- OrnellaDoyen
Une de mes collègues joue le rôle de psy... auprès de ses élèves ET avec les parents. Elle le revendique ouvertement, dit ne pas vouloir laisser un gosse en souffrance, pense leur apporter de l'aide psychologique, etc.
Résultat : elle donne des conseils très précis (aux parents).
Avec un collègue, on se posait des questions.
En plus, la collègue dit avoir eu recours à un psy pour ses enfants, parce qu'ils avaient du mal avec l'idée qu'elle (leur maman) s'occupe d'autres enfants qu'eux. Suis-je la seule à avoir un souci avec ça? Enfin, on leur enseigne quelque chose à nos élèves (on essaye plutôt), mais on ne "s'occupe" pas d'eux, si?
ce qui me dérange, c'est que cette collègue a un avis sur tout, elle sait tjs tout, et s'est déjà plantée. Un gamin se comporte de telle manière, ben, elle sait comment ça se passe dans la famille sans même avoir rencontré les parents.
Ex : une gamine a de grosses difficultés en français, même des soucis pour communiquer, elle a tendance à se braquer, donne l'impression de ne rien comprendre. Ma collègue affirmait qu'on ne parlait pas français chez eux (dans la famille de la gamine) "si si, je t'assure, c'est tjs comme ça, le gamin ne comprend rien parce qu'il n'entend jamais parler français à la maison". En fait, plantage sur toute la ligne, la mère parle parfaitement le français (c'est la seule langue parlée à la maison).
N'est-ce pas dangereux de fonctionner de cette manière? Je sais bien qu'on est tous amenés, plus ou moins, à faire de la psychologie avec les familles, mais ma collègue ne dépasse-t-elle pas les limites de son rôle?
je la cite encore :"Je me trompe rarement, je ne me suis quasiment jamais trompée, et même si je me trompais, ce serait un gamin sur 10. Ca en fait tjs 9 de sauvés".
Résultat : elle donne des conseils très précis (aux parents).
Avec un collègue, on se posait des questions.
En plus, la collègue dit avoir eu recours à un psy pour ses enfants, parce qu'ils avaient du mal avec l'idée qu'elle (leur maman) s'occupe d'autres enfants qu'eux. Suis-je la seule à avoir un souci avec ça? Enfin, on leur enseigne quelque chose à nos élèves (on essaye plutôt), mais on ne "s'occupe" pas d'eux, si?
ce qui me dérange, c'est que cette collègue a un avis sur tout, elle sait tjs tout, et s'est déjà plantée. Un gamin se comporte de telle manière, ben, elle sait comment ça se passe dans la famille sans même avoir rencontré les parents.
Ex : une gamine a de grosses difficultés en français, même des soucis pour communiquer, elle a tendance à se braquer, donne l'impression de ne rien comprendre. Ma collègue affirmait qu'on ne parlait pas français chez eux (dans la famille de la gamine) "si si, je t'assure, c'est tjs comme ça, le gamin ne comprend rien parce qu'il n'entend jamais parler français à la maison". En fait, plantage sur toute la ligne, la mère parle parfaitement le français (c'est la seule langue parlée à la maison).
N'est-ce pas dangereux de fonctionner de cette manière? Je sais bien qu'on est tous amenés, plus ou moins, à faire de la psychologie avec les familles, mais ma collègue ne dépasse-t-elle pas les limites de son rôle?
je la cite encore :"Je me trompe rarement, je ne me suis quasiment jamais trompée, et même si je me trompais, ce serait un gamin sur 10. Ca en fait tjs 9 de sauvés".
- DHMonarque
Quelle péteuse! La dernière phrase est insupportable. Et NON, on n'a ni les compétences ni le "devoir" de se placer ainsi en position de psy. C'est un métier qui nécessite de longues études... On ne s'improvise pas psy...
Par ailleurs, c'est TREs dangereux. On a tous eu affaire à des gamins qui se sont ouverts à nous mais cela reste exceptionnel et souvent c'est involontaire (du style "ça va?" et on a un "non parce que bla bla bla bla bla bla).
Bref, elle n'a pas à le faire et si un jour elle a des problèmes , il ne faudra pas venir pleurer. C'est dangereux... Une bombe à retardement
Par ailleurs, c'est TREs dangereux. On a tous eu affaire à des gamins qui se sont ouverts à nous mais cela reste exceptionnel et souvent c'est involontaire (du style "ça va?" et on a un "non parce que bla bla bla bla bla bla).
Bref, elle n'a pas à le faire et si un jour elle a des problèmes , il ne faudra pas venir pleurer. C'est dangereux... Une bombe à retardement
- minnieExpert
"9 de sauvés" Rien que ça.
La psy ne sauvent quasi personne, si elle était un peu psychologue, elle saurait ça.
Bon, je suis plus mitigée sur le fait qu'on enseigne aux gamins et qu'on ne s'en occupe pas.
J'aimerais bien que ce soit le cas, mais en réalité, on s'en occupe plus qu'on leur enseigne des choses, non?
Enfin, je vous envie si vraiment vous faites un boulot d'enseignant.
La psy ne sauvent quasi personne, si elle était un peu psychologue, elle saurait ça.
Bon, je suis plus mitigée sur le fait qu'on enseigne aux gamins et qu'on ne s'en occupe pas.
J'aimerais bien que ce soit le cas, mais en réalité, on s'en occupe plus qu'on leur enseigne des choses, non?
Enfin, je vous envie si vraiment vous faites un boulot d'enseignant.
- OrnellaDoyen
ça va, je ne suis pas la seule à penser ça alors...
elle a deux enfants (env 10 ans je crois), et croit qu'elle a maintenant une grande expérience en la matière (même si, sans enfant, la connaissant, elle devait faire à peu près pareil).
On ne peut jamais savoir ce qui se passe réellement dans les familles.
le pire c'est que j'appréciais sa façon de faire, au début. C'est vrai que l'histoire perso d'un gamin doit être sue parfois (enfin, on ne traite peut-être pas de la même manière un gamin qui a été hospitalisé pdt 2 ans parce qu'il a eu un cancer, qui en plus, a une mère alcoolique et un père absent... et un autre où tout va "bien"...).
Là où ça a commencé à me déranger c'est que les différences qu'elle faisait entre les gamins étaient trop importantes. Un gamin était effronté en classe, c'était récurrent, non non, il ne fallait surtout pas lui donner un avertissement parce qu'il ne le supporterait pas psychologiquement, etc etc.
elle a deux enfants (env 10 ans je crois), et croit qu'elle a maintenant une grande expérience en la matière (même si, sans enfant, la connaissant, elle devait faire à peu près pareil).
On ne peut jamais savoir ce qui se passe réellement dans les familles.
le pire c'est que j'appréciais sa façon de faire, au début. C'est vrai que l'histoire perso d'un gamin doit être sue parfois (enfin, on ne traite peut-être pas de la même manière un gamin qui a été hospitalisé pdt 2 ans parce qu'il a eu un cancer, qui en plus, a une mère alcoolique et un père absent... et un autre où tout va "bien"...).
Là où ça a commencé à me déranger c'est que les différences qu'elle faisait entre les gamins étaient trop importantes. Un gamin était effronté en classe, c'était récurrent, non non, il ne fallait surtout pas lui donner un avertissement parce qu'il ne le supporterait pas psychologiquement, etc etc.
- InvitéInvité
Pour moi c'est elle qui a besoin d'un psy.
On ne s'improvise pas psy du jour au lendemain, sans les études pour.
Qu'on puisse avoir des intuitions, ok, maintenant que ce soit systématique non...
Alors, bien sûr , elle est contente parce qu'elle fait sa "belle "avec des familles en difficulté qui de toute façon n'iront pas voir un psy (soit parce que financièrement ils ne peuvent pas, soit parce que les psys "c'est pour les fous" ).
Il va falloir la remettre sérieusement à sa place. J'ai 6 gamins, je lis pas mal d'ouvrages psys, je suis suivie par un psy, et ce n'est pas pour autant que je m'improviserais grande prêtresse des problèmes persos des élèves. Elle n'a pas non plus à juger des punitions que vous donnez à VOS élèves.
On ne s'improvise pas psy du jour au lendemain, sans les études pour.
Qu'on puisse avoir des intuitions, ok, maintenant que ce soit systématique non...
Alors, bien sûr , elle est contente parce qu'elle fait sa "belle "avec des familles en difficulté qui de toute façon n'iront pas voir un psy (soit parce que financièrement ils ne peuvent pas, soit parce que les psys "c'est pour les fous" ).
Il va falloir la remettre sérieusement à sa place. J'ai 6 gamins, je lis pas mal d'ouvrages psys, je suis suivie par un psy, et ce n'est pas pour autant que je m'improviserais grande prêtresse des problèmes persos des élèves. Elle n'a pas non plus à juger des punitions que vous donnez à VOS élèves.
- eowynNiveau 7
heu... sinon les chevilles, ça va?
Je rejoins de DH, nous ne sommes pas psy, nous ne sommes ni formés ni qualifiés pour cela, et ceux qui se prennent pour sont dangereux à mes yeux.
Je rejoins de DH, nous ne sommes pas psy, nous ne sommes ni formés ni qualifiés pour cela, et ceux qui se prennent pour sont dangereux à mes yeux.
- V.MarchaisEmpereur
Cela s'appelle de la psychologie sauvage, c'est une chose que les psy, les vrais, dénoncent, parce que c'est une pratique dangereuse. Tu peux le lui glisser, à l'occasion...
Elle prend combien pour ses consultations ?
Elle prend combien pour ses consultations ?
- yasyasNiveau 9
C'est clair, on se plaint tout le temps quand les "autres" croient tout savoir sur le métier de prof, alors se croire capable de régler des problèmes psy, c'est à la fois prétentieux et dangereux...
C'est vrai que nos élèves sont souvent demandeurs, mais il faut déléguer : l'infirmière, l'assistante sociale, sont là pour çà, et dés que j'ai le moindre doute je leur envoie des élèves (ou je leur signale ceux qui sont en difficulté)
C'est vrai que nos élèves sont souvent demandeurs, mais il faut déléguer : l'infirmière, l'assistante sociale, sont là pour çà, et dés que j'ai le moindre doute je leur envoie des élèves (ou je leur signale ceux qui sont en difficulté)
- DaphnéDemi-dieu
Dr Housette a écrit:Quelle péteuse! La dernière phrase est insupportable. Et NON, on n'a ni les compétences ni le "devoir" de se placer ainsi en position de psy. C'est un métier qui nécessite de longues études... On ne s'improvise pas psy...
Par ailleurs, c'est TREs dangereux. On a tous eu affaire à des gamins qui se sont ouverts à nous mais cela reste exceptionnel et souvent c'est involontaire (du style "ça va?" et on a un "non parce que bla bla bla bla bla bla).
Bref, elle n'a pas à le faire et si un jour elle a des problèmes , il ne faudra pas venir pleurer. C'est dangereux... Une bombe à retardement
Tout à fait d'accord, mais pour qui elle se prend
Tssssssss, elle outrepasse son rôle et ses prérogatives.
- EvaristeNiveau 7
Daphné a écrit:Dr Housette a écrit:Quelle péteuse! La dernière phrase est insupportable. Et NON, on n'a ni les compétences ni le "devoir" de se placer ainsi en position de psy. C'est un métier qui nécessite de longues études... On ne s'improvise pas psy...
Par ailleurs, c'est TREs dangereux. On a tous eu affaire à des gamins qui se sont ouverts à nous mais cela reste exceptionnel et souvent c'est involontaire (du style "ça va?" et on a un "non parce que bla bla bla bla bla bla).
Bref, elle n'a pas à le faire et si un jour elle a des problèmes , il ne faudra pas venir pleurer. C'est dangereux... Une bombe à retardement
Tout à fait d'accord, mais pour qui elle se prend
Tssssssss, elle outrepasse son rôle et ses prérogatives.
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Quand on ne sait pas où on va il faut y aller.... et le plus vite possible
- CathEnchanteur
Elle mérite d'être remise à sa place une bonne fois! En public, même, pour la calmer...
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