'osais pas le dire, de peur de me faire taper sur les doigts...
_________________
Auteur
- CelebornEsprit sacré
sérafina a écrit:V.Marchais a écrit:Je trouve surtout que ce genre de typologie (encore !!!) est sans intérêt pour les élèves.
Je n'osais pas le dire, de peur de me faire taper sur les doigts...
En revanche, c'est effectivement intéressant d'en discuter ici pour nous, afin de nous y retrouver.
L'approche typologique a également son intérêt : je demandais à mes secondes de me donner des titres d'œuvres fantastiques, et à partir de ça, on a pu reconstituer les grandes catégories (enfin, le fantastique, c'est moi qui l'ai apporté, pour le coup : eux étaient dans le merveilleux et la SF), et les traits marquants de chacune (son rapport au réel, en fait). A un moment, faut quand même bien leur dire pourquoi on appelle ça du fantastique et non du boudin aux pommes. Il ne s'agit pas de s'ennuyer dans une analyse pointilleuse et aride des caractéristiques du genre, mais pouvoir s'appuyer sur des points de repère un minimum solides.
Au passage, je n'ai absolument rien appris sur le merveilleux et le fantastique à la fac.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- CathEnchanteur
V.Marchais a écrit:Je trouve surtout que ce genre de typologie (encore !!!) est sans intérêt pour les élèves.
En Sixième, on leur fait étudier des contes merveilleux. On les fait réfléchir sur la fonction des personnages, le parcours du héros, le sens de ces récits. Peu nous chaut de donner une définition précise du merveilleux.
En Cinquième, avec les romans de chevalerie, nous retrouvons la matière épique et légendaire mêlée de merveilleux chrétien. Nous faisons découvrir la matière de Bretagne, la littérature courtoise, étudions une oeuvre en montrant l'initiation qui s'y déroule. Nous disons quelques mots du merveilleux en montrant comment il se nourrit de la matière religieuse, sans prétendre définir ni circonscrire le sujet.
En Quatrième, on nous demande d'étudier le fantastique. Alors faisons étudier des nouvelles, des romans fantastiques, montrons les caractéristiques générales du genre et surtout ses enjeux : saisir, déranger les catégories du réel, mettre en question le monde qui nous entoure.
Le reste, nous-même l'avons appris à la fac. Piano piano. A vouloir être exhaustif trop tôt, nous risquons surtout de faire de la littérature un système de catégories rigide de bien peu d'intérêt. Ce n'est pas ce que nous demande le programme de Quatrième, à mon avis, sauf à vouloir ressortir les grilles toutes faites dont nous venons à peine de nous débarrasser.
Ce n'est pas pour le programme de 4° mais celui de 1° bac pro.
Qui demande de traiter "le registre fantastique" dans l'objet d'étude "du côté de l'imaginaire".
Or par expérience et bien qu'ils l'aient déjà étudié au collège, mes élèves mettent en vrac dans la rubrique fantastique tout ce qui sort du réel pur et dur.
Je souhaite donc leur faire sentir les différences entre les différents types d'imaginaire sans pour autant fournir une grille (sur laquelle il n'y aurait d'ailleurs visiblement pas consensus).
- CathEnchanteur
sérafina a écrit:Celeborn a écrit:doctor who a écrit:Moi, je parle de "fantasy" à mes élèves. C'est clair, ça leur parle... Et c'est beaucoup plus large que le merveilleux.
Ensuite, on peut discuter du terme employé pour recouvrir tout ça : "merveilleux" ou "fantasy". Pour moi, c'est la même chose.
Pareil. En général, je distingue de façon schématique en disant que la fantasy est le versant plus ado-adulte du merveilleux (je sais, ce n'est pas tout à fait exact, mais de toute façon, on ne fera jamais tout tenir dans nos petites cases, alors...).
D'après ce que j'ai lu, il y a controverse là-dessus: certains font la différence entre merveilleux et fantasie, d'autres considèrent que la fantasie est une évolution moderne du merveilleux.
Je précise tout ça à mes élèves qui adorent savoir que "la bataille fait rage" entre tenants du merveilleux et pro-fantasie.
Ça permet de leur faire comprendre que non, la littérature n'est pas une affaire poussiéreuse et momifiée.
- V.MarchaisEmpereur
Je comprends. Mais souvent, on veut partir de là. J'ai tendance à penser qu'il vaut mieux commencer par étudier les oeuvres que l'on s'est donné, en dégager les caractéristiques essentielles du genre fantastique et, en ouverture, expliquer pourquoi d'autres genres non réalistes ne relèvent pas du fantastiques.
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum