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- RuthvenGuide spirituel
Celeborn a écrit:Y@nn a écrit:Celeborn a écrit:C'est tellement plus compliqué que ça
Merci de m'expliquer la complexité des choses. Heureusement que tu es là. Cependant, quand je te lis, j'ai envie de te dire exactement la même chose.
J'ai juste dit que c'était plus compliqué que ça, car je n'étais pas motivé pour me lancer dans une discussion sur l'idéalisme platonicien un dimanche avant 10h.
Il n'y a pas d'heures pour disserter sur Platon !!!
Celeborn a écrit:
J'ai simplement fait remarquer que cette critique de l'écriture était présente dans un ouvrage écrit (le Phèdre), et que ce simple fait montrait bien que Platon ne dédaignait pas l'écriture pour transmettre ses idées.
L'écriture est d'ailleurs un "pharmakon", poison et remède à la fois. Derrida a écrit sur cela.
CelebornEsprit sacré
Jane a écrit:
Quant à la condescendance... chacun ses pratiques. J'aurais juste aimé qu'on évite de mépriser a priori mon travail (je ne crois pas avoir accueilli de néoprof dans ma classe qui aurait pu juger de l'utilisation, bonne ou mauvaise) des dites nouvelles technologies.
Nous sommes d'accord là-dessus, et je ne me permettrais pas de mépriser ton travail dont je n'ai effectivement pas pu juger. J'imagine qu'il t'a de surcroît demandé beaucoup d'investissement, et que les critiques à l'emporte-pièce sont encore moins supportables dans ce cas. Vive la liberté pédagogique !
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
SergeMédiateur
Eh ben, je ne regrette pas d'être passé lire ce passionnant entretien. Merci à tous les participants.
Quant à une des remarques que j'ai lue sur le "bon vieux temps de l'argile", j'avoue que ça m'a fait rire mais je l'ai vu comme un trait d'humour vis à vis des gens absolument hostiles aux nouvelles technologies, pas comme une marque de condescendance méprisante vis à vis de ceux qui ne les utilisent pas ( il y a en effet une grande différence entre le fait de préférer pour soi le tableau et la craie et celui de s'opposer avec force et moquerie à toute forme d'innovation ( et j'en connais aussi)
Cela dit je comprends aussi certaines réactions hostiles de ce genre, comme celle d'un prof de maths qui hurle son mépris du TBi qu'utilise ses autres collègues ... et ce mépris affiché, personne n'est dupe ... Il cache avant tout un sentiment de désarroi face au fait de ne pas maîtriser son utilisation, du coup de ne pas en avoir envie parce que ce qu'il fait jusqu'à présent est bon à ses yeux et il ne veut pas savoir les avantages du TBI qu'il veut voir comme un seul gadget .... mais aussi au fait de se sentir dépassé aux yeux de ses certains de ses élèves et de passer pour un dinosaure ... D'où une forme d'hostilité chez certains.
L'essentiel est que chacun trouve son compte dans ce qu'il fait et que les élèves aussi y trouve le leur, peu importe le moyen.
Quant à une des remarques que j'ai lue sur le "bon vieux temps de l'argile", j'avoue que ça m'a fait rire mais je l'ai vu comme un trait d'humour vis à vis des gens absolument hostiles aux nouvelles technologies, pas comme une marque de condescendance méprisante vis à vis de ceux qui ne les utilisent pas ( il y a en effet une grande différence entre le fait de préférer pour soi le tableau et la craie et celui de s'opposer avec force et moquerie à toute forme d'innovation ( et j'en connais aussi)
Cela dit je comprends aussi certaines réactions hostiles de ce genre, comme celle d'un prof de maths qui hurle son mépris du TBi qu'utilise ses autres collègues ... et ce mépris affiché, personne n'est dupe ... Il cache avant tout un sentiment de désarroi face au fait de ne pas maîtriser son utilisation, du coup de ne pas en avoir envie parce que ce qu'il fait jusqu'à présent est bon à ses yeux et il ne veut pas savoir les avantages du TBI qu'il veut voir comme un seul gadget .... mais aussi au fait de se sentir dépassé aux yeux de ses certains de ses élèves et de passer pour un dinosaure ... D'où une forme d'hostilité chez certains.
L'essentiel est que chacun trouve son compte dans ce qu'il fait et que les élèves aussi y trouve le leur, peu importe le moyen.
JaneMonarque
Celeborn a écrit:Jane a écrit:
Quant à la condescendance... chacun ses pratiques. J'aurais juste aimé qu'on évite de mépriser a priori mon travail (je ne crois pas avoir accueilli de néoprof dans ma classe qui aurait pu juger de l'utilisation, bonne ou mauvaise) des dites nouvelles technologies.
Nous sommes d'accord là-dessus, et je ne me permettrais pas de mépriser ton travail dont je n'ai effectivement pas pu juger. J'imagine qu'il t'a de surcroît demandé beaucoup d'investissement, et que les critiques à l'emporte-pièce sont encore moins supportables dans ce cas. Vive la liberté pédagogique !
Ce n'est pas de toi dont il est question.
Notre liberté pédagogique est une des valeurs auxquelles je suis le plus attachée. Notre investissement est dans ce cas, au niveau des projets choisis que personne ne nous oblige à faire.
Même si, par les temps qui courent... mais ça, c'est un autre débat !
ZarkoHabitué du forum
Ce n'est pas du tout les nouveautés technologiques que je critique !! Bien au contraire, je "milite" pour que toutes les classes en bénéficient ! Mais faire passer et gober le SCC par le biais de concours pédago-pédants, ça m'est insupportable !! 
_________________
Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- ZarkoHabitué du forum
Confession d'un vieil IEN: 
Comme vous chers collègues je traverse une sérieuse crise de doute professionnel dans cette incessante
agitation faite d'injonctions voire d'incantations le plus souvent contradictoires.
Depuis plusieurs années j'ai, comme vous, répondu aux sollicitations:
P.R.E.S.T., scolarisation des élèves à besoins spécifiques, généralisation de l'enseignement des L.V.E.,
mise en place de Base-élèves, reprise en main de l'enseignement de la langue française malgré des
directives fumeuses, réponses aux enquêtes aussi nombreuses que les séries policières à la télé,mise en
place des évaluations, tour à tour, diagnostiques, sommatives, prédictives, en début de cycle en début de
fin de cycle finalement en milieu de fin de cycle, donnant lieu à des PPAP, des PPRE, au sein de ZUS, de
DSQ, de PRE, dans des ZEP,REP,RAR, RRS ,....dans un tel inventaire on cherche encore le raton
laveur!!!!
La cerise sur ce funeste gâteau, le ministre Darcos vient de l'envoyer en nous PRIANT (la prière est-elle
devenue un nouveau mode de convocation ou correspond-elle à la marge d'initiative budjétaire de notre
ministre) de nous rendre à sa grand messe du 12 février,au cours de laquelle il nous présentera un Nième
plan d'action destiné à redonner à l'école française le 1er rang qu'elle n'aurait jamais dû quitter et qui
correspond à l'ego d'un ministre aussi gros que la prime d'activité qu'il s'était fait voter lors de son
précédent retour dans ses pantoufles d'inspecteur général.
L'explication du rang de l'école française au plan international,tout juste dans la moyenne des pays de
l'OCDE lors de l'enquête PISA, vous en trouverez l'explication en regardant la dépense moyenne par
élève domaine dans lequel la France se situe nettement en dessous de la moyenne de l'OCDE.
Est-ce en amputant de 10% le temps scolaire des élèves que l'on peut envisager une telle évolution?
Est-ce en transposant un discours et un mode de gestion venus du monde de l'entreprise?
Est-ce en tentant de culpabiliser les acteurs de terrain?
Est-ce en réduisant leur pouvoir d'achat pour les convaincre de travailler plus?
Est-ce en attribuant une prime de Noël (encore un fête religieuse) aux uns et pas aux autres?
que l'on redonnera à chacun l'envie de reprendre le collier pour conserver les acquis et poursuivre les
progrès.
Pour moi la réponse est bien entendu NON!
Je fais plutôt le triste constat que lorsque l'on n'a pas les moyens de sa politique on a la politique de ses
moyens: suppression de postes, blocage des salaires, réduction des frais de fonctionnement, opération
de communication auprès des usagers sur le dos des droits constitutionnels, mise à mal du principe de
laïcité pour diviser les foules, etc...
Visiblement de nombreux collègues partagent ce mal-être mais nous restons dans l'ensemble assez
soumis... que les plus serviles d'entre nous se rassurent, ils pourront sûrement communier lors de la
grand messe.
Pour ce qui me concerne je trouve la cerise amère, et je cherche un moyen d'échapper à cette guigne.
J'ai le sentiment qu'une telle agitation ne peut conduire qu'à la surchauffe, à l'épilepsie ou au coma,
l'Ecole, les IEN ont tenté de suivre le mouvement croyant qu'il était progrès, mais l'agitation fait tomber le
rendement,il devient urgent et salutaire de dire STOP (pour les vieux, comme moi, de faire le pas de côté
de l'an01 de Gébé ).
Je ne veux pas devenir un "Trader" jouant je ne sais quoi (ou plutôt je n'ose le dire) sur les scores de
réussite des élèves.
Pour conclure j'hésite entre deux formules:
Salut à tous!
Courage, fuyons!
A vous de choisir.
Comme vous chers collègues je traverse une sérieuse crise de doute professionnel dans cette incessante
agitation faite d'injonctions voire d'incantations le plus souvent contradictoires.
Depuis plusieurs années j'ai, comme vous, répondu aux sollicitations:
P.R.E.S.T., scolarisation des élèves à besoins spécifiques, généralisation de l'enseignement des L.V.E.,
mise en place de Base-élèves, reprise en main de l'enseignement de la langue française malgré des
directives fumeuses, réponses aux enquêtes aussi nombreuses que les séries policières à la télé,mise en
place des évaluations, tour à tour, diagnostiques, sommatives, prédictives, en début de cycle en début de
fin de cycle finalement en milieu de fin de cycle, donnant lieu à des PPAP, des PPRE, au sein de ZUS, de
DSQ, de PRE, dans des ZEP,REP,RAR, RRS ,....dans un tel inventaire on cherche encore le raton
laveur!!!!
La cerise sur ce funeste gâteau, le ministre Darcos vient de l'envoyer en nous PRIANT (la prière est-elle
devenue un nouveau mode de convocation ou correspond-elle à la marge d'initiative budjétaire de notre
ministre) de nous rendre à sa grand messe du 12 février,au cours de laquelle il nous présentera un Nième
plan d'action destiné à redonner à l'école française le 1er rang qu'elle n'aurait jamais dû quitter et qui
correspond à l'ego d'un ministre aussi gros que la prime d'activité qu'il s'était fait voter lors de son
précédent retour dans ses pantoufles d'inspecteur général.
L'explication du rang de l'école française au plan international,tout juste dans la moyenne des pays de
l'OCDE lors de l'enquête PISA, vous en trouverez l'explication en regardant la dépense moyenne par
élève domaine dans lequel la France se situe nettement en dessous de la moyenne de l'OCDE.
Est-ce en amputant de 10% le temps scolaire des élèves que l'on peut envisager une telle évolution?
Est-ce en transposant un discours et un mode de gestion venus du monde de l'entreprise?
Est-ce en tentant de culpabiliser les acteurs de terrain?
Est-ce en réduisant leur pouvoir d'achat pour les convaincre de travailler plus?
Est-ce en attribuant une prime de Noël (encore un fête religieuse) aux uns et pas aux autres?
que l'on redonnera à chacun l'envie de reprendre le collier pour conserver les acquis et poursuivre les
progrès.
Pour moi la réponse est bien entendu NON!
Je fais plutôt le triste constat que lorsque l'on n'a pas les moyens de sa politique on a la politique de ses
moyens: suppression de postes, blocage des salaires, réduction des frais de fonctionnement, opération
de communication auprès des usagers sur le dos des droits constitutionnels, mise à mal du principe de
laïcité pour diviser les foules, etc...
Visiblement de nombreux collègues partagent ce mal-être mais nous restons dans l'ensemble assez
soumis... que les plus serviles d'entre nous se rassurent, ils pourront sûrement communier lors de la
grand messe.
Pour ce qui me concerne je trouve la cerise amère, et je cherche un moyen d'échapper à cette guigne.
J'ai le sentiment qu'une telle agitation ne peut conduire qu'à la surchauffe, à l'épilepsie ou au coma,
l'Ecole, les IEN ont tenté de suivre le mouvement croyant qu'il était progrès, mais l'agitation fait tomber le
rendement,il devient urgent et salutaire de dire STOP (pour les vieux, comme moi, de faire le pas de côté
de l'an01 de Gébé ).
Je ne veux pas devenir un "Trader" jouant je ne sais quoi (ou plutôt je n'ose le dire) sur les scores de
réussite des élèves.
Pour conclure j'hésite entre deux formules:
Salut à tous!
Courage, fuyons!
A vous de choisir.
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- ZarkoHabitué du forum
Une autre (c'est celle que je voulais mettre en fait):
Dans quel contexte sommes-nous amenés à évoluer ?
Je ne m’attarderai pas sur les évolutions sociétales que chacun peut observer de sa propre
fenêtre : chômage, précarité, problèmes de logement, éclatement des familles… Des
populations fragiles glissent progressivement dans la misère et cela a évidemment des
incidences sur l’école en termes de comportements dans les classes, d’incivilités
quotidiennes, de relations avec les familles. Oui, dans bien des cas, des emplois et des
logements pour les parents seraient plus efficaces que des PPRE… Et les enfants qui écoutent
moins, qui regardent trop la télé, qui zappent, qui sont énervés et instables, qui écrivent
comme des cochons et ne savent plus l’orthographe… Tous, nous savons cela.
C’est vrai, les choses ont bien changé, y compris dans le monde (plutôt protégé) des
inspections de l’Education Nationale ! Quiconque a travaillé « en circonscription » voilà
seulement 15 ans peut bien s’en rendre compte. La lenteur de la communication, les
circulaires patiemment peaufinées, les plans d’animations ciselés, des stages de 3 semaines…
et en circonscription de surcroît. Je n’aurai pas la légèreté d’affirmer que tout était plus beau,
que l’école était meilleure, que les élèves réussissaient davantage. Mais les IEN étaient plus
sereins, ça c’est certain.
C’est qu’entre temps une révolution extrêmement importante s’est produite : la révolution
numérique. Tentations d’ubiquité et d’instantanéité à la portée de tous avec ces nouveaux
moyens de communiquer. Et personne ne s’en prive soyons honnêtes. Nul, non plus, n’est
épargné, soyons justes, du recteur à l’enseignant en passant par l’IA, l’IEN et le directeur.
Quelle puissance il est vrai ; comment ne pas rêver de gouverner à la baguette (magique)
quand on est ministre (ou DGESCO) et armé de cette arme fatale. Quand le temps de
l’apprentissage chez les élèves reste à peu près incompressible et le temps des vraies
réformes de l’ordre de la décennie voilà qu’on rêve de gouverner par décret, de piloter le
paquebot au « clic » quand il lui faut des kilomètres pour virer.
Car tout se fait devant l’opinion, à tout moment prise à témoin (transparence !). Un accident
médiatisé, un mauvais score dans une enquête internationale, une cabale habilement
orchestrée par un lobby influent… et on appelle aussitôt l’école à la rescousse. Dans une
société guère rutilante qui cherche ses repères, quand la logique politico médiatique veut
qu’on occupe en permanence le terrain, lorsque de surcroît tous les moyens de communiquer
rapidement sont à disposition, la solution consiste bien entendu à sans cesse réformer (ou
plutôt à dire qu’on le fait – illusion, toujours). Concernant l’école, on a vu ainsi – et sans
remonter aux calendes grecques – les programmes de 2002 et leurs multiples documents
d’accompagnement, la fin des CDES et l’avènement des MDPH, les PPAP et les PPRE, le
grand débat sur l’école et la loi d’orientation, le retour glorieux de la syllabique, le socle
commun et les programmes rénovés de 2007 (j’oublie volontairement diverses
commémorations, circulaires et directives toutes urgentes et décisives)… On nous annonce
pour dès à présent et très bientôt les programmes de 2008, la semaine de 24 heures et les 108
heures libérées, les stages de remise à niveau…
Ces derniers points (essentiels, décisifs) nous ont d’ailleurs été annoncés par le ministre lui
même au cours de quelques grand messes brillamment orchestrées. A cet égard – et pour
faire écho à mes propos sur nos origines et notre identité professionnelle – imagine-t-on,
imaginez-vous mes chers collègues, le ministre s’adressant dans les mêmes termes aux IAIpr
venus de tout le pays ? Pensez-vous que le professeur agrégé qu’il est lui même aurait
parlé à ses pairs agrégés de la même façon ? il à il, entre intellectuels disciplinaires et
agrégés. Imaginez seulement : « Mes chers collègues, pour les élèves en difficultés dans les
disciplines qui vous concernent, vous allez organiser des stages dans les lycées et collèges
pendant les vacances… Je lance par ailleurs de nouveaux programmes : vous allez superviser
la consultation, veiller à la remontée des synthèses des établissements, enfin établir vousmêmes
la synthèse des synthèses. Vous organiserez également, sur le temps scolaire, des
heures de soutien désormais intégrées au service des enseignants… Si tout cela se passe bien,
nous songerons sérieusement au corps unique des inspecteurs… Il faudra aussi indemniser
régulièrement vos déplacements ; ça va de soi ». Imaginez, un instant, fermez les yeux.
Vertigineux, non ? Eh bien avec nous – les IEN du 1er degré – cela est possible parce que nous
sommes des sous officiers1 subalternes chargés d’une école qui coûte cher et dont on pense
désormais qu’elle marche mal. Voilà pour l’ambiance dans laquelle nous évoluons !
Heureusement que l’Inspection Générale (en tout cas à la cité universitaire internationale) a
bien voulu manifester – et très courageusement – la reconnaissance du travail accompli.
Dans quel contexte sommes-nous amenés à évoluer ?
Je ne m’attarderai pas sur les évolutions sociétales que chacun peut observer de sa propre
fenêtre : chômage, précarité, problèmes de logement, éclatement des familles… Des
populations fragiles glissent progressivement dans la misère et cela a évidemment des
incidences sur l’école en termes de comportements dans les classes, d’incivilités
quotidiennes, de relations avec les familles. Oui, dans bien des cas, des emplois et des
logements pour les parents seraient plus efficaces que des PPRE… Et les enfants qui écoutent
moins, qui regardent trop la télé, qui zappent, qui sont énervés et instables, qui écrivent
comme des cochons et ne savent plus l’orthographe… Tous, nous savons cela.
C’est vrai, les choses ont bien changé, y compris dans le monde (plutôt protégé) des
inspections de l’Education Nationale ! Quiconque a travaillé « en circonscription » voilà
seulement 15 ans peut bien s’en rendre compte. La lenteur de la communication, les
circulaires patiemment peaufinées, les plans d’animations ciselés, des stages de 3 semaines…
et en circonscription de surcroît. Je n’aurai pas la légèreté d’affirmer que tout était plus beau,
que l’école était meilleure, que les élèves réussissaient davantage. Mais les IEN étaient plus
sereins, ça c’est certain.
C’est qu’entre temps une révolution extrêmement importante s’est produite : la révolution
numérique. Tentations d’ubiquité et d’instantanéité à la portée de tous avec ces nouveaux
moyens de communiquer. Et personne ne s’en prive soyons honnêtes. Nul, non plus, n’est
épargné, soyons justes, du recteur à l’enseignant en passant par l’IA, l’IEN et le directeur.
Quelle puissance il est vrai ; comment ne pas rêver de gouverner à la baguette (magique)
quand on est ministre (ou DGESCO) et armé de cette arme fatale. Quand le temps de
l’apprentissage chez les élèves reste à peu près incompressible et le temps des vraies
réformes de l’ordre de la décennie voilà qu’on rêve de gouverner par décret, de piloter le
paquebot au « clic » quand il lui faut des kilomètres pour virer.
Car tout se fait devant l’opinion, à tout moment prise à témoin (transparence !). Un accident
médiatisé, un mauvais score dans une enquête internationale, une cabale habilement
orchestrée par un lobby influent… et on appelle aussitôt l’école à la rescousse. Dans une
société guère rutilante qui cherche ses repères, quand la logique politico médiatique veut
qu’on occupe en permanence le terrain, lorsque de surcroît tous les moyens de communiquer
rapidement sont à disposition, la solution consiste bien entendu à sans cesse réformer (ou
plutôt à dire qu’on le fait – illusion, toujours). Concernant l’école, on a vu ainsi – et sans
remonter aux calendes grecques – les programmes de 2002 et leurs multiples documents
d’accompagnement, la fin des CDES et l’avènement des MDPH, les PPAP et les PPRE, le
grand débat sur l’école et la loi d’orientation, le retour glorieux de la syllabique, le socle
commun et les programmes rénovés de 2007 (j’oublie volontairement diverses
commémorations, circulaires et directives toutes urgentes et décisives)… On nous annonce
pour dès à présent et très bientôt les programmes de 2008, la semaine de 24 heures et les 108
heures libérées, les stages de remise à niveau…
Ces derniers points (essentiels, décisifs) nous ont d’ailleurs été annoncés par le ministre lui
même au cours de quelques grand messes brillamment orchestrées. A cet égard – et pour
faire écho à mes propos sur nos origines et notre identité professionnelle – imagine-t-on,
imaginez-vous mes chers collègues, le ministre s’adressant dans les mêmes termes aux IAIpr
venus de tout le pays ? Pensez-vous que le professeur agrégé qu’il est lui même aurait
parlé à ses pairs agrégés de la même façon ? il à il, entre intellectuels disciplinaires et
agrégés. Imaginez seulement : « Mes chers collègues, pour les élèves en difficultés dans les
disciplines qui vous concernent, vous allez organiser des stages dans les lycées et collèges
pendant les vacances… Je lance par ailleurs de nouveaux programmes : vous allez superviser
la consultation, veiller à la remontée des synthèses des établissements, enfin établir vousmêmes
la synthèse des synthèses. Vous organiserez également, sur le temps scolaire, des
heures de soutien désormais intégrées au service des enseignants… Si tout cela se passe bien,
nous songerons sérieusement au corps unique des inspecteurs… Il faudra aussi indemniser
régulièrement vos déplacements ; ça va de soi ». Imaginez, un instant, fermez les yeux.
Vertigineux, non ? Eh bien avec nous – les IEN du 1er degré – cela est possible parce que nous
sommes des sous officiers1 subalternes chargés d’une école qui coûte cher et dont on pense
désormais qu’elle marche mal. Voilà pour l’ambiance dans laquelle nous évoluons !
Heureusement que l’Inspection Générale (en tout cas à la cité universitaire internationale) a
bien voulu manifester – et très courageusement – la reconnaissance du travail accompli.
_________________
Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
Y@nnNiveau 9
Merci Ruthven pour cette piqûre de rappel.
Pour ce qui est de la condescendance, Celeborn, je ne pensais pas spécialement à toi.
Pour ce qui est de la condescendance, Celeborn, je ne pensais pas spécialement à toi.
JohnMédiateur
Dépêchez-vous si vous voulez participer à l'édition 2011 :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/04/29042011Accueil.aspx#faitdujour
Dernier week-end pour rejoindre les enseignants innovants !
Le 2 Mai il sera trop tard. Il ne vous reste plus que quelques heures pour être invité à Lyon et rejoindre la communauté des enseignants innovants.
Le Forum des enseignants innovants et de l'innovation éducative (FEIIE) est un événement soutenu par le Ministère de l'éducation nationale et organisé par le Café et les principales associations de l'Ecole. Organisé par le Café pédagogique en partenariat avec les principales associations professionnelles ((Afef, Ageem, APBG, APCEG, APHG,APLV, APSES, APV, Assetec, Clionautes, Cyber Langues, Projetice, Udppc, Usep), et des partenaires de l'Ecole (l'I.F.E., Ecoles Internet, Ligue de l'enseignement, Jeunesse au Plein Air), le Forum invitera, à Lyon les 20 et 21 mai, 100 enseignants sélectionnés sur la qualité de leur projet pédagogique.
Qui peut participer : les enseignants en poste dans un établissement public ou privé sous contrat ainsi que les associations complémentaires de l'école.
Que devez vous faire : Vous êtes enseignant ou association complémentaire de l'école ? Vous avez mené un projet éducatif intéressant ? Il vous suffit de remplir le formulaire en ligne sur www.forum-lyon2011.net . La participation au concours est gratuite. Si votre projet est retenu, vous êtes défrayé de vos frais de transport et pris en charge les 20 et 21 mai à Lyon.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/04/29042011Accueil.aspx#faitdujour
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
User5899Demi-dieu
Le sceptique indécrottable que je suis préférerait avoir, dans trois ans, un bilan des capacités de lecture des deux classes soumises aux zinnovations... Meilleures ? Egales ? Inférieures ? Bien sûr, le panel serait réduit, mais ce serait un début. On a trop rarement des bilans des zinnovations je trouve.John a écrit:Super :-)
Tu avais découvert l'annonce sur neo ou bien vous aviez postulé avant ?
Tu nous feras un petit compte-rendu de ce que tu auras vu au cours du salon ?
- InvitéInvité
il y a des mots qui se trouvent galvaudés par la toute-puissance de ceux qui les utilisent: je savais pour "réforme", je me rends compte aujourd'hui qu'il en est de même pour "innovation pédagogique"...
- SergeMédiateur
Jane, j'aurais besoin de tes conseils. 
Le projet du "forum scolaire inter établissements" de la cafet est sélectionné ( merci d'ailleurs à tous les neoprofs qui y participent ), mais j'hésite à aller présenter le projet à Lyon.
C'est très loin de chez moi, et en plus je suis du genre très réservé en public. Comment cela se passe-t-il, concrètement ?
J'ai cru comprendre qu'il faut d'abord afficher sur un panneau un papier expliquant les multiples activités pédagogiques qui sont menées.
Et ensuite ? On reste devant son petit panneau d'affichage :lol: et on réexplique 20 fois les mêmes choses au fur et à mesure que les collègues passent, et que d'autres prennent la conversation en cours de route ? Ou c'est différent ? Si c'est ça, j'avoue ne pas être chaud, d'autant qu'un projet comment celui de la Cafet' ne peut se résumer par quelques phrases théoriques.
Si je ne peux montrer concrètement toutes les ressources pédagogique d'un tel outil, montrer tout ce qu'il rend possible, faire visualiser surtout ce qui est mené par différents collègues en vocabulaire, en civilisation, en argumentation, en latin, etc., je ne vois pas trop l'intérêt de la démarche d'aller jusque là-bas "partager une expérience" aussi riche ... et dont la démonstration resterait théorique et se limiterait à quelques mots sur un panneau.
Le projet du "forum scolaire inter établissements" de la cafet est sélectionné ( merci d'ailleurs à tous les neoprofs qui y participent
), mais j'hésite à aller présenter le projet à Lyon. C'est très loin de chez moi, et en plus je suis du genre très réservé en public. Comment cela se passe-t-il, concrètement ?
J'ai cru comprendre qu'il faut d'abord afficher sur un panneau un papier expliquant les multiples activités pédagogiques qui sont menées.
Et ensuite ? On reste devant son petit panneau d'affichage :lol: et on réexplique 20 fois les mêmes choses au fur et à mesure que les collègues passent, et que d'autres prennent la conversation en cours de route ? Ou c'est différent ? Si c'est ça, j'avoue ne pas être chaud, d'autant qu'un projet comment celui de la Cafet' ne peut se résumer par quelques phrases théoriques.
Si je ne peux montrer concrètement toutes les ressources pédagogique d'un tel outil, montrer tout ce qu'il rend possible, faire visualiser surtout ce qui est mené par différents collègues en vocabulaire, en civilisation, en argumentation, en latin, etc., je ne vois pas trop l'intérêt de la démarche d'aller jusque là-bas "partager une expérience" aussi riche ... et dont la démonstration resterait théorique et se limiterait à quelques mots sur un panneau.
- JaneMonarque
Malheureusement Serge, je ne pourrai pas t'être d'un grand secours; je ne suis finalement pas allée à Dax l'année dernière (avec près de 10h de train, avec au moins 3 changements, pas de possibilité de retour pour les cours du lundi... c'était tout simplement impossible !).
Ce que tu décris est ce qui m'a été raconté; mais sauf erreur de ma part, il y a également une tribune où l'on vient présenter de visu à un parterre ébahi en quoi consiste notre projet (ce serait le comble de mener un projet sur les nouvelles technologies sans le donner à voir !).
Désolée de ne pas pouvoir t'en dire plus.
En tous cas,félicitations pour votre sélection ! Notre projet n'a pas pu aboutir cette année pour cause de révolution en Egypte: l'année prochaine, si tout va bien... Si tu y vas, tu nous raconteras ?
Ce que tu décris est ce qui m'a été raconté; mais sauf erreur de ma part, il y a également une tribune où l'on vient présenter de visu à un parterre ébahi en quoi consiste notre projet (ce serait le comble de mener un projet sur les nouvelles technologies sans le donner à voir !).
Désolée de ne pas pouvoir t'en dire plus.
En tous cas,félicitations pour votre sélection ! Notre projet n'a pas pu aboutir cette année pour cause de révolution en Egypte: l'année prochaine, si tout va bien... Si tu y vas, tu nous raconteras ?
- JohnMédiateur
Je pense que tu devrais y aller : ça te permettra de faire connaître ce projet à d'autre collègues.J'hésite à aller présenter le projet à Lyon.
C'est très loin de chez moi, et en plus je suis du genre très réservé en public. Comment cela se passe-t-il, concrètement ?
Félicitations pour la sélection en tout cas !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JaneMonarque
John a écrit:Je pense que tu devrais y aller : ça te permettra de faire connaître ce projet à d'autre collègues.J'hésite à aller présenter le projet à Lyon.
C'est très loin de chez moi, et en plus je suis du genre très réservé en public. Comment cela se passe-t-il, concrètement ?
Félicitations pour la sélection en tout cas !
Moi aussi !
JPhMMDemi-dieu
Question naïve de quelqu'un qui ne connaît pas ce forum : pourquoi s'intitule-t-il le Forum des enseignants innovants, et non le Forum des enseignements innovants ?
Ils sont... "entre eux" ?
Ils sont... "entre eux" ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SergeMédiateur
Oui, c'est ce qui me chagrine dans l'intitulé. Cela me met mal à l'aise.
En y allant, j'aurais l'impression de me mettre en avant, alors que le projet collectif de la Cafet est au contraire très diversifié, interdisciplinaire, inter établissements, et que ce sont les multiples activités et pratiques pédagogiques qui y sont mises en place que l'intitulé devrait mettre en avant. J'espère, si j'y vais, ne pas me retrouver entre personnes autosatisfaites mais vraiment désireuses de partage et d'échanges dans un bon état d'esprit.
En y allant, j'aurais l'impression de me mettre en avant, alors que le projet collectif de la Cafet est au contraire très diversifié, interdisciplinaire, inter établissements, et que ce sont les multiples activités et pratiques pédagogiques qui y sont mises en place que l'intitulé devrait mettre en avant. J'espère, si j'y vais, ne pas me retrouver entre personnes autosatisfaites mais vraiment désireuses de partage et d'échanges dans un bon état d'esprit.
- JohnMédiateur
Tu pourras nous faire ici un compte rendu totalement libre 
Et puis tu nous as déjà prouvé ici que lorsque tu parles du projet de la Cafet, ce n'est jamais pour te mettre en avant, mais pour échanger entre collègues ! Des auto-satisfaits, malheureusement, il y en a partout
Et puis tu nous as déjà prouvé ici que lorsque tu parles du projet de la Cafet, ce n'est jamais pour te mettre en avant, mais pour échanger entre collègues ! Des auto-satisfaits, malheureusement, il y en a partout
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- SergeMédiateur
Les élèves se sont mobilisés pour creer des affiches explicatives ( en effet, le paradoxe veut qu'on présente cela, non sur un tableau numérique et avec un micro, mais juste sous forme d'affiches ... dans une réunion devant faire découvrir concrètement diverses utilisations pédagogiques des nouvelles technologies, cherchons l'erreur )
Mais du coup, tout le monde a collaboré pour présenter au mieux le fonctionnement de la cafet et les progrès que les élèves obtiennent.
Des élèves à la secrétaire, de la documentatliste en passant par un collègue de maths d'un autre établissement et même du principal, ils ont voulu créé des affiches explicatives personnalisées, et même des diaporamas ... en espérant qu'on dispose bien au moins d'un ordinateur portable.
Peut-être devrais-je créer un topic où raconter avec photos comment ça se passe et surtout ce qui y est présenté, ça pourra en intéresser.
)Mais du coup, tout le monde a collaboré pour présenter au mieux le fonctionnement de la cafet et les progrès que les élèves obtiennent.
Des élèves à la secrétaire, de la documentatliste en passant par un collègue de maths d'un autre établissement et même du principal, ils ont voulu créé des affiches explicatives personnalisées, et même des diaporamas ... en espérant qu'on dispose bien au moins d'un ordinateur portable.
Peut-être devrais-je créer un topic où raconter avec photos comment ça se passe et surtout ce qui y est présenté, ça pourra en intéresser.
- JaneMonarque
très bonne idée Serge !
- SergeMédiateur
En plus, j'en profiterai peut-être pour rencontrer Audrey qui est sur Lyon, si elle n'est pas HS à son retour d'Italie.
- JohnMédiateur
Très bonne décision !
Bon voyage !
Bon voyage !
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
Un enseignant innovant sans ordinateur portable ? Mais vous n'y pensez pas !Serge a écrit:tout le monde a collaboré pour présenter au mieux le fonctionnement de la cafet et les progrès que les élèves obtiennent.
Des élèves à la secrétaire, de la documentatliste en passant par un collègue de maths d'un autre établissement et même du principal, ils ont voulu créé des affiches explicatives personnalisées, et même des diaporamas ... en espérant qu'on dispose bien au moins d'un ordinateur portable
- SergeMédiateur
Mais si mon bon Cripure, l'enseignant est tout terrain
On s'adapte à tout :lol:
On s'adapte à tout :lol:
- JohnMédiateur
Serge a écrit:Mais si mon bon Cripure, l'enseignant est tout terrain
On s'adapte à tout :lol:
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- SergeMédiateur
J'y suis. C'est grand, il y a des affiches partout, on se sent noyé, surtout quand on vient d'un village perdu dans les montagnes. J'avais cru comprendre qu'on disposait d'un ordinateur, eh bien non !
Du coup je peux en parler sans rien donner à visualiser.
Pour moi, sans montrer du concret, tout est blabla.
C'est ce que les élèves y font qui doit "parler", pas moi ...
Une pointe de tristesse pour eux, qui ont fait en plus un beau diaporama que je ne peux pas montrer non plus. :/
Du coup je peux en parler sans rien donner à visualiser.
Pour moi, sans montrer du concret, tout est blabla.
C'est ce que les élèves y font qui doit "parler", pas moi ...
Une pointe de tristesse pour eux, qui ont fait en plus un beau diaporama que je ne peux pas montrer non plus. :/
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