- roxanneOracle
Ceci dit dans ce domaine rien n'est acquis définitivement.On a un collègue de maths qui est au collège depuis 18 ans , assez "cool" , détaché a priori et n'ayant pas de difficultés majeures.L'année dernière alors que je galérais avec une classe , il m'avait dit que j'en parlais trop , qu'il fallait avoir plus de distance..sauf que cette année , il est tombé sur une classe difficile en 4°, et que les mêmes reproches qu'il me faisait , il pouvait se les appliquer.Du coup , moins sûr de lui , et plus "humain"....
- RuthvenGuide spirituel
marquisedemerteuil a écrit:Selon moi
- ces classes adoraient la collègue que je remplace,
A partir de là, tout remplacement est difficile, voire très difficile. Il est impossible de reconstruire une relation en si peu de temps.
- mel93Grand sage
Pour moi la démagogie est plutôt dans le discours "tous les profs se valent, on est tous de bons profs, ceux qui se font bordéliser, ça n'a rien à voir avec eux."
En tant qu'élève, on a bien vu la différence entre les profs, on garde de plus ou moins bons souvenirs d'eux, personnellement je garde un aussi bon souvenir de la prof qui nous à fait faire du théâtre que de celui qui m'a fait aimé Le Cid et m'a permis d'avoir une orthographe correcte, mais ils ne se valaient pas tous.
J'ai aussi été bordélisée, et je considère que c'est de ma faute, une fois par manque d'expérience (ma première année en zep label rouge), une fois parce que j'étais mal dans ma peau et que je n'avais plus l'énergie pour me battre.
Par ailleurs, je ne comprends pas ce qu'il y a de choquant à déclarer qu'on a le calme, à montrer les cadeaux ou petits mots qu'on reçoit, je trouve ça mignon, et je suis contente pour les collègues, j'essaie de prendre conseil auprès d'eux si j'en ai besoin. Les élèves ne sont pas idiots, ils tombent rarement dans le piège de la démagogie, si on ne leur apprend pas quelque-chose, ils ne sont pas reconnaissants, ils sont méprisants.
En tant qu'élève, on a bien vu la différence entre les profs, on garde de plus ou moins bons souvenirs d'eux, personnellement je garde un aussi bon souvenir de la prof qui nous à fait faire du théâtre que de celui qui m'a fait aimé Le Cid et m'a permis d'avoir une orthographe correcte, mais ils ne se valaient pas tous.
J'ai aussi été bordélisée, et je considère que c'est de ma faute, une fois par manque d'expérience (ma première année en zep label rouge), une fois parce que j'étais mal dans ma peau et que je n'avais plus l'énergie pour me battre.
Par ailleurs, je ne comprends pas ce qu'il y a de choquant à déclarer qu'on a le calme, à montrer les cadeaux ou petits mots qu'on reçoit, je trouve ça mignon, et je suis contente pour les collègues, j'essaie de prendre conseil auprès d'eux si j'en ai besoin. Les élèves ne sont pas idiots, ils tombent rarement dans le piège de la démagogie, si on ne leur apprend pas quelque-chose, ils ne sont pas reconnaissants, ils sont méprisants.
- Reine MargotDemi-dieu
oui, ce qui est dur c'est d'avoir bcp de bruit, une classe qui empêche les collègues à côté de travailler, et de se sentir coupable devant eux malgré tout, malgré le fait qu'on fasse tout ce qu'on peut (discussions avec la classe, punitions, etc)
mais je pense très sincèrement que les élèves ont compris mon isolement (et celui de certains profs pas soutenus par l'admin car étiquetés "ne sait pas tenir sa classe") et en ont joué.
merci Artémis...
ce qui m'a aidée aussi c'est ma psy, je lui ai décrit les choses et elle était outrée de l'attitude de l'administration, m'a bien fait comprendre que j'étais victime de l'état de l'En aujourd'hui, etc. Alors que moi je me demandais toujours ce que j'avais raté.
cela dit les dernières semaines la vacataire qui prenait la dernière classe (que je n'avais pas pour cause de décharge) n'était plus là...elle a dû quitter le navire aussi.
mais je pense très sincèrement que les élèves ont compris mon isolement (et celui de certains profs pas soutenus par l'admin car étiquetés "ne sait pas tenir sa classe") et en ont joué.
merci Artémis...
ce qui m'a aidée aussi c'est ma psy, je lui ai décrit les choses et elle était outrée de l'attitude de l'administration, m'a bien fait comprendre que j'étais victime de l'état de l'En aujourd'hui, etc. Alors que moi je me demandais toujours ce que j'avais raté.
cela dit les dernières semaines la vacataire qui prenait la dernière classe (que je n'avais pas pour cause de décharge) n'était plus là...elle a dû quitter le navire aussi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MarianneNiveau 8
J'ai connu ce genre de pratique de la part de l'administration et aujourd'hui je me rends compte que j'ai supporté des choses que je n'aurais pas dû encaisser. C'est triste à dire mais les difficultés auxquelles il m'a fallu faire face m'ont détruites plus qu'autre chose. Le remplacement que j'effectue se déroule dans un très bon établissement et franchement, pfff... Oh la la, je parle trop de moi.
Tout cela pour dire que je pense sincèrement être une mauvaise prof (surtout en ce moment...) Heureusement que ce forum existe.
Dis-moi, tu passes un concours administratif. Moi aussi, je l'ai tenté et je l'ai raté . Tu le passes quand ce concours ? Excuse-moi si je suis indiscrète... Tu me le diras et je ne poserais plus de questions.
Tout cela pour dire que je pense sincèrement être une mauvaise prof (surtout en ce moment...) Heureusement que ce forum existe.
Dis-moi, tu passes un concours administratif. Moi aussi, je l'ai tenté et je l'ai raté . Tu le passes quand ce concours ? Excuse-moi si je suis indiscrète... Tu me le diras et je ne poserais plus de questions.
- Reine MargotDemi-dieu
Ruthven a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Selon moi
- ces classes adoraient la collègue que je remplace,
A partir de là, tout remplacement est difficile, voire très difficile. Il est impossible de reconstruire une relation en si peu de temps.
ah ben dès le départ ça a été "elle revient quand Mme machin?" moi " on ne sait pas, ce sera pe pour toute la fin de l'année" et eux "oooooohhhh" et elle connaît les grand frères et soeurs, est très appréciée...bref. malgré tout je leur ai dit que ce serait comme ça et pas autrement.
- Reine MargotDemi-dieu
Ruthven a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Selon moi
- ces classes adoraient la collègue que je remplace,
A partir de là, tout remplacement est difficile, voire très difficile. Il est impossible de reconstruire une relation en si peu de temps.
oui, dès le début ils ont demandé quand revenait la collègue...je leur ai dit qu'on ne savait pas, que ce serait pe pour toute l'année qui restait...bref qu'ils n'avaient pas le choix, comme j'ai appris à le faire. sans résultat pourtant.
- InvitéNGrand sage
Ruthven a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Selon moi
- ces classes adoraient la collègue que je remplace,
A partir de là, tout remplacement est difficile, voire très difficile. Il est impossible de reconstruire une relation en si peu de temps.
Je suis assez d'accord avec ça ...De plus en plus il faut "gagner" la confiance des élèves - et une relation se construit sur la durée quelque soit le mode de fonctionnement du prof -. ...Un élève de 4ème ne sait toujours pas comment je m'appelle et me désigne par le qualificatif de la remplaçante de madame X. L'autre jour elle ( cette collègue madame X ) est venue au collège chercher un rapport : je lui ai demandé de ne pas trop se montrer auprès des 6ème ( avec humour bien sûr, elle fait ce qu'elle veut ! ) pour ne pas me compliquer cette fin d'année .C'est sûr que l'on est loin du personnage de sauveur de L'instit !
- NestyaEsprit sacré
Ah, effectivement, j'ai déjà vu des classes se préparaient à détester le TZR et se décidaient à lui pourrir la vie alors que celui-ci ne s'était même pas encore présenté dans l'établissement. Les gosses peuvent être terribles dans ces cas là.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- Reine MargotDemi-dieu
nateka a écrit:Ruthven a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Selon moi
- ces classes adoraient la collègue que je remplace,
A partir de là, tout remplacement est difficile, voire très difficile. Il est impossible de reconstruire une relation en si peu de temps.
Je suis assez d'accord avec ça ...De plus en plus il faut "gagner" la confiance des élèves - et une relation se construit sur la durée quelque soit le mode de fonctionnement du prof -. ...Un élève de 4ème ne sait toujours pas comment je m'appelle et me désigne par le qualificatif de la remplaçante de madame X. L'autre jour elle ( cette collègue madame X ) est venue au collège chercher un rapport : je lui ai demandé de ne pas trop se montrer auprès des 6ème ( avec humour bien sûr, elle fait ce qu'elle veut ! ) pour ne pas me compliquer cette fin d'année .C'est sûr que l'on est loin du personnage de sauveur de L'instit !
Mais justement tout le problème est là, maintenant c'est au prof de se faire accepter (on n'ose dire "aimer" malgré le terme de "relation") des élèves, et d'ailleurs mon histoire montre que quand ils ont décidé de faire échouer nos efforts en ce sens, ça ne sert à rien. Comme si les élèves "choississaient" leur prof. dans mon cas la logique du bon prof-qui-sait-établir-une-bonne-relation a été poussée jusqu'au bout: la prof d'anglais qu'ils ciblaient et la tzr que je suis ont fini par partir. ce sont les élèves qui décident, maintenant.
- HarukiNiveau 3
marquisedemerteuil a écrit:Selon moi
mais vraiment j'ai été seule
Effectivement, si tu n'es pas soutenue, c'est la curée. Je suppose que ton administration n'avait pas envie de se prendre la tête avec tes problèmes parce que tu étais amenée à partir rapidement.
Je suis outrée par le fait que tu te sois fait insultée devant témoins et qu'il n'y ait eu aucune sanction de prise. C'est quoi ce délire ?
Je me souviens d'un gamin que je n'avais pas, qui était entré dans ma salle pdt mon cours en hurlant: "est-ce que tu baises?". Après rapport au principal celui ci m'avait dit: "vous partez dans 3 jours, ce n'est même pas un de vos élèves, il a voulu rire, il ne vous a pas insultée". Tout juste s'il m'a pas demandé de satisfaire la demande du morveux.
- Reine MargotDemi-dieu
Haruki a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Selon moi
mais vraiment j'ai été seule
Effectivement, si tu n'es pas soutenue, c'est la curée. Je suppose que ton administration n'avait pas envie de se prendre la tête avec tes problèmes parce que tu étais amenée à partir rapidement.
Je suis outrée par le fait que tu te sois fait insultée devant témoins et qu'il n'y ait eu aucune sanction de prise. C'est quoi ce délire ?
Je me souviens d'un gamin que je n'avais pas, qui était entré dans ma salle pdt mon cours en hurlant: "est-ce que tu baises?". Après rapport au principal celui ci m'avait dit: "vous partez dans 3 jours, ce n'est même pas un de vos élèves, il a voulu rire, il ne vous a pas insultée". Tout juste s'il m'a pas demandé de satisfaire la demande du morveux.
c'est pire que ça: selon la ppale et l'adjoint, c'était moi qui ne gérais pas ces classes réputées "faciles". j'étais responsable de la situation et coupable.
Sinon oui; une gamine que je voulais coller avec moi, en vie sco (devant un surveillant) elle dit "je ne vais pas aller avec cette conne" et 'jai fait un rapport et prévenu l'adjoint. et qques semaines plus tard je demande ce qui a été fait : rien...
- AdriGrand Maître
Cette année, j'ai de gros soucis avec une classe de 4ème, je crois qu'ils m'en veulent beaucoup d'avoir été absente plusieurs fois
Même s'ils sont paresseux, ont un comportement souvent stupide voire méchant, je crois bien que ces absences, ajoutées au fait que cette affectation cette année ne me convenait pas, mais alors pas du tout, et que j'étais donc moins énergique, ont été la goutte d'eau ...
Même s'ils sont paresseux, ont un comportement souvent stupide voire méchant, je crois bien que ces absences, ajoutées au fait que cette affectation cette année ne me convenait pas, mais alors pas du tout, et que j'étais donc moins énergique, ont été la goutte d'eau ...
- lilith888Grand sage
morgane9513 a écrit:Tout le monde n'a pas le même type de public aussi, il me semble que Marquise a des conditions d'enseignement très difficiles. Ne le prends pas mal Lilith, mais je crois que tu ne vis certainement pas la même situation qu'elle...
ben, je vois mal ce que je pourrais prendre de mal, vu que c'est exactement ce que j'ai dis dans mon message plus haut : nous n'avons pas le même public
- lilith888Grand sage
mel93 a écrit: Les élèves ne sont pas idiots, ils tombent rarement dans le piège de la démagogie, si on ne leur apprend pas quelque-chose, ils ne sont pas reconnaissants, ils sont méprisants.
totalement d'accord avec ça : je suis persuadée que la démagogie ne marche qu'en façade. Les élèves le sentent et prennent le prof pour un idiot en lui faisant croire qu'ils l'aiment bien (d'où les fameuses questions sur la vie privée qui en réalité n'ont de seul but que de grignoter des minutes sur le cours)
- HerrelisGrand sage
Nestya a écrit:Ah, effectivement, j'ai déjà vu des classes se préparaient à détester le TZR et se décidaient à lui pourrir la vie alors que celui-ci ne s'était même pas encore présenté dans l'établissement. Les gosses peuvent être terribles dans ces cas là.
Moi j'ai eu droit au cas inverse l'année de ma grossesse. J'ai été arrêtée rapidement en novembre, et mise en congé longue maladie, entre autre pour arranger ma CDE qui avait comme ça une remplaçante fixe. Je suis revenue en avril, face à une classe de 4ème (dont j'ai été PP en prime ><), très agressive à mon encontre. Ça c'était très bien passé avec ma collègue (encore heureux pour elle), mais à un point où les liens étaient très serrés, limite amicaux si j'en crois mes collègues (elle leur a laissé son MSN et ses coordonnées en partant...). Résultat, la classe n'a pas supporté mon retour et mon comportement (je ne parle jamais de ma vie privée ou alors juste de mon chat, qui fait des tas de trucs, ironiquement bien sûr). Quand cette collègue est revenue dans le collège pour passer le bonjour, elle est allée voir ces élèves dans la cours, et quand j'ai du récupérer la classe, ils ont refusé de monter, l'une des élèves venant se planter devant moi en déclarant "c'est bon, vous pouvez partir, notre prof est revenue", le tout devant la collègue qui n'a pas semblait réagir (elle n'a probablement pas entendu). Le lendemain, cette même élève m'a littéralement agressée et injuriée sur le leit motiv "vous n'êtes pas notre prof, partez". Je peux vous dire que sur le coup c'est assez difficile à encaisser, surtout quand on est claqué par un gentil bébé qui fait à peine ses nuits. C'est un cas extrême, je le reconnais, mais quand même, dans un sens comme dans l'autre il faut comprendre que ce soit dur de faire avec.
Je reste droite dans mon comportement face à mes classes et dans mes exigences. Je ne suis pas maternante, sauf à de rares exceptions, pour des élèves qui ont de très gros problèmes à la maison et ont besoin de parler, mais c'est toujours dans un cadre où clairement je ne suis pas la prof, mais une adulte et où je fais clairement comprendre que je ne peux pas résoudre le problème ou me substituer à la famille, et je ne suis jamais plus coulante dans le cadre du cours. Ça passe très bien avec la majorité de mes classes. En général les années suivantes j'en revois qui viennent me dire "vous étiez sévère et vous nous avez obligé à travailler, mais vous aviez raison en fait". Et ça, c'est cool!
_________________
Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- lene75Prophète
marquisedemerteuil a écrit:selon la ppale et l'adjoint, c'était moi qui ne gérais pas ces classes réputées "faciles"
Eh bien selon la proviseure adjointe de mon lycée de cette année, où il n'y a que des classes faciles, il n'est pas rare que des nouveaux profs, jeunes ou pas, débutants ou expérimentés, soient "bizutés" par ces chérubins. Elle se réjouissait (pour moi) que ça ne me soit pas arrivé mais ne semblait pas mettre la faute sur ceux à qui ça arrive. Quand une classe a décidé de faire ch* un prof (par exemple parce qu'il a commis le crime d'être nouveau, "faute" qui peut arriver à tout le monde), que peut-il faire à 1 contre 30 ?
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- XanaNiveau 7
John a écrit:
C'est quoi, CHAM ?
Cham-oie, cham à l'eau, cham-arrêt ?
Alors: Classe à Horaires Aménagés Musicaux. Quelques heures
supplémentaires en éducation musicale (chorale, orchestre, projet comme
une comédie musicale par exemple) et leur emploi du temps leur permet
plus facilement d'aller au conservatoire. Des liens étroits entre le
professeur d'éducation musicale et le conservatoire de la ville qui a
aussi son mot à dire sur le bulletin trimestriel.
- InvitéInvité
lilith888 a écrit:mel93 a écrit: Les élèves ne sont pas idiots, ils tombent rarement dans le piège de la démagogie, si on ne leur apprend pas quelque-chose, ils ne sont pas reconnaissants, ils sont méprisants.
totalement d'accord avec ça : je suis persuadée que la démagogie ne marche qu'en façade. Les élèves le sentent et prennent le prof pour un idiot en lui faisant croire qu'ils l'aiment bien (d'où les fameuses questions sur la vie privée qui en réalité n'ont de seul but que de grignoter des minutes sur le cours)
Oui c'est ce que je disais plus haut également !
- InvitéInvité
J'ai eu le même problème que toi Herrélis quand je suis revenue de mon congé maternité en novembre, dans un collège que je découvrais.
Mon remplaçant qui en fait avait eu l'année d'avant un poste à l'année dans le même établissement, faisait figure de "vrai" prof et moi de "remplaçante".
En plus, comme il était plutôt bel homme, il en avait pas mal joué avec les élèves (dixit bcp de mes collègues).Total : les filles de quatrième et les "montées en graine " de cinquième ont été imbuvables toute l'année.
La seule classe avec laquelle ça marchait c'était une sixième, présentée comme "terrible", avec les autres cauchemar absolu.
Mon remplaçant qui en fait avait eu l'année d'avant un poste à l'année dans le même établissement, faisait figure de "vrai" prof et moi de "remplaçante".
En plus, comme il était plutôt bel homme, il en avait pas mal joué avec les élèves (dixit bcp de mes collègues).Total : les filles de quatrième et les "montées en graine " de cinquième ont été imbuvables toute l'année.
La seule classe avec laquelle ça marchait c'était une sixième, présentée comme "terrible", avec les autres cauchemar absolu.
- lene75Prophète
Ça me rassure pas tout ça : je serai en congé mat' à la rentrée et probablement dans un nouveau lycée (je croise les doigts pour les muts).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- InvitéInvité
lene75 a écrit:Ça me rassure pas tout ça : je serai en congé mat' à la rentrée et probablement dans un nouveau lycée (je croise les doigts pour les muts).
Reste plus qu'à espérer que tu tombes derrière le prof maudit des élèves !
Il savait que j'allais revenir, donc mon remplaçant en avait fait des tonnes, d'ailleurs on a eu un très mauvais contact, il me reprochait carrément de lui reprendre "SES" classes.
- InvitéInvité
Enfin, il faut relativiser un peu, tous les remplaçants ne sont pas comme ça. Et je pense que les élèves n'aiment pas vraiment le changement, il est dur d'arriver en second (que l'on soit remplaçant ou poste fixe).
J'ai plus de mal à "dompter" une classe en arrivant en cours d'année qu'en la prenant en charge à la rentrée.
J'ai plus de mal à "dompter" une classe en arrivant en cours d'année qu'en la prenant en charge à la rentrée.
- mel93Grand sage
Et si vous vous mettiez deux secondes à la place du bouche-trou qui vous remplace ? Quand on entame un remplacement dès septembre et pour plusieurs semaines, c'est normal que les élèves nous considère comme Leur Prof, les élèves, les histoires de poste fixe, ZR, barème etc, ils n'en ont cure. Et quand on s'en va, c'est parfois un crève-coeur, un TZR ne se fait pas aimé pour pourrir le collègue qu'il remplace, estimez-vous plutôt heureux d'être remplacé par des gens motivés, qui s'investissent dans leur boulot même s'ils savent que c'est du provisoire.
En fait, les TZR veulent remplacer des profs nazes pour être accueillis comme le messie, et les profs en congé veulent être remplacés par des TZR nazes pour que leur retour soit une fête, mais, dieu merci, ça ne se passe pas comme ça car la plupart des profs sont compétents.
Il est évident que prendre une classe en cours d'année est plus difficile qu'en septembre, c'est un exercice d'équilibriste : ne pas trop bouleverser les habitudes de travail des élèves, et en même temps imposer sa marque pour ne pas se faire bouffer par un fantôme...
En fait, les TZR veulent remplacer des profs nazes pour être accueillis comme le messie, et les profs en congé veulent être remplacés par des TZR nazes pour que leur retour soit une fête, mais, dieu merci, ça ne se passe pas comme ça car la plupart des profs sont compétents.
Il est évident que prendre une classe en cours d'année est plus difficile qu'en septembre, c'est un exercice d'équilibriste : ne pas trop bouleverser les habitudes de travail des élèves, et en même temps imposer sa marque pour ne pas se faire bouffer par un fantôme...
- IasionNiveau 5
Merci Mel (de la part d'un bouche-trou ).
Ceci dit celui auquel Morgane a été confrontée semblait passablement aigri (peut-être visait-il sont poste auparavant ?).
De mon point de vue, j'ai toujours abordé cette fonction en tant que trait d'union (hors pour les AFA). Je me contente de passer les plats en fonction du programme défini par le titulaire du poste, et comme je suis toujours tombé sur des gens sérieux, cela s'est toujours bien passé.
La seule chose qui me déprime vraiment c'est que je risque de l'être encore longtemps, TZR...
Ceci dit celui auquel Morgane a été confrontée semblait passablement aigri (peut-être visait-il sont poste auparavant ?).
De mon point de vue, j'ai toujours abordé cette fonction en tant que trait d'union (hors pour les AFA). Je me contente de passer les plats en fonction du programme défini par le titulaire du poste, et comme je suis toujours tombé sur des gens sérieux, cela s'est toujours bien passé.
La seule chose qui me déprime vraiment c'est que je risque de l'être encore longtemps, TZR...
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