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- LNSAGNiveau 10
Leur expliquer c'est très bien, mais il faut assurément qu'ils pratiquent la prise de note régulièrement. Je dois avouer que je fais beaucoup de cours magistral en seconde, surtout en ce qui concerne les présentations d'auteurs/époques/contextes etc.
Petit à petit, ils arrivent de mieux en mieux à synthétiser et comprennent le fonctionnement de la prise de note.
Petit à petit, ils arrivent de mieux en mieux à synthétiser et comprennent le fonctionnement de la prise de note.
- AzadHabitué du forum
Je déterre le topic, pour parler, non pas de la méthode d'apprentissage de la prise de notes, mais de ce que ça donne en cours.
J'ai beau répéter 3 ou 4 fois les mêmes choses en variant les formulations, avec des élèves de 1ère, ça ne marche pas. Après enquête, je vois que dans d'autres cours, on leur donne des synthèses à trous à la fin des cours, ou on prend un temps de dictée.
Du coup, je me demande si je ne devrais pas faire pareil...
Quand je vois les notes qu'ils prennent sur des textes qu'ils vont quand même présenter au bac, je suis plutôt inquiet... Qu'en pensez-vous ?
J'ai beau répéter 3 ou 4 fois les mêmes choses en variant les formulations, avec des élèves de 1ère, ça ne marche pas. Après enquête, je vois que dans d'autres cours, on leur donne des synthèses à trous à la fin des cours, ou on prend un temps de dictée.
Du coup, je me demande si je ne devrais pas faire pareil...
Quand je vois les notes qu'ils prennent sur des textes qu'ils vont quand même présenter au bac, je suis plutôt inquiet... Qu'en pensez-vous ?
- Une passanteEsprit éclairé
à eux de se débrouiller...
Quand je vois les 1ère m'écouter sans prendre de notes, je le leur rappelle parfois, quand je passe voir leurs cours et que je vois le peu qui y est écrit, je les "sermonne", mais c'est à eux de se débrouiller, ce n'est pas parce qu'ils refusent de s'y mettre qu'il faut travailler à leur place !
Les collègues qui donnent ce genre de synthèses à trous ne rendent pas service à ces générations d'assistés que nous créons...
Quand je vois les 1ère m'écouter sans prendre de notes, je le leur rappelle parfois, quand je passe voir leurs cours et que je vois le peu qui y est écrit, je les "sermonne", mais c'est à eux de se débrouiller, ce n'est pas parce qu'ils refusent de s'y mettre qu'il faut travailler à leur place !
Les collègues qui donnent ce genre de synthèses à trous ne rendent pas service à ces générations d'assistés que nous créons...
- Simone BouéNiveau 9
Idem pour les textes à trous. Avec mes 1ères : je vais doucement le premier mois en répétant souvent; après ça se complexifie. S'ils ne prennent pas de notes, tant pis pour eux, le cours c'est aussi ça.
- brin d'acierNiveau 6
Moi, j'ai meme verifie le cahier de mes premieres pour m'assurer qu'ils avaient bien toutes les infos et docs de la premiere sequence...
- LilypimsGrand sage
Je donne une synthèse du cours à faire pour la fois suivante.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User5899Demi-dieu
Vous avez appris à prendre des notes, vous ?
Moi pas.
Quand on veut prendre des notes, on en prend.
C'est leur problème, pas le mien.
Moi pas.
Quand on veut prendre des notes, on en prend.
C'est leur problème, pas le mien.
- ysabelDevin
Cripure a écrit:Vous avez appris à prendre des notes, vous ?
Moi pas.
Quand on veut prendre des notes, on en prend.
C'est leur problème, pas le mien.
De toute manière le pb de la prise de notes par les élèves c'est le tri des informations... on pourra faire autant de méthodologie que l'on veut cela ne changera rien.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- DalilahNiveau 6
Moi non plus. Mais nos élèves sont d'une génération différente, plus... comment dire... assistée? Et il est vrai qu'en voulant bien faire et en s'adaptant à eux, on ne les aide guère à se sortir de ce schémaCripure a écrit:Vous avez appris à prendre des notes, vous ?
Moi pas.
Quand on veut prendre des notes, on en prend.
C'est leur problème, pas le mien.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Vous y allez fort, quand même !
Pour prendre des notes, faut écouter, les élèves ne sont pas là pour ça, ils sont là pour construire leur savoir !
Pour prendre des notes, faut écouter, les élèves ne sont pas là pour ça, ils sont là pour construire leur savoir !
- DalilahNiveau 6
"Voilà qui est bien dit", répondit qui vous savezParatge a écrit:Vous y allez fort, quand même !
Pour prendre des notes, faut écouter, les élèves ne sont pas là pour ça, ils sont là pour construire leur savoir !
- NLM76Grand Maître
Bon, c'est bel et bon, tout cela. Mais... la technique de la prise de note, qu'est-ce ?
Quand j'étais élève, j'étais nullissime en prise de notes. Alors comment vais-je l'enseigner ?
En tout cas, ce que j'ai constaté au cours de ma carrière c'est ceci :
Bonnes classes dans les bons lycées : les élèves grattent pendant toute l'heure, à fond les manettes et notent tout, selon un plan structuré donné par le professeur.
Ailleurs : Toutes sortes de pratiques, mais pas la pratique ci-dessus.
Conclusion : pour moi, cours de prise de notes = 1/4 d'heure :
1. Vous notez TOUT. (tout ce que je dis est intéressant)
2. Vous structurez. Parties, sous-parties, sous-sous parties, soulignements, couleurs, retrait.
3. Vous écrivez hyper-vite. (D'où la nécessité de maîtriser l'écriture cursive). Exercice ? Fabricando fit faber.
4. Vous sautez les mots pas indispensables à la compréhension (articles, etc.) (conséquence accessoire : vous ne faites pas de fautes)
5. Vous utilisez des abréviations dont vous vous constituez un stock peu à peu, en particulier en faisant sauter les voyelles. (Les exemples sont donnés par les professeurs au fur et à mesure de leurs cours)
6. Vous utilisez des pictogrammes, des flèches, des syboles variés. (voir ci-dessus).
7. Le soir, vous reprenez votre cours, pour en faire apparaître encore plus nettement la structure (Ça, ça mérite une demi-heure de cours supplémentaire, à un autre moment). Surtout, vous l'apprenez ! Et vous apprenez TOUT. De façon hiérarchisée et structurée.
8. Si on veut, on peut diviser sa page en deux, pour noter dans la grande marge des remarques personnelles (par exemple au lieu de les communiquer au voisin de façon à perturber le cours), les indications de travail et de lecture complémentaires, les CLING ! de méthode "utile pour la dissert, l'écriture d'invention, l'entretien, l'intro...", à reporter dans la partie méthodes du classeur et du cahier.
En résumé, la méthode, c'est : on note TOUT.
La suite de l'heure "AP" : suite de l'explication en cours d'élaboration.
P.S. : je crois qu'il y a une bonne source pour savoir comment faire : l'iufm. On m'y a dit qqch comme : "il faut remettre en cause l'idée reçue qu'ont les élèves qu'ils sont à l'école pour s'asseoir, écouter et écrire." Comme ça je sais quelle est la bonne méthode : s'asseoir, écouter, et écrire.
Quand j'étais élève, j'étais nullissime en prise de notes. Alors comment vais-je l'enseigner ?
En tout cas, ce que j'ai constaté au cours de ma carrière c'est ceci :
Bonnes classes dans les bons lycées : les élèves grattent pendant toute l'heure, à fond les manettes et notent tout, selon un plan structuré donné par le professeur.
Ailleurs : Toutes sortes de pratiques, mais pas la pratique ci-dessus.
Conclusion : pour moi, cours de prise de notes = 1/4 d'heure :
1. Vous notez TOUT. (tout ce que je dis est intéressant)
2. Vous structurez. Parties, sous-parties, sous-sous parties, soulignements, couleurs, retrait.
3. Vous écrivez hyper-vite. (D'où la nécessité de maîtriser l'écriture cursive). Exercice ? Fabricando fit faber.
4. Vous sautez les mots pas indispensables à la compréhension (articles, etc.) (conséquence accessoire : vous ne faites pas de fautes)
5. Vous utilisez des abréviations dont vous vous constituez un stock peu à peu, en particulier en faisant sauter les voyelles. (Les exemples sont donnés par les professeurs au fur et à mesure de leurs cours)
6. Vous utilisez des pictogrammes, des flèches, des syboles variés. (voir ci-dessus).
7. Le soir, vous reprenez votre cours, pour en faire apparaître encore plus nettement la structure (Ça, ça mérite une demi-heure de cours supplémentaire, à un autre moment). Surtout, vous l'apprenez ! Et vous apprenez TOUT. De façon hiérarchisée et structurée.
8. Si on veut, on peut diviser sa page en deux, pour noter dans la grande marge des remarques personnelles (par exemple au lieu de les communiquer au voisin de façon à perturber le cours), les indications de travail et de lecture complémentaires, les CLING ! de méthode "utile pour la dissert, l'écriture d'invention, l'entretien, l'intro...", à reporter dans la partie méthodes du classeur et du cahier.
En résumé, la méthode, c'est : on note TOUT.
La suite de l'heure "AP" : suite de l'explication en cours d'élaboration.
P.S. : je crois qu'il y a une bonne source pour savoir comment faire : l'iufm. On m'y a dit qqch comme : "il faut remettre en cause l'idée reçue qu'ont les élèves qu'ils sont à l'école pour s'asseoir, écouter et écrire." Comme ça je sais quelle est la bonne méthode : s'asseoir, écouter, et écrire.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DionysosFidèle du forum
+1000lene75 a écrit:Ah ça ils ne sont pas les seuls : beaucoup de terminales non plus ne maîtrisent pas la prise de notes en fin d'année ! Qu'est-ce qu'on galère avec çaProvence a écrit:Je dois avouer que mes 3e de cette année (pas très très doués) ne maîtrisaient absolument pas la prise de notes en fin d'année. Ils ne sont peut-être pas tous comme les miens, mais ça m'étonnerait qu'ils soient les seuls.
Ils ne sont pour la plupart pas fichus de distinguer l'essentiel du superflu.
Ils t'interrompent a coup de "VOUZAVEDIKWAAAAA ??" en plein milieu de la phrase si un mot leur paraît trop compliqué avant même que tu aies eu le temps de leur expliquer...
Et surtout, ils sont absolument perdus si en réexpliquant une idée tu emploies un synonyme et non pas EXACTEMENT le même mot.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- DalilahNiveau 6
Et donc, en tout logique, on se retrouve en fac avec des étudiants qui ne prennent pas de notes parce qu'ils ne savent pas le faire...
- NLM76Grand Maître
Je confirme. Je l'ai déjà raconté ailleurs mais l'exemple est frappant : lundi, interrogation orale sur l'un des deux textes étudiés en 1re L. Kévin fait une intro, lit pitoyablement le texte, et n'a rien à dire pour le commentaire. Il obtient la note afférente à sa prestation. depuis mardi, Kévin veut prendre des notes, et donc Kévin prend des notes. C'est-à-dire qu'il note TOUT ce que je raconte, parce que tout ce que je raconte est intéressant.Cripure a écrit:Vous avez appris à prendre des notes, vous ?
Moi pas.
Quand on veut prendre des notes, on en prend.
C'est leur problème, pas le mien.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User5899Demi-dieu
Voilà. What else ?nlm76 a écrit:Bon, c'est bel et bon, tout cela. Mais... la technique de la prise de note, qu'est-ce ?
Quand j'étais élève, j'étais nullissime en prise de notes. Alors comment vais-je l'enseigner ?
En tout cas, ce que j'ai constaté au cours de ma carrière c'est ceci :
Bonnes classes dans les bons lycées : les élèves grattent pendant toute l'heure, à fond les manettes et notent tout, selon un plan structuré donné par le professeur.
Ailleurs : Toutes sortes de pratiques, mais pas la pratique ci-dessus.
Conclusion : pour moi, cours de prise de notes = 1/4 d'heure :
1. Vous notez TOUT. (tout ce que je dis est intéressant)
2. Vous structurez. Parties, sous-parties, sous-sous parties, soulignements, couleurs, retrait.
3. Vous écrivez hyper-vite. (D'où la nécessité de maîtriser l'écriture cursive). Exercice ? Fabricando fit faber.
4. Vous sautez les mots pas indispensables à la compréhension (articles, etc.) (conséquence accessoire : vous ne faites pas de fautes)
5. Vous utilisez des abréviations dont vous vous constituez un stock peu à peu, en particulier en faisant sauter les voyelles. (Les exemples sont donnés par les professeurs au fur et à mesure de leurs cours)
6. Vous utilisez des pictogrammes, des flèches, des syboles variés. (voir ci-dessus).
7. Le soir, vous reprenez votre cours, pour en faire apparaître encore plus nettement la structure (Ça, ça mérite une demi-heure de cours supplémentaire, à un autre moment). Surtout, vous l'apprenez ! Et vous apprenez TOUT. De façon hiérarchisée et structurée.
8. Si on veut, on peut diviser sa page en deux, pour noter dans la grande marge des remarques personnelles (par exemple au lieu de les communiquer au voisin de façon à perturber le cours), les indications de travail et de lecture complémentaires, les CLING ! de méthode "utile pour la dissert, l'écriture d'invention, l'entretien, l'intro...", à reporter dans la partie méthodes du classeur et du cahier.
En résumé, la méthode, c'est : on note TOUT.
La suite de l'heure "AP" : suite de l'explication en cours d'élaboration.
P.S. : je crois qu'il y a une bonne source pour savoir comment faire : l'iufm. On m'y a dit qqch comme : "il faut remettre en cause l'idée reçue qu'ont les élèves qu'ils sont à l'école pour s'asseoir, écouter et écrire." Comme ça je sais quelle est la bonne méthode : s'asseoir, écouter, et écrire.
Je n'ai jamais compris par quel miracle quiconque pourrait distinguer entre essentiel et superflu avant d'avoir entendu la totalité.Dionysos a écrit:Ils ne sont pour la plupart pas fichus de distinguer l'essentiel du superflu.
Par ailleurs, j'aimerais bien savoir depuis quand il y a du superflu dans mon cours
- NLM76Grand Maître
Cela dit, la question de Dionysos m'intéresse, parce que je me plaignais jusque-là de la même façon que lui. Mais je me suis demandé si le problème ne venait pas aussi de ma façon de faire cours. Plutôt que de reformuler 17 fois la même chose, en remplissant continuellement l'espace sonore de parole, je pense qu'il vaut mieux savoir s'arrêter de temps en temps.Dionysos a écrit:+1000lene75 a écrit:Ah ça ils ne sont pas les seuls : beaucoup de terminales non plus ne maîtrisent pas la prise de notes en fin d'année ! Qu'est-ce qu'on galère avec çaProvence a écrit:Je dois avouer que mes 3e de cette année (pas très très doués) ne maîtrisaient absolument pas la prise de notes en fin d'année. Ils ne sont peut-être pas tous comme les miens, mais ça m'étonnerait qu'ils soient les seuls.
Ils ne sont pour la plupart pas fichus de distinguer l'essentiel du superflu.
Ils t'interrompent a coup de "VOUZAVEDIKWAAAAA ??" en plein milieu de la phrase si un mot leur paraît trop compliqué avant même que tu aies eu le temps de leur expliquer...
Et surtout, ils sont absolument perdus si en réexpliquant une idée tu emploies un synonyme et non pas EXACTEMENT le même mot.
Ou alors la reformulation est utile pour faire avancer la pensée, et ils doivent noter les deux formulations. Ou alors tu souhaites vraiment t'arrêter sur un point pour qu'ils t'écoutent sans noter, et là vous vous arrêtez en disant "attention reformulation, digression... inutile de noter ce que je vais dire là; écoutez simplement."
Conclusion : pour ma pratique , la règle, c'est "vous notez tout, vous grattez toute l'heure, sauf quand je vous demande de poser vos stylos."
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- ParatgeNeoprof expérimenté
Qu'est-ce que vous avez dit après « Conclusion » ?
- NLM76Grand Maître
J'ai dit :
Un élève de lycée en cours est là pour s'asseoir, écouter et gratter pendant 55 minutes, 1h55... sauf quand il est en DS.
Un élève de lycée en cours est là pour s'asseoir, écouter et gratter pendant 55 minutes, 1h55... sauf quand il est en DS.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
+1Cripure a écrit:Vous avez appris à prendre des notes, vous ?
Moi pas.
Quand on veut prendre des notes, on en prend.
C'est leur problème, pas le mien.
Je fais un peu de méthode histoire de, en seconde (avec différenciation notes sur doc écrit/ notes orales). Ensuite je leur rappelle qu'ils ont bien intérêt à noter ce que je dis mais après, tant pis pour ceux qui n'écrivent rien (tant qu'ils ne me gênent pas...)
- CowabungaHabitué du forum
Je n'ai pas de troisièmes cette année, mais quand je les ai, oui, on travaille sur la prise de notes. Pas seulement pour l'entrée au lycée (vu que les miens, majoritairement, n'y vont pas).
Et pour ça, j'applique la seule méthode que je connais, celle avec laquelle j'ai moi-même appris : tu écris tout, et après tu compares avec ton voisin pour voir ce qu'il a fait mieux que toi.
J'ai toujours écrit hyper vite, et j'ai découvert avec stupéfaction qu'on pouvait abréger les mots en ... première. Ben oui, j'en avais jamais eu besoin.
Et pour ça, j'applique la seule méthode que je connais, celle avec laquelle j'ai moi-même appris : tu écris tout, et après tu compares avec ton voisin pour voir ce qu'il a fait mieux que toi.
J'ai toujours écrit hyper vite, et j'ai découvert avec stupéfaction qu'on pouvait abréger les mots en ... première. Ben oui, j'en avais jamais eu besoin.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- KalypsoExpert spécialisé
je fais remonter.
Je n'y arrive pas. Même en term, avec certains. j'ai beau leur dire de s'adapter, qu'en terminale je ne vais pas ralentir pour eux, ils ne font pas, pompent sur le cahier du voisin, ne comprennent pas les notes du cahier du voisin, ne comprennent pas mon cours. Me demandent, pour certains "y a quoi après "tel mot", alors que les 3 mots qui suivent tombent sous le sens vu ce dont on est en train de parler.
J'ai lu tout le topic, j'applique globalement tout ça. Je reformule la même phrase de 2 ou 3 manières différentes mais très proches, en parlant plus lentement que je ne parlerais en échangeant oralement avec qqun.
Et ça ne passe toujours pas pour un certain nombre.
Et je les vois écrire tellement lentement (en seconde c'est pire)... et vas y que je te raconte "mais quand je prends en notes je comprends pas ce que j'écris"
MAIS QUE FAIRE ???
je précise que je suis en HG, et le programme est lourd...
Je n'y arrive pas. Même en term, avec certains. j'ai beau leur dire de s'adapter, qu'en terminale je ne vais pas ralentir pour eux, ils ne font pas, pompent sur le cahier du voisin, ne comprennent pas les notes du cahier du voisin, ne comprennent pas mon cours. Me demandent, pour certains "y a quoi après "tel mot", alors que les 3 mots qui suivent tombent sous le sens vu ce dont on est en train de parler.
J'ai lu tout le topic, j'applique globalement tout ça. Je reformule la même phrase de 2 ou 3 manières différentes mais très proches, en parlant plus lentement que je ne parlerais en échangeant oralement avec qqun.
Et ça ne passe toujours pas pour un certain nombre.
Et je les vois écrire tellement lentement (en seconde c'est pire)... et vas y que je te raconte "mais quand je prends en notes je comprends pas ce que j'écris"
MAIS QUE FAIRE ???
je précise que je suis en HG, et le programme est lourd...
- User5899Demi-dieu
Continuer tranquillement. Ne pas céder.
Mais c'est vrai : qu'est-ce que leur vitesse d'écriture a ralenti en quatre ou cinq ans ! C'est stupéfiant.
Mais c'est vrai : qu'est-ce que leur vitesse d'écriture a ralenti en quatre ou cinq ans ! C'est stupéfiant.
- KalypsoExpert spécialisé
merci Cripure, je pense souvent à vous dans ces moments là en particulier, et pour les terminales je me force à ne pas trop céder quand ils viennent pleurnicher. Je leur fais comprendre gentiment que c'est "marche ou crève".
Je leur ai dit 100 fois que l'écoute, ce n'était pas "de l'oreille à la main", mais "de l'oreille à la main en passant par le cerveau", que l'écoute doit être globale et ne pas se concentrer sur les derniers sons, eh bien certains continuent leurs "madame y a quoi après "impérialisme..."
Je leur ai dit 100 fois que l'écoute, ce n'était pas "de l'oreille à la main", mais "de l'oreille à la main en passant par le cerveau", que l'écoute doit être globale et ne pas se concentrer sur les derniers sons, eh bien certains continuent leurs "madame y a quoi après "impérialisme..."
- User5899Demi-dieu
"Je ne sais plus !"Kalypso a écrit:merci Cripure, je pense souvent à vous dans ces moments là en particulier, et pour les terminales je me force à ne pas trop céder quand ils viennent pleurnicher. Je leur fais comprendre gentiment que c'est "marche ou crève".
Je leur ai dit 100 fois que l'écoute, ce n'était pas "de l'oreille à la main", mais "de l'oreille à la main en passant par le cerveau", que l'écoute doit être globale et ne pas se concentrer sur les derniers sons, eh bien certains continuent leurs "madame y a quoi après "impérialisme..."
variante : "Oh, mais l'impérialisme, c'est très vilain. Mon grand-père, par exemple...", et hop, un quart d'heure d'anecdote à inventer. Toujours ça de temps perdu. Quand ils finissent par comprendre, ils arrêtent.
- KalypsoExpert spécialisé
:lol: bonne idée !
mais je crains qu'ils ne se mettent à regarder encore davantage le cahier du voisin, ou à décrocher carrément, et à être encore plus largués... vous me direz, en terminale, c'est un peu leur problème.
mais je crains qu'ils ne se mettent à regarder encore davantage le cahier du voisin, ou à décrocher carrément, et à être encore plus largués... vous me direz, en terminale, c'est un peu leur problème.
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