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- HéliandreExpert
J'allais poster dans "je râle", mais comme le message est long et que ça me ferait bien plaisir d'avoir des réponses (sans qu'il y ait question...), même s'il y a déjà eu plusieurs posts du même tonneau (d'ailleurs, ça m'aide toujours de les lire, ceux avec les conseils pour la discipline), je poste là...
En dernière heure j'ai viré une élève qui me gonflait, qui a un cours
précédent avait refusé de me donner son carnet, de faire sa punition, et
que je n'avais pas sanctionné (lâcheté ? lassitude ? indécision ? ) et
que là je sanctionne parce qu'elle a traîné à se déplacer, qu'elle a
parlé fort au moment où il fallait pas... Alors j'avais pas vraiment de
fait catastrophique a rapporter à ma chef pour expliquer l'exclusion... dans l'entretien elle m'a dit que, c'est bizarre, les collègues n'ont pas de problèmes avec cette élève ; que, d'accord, c'est peut-être la matière
qu'elle n'aime pas mais que, déjà, ce que je lui rapporte (qu'elle répond et parle comme si je n'étais pas là) ça ne lui parait pas normal, comment se fait-il qu'elle se comporte comme ça avec moi ; qu'on est quand même dans un
établissement où les gamins sont gentils, qu'en serait-il si j'avais des classes nombreuses en lycée... Et demain entretien à trois
pour "apaiser" car là on va au clash... J'ai comme l'impression que
c'est moi qui suis sur la sellette... Déjà la semaine dernière l'élève m'a dit qu'elle avait parlé à sa mère et que si ça continuait elle allait venir me voir... !
J'ai vraiment du mal cette année, déjà je passe un temps fou à travailler, même si c'est ma 10ème année, je suis obligée de refaire la plupart de mes cours pour m'adapter au niveau des élèves, pour adapter au temps dont on dispose et aux projets qu'on nous impose. Résultat je suis tout le temps débordée et en même temps je vois bien que mes cours sont trop longs ou pas au point, les élèves décrochent souvent... De plus dans cette classe (des 3èmes) j'ai eu un élève très dur à gérer, qui est resté tout une partie de l'année et peu à peu l'ambiance de classe s'est dégradée, dans mon cours et dans quelques autres. Maintenant il est à nouveau exclu et ne reviendra plus, mais j'ai l'impression d'avoir perdu la classe.
Depuis mes débuts je ne me suis jamais senti très compétente niveau autorité, et là ça revient en force, avec des remarques de l'administration ou de collègues qui comparent l'attitude des élèves avec tel ou tel prof. Ca fait des semaines que je prends sur moi, j'ai vu mon médecin il y a deux semaines qui m'a conseillé de prendre une dispo pour prendre du recul (à cause du fait qu'en gros je passe mon temps à travailler et je sature). Bon, je m'aperçois que je mélange un peu tout dans ce message, c'est que j'accumule depuis un moment, et là j'en suis à me demander si je suis capable de faire ce travail, je ne me sens pas soutenue, et je ne sais plus comment réagir face aux élèves.
En dernière heure j'ai viré une élève qui me gonflait, qui a un cours
précédent avait refusé de me donner son carnet, de faire sa punition, et
que je n'avais pas sanctionné (lâcheté ? lassitude ? indécision ? ) et
que là je sanctionne parce qu'elle a traîné à se déplacer, qu'elle a
parlé fort au moment où il fallait pas... Alors j'avais pas vraiment de
fait catastrophique a rapporter à ma chef pour expliquer l'exclusion... dans l'entretien elle m'a dit que, c'est bizarre, les collègues n'ont pas de problèmes avec cette élève ; que, d'accord, c'est peut-être la matière
qu'elle n'aime pas mais que, déjà, ce que je lui rapporte (qu'elle répond et parle comme si je n'étais pas là) ça ne lui parait pas normal, comment se fait-il qu'elle se comporte comme ça avec moi ; qu'on est quand même dans un
établissement où les gamins sont gentils, qu'en serait-il si j'avais des classes nombreuses en lycée... Et demain entretien à trois
pour "apaiser" car là on va au clash... J'ai comme l'impression que
c'est moi qui suis sur la sellette... Déjà la semaine dernière l'élève m'a dit qu'elle avait parlé à sa mère et que si ça continuait elle allait venir me voir... !
J'ai vraiment du mal cette année, déjà je passe un temps fou à travailler, même si c'est ma 10ème année, je suis obligée de refaire la plupart de mes cours pour m'adapter au niveau des élèves, pour adapter au temps dont on dispose et aux projets qu'on nous impose. Résultat je suis tout le temps débordée et en même temps je vois bien que mes cours sont trop longs ou pas au point, les élèves décrochent souvent... De plus dans cette classe (des 3èmes) j'ai eu un élève très dur à gérer, qui est resté tout une partie de l'année et peu à peu l'ambiance de classe s'est dégradée, dans mon cours et dans quelques autres. Maintenant il est à nouveau exclu et ne reviendra plus, mais j'ai l'impression d'avoir perdu la classe.
Depuis mes débuts je ne me suis jamais senti très compétente niveau autorité, et là ça revient en force, avec des remarques de l'administration ou de collègues qui comparent l'attitude des élèves avec tel ou tel prof. Ca fait des semaines que je prends sur moi, j'ai vu mon médecin il y a deux semaines qui m'a conseillé de prendre une dispo pour prendre du recul (à cause du fait qu'en gros je passe mon temps à travailler et je sature). Bon, je m'aperçois que je mélange un peu tout dans ce message, c'est que j'accumule depuis un moment, et là j'en suis à me demander si je suis capable de faire ce travail, je ne me sens pas soutenue, et je ne sais plus comment réagir face aux élèves.
- cristalExpert spécialisé
Pas de réponse mais comme pour Herrelis
- HéliandreExpert
Oui, c'est gentil, je lis les "je râle" et je me dis qu'on en tous un peu là, en cette fin d'année (et en cette fin d'un certain monde aussi, peut-être...). Et encore je n'ai pas été insultée, moi... un jour comme aujourd'hui je me dis que pour certains d'entre nous notre travail consiste à supporter, batailler et supporter encore... quel drôle de boulot...
- RaphFidèle du forum
ça revient en force, avec des remarques de l'administration ou de collègues qui comparent l'attitude des élèves avec tel ou tel prof
Ca semble être très à la mode en ce moment. Chez nous, des collègues sont convoqués individuellement parce qu'on s'inquiète pour eux, ils sont les seuls à avoir des problèmes avec tel élève, alors que tout va bien ailleurs. Proprement incroyable quand on sait ce qui se passe chez nous ("Il était une fois le Bronx"). Isoler les profs en les culpabilisant et en les faisant douter de leur capacité à tenir leurs classes. Un seul voeu: qu'ils se taisent ou prennent la responsabilité sur eux. Si ça vient du prof, personne d'autre que lui n'a à réagir, bien pratique.
Fais le contraire, parles-en, discute avec tes collègues, recensez tous les incidents et réagissez collectivement. Courage
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"Il faut rire de tout. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans." Pierre Desproges
- pandora51Niveau 10
La fin d'année est difficile courage
- Reine MargotDemi-dieu
ça me semble le coup classique du manque de soutien, en cas de problème, on (administration, parents, etc) dira que c'est la faute du prof, jamais l'élève ne sera remis en question, car, n'est-ce pas, le BON prof aujourd'hui, c'est celui qui sait contenir tous les types de gamins...et chacun cherche à se protéger (l'administration qui ne veut pas se mouiller, les collègues qui veulent sauvegarder leur réputation, les parents qui ne veulent pas passer pour de mauvais parents...)
résultat on est seuls et les gamins le savent, en jouent.
résultat on est seuls et les gamins le savent, en jouent.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- pallasNiveau 9
Tout pareil, pas le moral non plus, voir le post d'Herrelis.
Tout mon soutien !
Tout mon soutien !
- MéluEmpereur
Pas de question, donc pas de réponse, mais tout mon soutien !
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- Reine MargotDemi-dieu
Raph a écrit:ça revient en force, avec des remarques de l'administration ou de collègues qui comparent l'attitude des élèves avec tel ou tel prof
Ca semble être très à la mode en ce moment. Chez nous, des collègues sont convoqués individuellement parce qu'on s'inquiète pour eux, ils sont les seuls à avoir des problèmes avec tel élève, alors que tout va bien ailleurs. Proprement incroyable quand on sait ce qui se passe chez nous ("Il était une fois le Bronx"). Isoler les profs en les culpabilisant et en les faisant douter de leur capacité à tenir leurs classes. Un seul voeu: qu'ils se taisent ou prennent la responsabilité sur eux. Si ça vient du prof, personne d'autre que lui n'a à réagir, bien pratique.
Fais le contraire, parles-en, discute avec tes collègues, recensez tous les incidents et réagissez collectivement. Courage
on est collègues? il n'y a pas de ces entretiens chez nous, mais certains profs sont clairement pointés du doigt, et l'administration ne fait rien. On considère que le problème ne vient que de certains, on divise les profs entre eux en les culpabilisant, et résultat: le bronx. pas étonnant, les profs ne peuvent se faire respecter que si l'administration est derrière et ne laisse rien passer. la stratégie inverse de division et de culpabilisation des profs mène au dawa.
chez nous, résultat de cette politique: 100 exclusions de cours en MOYENNE par semaine.
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La famille Bélier
- lene75Prophète
Je pourrais difficilement t'aider, parce que je débute et que je ne suis pas très douée pour l'autorité, juste te dire que l'attitude de ta chef et de tes collègues me choquent et ne sont probablement pas pour rien dans les problèmes de discipline.
Et si tu t'impliquais moins, peut-être ? Il doit y avoir moyen de faire des cours moins parfaits et plus basiques, voire d'en emprunter à des collègues, pour que tu aies du temps à côté.
Et si tu t'impliquais moins, peut-être ? Il doit y avoir moyen de faire des cours moins parfaits et plus basiques, voire d'en emprunter à des collègues, pour que tu aies du temps à côté.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- HéliandreExpert
marquisedemerteuil a écrit:
chez nous, résultat de cette politique: 100 exclusions de cours en MOYENNE par semaine.
C'est sûr que ça doit moins faire tâche que chez nous. Justement comme j'en ai assez du bruit et du manque de respect, je me suis mise à exclure cette année (la 2ème fois aujourd'hui), et quand je vois les réactions, effectivement gêne des collègues, conseils et étonnement angélique ("c'est bizarre que les élèves ne t'aiment pas"), et discours inquiet du chef qui te fait bien te demander si tu es normal (alors que l'élève que tu as exclu toi en 1er en est à son 2ème conseil de discipline et a poussé à bout la plupart des autres collègues, désormais... (oui mais en français 4h30 / semaine, forcément les problèmes apparaissent plus vite...))... eh bien je me dis que moi aussi je vais garder les élèves dans mon cours...
Merci pour vos messages d'encouragement. J'espère que la chef ne me mettra pas en porte à faux demain, et je vais essayer de ne pas m'enflammer.
edit lene75 : c'est bien possible que je m'implique trop, dans mon entourage on me l'a déjà dit, mais j'ai l'impression que si je ne fais pas ainsi les cours ne vont pas du tout. C'est dû aussi au fait que j'ai du refaire plein de choses pour m'adapter au fonctionnement de mon établissement, RAR dans lequel on nous demande de rentrer dans des tas de projets souvent parachutés... Quand aux cours des collègues, ce n'est pas parti comme ça. En fait cette année j'avais demandé un temps partiel pour mieux m'organiser, et on m'a rajouté des heures supp dessus. Je crois que ce n'est pas légal. le problème, c'est que je me sens tellement fatiguée que je n'arrive même plus à veiller à mes intérêts... Enfin, l'an prochain j'ai un temps partiel, et je vais batailler si on veut me l'annuler.
- miss sophieExpert spécialisé
Sur ce plan du travail, je suis dans la même situation : 10e année et débordée. Je comprends donc la fatigue que tu ressens (accrue par le sentiment qu'on "ne devrait pas" être aussi peu efficace après tant d'années) et l'état de "nerfs à vif" dans lequel cela peut mettre, qui nous fait parfois réagir excessivement ou en décalage avec la situation. Il n'y a rien d'étrange à cela.Héliandre a écrit:J'ai vraiment du mal cette année, déjà je passe un temps fou à travailler, même si c'est ma 10ème année
Je pourrais comprendre que ta chef rappelle la proportion à garder dans les sanctions : dans le collège où j'ai commencé (ZEP, PEP4...), on nous répétait qu'un élève ne doit être exclu de cours qu'en cas de force
majeure, s'il empêche vraiment le déroulement du cours (tout est dans le "vraiment", hein!). Dans l'établissement où je travaille maintenant, on est plus souple, les CPE comprennent bien qu'il y a des moments où le prof n'en peut plus de tel ou tel élève et qu'il vaut mieux pour tout le monde que cet élève soit sorti de la classe. Mais, que la sanction soit proportionnée ou pas, tu avais de bonnes raisons d'en avoir assez du comportement de cette élève et il n'est pas acceptable que cela soit remis en cause, comme si tu avais inventé sa façon de te parler ou comme si le fait que (soi-disant) elle se comporte bien ailleurs suffisait à effacer son attitude désagréable dans ton cours! C'est elle qui se conduit mal, c'est elle le problème.
Tiens bon et essaie aussi de prendre un peu de repos (pas facile à faire en ces périodes de bulletins, je sais...).
- lene75Prophète
Héliandre a écrit:edit lene75 : c'est bien possible que je m'implique trop, dans mon entourage on me l'a déjà dit, mais j'ai l'impression que si je ne fais pas ainsi les cours ne vont pas du tout.
Je comprends très bien, je dis ça parce que je suis pareille, mais il doit y avoir moyen de moins s'impliquer, dans tous les sens du terme, je veux dire, affectivement aussi. Je pense que tu (que nous) veux trop bien faire et qu'on ne te le rend pas assez pour que ce soit viable.
Et comment on peut te dire que vous avez des élèves "gentils" (je supose que ça veut dire pas difficiles) si tu es en RAR et qu'ils poussent tes collègues à bout
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- HerrelisGrand sage
si tu satures, lève le pied, ça ne sert à rien de se crever à tenter d'adapter, de modifier, fais ce qui te plait toi, et n'écoute pas ceux qui te font penser que le problème vient de toi. C'est souvent plus facile de mettre la faute sur le prof que de blâmer un élève dont les parents peuvent être casse pieds. J'ai eu tendance aussi à trop m'impliquer à un moment. J'ai appris à prendre de la distance, et de fait, je me retourne moins les sangs, ça me fait du bien.
Courage.
Courage.
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
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- HéliandreExpert
miss sophie a écrit:Mais, que la sanction soit proportionnée ou pas, tu avais de bonnes raisons d'en avoir assez du comportement de cette élève et il n'est pas acceptable que cela soit remis en cause, comme si tu avais inventé sa façon de te parler ou comme si le fait que (soi-disant) elle se comporte bien ailleurs suffisait à effacer son attitude désagréable dans ton cours! C'est elle qui se conduit mal, c'est elle le problème.
Tiens bon et essaie aussi de prendre un peu de repos (pas facile à faire en ces périodes de bulletins, je sais...).
Ca me fait vraiment beaucoup de bien de lire ça. Effectivement je me sens un peu mal d'avoir exclue cette élève, le déroulement de l'heure de cours ne le justifiait pas, en plus c'est un autre élève qui avait exagéré juste avant... mais depuis deux semaines sont comportement faisait que j'étais décidée à ne pas laisser passer avec elle, d'où la disproportion. Je vais relire le rapport que j'avais fait au cas où il y a deux semaines (je ne l'avais pas donné) pour être sûre de moi demain et lui dire simplement qu'elle a une certaine attitude à avoir.
Tout à fait juste...lene75 a écrit: Je pense que tu (que nous) veux trop bien faire et qu'on ne te le rend pas assez pour que ce soit viable.
et bien sans doute parce qu'il n'y a pas de problèmes de violence, parce que certains collègues n'auraient pas de problèmes, et parce que ceux qui poussent à bout sont des exceptions. Bon, je vais essayer de relativiser.lene75 a écrit:Et comment on peut te dire que vous avez des élèves "gentils" (je supose que ça veut dire pas difficiles) si tu es en RAR et qu'ils poussent tes collègues à bout
En tous cas c'est fou comme ce forum et le partage qu'il permet peut faire du bien...
- menerveOracle
T'inquiète j'ai eu le même genre de discours où j'étais avant "Y'a qu'avec vous que ça se passe mal!" J'ai complètement craqué et me suis retrouvé en arrêt. Aujourd'hui j'ai changé de collège et de chef et le nouveau ne tarit pas d'éloges à mon sujet....
Pourtant je n'ai pas changé moi....enfin pas à ce point!
Allez courage!
Pourtant je n'ai pas changé moi....enfin pas à ce point!
Allez courage!
- menerveOracle
Et je précise que j'en fais moins qu'avant....je prends du temps pour moi et ça va beaucoup mieux!
Lâche un peu la pression, soit un peu moins exigeante avec les élèves, propose des trucs plus simples et plus court et peut-être que ça se passera mieux...j'ai aussi remarqué que la réaction violente des élèves était parfois une façon de cacher leurs difficultés...ils ne comprennent rien et te le font payer.
Lâche un peu la pression, soit un peu moins exigeante avec les élèves, propose des trucs plus simples et plus court et peut-être que ça se passera mieux...j'ai aussi remarqué que la réaction violente des élèves était parfois une façon de cacher leurs difficultés...ils ne comprennent rien et te le font payer.
- IsiaSage
menerve a écrit:Et je précise que j'en fais moins qu'avant....je prends du temps pour moi et ça va beaucoup mieux!
Lâche un peu la pression, soit un peu moins exigeante avec les élèves, propose des trucs plus simples et plus court et peut-être que ça se passera mieux...j'ai aussi remarqué que la réaction violente des élèves était parfois une façon de cacher leurs difficultés...ils ne comprennent rien et te le font payer.
Alors là, non !
Si il y a un truc auquel je tiens, et auquel je me tiens c'est le respect qu'ils me doivent et que je leur dois.... Si les miens dépassaient les bornes, je ne l'accepterai pas, que l'on soit en fin d'année ou pas....
Courage à tous et à toutes !
- FinrodExpert
Il parle d'exigence en terme scolaire, pas en terme de discipline bien sûr
Là, visiblement, il faut être de fer. Une sorte de mix entre Mc Gonagall et Rogue.
Là, visiblement, il faut être de fer. Une sorte de mix entre Mc Gonagall et Rogue.
- menerveOracle
Oui bien sûr...pas en terme de respect!! Je suis la première à exiger un respect réciproque.
- HéliandreExpert
Oui je pense qu'avec les élèves que j'ai, le fait de proposer des choses qui a priori sont accessibles, en tous cas tout à fait dans les clous par rapport au programme et aux manuels, leur renvoient une image très négative. Et que la réaction violente, le manque de respect et l'indifférence par rapport au cours peut être généré par mes exigences. Mais quand ils ne nous laissent même pas le temps de nous en rendre compte, et de rectifier le tir, pas évident. Les élèves qui sont demandeurs et perdus, je m'adapte. Avec les autres, à vif, je n'ai pas toujours la psychologie nécessaire, et quand bien même je l'aurais, pas le recul et le temps de m'en servir dans le cadre du cours, pour bien analyser la situation. C'est vraiment un boulot difficile, et décidément on n'est pas outillé (cf post sur "et maintenant").
- FinrodExpert
Le non outillage a été théorisé.
J'ai lu un pdf sur un conférence didactique sur les travaux de meyrieux et cie sur la pédagogie différencie.
Alors la discipline, ils sont pas contre mais ils affirment que fonctionner avec une méthode prédéterminée dans laquelle on se sent à l'aise est une erreur.
A la fin, ils admettent quand même que certains enseignants prennent selon eux trop à coeur leur consignes et qu'il ne faut pas négliger de trouver ses marques avant de prendre plus de risque pour "améliorer" sa pédagogie.
Sauf que, les marques, repères, moyen de respect, ils veulent bien nous y autoriser, de manière limité, au début mais qu'on compte pas sur eux pour de la méthodologie.
Tout ce qui ne demande pas une perpétuelle remise en question de l'enseignant est pour eux, en dessous de leur savoir.
J'ai lu un pdf sur un conférence didactique sur les travaux de meyrieux et cie sur la pédagogie différencie.
Alors la discipline, ils sont pas contre mais ils affirment que fonctionner avec une méthode prédéterminée dans laquelle on se sent à l'aise est une erreur.
A la fin, ils admettent quand même que certains enseignants prennent selon eux trop à coeur leur consignes et qu'il ne faut pas négliger de trouver ses marques avant de prendre plus de risque pour "améliorer" sa pédagogie.
Sauf que, les marques, repères, moyen de respect, ils veulent bien nous y autoriser, de manière limité, au début mais qu'on compte pas sur eux pour de la méthodologie.
Tout ce qui ne demande pas une perpétuelle remise en question de l'enseignant est pour eux, en dessous de leur savoir.
- menerveOracle
J'ai aussi eu une explication d'un psychiatre...il m'a dit que l'enseignement du français était plus dur que l'enseignement des autres matières
1) parce que le prof étudie en priorité des textes qu'il aime et donc voir les élèves rejeter la matière c'était un peu comme si ils le rejetaient lui.
2) les élèves vivaient beaucoup plus mal leur échec en français car on leur demande d'écrire des textes et que l'écriture est quelque chose de très personnel. Du coup dans la tête du gamin une sale note en rédac = une sale note pour lui même.
Je me suis dit que ce psy n'avait pas complètement tort.
Et puis il ne faut pas oublier non plus qu'on est en juin, que tout le monde est fatigué et cela joue énormément sur les réactions des uns et des autres!
En bref je te conseille de t'accorder un week-end rien que pour toi, sans corriger aucune copie....fais un break!
1) parce que le prof étudie en priorité des textes qu'il aime et donc voir les élèves rejeter la matière c'était un peu comme si ils le rejetaient lui.
2) les élèves vivaient beaucoup plus mal leur échec en français car on leur demande d'écrire des textes et que l'écriture est quelque chose de très personnel. Du coup dans la tête du gamin une sale note en rédac = une sale note pour lui même.
Je me suis dit que ce psy n'avait pas complètement tort.
Et puis il ne faut pas oublier non plus qu'on est en juin, que tout le monde est fatigué et cela joue énormément sur les réactions des uns et des autres!
En bref je te conseille de t'accorder un week-end rien que pour toi, sans corriger aucune copie....fais un break!
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- Travail de recherche sur une longue durée par les élèves (travail de maturité)
- Ce soir ou jamais sur l'autorité, l'éducation et l'histoire : Némo, Serres, Ogien, Badré, C Berest, J. Bernard et F. Taddéi.
- Idée pour un travail sur le respect de l'adulte et de l'autorité?
- Les élèves qui bravent l'autorité
- Correction du travail du soir
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