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Audrey
Oracle

Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple. - Page 7 Empty Re: Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple.

par Audrey Mer 16 Juin 2010 - 22:24
John a écrit:
Patate a écrit:Pour réagir par rapport au tout premier post d'Audrey: ce qui me gêne dans cette histoire, c'est que la direction donne son feu vert pour que les élèves aient 3 années de suite la même prof.
Or cette prof, toute géniale qu'elle semble l'être, a sûrement des lacunes dans certains domaines (comme tout le monde), et un autre prof saura les combler. Ces gamins vont sortir du collège complètement "formatés" par cette prof, et ce n'est pas bon pour la suite.

C'est vrai. Deux ans sur quatre au collège, c'est suffisant pour avoir le même enseignant (dans les matières où il y a plusieurs enseignants).

Elle les aura l'an prochain. Ça fera 3 sur 4. Nul doute qu'elle les demandera à nouveau l'année suivante... mais le principal changeant à la rentrée, pas dit qu'elle obtienne gain de cause.
lilith888
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Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple. - Page 7 Empty Re: Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple.

par lilith888 Jeu 17 Juin 2010 - 8:22
Audrey a écrit:
Eh bien aujourd'hui, j'ai appris une chose qui m'a fait bondir.
La collègue que j'évoquais, qui depuis 2 ans a les mêmes élèves, parce qu'elle monte un projet tellement super que ses élèves s'en vantent auprès des autres et critiquent ce qui se fait dans les autres classes ("Molière c'est nul! Nous, les sketches de notre prof,c'était drôle, et on a joué au théâtre, pas dans la salle polyvalente comme vous!! On a bossé avec un metteur en scène, des techniciens, patati, patata..."), aura le bonheur immense (ben oui, quand elle parle d'eux, elle parle d'" âge d'or" dans son métier, qu'elle ne revivra jamais avec une autre classe...) de les retrouver l'an prochain. Une troisième fois. Pour un nouveau projet. Toujours avec sa meilleure amie comme partenaire sur le coup.

Ma foi, en lisant ça, j'ai eu plus l'impression que c'était épidermique.

tu dis ensuite,
"mais je suis surprise de voir comment mon post vire à des remarques personnelles, alors que fondamentalement, c'est la relation pédagogique que je questionne, et l'avenir marchand de l'EN qui m'inquiète...."

Hum. On est quand même loin, très loin d'une discussion objective sur la relation pédagogique.
Quant à la jalousie, j'assume : si tu es contente de ton job comme tu le dis, pourquoi monter sur tes grands chevaux ? Comment sais-tu que tes élèves ne se vantent pas auprès d'autres ? Tu les suis à la trace ?
Reine Margot
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Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple. - Page 7 Empty Re: Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple.

par Reine Margot Jeu 17 Juin 2010 - 8:32
Pseudo a écrit:
marquisedemerteuil a écrit:En tant que doc tu es obligée de travailler avec les profs, mais un autre prof bosse avec les classes et peut très bien ignorer la salle des profs, jen ai connu qui n'y mettaient jamais les pieds. par contre les gamins on ne peut pas les éviter, et il n'y a pas de question de franchise ou pas. Soit ça passe et c'est super, soit le courant ne passe pas et c la galère.

C'est une vision possible de l'enseignement, que je ne partage pas.

Mais ce que je voulais souligner, c'est qu'on reproche à un prof de faire avec ses élèves ce que je vois à l'oeuvre tous les jours en salle des profs : l'affectif.

Non, ce n'est pas une vision de l'enseignement, je voulais souligner le fait que les élèves on est obligés d'être en relation avec eux, alors que les collègues dans l'absolu on n'est pas obligés. personnellement je fais en sorte de bavarder en salel des profs, d'entretenir de bonnes relations mais je travaille seule (tzr aussi il faut dire et d'ailleurs je préfère).
Reine Margot
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par Reine Margot Jeu 17 Juin 2010 - 8:38
lilith888 a écrit:
marquisedemerteuil a écrit:Non ce n'est pas "mal", ni bien, si ça marche tant mieux, c'est qu'autrefois un prof 'navait pas besoin d'en passer par ces projets pour qu'un cours fonctionne. On pouvait faire du bled des heures et point, et les gamins progressaient aussi.

maintenant il faut être populaire auprès des classes pour pouvoir faire cours, simplement cours, ce qui ne m'intéresse pas. je veux juste faire cours, moi, c'est tout...

Les gamins d'autrefois la fermaient : appréciaient-ils pour autant les heures de Bled ? Pas sûr. la question n'est pas tant de savoir s'ils appréciaient mais s'ils progressaient en grammaire et orthographe; or il s'avère que le niveau était bien meilleur. Je fais mes choix selon ce que je pense qui va faire progresser les élèves, ensuite seulement intervient le fait de leur "plaire".
Et j'ai tendance à me méfier du "c'était mieux avant". Je pense plutôt à : bon, on fait quoi pour réussir avec les gamins qu'on a maintenant ? Quelle différence entre les gamins d'avant et ceux de maintenant? Maintenant ils sont habitués au zapping, sont peu tolérants à la contrainte, sont dans le principe de plaisir et de consommation... d'où la pédagogie des projets, qui a pour but d'éviter l'ennui. C'est un moyen comme un autre, mais ça ne résout pas le problème de fond qui est celui des élèves actuels. Après, encore une fois tant mieux quand ça marche. mais pour moi la question n'est pas "que fait-on avec les élèves actuels?" mais :"que fait-on pour avoir des élèves qui nous permettent d'enseigner"?

Je ne dis pas que tous les profs doivent faire comme moi, loin de là, je dis seulement que ceux qui ne le font pas n'ont pas à se plaindre derrière : s'ils sont convaincus d'être dans leur bon droit, à quoi bon fustiger les autres ? Autant s'en ficher, non ? ah oui sans problème.

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par lilith888 Jeu 17 Juin 2010 - 9:48
marquisedemerteuil a écrit:Quelle différence entre les gamins d'avant et ceux de maintenant? Maintenant ils sont habitués au zapping, sont peu tolérants à la contrainte, sont dans le principe de plaisir et de consommation... d'où la pédagogie des projets, qui a pour but d'éviter l'ennui. C'est un moyen comme un autre, mais ça ne résout pas le problème de fond qui est celui des élèves actuels. Après, encore une fois tant mieux quand ça marche. mais pour moi la question n'est pas "que fait-on avec les élèves actuels?" mais :"que fait-on pour avoir des élèves qui nous permettent d'enseigner"?
]

Je pense que c'est un peu plus compliqué que cela. On ne peut pas et on ne doit pas exiger des gamins qu'ils se transforment radicalement pour faire un retour 50 ans en arrière : c'est du non sens.
La pédagogie des projets n'a pas toujours pour but d'éviter l'ennui (l'atelier théâtre sert, par exemple, surtout à faire comprendre l'essence même du théâtre et pourquoi Molière, ça peut être drôle - et on le comprend d'autant mieux en jouant les scènes et en les rendant comiques soi-même)
Le problème de fond, tu dis, sont les élèves actuels : oui, mais on fait quoi donc ? On les métamorphose ? impossible, illusoire.

Mais je pense que l'on ne se situe pas sur le même plan : tu parles d'élèves qui empêchent l'enseignement de manière constante. Personnellement, je fais face à des élèves que je qualifie de "normaux" : ils restent ados, mais pas de cas lourds.
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par Invité Jeu 17 Juin 2010 - 10:14
Tout le monde n'a pas le même type de public aussi, il me semble que Marquise a des conditions d'enseignement très difficiles. Ne le prends pas mal Lilith, mais je crois que tu ne vis certainement pas la même situation qu'elle...
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par Pseudo Jeu 17 Juin 2010 - 10:26
marquisedemerteuil a écrit: mais pour moi la question n'est pas "que fait-on avec les élèves actuels?" mais :"que fait-on pour avoir des élèves qui nous permettent d'enseigner"?


Ah mais justement, les élèves ne sont pas là pour "nous permettre d'enseigner". Les enseignants sont là pour permettre aux élèves d'apprendre. Celà peut sembler juste une question de réthorique, mais ça ne l'est pas. Si je supporte les gamins (et bien mieux que les adultes, de fait) c'est justement parce que j'ai la complète conscience qu'ils ne sont pas là pour moi, pour me permettre de faire mon job, mais que je suis là, sinon pour eux (au sens de "à leur service") mais pour réaliser une tâche qui est tournée vers eux. Il est complètement illusoire de croire qu'un élève va s'adapter juste pour "nous permettre d'enseigner". Il n'est pas plus à notre service que nous ne sommes au sien.
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par Libé-Ration Jeu 17 Juin 2010 - 10:31
+ 1
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par Libé-Ration Jeu 17 Juin 2010 - 10:41
morgane9513 a écrit:Tout le monde n'a pas le même type de public aussi, il me semble que Marquise a des conditions d'enseignement très difficiles. Ne le prends pas mal Lilith, mais je crois que tu ne vis certainement pas la même situation qu'elle...

Conditions difficiles, oui et non.
J'ai travaillé dans des coins vraiment dur, aujourd'hui je suis dans un des pires lycées de France, et avec un public difficile, oui on pet fonctionner par projets, et au contraire, ça fonctionne mieux comme ça, qu'en magistral / frontal. Dans ces zep-zone-sensible-prévention-machin-chose, j'ai soulevé des lascars par la peau des fesses (métaphoriquement, hein, vu mon mètre cinquante sept et demi Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple. - Page 7 Icon_lol ) et je les ai balancé dans des projets écriture longue, théâtre, etc. Et ça marchait. Je faisais cours la porte ouverte et nombreux sont les collègues ou les CDE qui peuvent témoigner qu'il n'y en avait pas un qui bronchait (je pourrais le mettre au présent, mais en CLA, ce n'est pas difficile à obtenir !)
Lilith obtient ces résultats parce qu'elle a une énergie pédagogique très forte, et elle aurait la même quel que soit son public. On sent la passion chez elle, comme on sent la passion chez tous ces profs qui emportent l'engouement des élèves, des parents, etc. Et sans doute les élèves de Lilith se rappelleront d'elle longtemps, longtemps, longtemps.
Et ça peut arriver chez les TZR !

Exemple : il y a deux mois, un olibrius de seconde passe la tête par la porte:
"Eh, m'dame, vous vous souvenez de moi ?"
Moi : Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple. - Page 7 52353
Olibrius : "Ben, ouais, vous z'étiez ma prof, là, au collège Machin de Trucville, en 6e, z'étiez remplaçante, on avait fait un rallye d'écriture !"

C'était il y a 5 ans, j'étais TZR, et j'étais restée deux semaines au collège Machin de Trucville.
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par Invité Jeu 17 Juin 2010 - 10:55
Je suis d'accord sur le fond avec toi Lunelaure, mais quand on voit l'état de délabrement du collège de Marquise (profs absents , profs agressés, administration totalement inapte), il me semble que même avec la meilleure volonté du monde il est difficile de s'en sortir.
J'ai un peu d'expérience, et dans un collège l'administration c'est primordial, un principal, voire un cpe, voire les deux, incompétents, et c'est la fin....Tu auras beau être la prof la plus charismatique qui soit, tu auras beaucoup de mal...enfin il me semble.
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par mel93 Jeu 17 Juin 2010 - 11:14
Pseudo a écrit:

Ah mais justement, les élèves ne sont pas là pour "nous permettre d'enseigner". Les enseignants sont là pour permettre aux élèves d'apprendre. Celà peut sembler juste une question de réthorique, mais ça ne l'est pas. Si je supporte les gamins (et bien mieux que les adultes, de fait) c'est justement parce que j'ai la complète conscience qu'ils ne sont pas là pour moi, pour me permettre de faire mon job, mais que je suis là, sinon pour eux (au sens de "à leur service") mais pour réaliser une tâche qui est tournée vers eux. Il est complètement illusoire de croire qu'un élève va s'adapter juste pour "nous permettre d'enseigner". Il n'est pas plus à notre service que nous ne sommes au sien.

D'accord à 100 %. J'irais même plus loin, je me vois vraiment comme étant au service (public) des élèves et des parents, cela ne signifie pas que je leur doive quoique ce soit, mais que tout ce que j'entreprends est tourné vers la réussite de l'élève. Evidemment, avec un public difficile, la tâche semble insurmontable, mais comme le dit Lunelaure, on peut s'adapter, tester, jusqu'à trouver des outils qui fonctionnent plus ou moins. Parfois, l'affectif peut être un levier, pourquoi sans priver ?
J'aime ma vie de TZR, parce qu'elle m'oblige à cette gymnastique, à cette adaptabilité, je ne m'ennuie jamais !
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par Audrey Jeu 17 Juin 2010 - 11:33
lilith888 a écrit:
Audrey a écrit:
Eh bien aujourd'hui, j'ai appris une chose qui m'a fait bondir.
La collègue que j'évoquais, qui depuis 2 ans a les mêmes élèves, parce qu'elle monte un projet tellement super que ses élèves s'en vantent auprès des autres et critiquent ce qui se fait dans les autres classes ("Molière c'est nul! Nous, les sketches de notre prof,c'était drôle, et on a joué au théâtre, pas dans la salle polyvalente comme vous!! On a bossé avec un metteur en scène, des techniciens, patati, patata..."), aura le bonheur immense (ben oui, quand elle parle d'eux, elle parle d'" âge d'or" dans son métier, qu'elle ne revivra jamais avec une autre classe...) de les retrouver l'an prochain. Une troisième fois. Pour un nouveau projet. Toujours avec sa meilleure amie comme partenaire sur le coup.

Ma foi, en lisant ça, j'ai eu plus l'impression que c'était épidermique.

tu dis ensuite,
"mais je suis surprise de voir comment mon post vire à des remarques personnelles, alors que fondamentalement, c'est la relation pédagogique que je questionne, et l'avenir marchand de l'EN qui m'inquiète...."

Hum. On est quand même loin, très loin d'une discussion objective sur la relation pédagogique.
Quant à la jalousie, j'assume : si tu es contente de ton job comme tu le dis, pourquoi monter sur tes grands chevaux ? Comment sais-tu que tes élèves ne se vantent pas auprès d'autres ? Tu les suis à la trace ?

Visiblement, tu ne changeras pas d'avis sur le fait que je présente un problème d'ordre général, certes fondé sur un exemple concret (ce qu'on me demandait dans un autre fil de discussion!), mais qui n'en reste pas moins général. Les réactions d'autres membres du forum prouvent que le problème ne se pose pas que dans mon collège.
Maintenant, tu peux penser ce que tu veux de moi... je ne suis pas contente des conditions actuelles de travail des enseignants, mais oui, je suis contente du job que je fais et que je peux faire dans le poste que j'occupe aujourd'hui.
Pour ce qui est de mes élèves... ma collègue d'histoire qui vient sur ce forum de temps en temps pourrait confirmer si elle le souhaite (pour ça il faut s'inscrire..lol), mais mes élèves ne risquent pas de se vanter... ils se sentent nuls. Tout le monde le leur dit. Même eux le disent. C'est bien pour ça qu'on essaie de les valoriser par tous les moyens possibles, de leur donner la satisfaction de la réussite de temps en temps...
Je te trouve extrêmement agressive à mon encontre, mais je n'en prendrai pas ombrage. Je suis tout à fait à l'aise avec moi-même, et s'il y a un défaut dont je ne peux me taxer, c'est d'être jalouse. Libre à toi de penser le contraire. Mais réduire mes propos à ça, c'est une façon très simple et expéditive de ne pas se poser de questions sur ce qui se passe dans pas mal de bahuts, et dans l'EN. Et puis je dirai à mes collègues qu'ils sont tous jaloux, ça leur fera plaisir. Parce que oui, cette situation, ces petits arrangements entre amis, créant des injustices à beaucoup de niveaux, ça gêne beaucoup de monde dans mon collège. A tel point que certains vont en parler en AG.
A la prochaine, Lilith.
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par Invité Jeu 17 Juin 2010 - 11:56
Juste un mot pour Lunelaure , ce que tu dis me fait penser aux profs qui disent :"avec moi, ils ne bougent pas", "je n'ai aucun souci avec eux"..je n'ai jamais compris l'intérêt d'affirmer cela avec la conséquence inévitable de faire comprendre à la collègue en face qu'elle est nulle et incapable de gérer ses classes. Même si c'est la réalité, c'est qque chose de dur à entendre.
Reine Margot
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par Reine Margot Jeu 17 Juin 2010 - 11:59
Pseudo a écrit:
marquisedemerteuil a écrit: mais pour moi la question n'est pas "que fait-on avec les élèves actuels?" mais :"que fait-on pour avoir des élèves qui nous permettent d'enseigner"?


Ah mais justement, les élèves ne sont pas là pour "nous permettre d'enseigner". Les enseignants sont là pour permettre aux élèves d'apprendre. Celà peut sembler juste une question de réthorique, mais ça ne l'est pas. Si je supporte les gamins (et bien mieux que les adultes, de fait) c'est justement parce que j'ai la complète conscience qu'ils ne sont pas là pour moi, pour me permettre de faire mon job, mais que je suis là, sinon pour eux (au sens de "à leur service") mais pour réaliser une tâche qui est tournée vers eux. Il est complètement illusoire de croire qu'un élève va s'adapter juste pour "nous permettre d'enseigner". Il n'est pas plus à notre service que nous ne sommes au sien.

Pas d'accord. Nous ne faisons que nous adapter depuis 30 ans, avec quel résultat? Il suffit de lire le fil sur les incivilités, à force de dire qu'ils sont jeunes et que c'est normal, quelle raison auraient-ils d'apprendre à se comporter, et d'apprendre tout court? Puisque de toute façon l'adulte s'y pliera et s'adaptera...c'est leur faire croire à tort que la société va s'adapter en permanence à eux, tout leur passer, et plus dure sera la chute à l'entrée de l'âge adulte quand plus rien ne pliera à leurs désirs. L'école est aussi un lieu où les élèves apprennent la vie en société, et j'aimerais en voir qques uns dans le monde du travail, d'ici qques années....Plus on s'adapte, plus ils vont loin. Là c'est le fil sur les incivilités, et les insultes (je ne me souviens pas d'en avoir autant entendu parler sur néo depuis 5 ans que j'y suis), dans 10 ans on parlera de quoi? De la dernière fois où on a été frappé?

Certes, nous sommes là pour rendre un service aux élèves, mais eux aussi ont des devoirs, et personnellement mon métier c'est d'enseigner, pas de dompter les fauves ou de passer l'heure de cours à éduquer 3 ou 4 élèves alors que les autres voudraient apprendre.


J'en ai marre que dès que 3 ou 4 élèves bien précis ne sont pas là le cours se déroule sans accroc et que les élèves viennent me voir à la fin de l'heure en disant "c'était bien madame on a pu travailler" ou que quand les 3 ou 4 sont là les choupinous viennent me voir en fin d'heure en me disant "mais faut pas les accepter en cours ces 3 ou 4-là". marre de voir la majorité des élèves qui veulent travailler payer pour 3 ou 4 qu'on garde à tout prix et qui empêchent le cours.


Dernière édition par marquisedemerteuil le Jeu 17 Juin 2010 - 12:09, édité 1 fois

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par lene75 Jeu 17 Juin 2010 - 12:07
morgane9513 a écrit:Juste un mot pour Lunelaure , ce que tu dis me fait penser aux profs qui disent :"avec moi, ils ne bougent pas", "je n'ai aucun souci avec eux"..je n'ai jamais compris l'intérêt d'affirmer cela avec la conséquence inévitable de faire comprendre à la collègue en face qu'elle est nulle et incapable de gérer ses classes. Même si c'est la réalité, c'est qque chose de dur à entendre.

Merci morgane !!! Je n'osais pas intervenir, mais je me sens vraiment une sous-merde en lisant Lunelaure (alors même que ses messages ne me sont pas adressés), moi qui n'ai jamais été en ZEP RAR et je ne sais quoi et qui ai pourtant eu des problèmes de discipline, et pourtant, c'est pas faute d'investissement et d'énergie dépensée...

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par Pseudo Jeu 17 Juin 2010 - 12:08
marquisedemerteuil a écrit:
Pseudo a écrit:
marquisedemerteuil a écrit: mais pour moi la question n'est pas "que fait-on avec les élèves actuels?" mais :"que fait-on pour avoir des élèves qui nous permettent d'enseigner"?


Ah mais justement, les élèves ne sont pas là pour "nous permettre d'enseigner". Les enseignants sont là pour permettre aux élèves d'apprendre. Celà peut sembler juste une question de réthorique, mais ça ne l'est pas. Si je supporte les gamins (et bien mieux que les adultes, de fait) c'est justement parce que j'ai la complète conscience qu'ils ne sont pas là pour moi, pour me permettre de faire mon job, mais que je suis là, sinon pour eux (au sens de "à leur service") mais pour réaliser une tâche qui est tournée vers eux. Il est complètement illusoire de croire qu'un élève va s'adapter juste pour "nous permettre d'enseigner". Il n'est pas plus à notre service que nous ne sommes au sien.

Pas d'accord. Nous ne faisons que nous adapter depuis 30 ans, avec quel résultat? Il suffit de lire le fil sur les incivilités, à force de dire qu'ils sont jeunes et que c'est normal, quelle raison auraient-ils d'apprendre à se comporter, et d'apprendre tout court? Puisque de toute façon l'adulte s'y pliera et s'adaptera...c'est leur faire croire à tort que la société va s'adapter en permanence à eux, tout leur passer, et plus dure sera la chute à l'entrée de l'âge adulte quand plus rien ne pliera à leurs désirs. L'école est aussi un lieu où les élèves apprennent la vie en société, et j'aimerais en voir qques uns dans le monde du travail, d'ici qques années....Plus on s'adapte, plus ils vont loin. Là c'est le fil sur les incivilités, et les insultes (je ne me souviens pas d'en avoir autant entendu parler sur néo depuis 5 ans que j'y suis), dans 10 ans on parlera de quoi? De la dernière fois où on a été frappé?

Certes, nous sommes là pour rendre un service aux élèves, mais eux aussi ont des devoirs, et personnellement mon métier c'est d'enseigner, pas de dompter les fauves ou de passer l'heure de cours à éduquer 3 ou 4 élèves alors que les autres voudraient apprendre.

Je n'ai à aucun moment dit qu'il fallait accepter de se faire insulter, ni que être jeune donnait raison. Ni qu'il ne fallait pas leur apprendre à bien se comporter. J'ai même dit l'inverse : nous avons comme tâche de le faire.

Mais croire à un retour à un age d'or, croire que les gens vont se transformer au seul prétexte que l'on est persuadé, soi, que c'est la bonne solution, est tout simplement voué à l'échec. Et que c'est contre productif par rapport aux objectifs que tu énonces (sans parler de l'épuisement nerveux que cela sous-entend).
Reine Margot
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par Reine Margot Jeu 17 Juin 2010 - 12:10
Non, je parle d'un refus collectif, global, des profs d'accepter de continuer à enseigner dans de pareilles conditions. Et d'une solution politique: que la société nous donne des gamins corrects!

sans compter que leur apprendre le bon comportement c'est le boulot des parents et pas le nôtre, et le faire 'cestd éja accepter ce comportement comme "normal"

Mais en effet je crains que cette évolution ne soit inéluctable, jusqu'au jour où un prof se fera tuer en cours, et c pourquoi je pense quitter ce métier.


Dernière édition par marquisedemerteuil le Jeu 17 Juin 2010 - 12:13, édité 1 fois
Haruki
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par Haruki Jeu 17 Juin 2010 - 12:11
mel93 a écrit:
Pseudo a écrit:

Ah mais justement, les élèves ne sont pas là pour "nous permettre d'enseigner". Les enseignants sont là pour permettre aux élèves d'apprendre. Celà peut sembler juste une question de réthorique, mais ça ne l'est pas. Si je supporte les gamins (et bien mieux que les adultes, de fait) c'est justement parce que j'ai la complète conscience qu'ils ne sont pas là pour moi, pour me permettre de faire mon job, mais que je suis là, sinon pour eux (au sens de "à leur service") mais pour réaliser une tâche qui est tournée vers eux. Il est complètement illusoire de croire qu'un élève va s'adapter juste pour "nous permettre d'enseigner". Il n'est pas plus à notre service que nous ne sommes au sien.

D'accord à 100 %. J'irais même plus loin, je me vois vraiment comme étant au service (public) des élèves et des parents, cela ne signifie pas que je leur doive quoique ce soit, mais que tout ce que j'entreprends est tourné vers la réussite de l'élève. Evidemment, avec un public difficile, la tâche semble insurmontable, mais comme le dit Lunelaure, on peut s'adapter, tester, jusqu'à trouver des outils qui fonctionnent plus ou moins. Parfois, l'affectif peut être un levier, pourquoi sans priver ?
J'aime ma vie de TZR, parce qu'elle m'oblige à cette gymnastique, à cette adaptabilité, je ne m'ennuie jamais !

+1
Libé-Ration
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par Libé-Ration Jeu 17 Juin 2010 - 18:38
lene75 a écrit:
morgane9513 a écrit:Juste un mot pour Lunelaure , ce que tu dis me fait penser aux profs qui disent :"avec moi, ils ne bougent pas", "je n'ai aucun souci avec eux"..je n'ai jamais compris l'intérêt d'affirmer cela avec la conséquence inévitable de faire comprendre à la collègue en face qu'elle est nulle et incapable de gérer ses classes. Même si c'est la réalité, c'est qque chose de dur à entendre.

Merci morgane !!! Je n'osais pas intervenir, mais je me sens vraiment une sous-merde en lisant Lunelaure (alors même que ses messages ne me sont pas adressés), moi qui n'ai jamais été en ZEP RAR et je ne sais quoi et qui ai pourtant eu des problèmes de discipline, et pourtant, c'est pas faute d'investissement et d'énergie dépensée...

Heu, là, c'est aller un peu fort... Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple. - Page 7 Icon_redface Je n'ai jamais voulu comparer, et encore moins rabaisser qui que ce soit. J'ai aussi été dans des situations très difficiles, et puis peu à peu, je me suis lancée. Et oui, parfois j'ai eu des classes horribles, avec des bordéliseurs de première...qui se tenaient tranquilles chez moi. Je ne peux pas expliquer ça, et j'ai toujours tendu la main aux collègues, en faisant mon boulot de pp à fond, en punissant ou en convoquant les parents parce qu'ils avaient fait le bronx chez d'autres profs. Ca ne veut pas dire que je considère les collègues en question comme des sous-m... bien au contraire.
Dans la vraie vie, je suis insignifiante, je n'ai pratiquement pas d'ami(e)s, je n'ose pas dire mon point de vue... mais devant une classe, je joue un personnage, qui en impose, et ça marche. Je ne peux pas dire comment, ni pourquoi. En tout cas, je suis loin, très très loin de me considérer comm supérieure à d'autres, bien au contraire.

Désolée à ceux ou celles qui se sont sentis froissés, parce que vraiment, non, je n'ai jamais voulu ça.
Violet
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Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple. - Page 7 Empty Re: Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple.

par Violet Jeu 17 Juin 2010 - 19:15
lunelaure a écrit:
morgane9513 a écrit:Tout le monde n'a pas le même type de public aussi, il me semble que Marquise a des conditions d'enseignement très difficiles. Ne le prends pas mal Lilith, mais je crois que tu ne vis certainement pas la même situation qu'elle...

Conditions difficiles, oui et non.
J'ai travaillé dans des coins vraiment dur, aujourd'hui je suis dans un des pires lycées de France, et avec un public difficile, oui on pet fonctionner par projets, et au contraire, ça fonctionne mieux comme ça, qu'en magistral / frontal. Dans ces zep-zone-sensible-prévention-machin-chose, j'ai soulevé des lascars par la peau des fesses (métaphoriquement, hein, vu mon mètre cinquante sept et demi Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple. - Page 7 Icon_lol ) et je les ai balancé dans des projets écriture longue, théâtre, etc. Et ça marchait. Je faisais cours la porte ouverte et nombreux sont les collègues ou les CDE qui peuvent témoigner qu'il n'y en avait pas un qui bronchait (je pourrais le mettre au présent, mais en CLA, ce n'est pas difficile à obtenir !)
Lilith obtient ces résultats parce qu'elle a une énergie pédagogique très forte, et elle aurait la même quel que soit son public. On sent la passion chez elle, comme on sent la passion chez tous ces profs qui emportent l'engouement des élèves, des parents, etc. Et sans doute les élèves de Lilith se rappelleront d'elle longtemps, longtemps, longtemps.
Et ça peut arriver chez les TZR !

Exemple : il y a deux mois, un olibrius de seconde passe la tête par la porte:
"Eh, m'dame, vous vous souvenez de moi ?"
Moi : Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple. - Page 7 52353
Olibrius : "Ben, ouais, vous z'étiez ma prof, là, au collège Machin de Trucville, en 6e, z'étiez remplaçante, on avait fait un rallye d'écriture !"

C'était il y a 5 ans, j'étais TZR, et j'étais restée deux semaines au collège Machin de Trucville.

Beaucoup doivent se sentir mal en lisant ces mots... Est ce que tu veux dire Lunelaure que le pauvre enseignant qui se fait bordéliser n'a pas la passion d'enseigner ? n'a pas d'énergie pédagogique ? en gros, quelque part, il est un peu responsable... Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple. - Page 7 Affraid
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par MS Jeu 17 Juin 2010 - 19:18
Je ne suis pas à la place de Lunelaure mais je suis un peu fatiguée d'être suspectée de démagogie parce que je dis que dans mes cours on travaille dans le calme.

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par Reine Margot Jeu 17 Juin 2010 - 19:22
Je ne suis pas une prof qui a toujours le silence ( ça dépend des rempla, des classes) et dernièrement j'ai été bordélisée tous les jours, par toutes les classes. mais je sais qu'un prof qui dit avoir le silence peut 'lavoir en effet, il y a des gens faits pour ça, avec qui ça marche, point. Pas nécessairement de démagogie là-dedans.

Après, il arrive que certains qui se disent très forts aient plus de bruit qu'ils ne veulent l'avouer, c'est vrai.

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par Marianne Jeu 17 Juin 2010 - 19:29
Marquise, serait-ce indiscret de te demander pour quelles raisons à ton avis, les classes réagissaient ainsi envers toi. Moi, j'effetcue actuellement un remplacement qui se termine mal et je sais que ça vient de moi mais pas seulement....
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par Reine Margot Jeu 17 Juin 2010 - 19:36
Selon moi

- ces classes adoraient la collègue que je remplace,

- et de plus avaient décidé de m'emm...er.
- la classe de 6e notamment était très gentille mais ciblait un prof ou deux (moi et ma collègue d'anglais) en sachant que le prof serait incriminé et ça a marché.

- de plus, l'administration ne m'a pas soutenue car elle pratique la politique du "oui mais M ou mme Machin y arrive". Quand j'ai signalé les 1ers pb (mineurs) à la ppale ça a été "avec Mme X (que je remplace) il n'y avait pas de pb" et "le fait que vous soyez remplaçante ne change rien, j'ai fait des rempla pendant des années et ce 'nétait pas comme ça)
le discours a été du début à la fin "ce sont des classes gentilles normalement" (sous-entendu si vous n'y arrivez pas c'est que ça vient de vous)

Un exemple: j'ai été insultée devant témoins par une élève et aucune sanction n'a été prise contre elle.

- de moi: je suis pe un peu sèche, je ne fais pas de projets mais de simples séquences, je n'étais pas dans l'affectif comme la collègue que je remplaçais.


mais vraiment j'ai été seule

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par Artémis Jeu 17 Juin 2010 - 19:40
marquisedemerteuil a écrit:

- de moi: je suis pe un peu sèche, je ne fais pas de projets mais de simples séquences, je n'étais pas dans l'affectif comme la collègue que je remplaçais.
C'est complètement fou : en fait, tu es une prof normale... Ca tient vraiment à peu de choses. Et c'est horrible de se dire continuellement qu'on a raté quelque chose, alors qu'à 1 contre 30, qui a le plus de poids ? qui peut le plus faire mal tourner les choses ?
Marquise Profs à fond dans l'affect et conséquences directes: exemple. - Page 7 87238
La capacité que tu as à analyser la situation montre que tu es une prof qui tient la route.
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par roxanne Jeu 17 Juin 2010 - 19:42
Ceci dit dans ce domaine rien n'est acquis définitivement.On a un collègue de maths qui est au collège depuis 18 ans , assez "cool" , détaché a priori et n'ayant pas de difficultés majeures.L'année dernière alors que je galérais avec une classe , il m'avait dit que j'en parlais trop , qu'il fallait avoir plus de distance..sauf que cette année , il est tombé sur une classe difficile en 4°, et que les mêmes reproches qu'il me faisait , il pouvait se les appliquer.Du coup , moins sûr de lui , et plus "humain"....
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