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- val09Neoprof expérimenté
mimi-jolie a écrit:CINQUIÈME
L'an prochain je supprime à regret le roman policier en 5e (j'en avais un génial, en lecture intégrale). Je .
Lequel ?
Oups ! J'ai la réponse. Je n'avais pas lu jusqu'au bout, j'ai fait ma mauvaise élève !
- ChocolatGuide spirituel
Abraxas a écrit:
Stratégie globale du lemming (expression de Jean Ehrsam, président du jury) : choisir le texte sur lequel ils se planteront. Sauf exception — du coup, surnotée.
Constat général : carence de lectures. Ni les grands classiques, romans ou théâtre, souvent connus uniquement à travers des extraits. Ni les œuvres isolées (la poésie, en particulier), que l'on rattache de son mieux à une école ou un mouvement, quitte à forcer le sens. Du coup, de grandes difficultés à opérer des rapprochements un peu subtils.
Et carence énormes dans les textes fondateurs (la Bible, en particulier), ce qui amène des contresens gigantesques sur 80% de la littérature qui s'y réfère — et ça en fait.
Merci Abraxas!
Je dois être d'une grande naïveté, mais cela me laisse perplexe...
(Mais je comprends un peu mieux certaines réactions de collègues, et d'inspecteurs devant les choix d'oeuvres - en lecture intégrale - que je peux faire pour mes élèves. Et leurs réactions encore plus en découvrant que si, ils lisent; et même qu'ils comprennent, et qu'ils aiment! Alors cela tombe, systématiquement: "Vous avez beaucoup de chance, madame, cette année, de pouvoir faire cela avec vos élèves! Profitez-en, l'année prochaine vous ne le pourrez très certainement pas!"
Je n'ose même plus jouer au vrai loto, moi, du coup, tellement j'ai honte d'avoir autant de chance...)
_________________
- JaneMonarque
Tout ! je change chaque année ! D'une part parce que les programmes changent (un peu), d'autre part parce que certaines séquences ont eu moins de succès que d'autres (celles-là, je les resservirai plus tard ), et enfin parce que ça me gonfle de faire toutes les années pareil.
- ChocolatGuide spirituel
Jane a écrit:Tout ! je change chaque année ! D'une part parce que les programmes changent (un peu), d'autre part parce que certaines séquences ont eu moins de succès que d'autres (celles-là, je les resservirai plus tard ), et enfin parce que ça me gonfle de faire toutes les années pareil.
+1 à l'exception des Fourberies de Scapin en 5° + On ne badine pas avec l'amour en 3° -cela a trop bien fonctionné cette année (mais j'avoue que j'ai très envie de changer et de leur proposer un Shakespeare; trop peur de m'ennuyer, en proposant la même chose deux fois )
_________________
- IphigénieProphète
Stratégie globale du lemming (expression de Jean
Ehrsam, président du jury) : choisir le texte sur lequel ils se
planteront. Sauf exception — du coup, surnotée.
Constat général :
carence de lectures. Ni les grands classiques, romans ou théâtre,
souvent connus uniquement à travers des extraits. Ni les œuvres isolées
(la poésie, en particulier), que l'on rattache de son mieux à une école
ou un mouvement, quitte à forcer le sens. Du coup, de grandes
difficultés à opérer des rapprochements un peu subtils.
Et carence
énormes dans les textes fondateurs (la Bible, en particulier), ce qui
amène des contresens gigantesques sur 80% de la littérature qui s'y
réfère — et ça en fait.
Eh bien,oui,les candidats d'aujourd'hui sont les produts de l'école que l'on fait,de bon ou mauvais gré depuis 20 ans (leur âge)
Bien que je comprenne l'indignation des jurys,il y a quelque chose qui me dérange dans cette mise en accusation,car:
1-nous sommes,enseignants ,IPR,IG,responsables de ces carences en ayant accepté un système d'économies intellectuelles.
2-Il faut un traval gigantesque pour rattraper post bac tout ce qui n'a pas été fait avant,ceux qui y arrive ont un mérite infiniment supérieur à nous au même âge.
3-ils sont jugés sur justement des connaissances devenues totalement "obsolètes" dans la réalité de l'enseignement d'aujourd'hui (j'exagère à peine).
Alors d'accord sur le constat,mais il me semble que l'ironie devrait être davatage dirigée vers "leurs"profs que vers les étudiants.Non?
- IphigénieProphète
et autres lettres sautées:je n'appuie pas assez sur mon vieux clavier.....
- V.MarchaisEmpereur
Rester un trimestre entier sur un chapitre, ou presque...
Cette année, en 4e, nous avons un atelier théâtre. Du coup, après un chapitre sur la poésie, histoire de rappeler les règles de versification, nous sommes tout de suite passés à l'étude de L'Avare, agrémentée d'autres scènes de Molière dans le but de créer un spectacle à partir d'une sorte de compilation de scènes satiriques. Mais les élèves en voulaient toujours plus, nous nous sommes retrouvés à lire Feydeau, Courteline, des extraits des Diablogues, des skètches de Karl Valentin... Nous pratiquions l'écriture d'imitation et ils voulaient bosser assez leurs scènes pour pouvoir les insérer dans le spectacle. Je n'ai pas su dire non à leur volonté d'explorer tous ces thèmes, je n'ai mis la limite qu'à Noël. Autant vous dire que le reste de l'année est passé bien vite et que même si c'était pour une bonne cause et une expérience un peu hors du commun, je ne suis pas prête de renouveler...
Cette année, en 4e, nous avons un atelier théâtre. Du coup, après un chapitre sur la poésie, histoire de rappeler les règles de versification, nous sommes tout de suite passés à l'étude de L'Avare, agrémentée d'autres scènes de Molière dans le but de créer un spectacle à partir d'une sorte de compilation de scènes satiriques. Mais les élèves en voulaient toujours plus, nous nous sommes retrouvés à lire Feydeau, Courteline, des extraits des Diablogues, des skètches de Karl Valentin... Nous pratiquions l'écriture d'imitation et ils voulaient bosser assez leurs scènes pour pouvoir les insérer dans le spectacle. Je n'ai pas su dire non à leur volonté d'explorer tous ces thèmes, je n'ai mis la limite qu'à Noël. Autant vous dire que le reste de l'année est passé bien vite et que même si c'était pour une bonne cause et une expérience un peu hors du commun, je ne suis pas prête de renouveler...
- arriaNiveau 10
je ne referai pas Alice au pays des merveilles (si j'ai des 6ème évidemment, et si je suis en collège évidemment...) j'ai adoré mais mes élèves n'ont pour la plupart pas lu en entier (ils sont trop fénéants )
- syrinxxNiveau 7
En 3e une séquence trop longue sur l'autobiographie et l'argumentation en fin d'année
- EmeraudeNiveau 4
Désolée de poursuivre sur le HS. Mais en tant qu'étudiante, qui s'apprête à passer les concours (CAPES + Agreg') d'ici peu, je suis un peu vexée de lire ce genre de propos sur les candidats (propos qui sont par d'ailleurs récurrents sur le forum, que je lis quotidiennement, mais auquel je ne participe pas beaucoup, de ce fait).
Ils dénotent souvent une certaine condescendance, et une tendance aussi à mettre tous le monde dans le même panier. Oui bien sûr, il y a des fumistes à la fac, des "glandeurs", qui paient leur attitude au moment des concours. Mais de là à en tirer un constat général sur les "jeunes d'aujourd'hui", et bien ça m'agace. Je n'ai pas cette impression, ou alors peut-être est-ce parce que je suis dans une bonne fac parisienne.
En fait, j'ai l'impression que nous sommes constamment stigmatisés et dévalorisés en tant que :
- Jeunes de la génération où-tout-a-commencé-à-foutre-le-camp-
- Etudiants de fac glandeurs.
Et si je retrouve cette attitude sur un forum où j'aimerais pouvoir m'exprimer et partager mes interrogations sur l'avenir, sans me sentir jugée, c'est bien dommage...
J'ai conscience que mon poste doit tomber comme un cheveux sur la soupe là, vu de l'extérieur, mais j'avais besoin de dire ce que je ressentais...Et je précise que je ne parle pas du propos d'Abraxas en lui-même, mais du discours général que je retrouve souvent sur le forum
Ils dénotent souvent une certaine condescendance, et une tendance aussi à mettre tous le monde dans le même panier. Oui bien sûr, il y a des fumistes à la fac, des "glandeurs", qui paient leur attitude au moment des concours. Mais de là à en tirer un constat général sur les "jeunes d'aujourd'hui", et bien ça m'agace. Je n'ai pas cette impression, ou alors peut-être est-ce parce que je suis dans une bonne fac parisienne.
En fait, j'ai l'impression que nous sommes constamment stigmatisés et dévalorisés en tant que :
- Jeunes de la génération où-tout-a-commencé-à-foutre-le-camp-
- Etudiants de fac glandeurs.
Et si je retrouve cette attitude sur un forum où j'aimerais pouvoir m'exprimer et partager mes interrogations sur l'avenir, sans me sentir jugée, c'est bien dommage...
J'ai conscience que mon poste doit tomber comme un cheveux sur la soupe là, vu de l'extérieur, mais j'avais besoin de dire ce que je ressentais...Et je précise que je ne parle pas du propos d'Abraxas en lui-même, mais du discours général que je retrouve souvent sur le forum
- zabriskieÉrudit
?? Tu as vu la moyenne d'âge sur le forum ??
On serait quand même bien débile de fustiger la "jeunesse d'aujourd'hui" (enfin, sauf si pour toi, on n'est plus jeune à 30 ans...) !
Je ne sais pas à quoi tu fais référence, mais je suis aussi quotidiennement le forum, et jamais je n'ai ressenti ce que tu dénonces.
On serait quand même bien débile de fustiger la "jeunesse d'aujourd'hui" (enfin, sauf si pour toi, on n'est plus jeune à 30 ans...) !
Je ne sais pas à quoi tu fais référence, mais je suis aussi quotidiennement le forum, et jamais je n'ai ressenti ce que tu dénonces.
- LoEsprit sacré
Ce que je ne ferai pas:
-raccrocher artificiellement civi et langue en latin; littérature et langue en français
-laisser passer quoi que ce soit
Ce que je ferai (c'est HS je sais):
-être TRES stricte dès le début de l'année
-une progression pour l'orthographe et le lexique
-des interros courtes mais fréquentes
-raccrocher artificiellement civi et langue en latin; littérature et langue en français
-laisser passer quoi que ce soit
Ce que je ferai (c'est HS je sais):
-être TRES stricte dès le début de l'année
-une progression pour l'orthographe et le lexique
-des interros courtes mais fréquentes
- EmeraudeNiveau 4
Tout d'abord merci de me répondre ! Justement, je sais bien que vous êtes tous assez jeunes... C'est pour cela que je trouve ça d'autant plus étrange. Je ne sais pas exactement dans quels topics j'ai lu ces remarques. Elles viennent souvent de la part de ceux qui donnent des cours en fac, ou dans des classes post-bac au lycée, et qui sont parfois très jeunes aussi... D'où mon malaise.
Enfin bon, c'était pas une attaque hein, j'aurais mieux fait de me taire je crois...
Enfin bon, c'était pas une attaque hein, j'aurais mieux fait de me taire je crois...
- LoEsprit sacré
Emeraude a écrit:Tout d'abord merci de me répondre ! Justement, je sais bien que vous êtes tous assez jeunes... C'est pour cela que je trouve ça d'autant plus étrange. Je ne sais pas exactement dans quels topics j'ai lu ces remarques. Elles viennent souvent de la part de ceux qui donnent des cours en fac, ou dans des classes post-bac au lycée, et qui sont parfois très jeunes aussi... D'où mon malaise.
Enfin bon, c'était pas une attaque hein, j'aurais mieux fait de me taire je crois...
J'ai passé le CAPES l'année dernière, donc je me sentirais visée aussi
Je ne me souviens pas d'avoir lu ce genre de remarques sur le forum, mais n'y fais pas attention: aucun prof digne de ce nom n'est censé mépriser ses élèves, alors encore moins de futurs collègues!
- EmeraudeNiveau 4
Oh je ne parle pas de mépris, fort heureusement... Non, une certaine condescendance plus ou moins explicite... Je dois y être sûrement trop sensible, car c'est un discours que j'entends souvent, un peu partout, en dehors du forum. Comme si, une fois passé la sacro sainte barrière du concours, on a plus rien avoir avec ceux qui s'apprêtent à la franchir...Et qu'on peut du coup tenir un discours sur "ces gens-là".
Mais je m'égare là ! Et d'ailleurs, ce n'est pas en rapport direct avec ce qu'a dit Abraxas, qui lui est justement un prof qui "a de la bouteille" si je puis dire, membre du jury au concours etc., et qui est dans une position bien sûr autre.
Mais je m'égare là ! Et d'ailleurs, ce n'est pas en rapport direct avec ce qu'a dit Abraxas, qui lui est justement un prof qui "a de la bouteille" si je puis dire, membre du jury au concours etc., et qui est dans une position bien sûr autre.
- zabriskieÉrudit
Emeraude a écrit:Oh je ne parle pas de mépris, fort heureusement... Non, une certaine condescendance plus ou moins explicite... Je dois y être sûrement trop sensible, car c'est un discours que j'entends souvent, un peu partout, en dehors du forum. Comme si, une fois passé la sacro sainte barrière du concours, on a plus rien avoir avec ceux qui s'apprêtent à la franchir...Et qu'on peut du coup tenir un discours sur "ces gens-là".
Non, tu ne dois pas te taire, tu fais bien de dire les choses pour clarifier très vite le malentendu ! Si ton âge est exact, tu as 20ans. J'en déduis donc que tu n'as pas encore tenté les concours. Je te souhaite une réussite franche et rapide, sincèrement. Parce qu'ici, nous sommes très nombreux à avoir essuyé beaucoup d'échecs, et à n'avoir obtenu le concours qu'après plusieurs tentatives (4 en ce qui me concerne, tous CAPES confondus). Dans ces conditions, crois-moi, on ne considère pas que l'on n'a "plus rien à voir" avec ceux qui s'apprêtent à affronter les concours. Sache aussi que nous travaillons tous dans des établissements qui embauchent des contractuels, des vacataires, bref, que beaucoup de nos collègues sont en situation précaire, et tentent toujours de décrocher le concours dans de mauvaises conditions.
Point d'hostilité donc, encore moins de mépris. Il faudrait être franchement amnésique ! Je continue de mon côté à apporter mon aide dès que je le peux à ceux qui bossent pour décrocher le concours.
Je parle en mon nom, mais je ne crois pas être la seule à avoir été suffisamment traumatisée par les échecs répétés et la difficulté à entrer dans le métier pour me sentir très solidaire des futurs collègues.
Viens glaner ici des infos sur les aspects concrets du métier, ne vois pas de clivage là où il n'y en a pas.
Et puis on pourrit le fil, là !
- EmeraudeNiveau 4
Oui allez fin du HS : merci pour ta réponse zabriskie. J'avais bien l'intention de continuer à fureter ici ne t'en fais pas, c'est certain que j'apprends beaucoup de choses ! Je m'inscris en master d'enseignement (à contre coeur mais bon...) l'année prochaine, j'aurai sûrement besoin de conseils à ce moment-là...
Bon sur ce, le topic peut reprendre son fil ! Et désolée pour la digression !
Bon sur ce, le topic peut reprendre son fil ! Et désolée pour la digression !
- ThalieGrand sage
+1000. Je viens de donner 4 cartons de manuels scolaires et la totalité de mon disque dur avec des dizaines et des dizaines de dossiers récupérés depuis 10 ans à une jeune vacataire qui vient de passer le concours cette année.zabriskie a écrit: Sache aussi que nous travaillons tous dans des établissements qui embauchent des contractuels, des vacataires, bref, que beaucoup de nos collègues sont en situation précaire, et tentent toujours de décrocher le concours dans de mauvaises conditions.
Point d'hostilité donc, encore moins de mépris. Il faudrait être franchement amnésique ! Je continue de mon côté à apporter mon aide dès que je le peux à ceux qui bossent pour décrocher le concours.
Je parle en mon nom, mais je ne crois pas être la seule à avoir été suffisamment traumatisée par les échecs répétés et la difficulté à entrer dans le métier pour me sentir très solidaire des futurs collègues.
Je ne ressens pas le malaise dont tu parles, certainement parce que je suis trop âgée déjà . Mais, j'ai éprouvé la même chose que toi lorsqu'il y a 10 ans je me suis inscrite sur la liste profs-fr. Ils passaient leur temps à critiquer les jeunes sortant de l'IUFM, j'étais souvent écoeurée par leur propos parce que je ne me reconnaissais pas en eux et je suis intervenue pour dire que nous n'étions pas tous des béni-oui oui (sic) comme ils semblaient le dire. Pourtant, dix ans plus tard, je me dis que finalement ils n'avaient pas si tort car moi aussi j'ai cédé aux sirènes du décloisonnement dévasteur des IUFM. Il faut faire la part des choses et ne pas toujours se sentir visé.
Quand je sermonne ma classe de 6e et que les meilleurs élèves viennent me voir scandalisés parce qu'eux avaient bien suivi les consignes, je leur demande pourquoi ils se sentent si concernés par des reproches qui ne les concernent pas.
- EmeraudeNiveau 4
Oui tu as raison, il ne faut pas que je me sente visée je sais. Mais c'est pas toujours facile...
Bon allez, là j'arrête vraiment de pourrir le topic !
Bon allez, là j'arrête vraiment de pourrir le topic !
- AbraxasDoyen
Abraxas est certainement un vieux con, mais il se souvient très exactement de ce qu'il savait quand il a passé les concours, CAPES et Agreg (la même année, d'ailleurs). Et il a pu juger cinq ans durant de ce que savaient les candidats au CAPES — alors, je ne généralise pas, j'ai eu des candidats tout à fait remarquables, mais ce que j'ai lu à l'écrit, cinq ans durant, est peu encourageant — c'est surtout l'écrit qui est catastrophique. Et ce que j'ai entendu à l'oral, exception faite des candidats qui débarquaient visiblement (je vous assure que ça se voit) de classes prépas n'est pas vraiment en faveur de l'enseignement des facs (sauf exception, là aussi).
Pour être tout à fait clair — et parce que je prépare un livre sur le sujet —, je crois fermement qu'il faudrait aligner les deux premières années de fac sur le régime des CPGE, avec 35 heures de cours + des interrogations orales d'entraînement, et une obligation de présence (des étudiants et des profs : celles et ceux qui sont passés par là ont dû remarquer que malgré la charge de travail, les profs de CPGE sont là, eux…).
Pour être tout à fait clair — et parce que je prépare un livre sur le sujet —, je crois fermement qu'il faudrait aligner les deux premières années de fac sur le régime des CPGE, avec 35 heures de cours + des interrogations orales d'entraînement, et une obligation de présence (des étudiants et des profs : celles et ceux qui sont passés par là ont dû remarquer que malgré la charge de travail, les profs de CPGE sont là, eux…).
- moonGrand sage
Abraxas a écrit: je crois fermement qu'il faudrait aligner les deux premières années de fac sur le régime des CPGE, avec 35 heures de cours + des interrogations orales d'entraînement, et une obligation de présence (des étudiants et des profs : celles et ceux qui sont passés par là ont dû remarquer que malgré la charge de travail, les profs de CPGE sont là, eux…).
Belle utopie...mais qui ferait beaucoup de bien à notre enseignement supérieur! Cela m'étonne encore qu'on considère encore comme naturel l'immense décalage CPGE/fac. Pourquoi n'aurait-on pas le droit âu même quota horaire et à la même quantité de travail en fac? D'ailleurs quand j'y suis arrivée en licence je me suis retrouvée démunie en voyant le peu d'heures de cours et de devoirs à rendre ...d'autant que je voyais bien que c'était différent dans les autres cursus (entre autre en fac de sciences), qui avait plus d'heures, des TD obligatoires avec émargement, bref, un emploi du temps qui ressemblait à quelque chose.
Bonne élève, sortant de CPGE, il ne m'a fallu que deux ans pour décrocher ( licence, maîtrise)...Je manquais certainement de maturité, mais difficile de se motiver seule au travail...J'ai eu la lucidité de passer très vite le concours, en me servant des restes de ma prépa, pour entrer rapidement dans le métier. Et aujourd'hui, neuf après, je travaille presque autant qu'en prépa (la pression en moins). Parce que je sais pourquoi je le fais, et que je suis dans le rythme.
Désolée de faire dévier le topic...!
- Reine MargotDemi-dieu
ça serait pas mal en effet, pendant mon année de prépa j'ai vu pas mal de khagneux et d'hypokhagneux avoir ainsi le temps de choisir une voie.
ça pourrait éviter les orientations hasardeuses en fac.
ça pourrait éviter les orientations hasardeuses en fac.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- RuthvenGuide spirituel
Abraxas a écrit:Pour être tout à fait clair — et parce que je prépare un livre sur le sujet —, je crois fermement qu'il faudrait aligner les deux premières années de fac sur le régime des CPGE, avec 35 heures de cours + des interrogations orales d'entraînement, et une obligation de présence (des étudiants et des profs : celles et ceux qui sont passés par là ont dû remarquer que malgré la charge de travail, les profs de CPGE sont là, eux…).
Une bonne idée qui restera un voeu pieux : le système de dotation en moyen la rend impossible (en tout cas avec la norme de dotation SAN REMO, cela ne passait pas ; je n'ai pas suivi ce qui se passait avec SYMPA), à moins de faire des montages complexes entre divers départements (comme la licence Humanités de Nanterre). C'est bien trop coûteux, à moins de secondariser le premier cycle (jamais les EC n'accepteront cette idée de collège universitaire qui assèchera leurs postes, même si sur le fond, c'est une idée qui peut se défendre).
Parmi les mesures immédiates et simples, si déjà on arrêtait l'émiettement des enseignements en L1 (notamment des séances de méthodo coupées des CM et TD), si le même enseignant assurait CM et TD (avec de la méthodo), la relation pédagogique serait plus efficace, les étudiants auraient plus l'impression d'être tenus et suivis.
Si ensuite on pensait un enseignement systématiquement organisé sur les trois années de la licence (et pas seulement un découpage en siècles qui donne beaucoup de liberté aux enseignants sur le contenu des cours, mais conduit souvent les étudiants à avoir des trous dans leur culture), cela ne serait pas mal.
Quant aux absences, encore une vacherie sur les universitaires (ils vous ont fait des misères ? ). Sur les trois ans passés effectivement sur les bancs de la fac comme étudiant (L3+M1+prépa concours) et sur les trois ans passés comme ATER (tous les niveaux), la question des absences n'est jamais apparue comme essentielle.
- eowynNiveau 7
Sans rentrer dans le débat sur la préparation des étudiants, mes plus mauvais profs ont été ceux que j'ai eu en prépa CAPES (plus personne n'allait en cours d'étude de textes: le prof passait 2h à nous expliquer le vocabulaire, et le prof de dissert avait la facheuse tendance à faire pleurer tout le monde et donner des citations erronées).
Pour Abraxas qui cherche un roman du XVIIIe, pourquoi pas Le Paysan Parvenu ou la Vie de Marianne de Marivaux? (et sinon je préfère largement Le rouge à la Chartreuse)
L'année prochaine, je ne referai pas les exposés en 5e qui m'ont pris un temps fou. J'espère ne plus avoir 2h les 5e le jeudi sur 4h de cours hebdomadaires. Pour faire vraiment bien, il faudrait que je refasse toute ma progression en 5e.
En 3e j'aimerais bien trouver un autre roman argumentatif que Claude Gueux car je commence à en avoir marre d'Hugo.
Pour Abraxas qui cherche un roman du XVIIIe, pourquoi pas Le Paysan Parvenu ou la Vie de Marianne de Marivaux? (et sinon je préfère largement Le rouge à la Chartreuse)
L'année prochaine, je ne referai pas les exposés en 5e qui m'ont pris un temps fou. J'espère ne plus avoir 2h les 5e le jeudi sur 4h de cours hebdomadaires. Pour faire vraiment bien, il faudrait que je refasse toute ma progression en 5e.
En 3e j'aimerais bien trouver un autre roman argumentatif que Claude Gueux car je commence à en avoir marre d'Hugo.
- carofifiNiveau 9
Justement, dans la même situation que toi, Eowyn, j'ai remisé CL. Gueux et Le Dernier Jour pour faire cette année La Ferme des Animaux, qui est très riche et très apprécié des élèves, à l'aise ou pas en lecture.
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- casse tête: comment calculer les frais de déplacement quand tzr à lannée?
- Finalement je ne ferai pas grève.
- [Burn out] Prof en lycée, je ne ferai pas la rentrée : je n’y arrive plus
- oui, je ferai toujours de la critique sociale du XVIIIème...Quels textes?
- Vincent Peillon : "Je ferai, après novembre, une très grande campagne contre la violence et le harcèlement".
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