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- V.MarchaisEmpereur
Bien sûr, les listes d'oeuvres sont indicatives, sauf mention contraire.
- FrisouilleEnchanteur
Perso, je préfère faire une séquence sur les contes tradi, puis une autre sur les contes "du monde", que de consacrer une séquence complète à l'enfant-Océan, qui est pourtant un très beau roman. mais qui ne mérite pas, selon moi, une séquence complète.
Mais bon... Liberté pédagogique !
Mais bon... Liberté pédagogique !
- V.MarchaisEmpereur
Fabienne a écrit:V.Marchais a écrit:
???
Les mythes
La Bible
Une épopée antique (L'Odyssée, c'est incontournable, tout de même)
Les contes, 1 ou 2 chapitres (avec prolongements sur la modernité)
Les fables
Le théâtre
1 ou 2 chapitres sur la poésie (qui mérite bien ça, tout de même)
A moins de torcher une une seule séquence "les textes fondateurs" dans leur ensemble, ce qui me paraîtrait bien dommage, je ne vois pas comment on peut dire cela.
A mon grand désespoir, les programmes, je ne les boucle jamais.
Pour moi deux séquences sur les mythes c'est le maximum, après on se répète un peu.
On peut aussi décider que les fables et la poésie se marieraient très bien en une seule séquence (par exemple sur le thème des animaux).
Ce qui laisse le temps de faire une séquence sur L'Enfant-Océan (en complément du conte par exemple), ou encore de travailler sur le dictionnaire ou la presse (lors de la semaine de la presse par ex.)
Par contre, Alice au pays des merveilles ou le Petit Prince, voilà des innovations qui me plaisent vraiment dans ce nouveau programme.
Les mythes et la Bible, ce n'est pas du tout le même horizon ni le même propos. Et l'un et l'autre sont si riches, si incontournables en termes de références, que c'est dommage de ne pas s'y attarder.
Si on a effectivement terminé le programme, rien n'interdit d'étudier un roman pour la jeunesse en plus. Mais honnêtement, ça me choque qu'on shunte pour cela les Fables ou la poésie en les mélangeant en un seul chapitre. Il y a tout à apprendre sur la poésie, en Sixième, ne serait-ce qu'à lire correctement les vers. Il y a beaucoup à dire sur La Fontaine, beaucoup à découvrir sur son siècle, son style, sa langue, bien plus que sur L'Enfant-Océan, si jolie que soit cette oeuvre. Pour aborder Mourlevat, la médiation de l'enseignant n'est pas aussi nécessaire que pour aborder La Fontaine, la poésie ou Homère. Il y a des oeuvres plus nécessaires sur le plan de la culture générale et commune. Ce que disent les nouvelles IO, c'est que c'est sur cette culture commune qu'il faut avant tout mettre l'accent. Cela n'interdit pas de faire lire en cursive Mourlevat, ni d'en parler en classe. Mais traiter à la va-vite le coeur du programme à cette seule fin, c'est très discutable - et difficilement défendable face à un IPR.
- ChocolatGuide spirituel
Fabienne a écrit:V.Marchais a écrit:
???
Les mythes
La Bible
Une épopée antique (L'Odyssée, c'est incontournable, tout de même)
Les contes, 1 ou 2 chapitres (avec prolongements sur la modernité)
Les fables
Le théâtre
1 ou 2 chapitres sur la poésie (qui mérite bien ça, tout de même)
A moins de torcher une une seule séquence "les textes fondateurs" dans leur ensemble, ce qui me paraîtrait bien dommage, je ne vois pas comment on peut dire cela.
A mon grand désespoir, les programmes, je ne les boucle jamais.
Pour moi deux séquences sur les mythes c'est le maximum, après on se répète un peu.
On peut aussi décider que les fables et la poésie se marieraient très bien en une seule séquence (par exemple sur le thème des animaux).
Ce qui laisse le temps de faire une séquence sur L'Enfant-Océan (en complément du conte par exemple), ou encore de travailler sur le dictionnaire ou la presse (lors de la semaine de la presse par ex.)
Par contre, Alice au pays des merveilles ou le Petit Prince, voilà des innovations qui me plaisent vraiment dans ce nouveau programme.
J'ai eu des 6e il y a une bonne dizaine d'années et Le Petit Prince ainsi que Alice faisaient partie des oeuvres étudiées.
Quant au "deux-en-un" fables/poésie, je trouve cela frustrant
Je ne vais pas m'exprimer au sujet de la séquence sur une oeuvre LC, parce que je ne trouve pas cela assez riche. Ou alors il ne faut pas que cela excède une semaine. Je préfère aborder en classe des oeuvres qui nécessitent un éclairage pour être lus, compris et appréciés. Et il y en a tellement...
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- FabienneNiveau 9
C'est une question de point de vue.
J'ai un peu de mal avec ce manichéisme "classique = bien, littérature de jeunesse = mal".
Pour ma part, je pense que la littérature de jeunesse de qualité, ça existe, et qu'on peut faire les deux: du classique et du contemporain.
Sans parler de développer le plaisir de la lecture. Au risque de jeter un pavé dans la mare, je dirais que certaines œuvres sont plus des plaisirs de lecture pour les profs que pour les élèves.
Je considère que mon boulot, c'est aussi leur donner l'envie de lire, et quand j'entends des arguments du style "ce sont des titres vers lesquels ils iront tout seuls", je ne peux m'empêcher de penser à la grosse majorité d'élèves qui n'ira JAMAIS seule vers aucun livre.
Alors si la littérature de jeunesse peut être un moyen, un véhicule vers la belle littérature, je trouve qu'elle en vaut le coup.
C'est mon parcours de lectrice à moi, en tout cas. Je me souviens d'avoir été très émue par l'étude de La Cicatrice de Lowery et par Le Prince de Central Park de Rhodes en 4ème.
J'ai un peu de mal avec ce manichéisme "classique = bien, littérature de jeunesse = mal".
Pour ma part, je pense que la littérature de jeunesse de qualité, ça existe, et qu'on peut faire les deux: du classique et du contemporain.
Sans parler de développer le plaisir de la lecture. Au risque de jeter un pavé dans la mare, je dirais que certaines œuvres sont plus des plaisirs de lecture pour les profs que pour les élèves.
Je considère que mon boulot, c'est aussi leur donner l'envie de lire, et quand j'entends des arguments du style "ce sont des titres vers lesquels ils iront tout seuls", je ne peux m'empêcher de penser à la grosse majorité d'élèves qui n'ira JAMAIS seule vers aucun livre.
Alors si la littérature de jeunesse peut être un moyen, un véhicule vers la belle littérature, je trouve qu'elle en vaut le coup.
C'est mon parcours de lectrice à moi, en tout cas. Je me souviens d'avoir été très émue par l'étude de La Cicatrice de Lowery et par Le Prince de Central Park de Rhodes en 4ème.
- expérienceNiveau 9
Je suis d'accord avec toi et c'est pour ça que je ne donne que de la littérature jeunesse en cursive et environ 6 à 7 par an. Mais en OI j'étudie des classiques parce que c'est plus difficile d'accès seuls.
- CelebornEsprit sacré
Fabienne a écrit:C'est une question de point de vue.
J'ai un peu de mal avec ce manichéisme "classique = bien, littérature de jeunesse = mal".
Ce n'est pas ce que j'ai lu dans le poste de Véronique. Elle dit que ce n'est pas prioritaire par rapport à l'élaboration d'une culture commune fondée sur les grands textes. Mais elle dit aussi que ça a sa place en cursive, qu'on peut en parler en classe, en étudier si on a fini le reste et que ça peut être très joli. Attention à ne pas caricaturer, tout de même…
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- ThalieGrand sage
On est tous d'accord je pense. Mais la cursive avec retour en classe sous forme d'oraux, d'affiches, de débats au CDI, rien de très formel. D'ailleurs c'est tj ce qu'ont recommandé les programmes, la cursive ne doit pas se transformer en pensum pour avoir des notes. Donc, je trouve qu'il est bien mieux intéressant de faire de vrais cours d'apprentissage de la lecture de grands textes en classe et de laisser libre court au plaisir hors de la classe.Fabienne a écrit:Sans parler de développer le plaisir de la lecture. Au risque de jeter un pavé dans la mare, je dirais que certaines œuvres sont plus des plaisirs de lecture pour les profs que pour les élèves.
Je considère que mon boulot, c'est aussi leur donner l'envie de lire, et quand j'entends des arguments du style "ce sont des titres vers lesquels ils iront tout seuls", je ne peux m'empêcher de penser à la grosse majorité d'élèves qui n'ira JAMAIS seule vers aucun livre.Alors si la littérature de jeunesse peut être un moyen, un véhicule vers la belle littérature, je trouve qu'elle en vaut le coup.
C'est mon parcours de lectrice à moi, en tout cas. Je me souviens d'avoir été très émue par l'étude de La Cicatrice de Lowery et par Le Prince de Central Park de Rhodes en 4ème.
- ChocolatGuide spirituel
Fabienne a écrit:C'est une question de point de vue.
J'ai un peu de mal avec ce manichéisme "classique = bien, littérature de jeunesse = mal".
Pour ma part, je pense que la littérature de jeunesse de qualité, ça existe, et qu'on peut faire les deux: du classique et du contemporain.
Sans parler de développer le plaisir de la lecture. Au risque de jeter un pavé dans la mare, je dirais que certaines œuvres sont plus des plaisirs de lecture pour les profs que pour les élèves.
Je considère que mon boulot, c'est aussi leur donner l'envie de lire, et quand j'entends des arguments du style "ce sont des titres vers lesquels ils iront tout seuls", je ne peux m'empêcher de penser à la grosse majorité d'élèves qui n'ira JAMAIS seule vers aucun livre.
Alors si la littérature de jeunesse peut être un moyen, un véhicule vers la belle littérature, je trouve qu'elle en vaut le coup.
C'est mon parcours de lectrice à moi, en tout cas. Je me souviens d'avoir été très émue par l'étude de La Cicatrice de Lowery et par Le Prince de Central Park de Rhodes en 4ème.
Cela tombe bien, car moi aussi. Il y a des classiques mal écrits, oui; à nous de ne pas les proposer.
Mais je ne pense pas que qq'un ait mis en doute la qualité d'une partie de la littérature jeunesse; je n'ai en tout cas jamais lu qq'chose en ce sens ici.
Quant au plaisir de lecture pour les profs versus le plaisir de lecture pour les élèves, je suis obligée de te contredire. Je ne propose quasiment jamais à mes élèves ce que j'aime beaucoup, parce que je n'aimerais pas que ce soit "maltraité". Mais il faut reconnaître que nous sommes plus convaincants lorsque nous leur présentons quelque chose que nous apprécions. Ce qui est important, c'est de leur présenter un échantillon littéraire suffisamment vaste pour qu'ils puissent trouver qq'chose d'enrichissant.
Les bases de la culture commune se posent ou ne se posent pas en collège, et nous ne pouvons pas nous contenter de leur proposer des oeuvres facilement accessibles, sous prétexte qu'ils ne lisent jamais, et que c'est déjà ça, parce que les élèves qui lisent, s'ennuient, eux; et c'est dommage.
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- MSFidèle du forum
J'aime beaucoup également L'Enfant-Océan mais dans mon secteur ce roman est déjà fait en primaire. De toute façon je ne bâtirais pas mes cours sur ce roman, la LC suffit.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
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