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quels supports pr préparer vos cours..?
- totoroMonarque
Carabas a écrit:Selon ma tutrice, c'était très très mal de s'aider des manuels. C'était de la triche. Fallait tout faire soi-même.Celeborn a écrit:Je regarde les programmes, je prends les œuvres qui me plaisent, les textes qui me plaisent dedans, et je fais mon cours. Quelques usuels à gauche à droite ; on s'inspire des questions des manuels ou des éditions scolaires pour faire ressortir l'essentiel, et voilà. Mes cours sont donc de moi.
Elle me l'a même reproché dans son rapport. Je devais avoir un "rapport plus personnel aux textes".
Comment me faire passer pour une grosse feignasse qui copie colle ses cours...
Au contraire, ma tutrice m'a dit qu'elle aimerait bien maitriser un peu mieux internet pour pouvoir passer moins de temps dans la préparation de ses cours.
Quand j'étais remplaçante, je pompais beaucoup sur des séquences toutes faites, par manque de temps principalement (cours toujours dans l'urgence). Cette année, j'ai pris plus de temps pour fabriquer mes séquences. Je cherche des séquences toutes faites pour m'en inspirer et souvent je mélange tout, je pioche un texte dans une séquence, un texte dans une autre... En fait, chercher des séquences me sert surtout à trouver les textes de départ.
- lene75Prophète
Dinaaa a écrit:Toutes les matières utilisent les manuels régulièrement, organisent même une progression commune autour de ce manuel, mais en Français il y a une sorte de honte, de pudeur ou de crainte de passer pour un feignant à utiliser le manuel.
Ah non, nous, en philo, on ne peut pas : il n'y a pas de cours dans les manuels et de toute manière, reprendre le cours de quelqu'un d'autre est impossible. Alors j'ai pas voté parce que c'est pas ma matière, mais je serais dans la catégorie "je fais tout ex nihilo et j'en bave et je sature" !
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DinaaaExpert spécialisé
lene75 a écrit:Dinaaa a écrit:Toutes les matières utilisent les manuels régulièrement, organisent même une progression commune autour de ce manuel, mais en Français il y a une sorte de honte, de pudeur ou de crainte de passer pour un feignant à utiliser le manuel.
Ah non, nous, en philo, on ne peut pas : il n'y a pas de cours dans les manuels et de toute manière, reprendre le cours de quelqu'un d'autre est impossible. Alors j'ai pas voté parce que c'est pas ma matière, mais je serais dans la catégorie "je fais tout ex nihilo et j'en bave et je sature" !
Effectivement, c'est un peu spécial la philo... je parlais plutôt des classes de collège où mes collègues de maths font exactement le même cours au même moment à 3 jours d'écart en suivant le manuel à la lettre, ce qui permet des rencontres ou défis inter-classes. Idem pour les collègues d'HG, qui peuvent ainsi faire les mêmes sorties au même moment.
- clochetteNeoprof expérimenté
C'est vrai ça, pourquoi ce tabou ?
Serait-ce honteux de suivre le manuel en français ?
Serait-ce honteux de suivre le manuel en français ?
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"Sans grain de folie, il n'est point d'homme raisonnable"
La Rochefoucauld
http://clochette06.canalblog.com/
- lene75Prophète
D'un autre côté, ça doit être ch* à la longue de faire toujours le même cours.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Libé-RationGuide spirituel
Chez moi, pas de manuel !
Donc, je fabrique ! Et trois à quatre "niveaux" pour chaque séance, mais dans une séquence commune, pédagogie différenciée obligatoire.
Donc, je fabrique ! Et trois à quatre "niveaux" pour chaque séance, mais dans une séquence commune, pédagogie différenciée obligatoire.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Dinaaa a écrit: je parlais plutôt des classes de collège où mes collègues de maths font exactement le même cours au même moment à 3 jours d'écart en suivant le manuel à la lettre, ce qui permet des rencontres ou défis inter-classes. Idem pour les collègues d'HG, qui peuvent ainsi faire les mêmes sorties au même moment.
Le programme en maths est très cadré donc c'est possible de suivre le même ordre, à peu près au même rythme.
On a beaucoup moins de liberté qu'en français : le programme où les "compétences" sont détaillées pourrait presque être découpé en travail hebdomadaire.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
lene75 a écrit:D'un autre côté, ça doit être ch* à la longue de faire toujours le même cours.
J'ai pas eu l'occasion de voir ça mais, en maths, en collège, sans doute...
- MrHabitué du forum
Je précise d'emblée que je ne suis pas professeur de lettres...
Pour préparer les cours, je lis les IO.... Je peste 30 minutes devant l'effondrement des exigences... Je fais le plan en 10 minutes au brouillon. Je prépare l'ensemble d'un chapitre en 2 heures, DS et activités annexes que je rajoute pour une petite satisfaction intellectuelle, compris.
Soit 2 h 40 au total pour un chapitre qui prend environ 2 semaines...
Désolé.
Pour préparer les cours, je lis les IO.... Je peste 30 minutes devant l'effondrement des exigences... Je fais le plan en 10 minutes au brouillon. Je prépare l'ensemble d'un chapitre en 2 heures, DS et activités annexes que je rajoute pour une petite satisfaction intellectuelle, compris.
Soit 2 h 40 au total pour un chapitre qui prend environ 2 semaines...
Désolé.
- Hermione0908Modérateur
Carabas a écrit:
Selon ma tutrice, c'était très très mal de s'aider des manuels. C'était de la triche. Fallait tout faire soi-même.
Elle me l'a même reproché dans son rapport. Je devais avoir un "rapport plus personnel aux textes".
Comment me faire passer pour une grosse feignasse qui copie colle ses cours...
Ma tutrice ne m'a pas trop culpabilisée à ce sujet, même si elle m'engageait à pondre moi-même mes questions, sans reprendre celles du manuel. La culpabilisation venait surtout des instances iufmesques... Et même encore maintenant, en formation, j'ai exprimé l'idée qu'on puisse se servir des synthèses des manuels si elles sont bien faites, voire, ô scandale, les donner à lire in extenso aux élèves en plus du bilan du cours. On m'a fait comprendre à mots couverts que c'est MÂÂÂL, et j'ai eu droit à des regards réprobateurs de collègues présents à cette même formation.
Du coup, je culpabilise à mort quand j'utilise un questionnement de manuel, même devant les élèves, c'est dire ! de peur qu'il soit dit que je ne suis qu'une grosse feignasse qui ne prend même pas la peine de faire totalement ses cours. Cela dit, quand je trouve un questionnement bien, fait, je me demande ce que je vais bien pouvoir ajouter. Bref, j'ai le c*** entre deux chaises, entre ce que je fais parfois et aimerais faire, et la pression reçue par ailleurs.
- MrHabitué du forum
Hermione0908 a écrit:Carabas a écrit:
Selon ma tutrice, c'était très très mal de s'aider des manuels. C'était de la triche. Fallait tout faire soi-même.
Elle me l'a même reproché dans son rapport. Je devais avoir un "rapport plus personnel aux textes".
Comment me faire passer pour une grosse feignasse qui copie colle ses cours...
Ma tutrice ne m'a pas trop culpabilisée à ce sujet, même si elle m'engageait à pondre moi-même mes questions, sans reprendre celles du manuel. La culpabilisation venait surtout des instances iufmesques... Et même encore maintenant, en formation, j'ai exprimé l'idée qu'on puisse se servir des synthèses des manuels si elles sont bien faites, voire, ô scandale, les donner à lire in extenso aux élèves en plus du bilan du cours. On m'a fait comprendre à mots couverts que c'est MÂÂÂL, et j'ai eu droit à des regards réprobateurs de collègues présents à cette même formation.
Du coup, je culpabilise à mort quand j'utilise un questionnement de manuel, même devant les élèves, c'est dire ! de peur qu'il soit dit que je ne suis qu'une grosse feignasse qui ne prend même pas la peine de faire totalement ses cours. Cela dit, quand je trouve un questionnement bien, fait, je me demande ce que je vais bien pouvoir ajouter. Bref, j'ai le c*** entre deux chaises, entre ce que je fais parfois et aimerais faire, et la pression reçue par ailleurs.
J'ai du mal à comprendre les reproches qui te sont adressés. Les manuels sont des outils de travail, il est donc juste qu'on s'en serve. Est-ce qu'on demande à un plombier de couder les tuyaux à la main ?
C'est un gain de temps (et parfois de qualité) considérable.
- Hermione0908Modérateur
@ Leperenoelnoir : Ce ne sont pas des reproches clairement exprimés, plutôt des "Oui, enfin il vaut mieux le faire soi-même que de donner la synthèse du livre" (pour reprendre cet exemple), des "C'est quand même mieux quand ça vient du prof" et autres choses du même acabit. Je suis cependant bien d'accord sur le gain de temps et de qualité. Néanmoins, il existe effectivement une forme de culpabilisation qui veut que si tu ne fais pas tout tout seul comme un grand et si tu vas trop piocher dans le manuel (dans ce cas, à quoi bon les changer ? A quoi bon en créer de nouveaux ?), tu es plus ou moins considéré comme un tire-au-flanc. Je pense que l'âge et l'expérience aidant, je vais me défaire de cela.
- amarokNiveau 10
J'aimerais bcp oser "improviser" davantage mais je n'ose aps encore.. peut ê faut il plusieurs année d'expérience. pr lors, ma méthode ressemble + à celle de Cath 5660 mais c'est usant..cela dit, je pioche aussi sur Weblettre (inégal, en fait).
- InvitéNGrand sage
Pour préparer mes cours, je commence pour chaque classe par établir un projet de classe qui prend en compte le profil de la classe avec ses spécificités, mon analyse de l'activité programmée, les exigences des programmes, les lignes essentielles du projet EPS de l'établissement ( nombre de cycles dans cette activité, évaluation commune ou non, conditions matérielles,etc...). Rodée et en collège il me faut pour cette première étape une bonne demi heure car je formalise sur une page A 4 ...
Après en fonction du nombre de séances et des lignes directrices de ce projet de classe, je décide d'un projet de cycle ( souvent identique par activité et par niveau de classe donc ça aide d'avoir des années derrière soi dans le bahut ) et d'un échéancier prévisionnel ( étapes des apprentissages ) puis je fixe déjà le projet d'évaluation...Beaucoup de travail en début de cycle donc ( puis à la fin en période d'évaluation ) car après il me suffit de ré-ajuster mon échéancier en fonction des progrès observés ou non chez les élèves et éventuellement j'approfondis en faisant des recherches de situations plus adaptées ou plus approfondies...Après tout dépend de l'ambition de mon cycle ou non mais ce cadre me permet de vraiment mieux cibler mes exigences.
Sinon j'utilise un site collaboratif de profs d'EPS Pesteam ou EPSbook où des collègues partagent leur travail et je lis des revues professionnelles ( de moins en moins cependant en collège, découragement ? ) et des articles publiés sur des sites académiques.
Après en fonction du nombre de séances et des lignes directrices de ce projet de classe, je décide d'un projet de cycle ( souvent identique par activité et par niveau de classe donc ça aide d'avoir des années derrière soi dans le bahut ) et d'un échéancier prévisionnel ( étapes des apprentissages ) puis je fixe déjà le projet d'évaluation...Beaucoup de travail en début de cycle donc ( puis à la fin en période d'évaluation ) car après il me suffit de ré-ajuster mon échéancier en fonction des progrès observés ou non chez les élèves et éventuellement j'approfondis en faisant des recherches de situations plus adaptées ou plus approfondies...Après tout dépend de l'ambition de mon cycle ou non mais ce cadre me permet de vraiment mieux cibler mes exigences.
Sinon j'utilise un site collaboratif de profs d'EPS Pesteam ou EPSbook où des collègues partagent leur travail et je lis des revues professionnelles ( de moins en moins cependant en collège, découragement ? ) et des articles publiés sur des sites académiques.
- MrHabitué du forum
Hermione0908 a écrit:
@ Leperenoelnoir : Ce ne sont pas des reproches clairement exprimés, plutôt des "Oui, enfin il vaut mieux le faire soi-même que de donner la synthèse du livre" (pour reprendre cet exemple), des "C'est quand même mieux quand ça vient du prof" et autres choses du même acabit.
Je reconnais bien là l'hypocrise en vigueur à l'EN (dans toute la France ?)... La franchise est un vilain défaut.
Hermione0908 a écrit:Je suis cependant bien d'accord sur le gain de temps et de qualité. Néanmoins, il existe effectivement une forme de culpabilisation qui veut que si tu ne fais pas tout tout seul comme un grand et si tu vas trop piocher dans le manuel (dans ce cas, à quoi bon les changer ? A quoi bon en créer de nouveaux ?), tu es plus ou moins considéré comme un tire-au-flanc.
Bien vu !
Hermione0908 a écrit:Je pense que l'âge et l'expérience aidant, je vais me défaire de cela.
Dis donc, jeune fille ! Ce n'est pas parceque mon avatar porte une barbe qu'il faut me traiter de croulant ! LOL
- Hermione0908Modérateur
Leperenoelnoir a écrit:
Dis donc, jeune fille ! Ce n'est pas parce que mon avatar porte une barbe qu'il faut me traiter de croulant ! LOL
Mea culpa !
Mea maxima culpa ! (ayé, je suis pardonnée ?)
- MrHabitué du forum
Hummmmmmmmmmmmmmmmmmm.... Oui. Je pardonne tout à la mignonne Hermione.
@+++
@+++
- lene75Prophète
Leperenoelnoir a écrit:Je précise d'emblée que je ne suis pas professeur de lettres...
Pour préparer les cours, je lis les IO.... Je peste 30 minutes devant l'effondrement des exigences... Je fais le plan en 10 minutes au brouillon. Je prépare l'ensemble d'un chapitre en 2 heures, DS et activités annexes que je rajoute pour une petite satisfaction intellectuelle, compris.
Soit 2 h 40 au total pour un chapitre qui prend environ 2 semaines...
Désolé.
Waou ! Quand je dois tout faire depuis 0, il me faut environ 20h pour préparer 4 à 6h de cours, c'est un peu moins long quand je reprends la base d'un ancien cours, heureusement, dans ma matière, je peux me resservir du même cours avec plusieurs classes, sinon, je serais morte avant la fin de mon année de stage (avec mes 8h de cours sur 2 classes qui me demandaient d'en préparer environ 5 par semaine en raison des redondances entre les programmes) !
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- CathEnchanteur
amarok a écrit:J'aimerais bcp oser "improviser" davantage mais je n'ose aps encore.. peut ê faut il plusieurs année d'expérience. pr lors, ma méthode ressemble + à celle de Cath 5660 mais c'est usant..
Je ne voudrais pas te décourager, mais j'ai 20 ans de maison...Ceci dit, je pense qu'effectivement je ne suis pas rapide et je me dis qu'au lieu de faire comme ça je ferais mieux de suivre un manuel à la lettre, ce serait plus facile...Mais en même temps, quand je vois que sur un texte, un manuel pose 3 misérables questions... Tant pis, je garde ma méthode!
- AbraxasDoyen
C'est curieux, mais le sondage de départ ne prévoit pas : à l'aide de ma bibliothèque.
Je suis un croulant, c'est sûr. Mais je prépare mes cours avec des livres. Stupéfiant, non ? comme aurait dit Desproges…
Et j'y passe la plus grande partie de l'été : je suis déjà en train de préparer ceux de la rentrée — ce qui me permet, le jour venu, de faire ça sans notes — j'ai des témoins, et ici même ! Tout comme à l'agreg jadis — effacer consciencieusement les traces du travail, comme on efface ses empreintes dans la poussière.
À force, bien sûr, je peux complètement improviser — mais en général, c'est soigneusement pesé, avec une grosse biblio en tête.
Et je m'astreins à changer de programme tous les ans — sinon,je m'ennuie vite…
Je suis un croulant, c'est sûr. Mais je prépare mes cours avec des livres. Stupéfiant, non ? comme aurait dit Desproges…
Et j'y passe la plus grande partie de l'été : je suis déjà en train de préparer ceux de la rentrée — ce qui me permet, le jour venu, de faire ça sans notes — j'ai des témoins, et ici même ! Tout comme à l'agreg jadis — effacer consciencieusement les traces du travail, comme on efface ses empreintes dans la poussière.
À force, bien sûr, je peux complètement improviser — mais en général, c'est soigneusement pesé, avec une grosse biblio en tête.
Et je m'astreins à changer de programme tous les ans — sinon,je m'ennuie vite…
- sandGuide spirituel
Leperenoelnoir a écrit:Je précise d'emblée que je ne suis pas professeur de lettres...
Pour préparer les cours, je lis les IO.... Je peste 30 minutes devant l'effondrement des exigences... Je fais le plan en 10 minutes au brouillon. Je prépare l'ensemble d'un chapitre en 2 heures, DS et activités annexes que je rajoute pour une petite satisfaction intellectuelle, compris.
Soit 2 h 40 au total pour un chapitre qui prend environ 2 semaines...
Désolé.
- MSFidèle du forum
Au début de ma carrière je n'avais que les manuels de la classe et mes cours de fac. Je faisais avec. Après j'ai découvert les revues, m'y suis abonnée et m'en suis très vite lassée, puis est venue l'heure internet mais là aussi la lassitude est revenue.De toute façon ces deux supports me donnaient seulement des idée, je refaisais tout. Avec les nouveaux programmes nous avons de nouveau des manuels utilisables alors retour à la case départ en quelque sorte.
_________________
Pas de deuxième année d'IUFM!
- sandGuide spirituel
Les revues, les BDD peuvent être un point de départ, mais ce n'est jamais suffisant. Les bons vieux manuels, il n'y a que ça de vrai !
- MSFidèle du forum
Je viens de lire ce qui est dit à propos de l'utilisation des manuels et je suis effarée. Si la leçon sur le COD est bien faite, pourquoi en referais-je une autre? Si les questions sur un texte sont pertinentes, pourquoi irais-je tout réinventer? Ce qui compte c'est la façon d'expliquer aux élèves, c'est la capacité ou non à rebondir sur les réponses des élèves. Bien sûr si on se contente de poser dans l'ordre les questions du manuel et de ne rien apporter de plus, je comprends les reproches des IPR. C'est d'ailleurs ce qu'une IPR m'avait confié : quelquefois elle assistait à des cours très formels où les profs se contentaient de suivre le manuel du début à la fin comme une sorte de livre de recettes.
_________________
Pas de deuxième année d'IUFM!
- User2350Niveau 7
Comme Abraxas : avec mes bouquins.
J'ai toujours beaucoup acheté de livres et j'ai eu la chance d'hériter de la bibliothèque professionnelle d'une collègue qui vient de prendre sa retraite (avec 30 ans ou presque d'Ecole des Lettres - une mine de commentaires et de dissert). C'est génial.
J'ai des études ou des parascolaires quasiment sur tout.
Le reste, je le fais à ma sauce en fonction des contraintes horaires et de mes objectifs.
J'essaie autant que possible d'utiliser le manuel pour limiter les photocopies (moins de boulot à faire) et pour les amener à avoir le réflexe d'aller voir et apprendre les synthèses d'histoire littéraire.
J'ai toujours beaucoup acheté de livres et j'ai eu la chance d'hériter de la bibliothèque professionnelle d'une collègue qui vient de prendre sa retraite (avec 30 ans ou presque d'Ecole des Lettres - une mine de commentaires et de dissert). C'est génial.
J'ai des études ou des parascolaires quasiment sur tout.
Le reste, je le fais à ma sauce en fonction des contraintes horaires et de mes objectifs.
J'essaie autant que possible d'utiliser le manuel pour limiter les photocopies (moins de boulot à faire) et pour les amener à avoir le réflexe d'aller voir et apprendre les synthèses d'histoire littéraire.
- LunnaNiveau 5
Je commence par éplucher les programmes de Français et j'établis un projet d'année avec une progression dans les principales dominantes : lecture, langue, écriture, image, oral. Ca me donne un fil et permet de tout boucler... sur le papier !
Ensuite, je choisis mes oeuvres intégrales en essayant au maximum qu'elles se fassent écho (par exemple, je fais la Mare au diable de SAND en 4ème pour le roman et du coup, une pièce de MUSSET en théâtre).
Puis, dans chaque séquence, je détermine les objectifs "passage-obligé" des problématiques et je cale ensuite les objectifs de mon projet d'année.
L'architecture se fait donc assez logiquement et ensuite, je construis chacune des séances à partir de tout: livres, manuels, internet, réflexions ou lectures perso, etc.
Tout ceci me prend un temps juste hallucinant mais je reprends beaucoup d'une année sur l'autre donc ça finit par être valable.
Sinon ça fait 5 ans que j'enseigne, je n'arrive pas à faire moins et à me détacher de ce support. Mais j'y travaille !
Ensuite, je choisis mes oeuvres intégrales en essayant au maximum qu'elles se fassent écho (par exemple, je fais la Mare au diable de SAND en 4ème pour le roman et du coup, une pièce de MUSSET en théâtre).
Puis, dans chaque séquence, je détermine les objectifs "passage-obligé" des problématiques et je cale ensuite les objectifs de mon projet d'année.
L'architecture se fait donc assez logiquement et ensuite, je construis chacune des séances à partir de tout: livres, manuels, internet, réflexions ou lectures perso, etc.
Tout ceci me prend un temps juste hallucinant mais je reprends beaucoup d'une année sur l'autre donc ça finit par être valable.
Sinon ça fait 5 ans que j'enseigne, je n'arrive pas à faire moins et à me détacher de ce support. Mais j'y travaille !
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