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- leyadeEsprit sacré
lilith888 a écrit:
Aucune honte.
Une autre avait JUSTE pompé son intro, mais les 9 titres du plan, c'était les siens, hein ! elle n'a pas compris pourquoi elle a eu 0. Du coup, elle a fait la grève du travail, rien que pour m'embêter et me vexer... vala !
Tant pis pour elle, tu as fait ton boulot, tu n'as rien à te reprocher, c'est elle qui ramassera ses dents.
Ils s'y mettront quand ils voudront obtenir leur année.
- lilith888Grand sage
même pas... ils auront leur licence, ne t'inquiète pas trop pour eux (ben oui, même combat : brevet-bac-licence )
- leyadeEsprit sacré
ça repousse tout le temps le schmilblick. Quelque part, ce système est vraiment dégueu, de repousser la sélection d'année en année.
Alors elles se vianderont en master, ou aux concours. (Je ne dis pas ça pour déconsidérer les collègues non titulaires, je vise plutôt les étudiants qui enfilent des diplômes comme des perles, sans se mettre sérieusement au boulot, comme ceux dont parle Lilith).
Alors elles se vianderont en master, ou aux concours. (Je ne dis pas ça pour déconsidérer les collègues non titulaires, je vise plutôt les étudiants qui enfilent des diplômes comme des perles, sans se mettre sérieusement au boulot, comme ceux dont parle Lilith).
- RuthvenGuide spirituel
lilith888 a écrit:ben ils se croient hyper forts malgré leurs résultats en partiels qui oscillent entre 0,5 et 5 (ben oui, c'est la faute des profs, tout ça... et puis, ils peuvent MEME PAS faire du plagiat internet en exercices d'entraînement, donc tu comprends, ils sont DECOURAGES et DEGOUTES tu vois)
Tiens, dans le même genre, j'en ai une qui m'a dit que mon sujet était trop difficile car on ne pouvait pas se documenter ... Après enquête, j'ai compris que se documenter voulait dire trouver le corrigé sur Internet.
Ce qui est effarant, c'est la levée inconsciente des inhibitions ; ils ne se rendent pas compte de ce qui peut se dire et de ce qui ne peut pas se dire. Je comprends qu'on puisse s'ennuyer en cours, bavarder (un peu) ou essayer de faire autre chose, mais de là à se poser en consommateur-roi il y a quand même de la marge.
- lilith888Grand sage
leyade a écrit:
Alors elles se vianderont en master, ou aux concours.
Hum... c'est pour ça qu'il y a les fameuses réformes : plus de concours ! et des masters en interne ! Plus (au sens de +) de demeurés = plus de maléabilité = plus de formation pourrie pour les élèves, qui deviendront à leur tour des demeurés qui formeront ensuite de nouveaux demeurés --> La boucle est bouclée !
Nous vivons notre dernière génération d'enseignants qualifiés : la relève arrive.
- RuthvenGuide spirituel
Scarabee15 a écrit:J'ai les mêmes que Ruthven, en pire.
Cela dit, j'étais élève dans les années 80 en lycée pro et je me rappelle très bien que j'étais comme eux (et même pire en fait).
Ne seriez-vous pas atteints du syndrome du "bon vieux temps" ?
Le lycée pro annonçait peut-être ce qu'allait devenir le lycée général (car il s'agit là de séries générales S et ES) ; j'ai pu glandouiller dans certains cours, rares il est vrai ; mais jamais un élève ne se serait permis, hors exception, de s'adresser à un enseignant de la manière dont ils le font aujourd'hui.
- EmeraldiaÉrudit
Bonsoir,
Je suis bien d'accord évidemment avec vous tous.
La société de consommation a fait des ravages, elle déshumanise.
J'ai aussi enseigné en lycée et j'avais bien envoyé promener un 1ère ES qui m'avait demandé une lecture analytique entre deux portes : je lui avais dit que c'était un consommateur de cours, que je ne lui donnerai pas en trente secondes un commentaire que j'avais mis plus de 4 heure à faire, qu'il n'avait qu'à se débrouiller pour recopier le cours ou au pire, au moins se bouger pour faire des photocopies et je l'ai planté là !
Qt à la FAC, déjà à notre époque, il y avait "une sélection naturelle", mais ça devient lamentable, forcément, les problèmes rencontrés au lycée "contaminent" le supérieur...
N'importe quoi. On a tué la politesse et la culture avant... Quelle misère.
Je suis bien d'accord évidemment avec vous tous.
La société de consommation a fait des ravages, elle déshumanise.
J'ai aussi enseigné en lycée et j'avais bien envoyé promener un 1ère ES qui m'avait demandé une lecture analytique entre deux portes : je lui avais dit que c'était un consommateur de cours, que je ne lui donnerai pas en trente secondes un commentaire que j'avais mis plus de 4 heure à faire, qu'il n'avait qu'à se débrouiller pour recopier le cours ou au pire, au moins se bouger pour faire des photocopies et je l'ai planté là !
Qt à la FAC, déjà à notre époque, il y avait "une sélection naturelle", mais ça devient lamentable, forcément, les problèmes rencontrés au lycée "contaminent" le supérieur...
N'importe quoi. On a tué la politesse et la culture avant... Quelle misère.
- EmeraldiaÉrudit
Je n'aimais pas trop les maths et je ne les travaillais pas en seconde, je me faisais oublier par le prof qui me croyait nulle (alors q je ne fichais rien) mais j'assumais, je lui fichais la paix...au contraire, j'ai tjs estimé que mes profs savaient bcp de choses et je les admirais pour ça...même ceux qui enseignaient des matières qui m'intéressaient moins. C'était moi qui ne savais pas...pas eux. Je restais à ma place d'élève.Ruthven a écrit:Scarabee15 a écrit:J'ai les mêmes que Ruthven, en pire.
Cela dit, j'étais élève dans les années 80 en lycée pro et je me rappelle très bien que j'étais comme eux (et même pire en fait).
Ne seriez-vous pas atteints du syndrome du "bon vieux temps" ?
Le lycée pro annonçait peut-être ce qu'allait devenir le lycée général (car il s'agit là de séries générales S et ES) ; j'ai pu glandouiller dans certains cours, rares il est vrai ; mais jamais un élève ne se serait permis, hors exception, de s'adresser à un enseignant de la manière dont ils le font aujourd'hui.
- lene75Prophète
lilith888 a écrit:
Aucune honte.
Une autre avait JUSTE pompé son intro, mais les 9 titres du plan, c'était les siens, hein ! elle n'a pas compris pourquoi elle a eu 0. Du coup, elle a fait la grève du travail, rien que pour m'embêter et me vexer... vala !
Ah ah, j'ai eu le même genre en début d'année, avec mes élèves pourtant sélectionnés : elle disait que vraiment j'exagérais de dire qu'elle avait triché et de lui mettre 0 parce que, OK, c'est vrai, le développement et la conclusion, elle les avait recopiés, mais l'introduction était d'elle... Une élève qui postule pour des (bonnes) prépas et y sera sûrement prise avec ses résultats.
Mais ce qui me choque vraiment, et que je n'ai pas cette année, ce sont les élèves insolents, qui répondent systématiquement avec agressivité.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lilith888Grand sage
hum... me souviens que lundi dernier, tandis que j'étais dans la salle de profs, j'ai entendu une étudiante en pleine séance de réclamation : avec les rattrapages en juin du premier semestre, ça lui faisait NON STOP (vous rendez-vous compte ???) deux semaines de partiels puisque, comme elle avait tout rater, elle devait tout rattraper d'un coup, EN PLUS des partiels du second semestre : du coup, elle demandait un arrangement, car, je la cite, elle serait "E-PUI-S-EE"...
Le pire ? C'est qu'un prof l'écoutait déblatérer, l'air compatissant...
Le pire ? C'est qu'un prof l'écoutait déblatérer, l'air compatissant...
- RuthvenGuide spirituel
lene75 a écrit:
Mais ce qui me choque vraiment, et que je n'ai pas cette année, ce sont les élèves insolents, qui répondent systématiquement avec agressivité.
Ce type d'établissement accueille les enfants de la bourgeoisie intellectuelle, et il y a généralement reconnaissance du travail et du savoir ; mais il s'agit d'exception dans le secondaire (on ne peut même pas les comparer à des lycées de centre-ville, ils sont un ou deux crans au-dessus).
- CathEnchanteur
Je suis hélas d'accord avec tout ce qui précède...
J'ai passé mon bac en 85, c'est dire!
Et au risque d'en vexer certains (ce n'est pas le but, juré), je vois arriver de jeunes diplômés d'une ignorance crasse: pas tous, hein, mais il y en a...
J'ai passé mon bac en 85, c'est dire!
Et au risque d'en vexer certains (ce n'est pas le but, juré), je vois arriver de jeunes diplômés d'une ignorance crasse: pas tous, hein, mais il y en a...
- sandGuide spirituel
Ce que tu racontes, Lilith, m'effare. Les choses ont changé si vite !
- roxanneOracle
Je suis d'accord avec ça , ils peuvent se le permettre parce que certains adultes ont joué leur jeu.Je me rappelle , entre autres , dans une classe de 1°SMS, le prof de bio(matière essentielle) qui râlait parce que sur un devoir de cours , la moyenne de la classe était de 7 et il avait rajouté que du coup , il allait devoir leur donner un autre devoir de rattrapage , non pas pour compenser mais à la place .Et quand j'avais exprimé ma surprise , il m'vait regardée l'air indigné :"Mais je ne peux pas leur laisser cette note , ça va plomber leur moyenne ."lilith888 a écrit: hum... me souviens que lundi dernier, tandis que j'étais dans la salle de profs, j'ai entendu une étudiante en pleine séance de réclamation : avec les rattrapages en juin du premier semestre, ça lui faisait NON STOP (vous rendez-vous compte ???) deux semaines de partiels puisque, comme elle avait tout rater, elle devait tout rattraper d'un coup, EN PLUS des partiels du second semestre : du coup, elle demandait un arrangement, car, je la cite, elle serait "E-PUI-S-EE"...
Le pire ? C'est qu'un prof l'écoutait déblatérer, l'air compatissant...
ah ben oui , c'est sûr ...Du coup , quand je les faisais passer à l'oral après un mois sur les Lumières et qu'elles ne savaient même pas de quel siècle on parlait , et que je les engueulais , elles chialaient et je passais pour le monstre ...
- kensingtonEsprit éclairé
Eh oui, tout ça c'est aussi parce que il faut arrêter de faire souffrir les enfants, grand et petits. (lien)
Encore un lien vers un article de N. Polony frappé au coin du bon sens comme on dit. Voir aussi les commentaires, un certain Abraxas est venu y faire un tour.
Encore un lien vers un article de N. Polony frappé au coin du bon sens comme on dit. Voir aussi les commentaires, un certain Abraxas est venu y faire un tour.
- Invité14Expert
roxanne a écrit:Je suis d'accord avec ça , ils peuvent se le permettre parce que certains adultes ont joué leur jeu.Je me rappelle , entre autres , dans une classe de 1°SMS, le prof de bio(matière essentielle) qui râlait parce que sur un devoir de cours , la moyenne de la classe était de 7 et il avait rajouté que du coup , il allait devoir leur donner un autre devoir de rattrapage , non pas pour compenser mais à la place .Et quand j'avais exprimé ma surprise , il m'vait regardée l'air indigné :"Mais je ne peux pas leur laisser cette note , ça va plomber leur moyenne ."lilith888 a écrit: hum... me souviens que lundi dernier, tandis que j'étais dans la salle de profs, j'ai entendu une étudiante en pleine séance de réclamation : avec les rattrapages en juin du premier semestre, ça lui faisait NON STOP (vous rendez-vous compte ???) deux semaines de partiels puisque, comme elle avait tout rater, elle devait tout rattraper d'un coup, EN PLUS des partiels du second semestre : du coup, elle demandait un arrangement, car, je la cite, elle serait "E-PUI-S-EE"...
Le pire ? C'est qu'un prof l'écoutait déblatérer, l'air compatissant...
ah ben oui , c'est sûr ...Du coup , quand je les faisais passer à l'oral après un mois sur les Lumières et qu'elles ne savaient même pas de quel siècle on parlait , et que je les engueulais , elles chialaient et je passais pour le monstre ...
ben c'est ce que j'ai fait mardi dernier avec mes premières ES.Pour les mêmes raisons que ce prof
J'ai toujours refusé de faire un devoir de ratrappage.
Mais là personne n'avait la moyenne , même pas mes 3 meilleurs élèves ( les seuls qui bossent et qui ont des capacités)
J'ai donc refait le devoir ( que je vais corriger et qui sera à peine meilleur )
Ils n'avaient pas bossé, c'est clair.
Mais pour avoir la paix et ne pas "craquer", car ils râlent tout le temps, j'ai décidé de refaire.
il y en a deux qui ont eu le culot de demander de le reporter car ils avaient des correspondants allemands chez eux et ne pouvaient pas bosser .
je précise, qu'il y avait eu des correspondants irlandais, une semaine, la semaine d'après, voyage à Paris, puis les vacances...
Donc 4 semaines sans bosser. Un devoir après, c'est l'hécatombe.
- JohnMédiateur
sur un devoir de cours , la moyenne de la classe était de 7 et il avait
rajouté que du coup , il allait devoir leur donner un autre devoir de
rattrapage , non pas pour compenser mais à la place .Et quand j'avais
exprimé ma surprise , il m'vait regardée l'air indigné :"Mais je ne peux
pas leur laisser cette note , ça va plomber leur moyenne ."
Le procédé ne me choque pas en soi (je l'ai déjà fait : ne pas compter la note quand toute la classe s'est plantée), mais sur un devoir de cours c'est effectivement gênant car ce sont plutôt les élèves qui seraient en cause.
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- roxanneOracle
Enfin son discours était surtout qu'une moyenne de classe trop faible pourrait lui être reprochée.Moi je garde les notes pour un devoir "faisable" mais je compense avec des devoirs plus faciles cer je trouve qu'annuler purement et simplement une note (surtout du cours) c'est trop facile et ce n'est ça la vie .Après on peut mettre un petit coeff ..bon , c'est officiel , je suis sans coeur ...
- lene75Prophète
roxanne a écrit:Enfin son discours était surtout qu'une moyenne de classe trop faible pourrait lui être reprochée.
Elle a raison et c'est une des perversions du système : si tes classes ont de mauvaises notes (alors même que c'est toi qui notes), c'est toi qui as des problèmes. Pas possible que ça vienne des élèves. Suivant les cas, on te reprochera de noter trop dur, d'être un mauvais prof qui n'arrive pas à amener ses élèves à un niveau correct ou tout simplement de pourrir les dossiers de tes élèves.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DaphnéDemi-dieu
lene75 a écrit:roxanne a écrit:Enfin son discours était surtout qu'une moyenne de classe trop faible pourrait lui être reprochée.
Elle a raison et c'est une des perversions du système : si tes classes ont de mauvaises notes (alors même que c'est toi qui notes), c'est toi qui as des problèmes. Pas possible que ça vienne des élèves. Suivant les cas, on te reprochera de noter trop dur, d'être un mauvais prof qui n'arrive pas à amener ses élèves à un niveau correct ou tout simplement de pourrir les dossiers de tes élèves.
Hélas, et avec l'autonomie des établissements ça ne va pas s'arranger.
- Invité14Expert
lene75 a écrit:roxanne a écrit:Enfin son discours était surtout qu'une moyenne de classe trop faible pourrait lui être reprochée.
Elle a raison et c'est une des perversions du système : si tes classes ont de mauvaises notes (alors même que c'est toi qui notes), c'est toi qui as des problèmes. Pas possible que ça vienne des élèves. Suivant les cas, on te reprochera de noter trop dur, d'être un mauvais prof qui n'arrive pas à amener ses élèves à un niveau correct ou tout simplement de pourrir les dossiers de tes élèves.
Moi,c'est ce dont j'ai toujours peur quand je mets des mauvaises notes.
Que ce soient les parents, les collègues au conseil ou le CDE qui peuvent venir se plaindre.
Pourtant , on me l'a rarement reproché mais je pense qu'à l'avenir, cela risque d'être fréquent.
Et puis mon inspecteur a dit lors d'une réunion, qu'il fallait qu'on se pose des questions si la moyenne était de 8.
- roxanneOracle
Ah mais des questions on peut s'en poser..mais moi ce que je regarde c'est surtout les meilleures notes.Tant que des élèves ont 17 , c'est que c'est faisable .
- ysabelDevin
chanig a écrit:lene75 a écrit:roxanne a écrit:Enfin son discours était surtout qu'une moyenne de classe trop faible pourrait lui être reprochée.
Elle a raison et c'est une des perversions du système : si tes classes ont de mauvaises notes (alors même que c'est toi qui notes), c'est toi qui as des problèmes. Pas possible que ça vienne des élèves. Suivant les cas, on te reprochera de noter trop dur, d'être un mauvais prof qui n'arrive pas à amener ses élèves à un niveau correct ou tout simplement de pourrir les dossiers de tes élèves.
Moi,c'est ce dont j'ai toujours peur quand je mets des mauvaises notes.
Que ce soient les parents, les collègues au conseil ou le CDE qui peuvent venir se plaindre.
Pourtant , on me l'a rarement reproché mais je pense qu'à l'avenir, cela risque d'être fréquent.
Et puis mon inspecteur a dit lors d'une réunion, qu'il fallait qu'on se pose des questions si la moyenne était de 8.
Non mais et puis quoi encore !
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- LMVénérable
ysabel a écrit:chanig a écrit:lene75 a écrit:roxanne a écrit:Enfin son discours était surtout qu'une moyenne de classe trop faible pourrait lui être reprochée.
Elle a raison et c'est une des perversions du système : si tes classes ont de mauvaises notes (alors même que c'est toi qui notes), c'est toi qui as des problèmes. Pas possible que ça vienne des élèves. Suivant les cas, on te reprochera de noter trop dur, d'être un mauvais prof qui n'arrive pas à amener ses élèves à un niveau correct ou tout simplement de pourrir les dossiers de tes élèves.
Moi,c'est ce dont j'ai toujours peur quand je mets des mauvaises notes.
Que ce soient les parents, les collègues au conseil ou le CDE qui peuvent venir se plaindre.
Pourtant , on me l'a rarement reproché mais je pense qu'à l'avenir, cela risque d'être fréquent.
Et puis mon inspecteur a dit lors d'une réunion, qu'il fallait qu'on se pose des questions si la moyenne était de 8.
Non mais et puis quoi encore !
Oui bien sûr! ça me fait rire moi ce genre de remarques! (enfin rire jaune).
Et lui, il s'est déjà posé la question "Pourquoi certains élèves ne savent ni lire ni écrire au collège?" ou "comment ça se fait qu'un verbe ou un nom ça soit pareil pour eux?"...
Et puis, des moyennes de 8 j'en ai eu, j'en ai encore...même avec des interros dans lesquelles la réponse à la question A se trouve dans l'énoncé de la question B.
- noelNiveau 5
Même constat chez moi. Hier une bonne élève sort en cours de latin, assez fort : "il me saoule ce cours". Je viens la voir, lui demande son carnet. Elle se met à pleurer : "non, mais vous allez pas me mettre un mot pour ça quand même ".
Cela fait deux ans que j'enseigne et j'en ai déjà marre. Lorsque j'étais au collège et au lycée (dans les 90), je me souviens d'avoir assisté une seule fois à une scène de ce genre. En classe on veillait quand même à la fermer.
Je suis contractuel actuellement, j'ai raté deux fois le capes, mais après cette première expérience, je me demande si je ne vais pas changer de voie. Cela devient dur de se lever le matin et de se dire qu'on ne va pas enseigner, mais essayer de dompter des animaux au zoo, sans compter les parents, le chef d'établissement, les inspecteurs...
Je ne sais pas comment vous faites pour être encore motivés aujourd'hui, et monter des projets pour les élèves.
Cela fait deux ans que j'enseigne et j'en ai déjà marre. Lorsque j'étais au collège et au lycée (dans les 90), je me souviens d'avoir assisté une seule fois à une scène de ce genre. En classe on veillait quand même à la fermer.
Je suis contractuel actuellement, j'ai raté deux fois le capes, mais après cette première expérience, je me demande si je ne vais pas changer de voie. Cela devient dur de se lever le matin et de se dire qu'on ne va pas enseigner, mais essayer de dompter des animaux au zoo, sans compter les parents, le chef d'établissement, les inspecteurs...
Je ne sais pas comment vous faites pour être encore motivés aujourd'hui, et monter des projets pour les élèves.
- ysabelDevin
noel a écrit:Même constat chez moi. Hier une bonne élève sort en cours de latin, assez fort : "il me saoule ce cours". Je viens la voir, lui demande son carnet. Elle se met à pleurer : "non, mais vous allez pas me mettre un mot pour ça quand même ".
Cela fait deux ans que j'enseigne et j'en ai déjà marre. Lorsque j'étais au collège et au lycée (dans les 90), je me souviens d'avoir assisté une seule fois à une scène de ce genre. En classe on veillait quand même à la fermer.
Je suis contractuel actuellement, j'ai raté deux fois le capes, mais après cette première expérience, je me demande si je ne vais pas changer de voie. Cela devient dur de se lever le matin et de se dire qu'on ne va pas enseigner, mais essayer de dompter des animaux au zoo, sans compter les parents, le chef d'établissement, les inspecteurs...
Je ne sais pas comment vous faites pour être encore motivés aujourd'hui, et monter des projets pour les élèves.
Je me contente de faire cours, voici mon grand projet chaque année
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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- punir les garçons ne sert à rien...
- Nicolas Anelka : "Les Fourberies de Scapin ou le théorème de Pythagore, ça me sert à rien dans la vie".
- Rien ne sert de crier, il faut écrire à point!
- Combien de profs (PE) en plus pour qu'il y ait en moyenne 20 enfants par classe ? 73 000
- Que répondre aux élèves qui sont persuadés que les arts plastiques "Ca sert à rien" ! ?
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