- EllyNiveau 9
je cherche cet extrait des Métamorphoses qui évoquent le Déluge pour le comparer à l'épisode biblique. Impossible de l'avoir sur internet ! Si quelqu'un l'a... cela me ferait gagner un temps précieux, surtout que je commence le travail demain. Merci.
- Invité24Vénérable
tu veux le texte ou la référence?
parce que pour la référence, c'est dans l'histoire de Deucalion et Pyrrha.
parce que pour la référence, c'est dans l'histoire de Deucalion et Pyrrha.
- Invité24Vénérable
ah désolée, moi pas avoir....j'ai la vague notion qu'il se trouvait dans un manuel des anciennes éditions, mais lequel?
- EllyNiveau 9
ahhhhh ! dommage !!! merci quand même ...
Si quelqu'un peut m'aider...
Si quelqu'un peut m'aider...
- AudreyOracle
Hum... j'ai juste tapé "métamorphoses" sur google, et voilà...
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/meta/01.htm
J'avoue que je suis parfois surprise de voir les difficultés de certains à trouver un texte sur internet quand même....
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/meta/01.htm
J'avoue que je suis parfois surprise de voir les difficultés de certains à trouver un texte sur internet quand même....
- valentineNiveau 3
Je sais pas envoyer un MP avec une pièce jointe... j'ai honte
" Soudain dans les antres d'Éole, [Jupiter] enferme l'Aquilon et tous les vents dont le souffle impétueux dissipe les nuages. Il commande au Notus, qui vole sur ses ailes humides : son visage affreux est couvert de ténèbres ; sa barbe est chargée de brouillards ; l'onde coule de ses cheveux blancs ; sur son front s'assemblent les nuées, et les torrents tombent de ses ailes et de son sein. Dès que sa large main a rassemblé, pressé tous les nuages épars dans les airs, un horrible fracas se fait entendre, et des pluies impétueuses fondent du haut des cieux. La messagère de Junon, dont l'écharpe est nuancée de diverses couleurs, Iris, aspire les eaux de la mer, elle en grossit les nuages. Les moissons sont renversées, les espérances du laboureur détruites, et, dans un instant, périt
le travail pénible de toute une année. Mais la colère de Jupiter n'est pas encore satisfaite ; Neptune son frère vient lui prêter le secours de ses ondes ; il convoque les dieux des fleuves, et, dès qu'ils sont entrés dans son palais: « Maintenant, dit-il, de longs discours seraient inutiles. Employez vos forces réunies ; il le faut : ouvrez vos sources, et, brisant les digues qui vous arrêtent, abandonnez vos ondes à toute leur fureur. » Il ordonne : les fleuves partent, et désormais sans frein, et d'un cours impétueux, ils roulent dans l'océan. Neptune lui-même
frappe la terre de son trident ; elle en est ébranlée, et les eaux s'échappent de ses antres profonds. Les fleuves franchissent leurs rivages, et se débordant dans les campagnes, ils entraînent, ensemble confondus, les arbres et les troupeaux, les hommes et les maisons, les temples et les dieux. Si quelque édifice résiste à la fureur des flots, les flots s'élèvent au-dessus de sa tête, et les plus hautes tours sont ensevelies dans des gouffres profonds. Déjà la terre ne se distinguait plus de l'océan : tout était mer, et la mer n'avait point de rivages. L'un cherche un asile sur un roc escarpé, l'autre se jette dans un esquif, et promène la rame où naguère il avait conduit la charrue : celui-ci navigue sur les moissons, ou sur des toits submergés celui-là trouve des poissons sur le faîte des ormeaux; un autre jette l'ancre qui s'arrête dans une prairie. Les barques flottent sur les coteaux qui portaient la vigne : le phoque pesant se repose sur les monts où paissait la chèvre légère. Les néréides s'étonnent de voir, sous les ondes, des bois, de villes et des palais. Les dauphins habitent les forêts, ébranlent le tronc de chênes, et bondissent sur leurs cimes. Le loup, négligeant sa proie, nage au milieu des brebis ; le lion farouche et le tigre flottent sur l'onde : la force du sanglier, égale à la foudre, ne lui est d'aucun secours ; les jambes agiles du cerf lui deviennent inutiles : l'oiseau errant cherche en vain la terre pour s'y reposer ; ses
ailes fatiguées ne peuvent plus le soutenir, il tombe dans le flots. L'immense débordement des mers couvrait les plus hautes montagnes : alors, pour la première fois, les vagues amoncelées en battaient le sommet. La plus grande partie du genre humain avait péri dans l'onde, et la faim lente et cruelle dévora ceux que l'onde avait
épargnés."
" Soudain dans les antres d'Éole, [Jupiter] enferme l'Aquilon et tous les vents dont le souffle impétueux dissipe les nuages. Il commande au Notus, qui vole sur ses ailes humides : son visage affreux est couvert de ténèbres ; sa barbe est chargée de brouillards ; l'onde coule de ses cheveux blancs ; sur son front s'assemblent les nuées, et les torrents tombent de ses ailes et de son sein. Dès que sa large main a rassemblé, pressé tous les nuages épars dans les airs, un horrible fracas se fait entendre, et des pluies impétueuses fondent du haut des cieux. La messagère de Junon, dont l'écharpe est nuancée de diverses couleurs, Iris, aspire les eaux de la mer, elle en grossit les nuages. Les moissons sont renversées, les espérances du laboureur détruites, et, dans un instant, périt
le travail pénible de toute une année. Mais la colère de Jupiter n'est pas encore satisfaite ; Neptune son frère vient lui prêter le secours de ses ondes ; il convoque les dieux des fleuves, et, dès qu'ils sont entrés dans son palais: « Maintenant, dit-il, de longs discours seraient inutiles. Employez vos forces réunies ; il le faut : ouvrez vos sources, et, brisant les digues qui vous arrêtent, abandonnez vos ondes à toute leur fureur. » Il ordonne : les fleuves partent, et désormais sans frein, et d'un cours impétueux, ils roulent dans l'océan. Neptune lui-même
frappe la terre de son trident ; elle en est ébranlée, et les eaux s'échappent de ses antres profonds. Les fleuves franchissent leurs rivages, et se débordant dans les campagnes, ils entraînent, ensemble confondus, les arbres et les troupeaux, les hommes et les maisons, les temples et les dieux. Si quelque édifice résiste à la fureur des flots, les flots s'élèvent au-dessus de sa tête, et les plus hautes tours sont ensevelies dans des gouffres profonds. Déjà la terre ne se distinguait plus de l'océan : tout était mer, et la mer n'avait point de rivages. L'un cherche un asile sur un roc escarpé, l'autre se jette dans un esquif, et promène la rame où naguère il avait conduit la charrue : celui-ci navigue sur les moissons, ou sur des toits submergés celui-là trouve des poissons sur le faîte des ormeaux; un autre jette l'ancre qui s'arrête dans une prairie. Les barques flottent sur les coteaux qui portaient la vigne : le phoque pesant se repose sur les monts où paissait la chèvre légère. Les néréides s'étonnent de voir, sous les ondes, des bois, de villes et des palais. Les dauphins habitent les forêts, ébranlent le tronc de chênes, et bondissent sur leurs cimes. Le loup, négligeant sa proie, nage au milieu des brebis ; le lion farouche et le tigre flottent sur l'onde : la force du sanglier, égale à la foudre, ne lui est d'aucun secours ; les jambes agiles du cerf lui deviennent inutiles : l'oiseau errant cherche en vain la terre pour s'y reposer ; ses
ailes fatiguées ne peuvent plus le soutenir, il tombe dans le flots. L'immense débordement des mers couvrait les plus hautes montagnes : alors, pour la première fois, les vagues amoncelées en battaient le sommet. La plus grande partie du genre humain avait péri dans l'onde, et la faim lente et cruelle dévora ceux que l'onde avait
épargnés."
Ovide, Métamorphoses, trad. G. Lafaye Folio Gallimard.
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Outside of a dog, a book is man's best friend. Inside of a dog, it's too dark to read.
Groucho Marx
- Invité24Vénérable
Audrey a écrit:
J'avoue que je suis parfois surprise de voir les difficultés de certains à trouver un texte sur internet quand même....
et donc?
- AudreyOracle
J'en viens à me demander, ce qui n'est pas le cas pour Elly apparemment, si certains plutôt que de prendre 5 ou 10 minutes à chercher eux-mêmes, ne viennent pas simplement sur le forum pour que quelqu'un d'autre fasse le boulot à leur place, voilà tout Rose.
Quand le texte est dans les premiers résultats fournis par google en tapant le titre de l'oeuvre, qu'on ne vienne pas me dire que c'est introuvable, franchement...
Quand le texte est dans les premiers résultats fournis par google en tapant le titre de l'oeuvre, qu'on ne vienne pas me dire que c'est introuvable, franchement...
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