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- mel93Grand sage
Tout à fait d'accord avec Dinaa sur le côté induit de la différence fille/garçon.
Une étude sociologique avait d'ailleurs constaté que les pleurs d'un nourrisson n'étaient pas interprétés de la même manière en fonction du sexe du bébé :
garçon = colère
fille = douleur
Cette distinction inconsciente des parents me paraît plus qu'intéressante.
Une étude sociologique avait d'ailleurs constaté que les pleurs d'un nourrisson n'étaient pas interprétés de la même manière en fonction du sexe du bébé :
garçon = colère
fille = douleur
Cette distinction inconsciente des parents me paraît plus qu'intéressante.
- mel93Grand sage
Celeborn a écrit:
Mais est-ce notre boulot de prévenir l'assistante sociale, dans ce cas ?
Ben, si c'est à TOI que l'élève s'adresse, même indirectement, qui d'autre ?
- CelebornEsprit sacré
Qu'on me comprenne bien : garder la copie, prendre un rendez-vous avec les parents et s'en expliquer tranquillement, ça me semble très bien. Faire intervenir l'assistance sociale dans ce cas-là, en revanche, je ne pense pas que je le ferais. Je défends suffisamment par ailleurs que les profs sont là pour un instruire pour ne pas venir me mêler de la façon dont les parents éduquent leur enfant autrement que (dans un premier temps du moins) d'une façon informelle.
Maintenant, Chocolat, peut-être que suite au rendez-vous avec les parents, tu as alors jugé nécessaire de prévenir l'assistante sociale. Ou alors l'élève t'en a peut-être dit davantage. Là, je ne peux pas savoir.
Qu'on juge qu'un enfant n'a pas à se prendre une paire de baffes pour une mauvaise note, aucun souci : je le pense aussi. Maintenant, une fois encore, prendre sur soi de faire intervenir l'assistante sociale car un gamin dit qu'il se prend deux gifles à la maison, je sais que je ne le ferais pas.
Maintenant, Chocolat, peut-être que suite au rendez-vous avec les parents, tu as alors jugé nécessaire de prévenir l'assistante sociale. Ou alors l'élève t'en a peut-être dit davantage. Là, je ne peux pas savoir.
Qu'on juge qu'un enfant n'a pas à se prendre une paire de baffes pour une mauvaise note, aucun souci : je le pense aussi. Maintenant, une fois encore, prendre sur soi de faire intervenir l'assistante sociale car un gamin dit qu'il se prend deux gifles à la maison, je sais que je ne le ferais pas.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
Dinaaa a écrit:Pierre_au_carré a écrit:
Oui, sans doute caricatural, mais chez nous (enfants et neveux/nièces), ça ne l'est pas !!
Chez nous, les garçons "ont le diable" comme dirait ma grand-mère. (ils ne pas tous de son côté )
La directrice de notre crèche nous plaint, en rigolant, car elle trouve la petite soeur énergique aussi.
Pour être honnête, je te trouve un tantinet contradictoire : chez vous les garçons sont plus durs que les filles, mais n'empêche que la petite soeur promet aussi...
Serais-tu, comme mon homme, du genre à fondre devant le minois de sa princesse... ?
Si c'est le cas... ça ne fait que renforcer mon idée : ton fils, il faut l'élever, donc tu lui donneras une fessée quand ce sera justifié (il est "diabolique"), mais ta fille, cette poupée, non, ce n'est pas possible (elle est juste "énergique")...
Je te titille, ne m'en veux pas !
La petite soeur n'a que 14 mois, donc pas de blouson en cuir clouté encore.
Pour le fils, j'vous dis qu'on a un champion du monde.
- DinaaaExpert spécialisé
Pierre_au_carré a écrit:
La petite soeur n'a que 14 mois, donc pas de blouson en cuir clouté encore.
Pour le fils, j'vous dis qu'on a un champion du monde.
- YolatengoHabitué du forum
Celeborn a écrit: Maintenant, une fois encore, prendre sur soi de faire intervenir l'assistante sociale car un gamin dit qu'il se prend deux gifles à la maison, je sais que je ne le ferais pas.
Disons qu'on n'a ici qu'une version très partielle de la situation telle que nous l'a rapportée Chocolat.
Il n'y a pas que ce qui est dit, il y a aussi son comportement au quotidien, les difficultés qu'il peut laisser apparaître, tout ce qu'on connaît du gamin et qui peut nous amener suite à cette phrase à en parler ou non à l'assistante sociale.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Dinaaa a écrit:Pierre_au_carré a écrit:
La petite soeur n'a que 14 mois, donc pas de blouson en cuir clouté encore.
Pour le fils, j'vous dis qu'on a un champion du monde.
Un exemple en MP.
- ChocolatGuide spirituel
Celeborn a écrit:
Mais est-ce notre boulot de prévenir l'assistante sociale, dans ce cas ?
Mais c'est le boulot de qui, de prévenir l'assistante sociale dans ce cas?
Je crois que mon boulot est d'alerter, si un gamin me fait part de quelque chose qui l'inquiète.
Je me verrais très mal dire: "je crois que ce n'est pas mon boulot, mon boulot se limite à transmettre des connaissances et des compétences puis aussi de les évaluer; pour le reste, débrouille-toi tout seul!"
Si un gamin vient te dire quelque chose, ce n'est pas pour rien.
(Et là, ce n'est pas la prof. de lettres qui parle, mais la prof de psycho; parce que c'est vrai que notre formation littéraire ne nous donne aucune bille, dans ce domaine... )
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- ChocolatGuide spirituel
Yolatengo a écrit:
Disons qu'on n'a ici qu'une version très partielle de la situation telle que nous l'a rapportée Chocolat.
Il n'y a pas que ce qui est dit, il y a aussi son comportement au quotidien, les difficultés qu'il peut laisser apparaître, tout ce qu'on connaît du gamin et qui peut nous amener suite à cette phrase à en parler ou non à l'assistante sociale.
Complètement
Et je ne vais pas étaler beaucoup plus ici, d'ailleurs.
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- Invité31Sage
totoro a écrit:Ornella a écrit:
edit : je rajoute : là où j'ai été choquée, et je l'ai vu très souvent, c'est de voir des mères frapper leur enfant, et je dis bien "frapper" (à la tête par ex.), en public et de façon, pour moi en tous cas, humiliante.
Je gardais une gamine, un peu dure mais sans plus, même pas 3 ans, dont la mère enlevait systématiquement couche et collants pour donner la fessée. Ce genre de choses relève à mon avis de la maltraitance dans la mesure où il y a volonté de faire mal à l'enfant.
Pour le reste, je suis comme Chocolat, je n'hésite pas à prévenir en cas de soupçon de maltraitance, mais derrière ça ne suit pas toujours malheureusement, même quand le gamin revient avec un oeil au beurre noir.... :|
Bon une paire de claques pour une mauvaise note c'est sûr que c'est sévère, mais si ça ne va pas plus loin ce n'est pas de la maltraitance -ou alors j'ai été sacrément maltraitée. En tout cas, parler avec l'assistante sociale leur fera du bien.
- Libé-RationGuide spirituel
Hem, on n'est pas sûr de ce que va faire l'assistante sociale... par rapport à tout le travail qu'elle a à faire, c'est elle qui dé"cidera si elle croit qu'il y a ou non situation de maltraitance et qui interviendra ou non.
Et pour avoir plusieurs fois essayé de tirer la sonnette d'alarme quand j'étais gamine, avoir alerté plusieurs profs... ben, aucune asistante sociale n'a jamais sonné chez nous pour vérifier, ni même ne m'a convoqué dans son bureau pour en savoir plus.
Enfin, s'inquiéter pour rien ou risquer de passer à côté de quelque chose de grave, personnellement, je préfère la solution de Chocolat !
Et pour avoir plusieurs fois essayé de tirer la sonnette d'alarme quand j'étais gamine, avoir alerté plusieurs profs... ben, aucune asistante sociale n'a jamais sonné chez nous pour vérifier, ni même ne m'a convoqué dans son bureau pour en savoir plus.
Enfin, s'inquiéter pour rien ou risquer de passer à côté de quelque chose de grave, personnellement, je préfère la solution de Chocolat !
- Libé-RationGuide spirituel
Pierre_au_carré a écrit:lunelaure a écrit: J'essaie d'élever mes filles, en leur parlant, pas en les saôulant de sermons.
Tu as des filles, aussi.
Peut-être que les choses seraient différentes avec un garçon...
Pierre, je crois que tu n'as jamais lu ce que j'écris à propos de ma grenouille... Tu vois le Diable de Tazmanie, ce personnage de cartoon qui tornade ? Ben, c'est une limace, à côté de ma fille !
Rajout de ma mère ; quand j'étais petite, j'étais "une terreur", et mon frère "il était gentil !!!"
Et puis aussi, j'ai dit que j'essayais, pas que je réussissais !
- Pierre_au_carréGuide spirituel
lunelaure a écrit:Pierre_au_carré a écrit:lunelaure a écrit: J'essaie d'élever mes filles, en leur parlant, pas en les saôulant de sermons.
Tu as des filles, aussi.
Peut-être que les choses seraient différentes avec un garçon...
Pierre, je crois que tu n'as jamais lu ce que j'écris à propos de ma grenouille... Tu vois le Diable de Tazmanie, ce personnage de cartoon qui tornade ? Ben, c'est une limace, à côté de ma fille !
Rajout de ma mère ; quand j'étais petite, j'étais "une terreur", et mon frère "il était gentil !!!"
Et puis aussi, j'ai dit que j'essayais, pas que je réussissais !
Si, si, j'ai bien lu en diagonale ce que tu disais.
Mais elle ne doit pas avoir encore le "physique" d'un enfant de 3 ou 4 ans. Il me semble que la plus grande est plus jeune (?).
C'est vers 3 ans qu'on a eu le plus de mal car, là, il était beaucoup plus physique.
Bon, après, ça s'est quand même un peu calmé avec l'école vers 3 ans et demi : il est plus "raisonnable".
- lene75Prophète
Une question naïve : pourquoi ce rejet du corps ?
Toute punition (même une simple réprimande verbale) est une forme de violence (comme quelqu'un l'a fait remarquer à propos de la fessée, compensée par le fait que l'enfant sait pourquoi vous le faites et que ça ne vous empêche pas de l'aimer). Si vous isolez votre enfant 10 min dans sa chambre, on parlera d'une simple punition. Si vous l'enfermez des heures durant, d'autant plus si c'est répété, il s'agit d'une véritable maltraitante. Si vous élevez la voix sur votre enfant, c'est une simple réprimande, si vous lui hurlez dessus à longueur de journée, c'est de la maltraitance. Pourquoi le même degré ne peut-il pas être admis pour la fessée ou pour une gifle ? Il y a à mon sens une différence entre donner une tape à un enfant pour éviter qu'il ne se fasse du mal et de la maltraitance physique.
J'ai l'impression qu'on apprend aux enfants que tout ce qui relève du corps est mal, qu'il faut se toucher le moins possible, etc.
Toute punition (même une simple réprimande verbale) est une forme de violence (comme quelqu'un l'a fait remarquer à propos de la fessée, compensée par le fait que l'enfant sait pourquoi vous le faites et que ça ne vous empêche pas de l'aimer). Si vous isolez votre enfant 10 min dans sa chambre, on parlera d'une simple punition. Si vous l'enfermez des heures durant, d'autant plus si c'est répété, il s'agit d'une véritable maltraitante. Si vous élevez la voix sur votre enfant, c'est une simple réprimande, si vous lui hurlez dessus à longueur de journée, c'est de la maltraitance. Pourquoi le même degré ne peut-il pas être admis pour la fessée ou pour une gifle ? Il y a à mon sens une différence entre donner une tape à un enfant pour éviter qu'il ne se fasse du mal et de la maltraitance physique.
J'ai l'impression qu'on apprend aux enfants que tout ce qui relève du corps est mal, qu'il faut se toucher le moins possible, etc.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- CathEnchanteur
Quand ma fille (d'un naturel anxieux et elle n'a pas vraiment changé) était plus petite, à la moindre peccadille, elle avait l'habitude de dire "oh là là, je vais encore me faire gifler!"
Jusqu'au jour où on lui a dit:"Heu...tu peux nous rappeler la dernière fois que tu as été giflée?"
Et là, trou noir: et pour cause...Je ne crois pas qu'elle ait jamais reçu une gifle..Une claque sur la couche, peut-être, et ce serait bien le bout du monde. Du coup, elle a réalisé ce qu'elle disait et n'a plus employé cette phrase.
Si une AS avait débarqué chez moi parce que qqn lui avait rapporté cette phrase, je crois que je l'aurais très très mal pris. Non, j'en suis sûre. Et je serais allée dire deux mots bien sentis à l'âme charitable qui aurait prévenu l'AS sans rien savoir.
Donc si un de mes élèves avait une fois employé une phrase de ce genre, j'aurais pris des renseignements, j'aurais contacté la famille. Mais je n'aurais jamais appelé une AS sans autre forme de procès.
Car quand on voit que les accusés d'Outreau, même innocentés, ont mis des années à récupérer leurs enfants qui avaient été placés...Je ne prendrais pas ce risque.
Jusqu'au jour où on lui a dit:"Heu...tu peux nous rappeler la dernière fois que tu as été giflée?"
Et là, trou noir: et pour cause...Je ne crois pas qu'elle ait jamais reçu une gifle..Une claque sur la couche, peut-être, et ce serait bien le bout du monde. Du coup, elle a réalisé ce qu'elle disait et n'a plus employé cette phrase.
Si une AS avait débarqué chez moi parce que qqn lui avait rapporté cette phrase, je crois que je l'aurais très très mal pris. Non, j'en suis sûre. Et je serais allée dire deux mots bien sentis à l'âme charitable qui aurait prévenu l'AS sans rien savoir.
Donc si un de mes élèves avait une fois employé une phrase de ce genre, j'aurais pris des renseignements, j'aurais contacté la famille. Mais je n'aurais jamais appelé une AS sans autre forme de procès.
Car quand on voit que les accusés d'Outreau, même innocentés, ont mis des années à récupérer leurs enfants qui avaient été placés...Je ne prendrais pas ce risque.
- lene75Prophète
Et euh, pour l'histoire de l'assistante sociale pour les claques
il va falloir envoyer des cohortes d'assistantes sociales dans les lycées privilégiés, parce que dans le collège/lycée "élitiste" dans lequel j'ai fait mon secondaire, pour beaucoup de mes camarades, ça se passait comme ça : une mauvaise note = une paire de claques ; un mot dans le carnet ou un reproche d'un professeur = une paire de claques ; une claque d'un professeur (c'est arrivé une fois) = une autre de la part des parents, etc.
il va falloir envoyer des cohortes d'assistantes sociales dans les lycées privilégiés, parce que dans le collège/lycée "élitiste" dans lequel j'ai fait mon secondaire, pour beaucoup de mes camarades, ça se passait comme ça : une mauvaise note = une paire de claques ; un mot dans le carnet ou un reproche d'un professeur = une paire de claques ; une claque d'un professeur (c'est arrivé une fois) = une autre de la part des parents, etc.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- mel93Grand sage
Je pense que Chocolat est allée à l'essentiel dans son premier post, elle a sous-entendu par la suite qu'elle avait d'autres éléments qui lui permettait d'avoir de sérieux soupçons de maltraitance. Par ailleurs, je dirais que sur ce sujet, je préfère me tromper et et voir les parents me tomber sur le dos, plutôt que de ne rien dire, ne pas me tromper et voir le gamin finir à l'hosto (ça m'est déjà arrivé un élève hospitalisé pendant 7 jours à cause d'un passage à tabac des parents, on n'avait rien vu, et bien c'est largement plus traumatisant que de se faire engueuler par des parents).
- ArtémisHabitué du forum
lene75 a écrit:Une question naïve : pourquoi ce rejet du corps ?
Toute punition (même une simple réprimande verbale) est une forme de violence (comme quelqu'un l'a fait remarquer à propos de la fessée, compensée par le fait que l'enfant sait pourquoi vous le faites et que ça ne vous empêche pas de l'aimer). Si vous isolez votre enfant 10 min dans sa chambre, on parlera d'une simple punition. Si vous l'enfermez des heures durant, d'autant plus si c'est répété, il s'agit d'une véritable maltraitante. Si vous élevez la voix sur votre enfant, c'est une simple réprimande, si vous lui hurlez dessus à longueur de journée, c'est de la maltraitance. Pourquoi le même degré ne peut-il pas être admis pour la fessée ou pour une gifle ? Il y a à mon sens une différence entre donner une tape à un enfant pour éviter qu'il ne se fasse du mal et de la maltraitance physique.
J'ai l'impression qu'on apprend aux enfants que tout ce qui relève du corps est mal, qu'il faut se toucher le moins possible, etc.
Je trouve ton analyse très juste.
- DinaaaExpert spécialisé
Artémis a écrit:lene75 a écrit:Une question naïve : pourquoi ce rejet du corps ?
Toute punition (même une simple réprimande verbale) est une forme de violence (comme quelqu'un l'a fait remarquer à propos de la fessée, compensée par le fait que l'enfant sait pourquoi vous le faites et que ça ne vous empêche pas de l'aimer). Si vous isolez votre enfant 10 min dans sa chambre, on parlera d'une simple punition. Si vous l'enfermez des heures durant, d'autant plus si c'est répété, il s'agit d'une véritable maltraitante. Si vous élevez la voix sur votre enfant, c'est une simple réprimande, si vous lui hurlez dessus à longueur de journée, c'est de la maltraitance. Pourquoi le même degré ne peut-il pas être admis pour la fessée ou pour une gifle ? Il y a à mon sens une différence entre donner une tape à un enfant pour éviter qu'il ne se fasse du mal et de la maltraitance physique.
J'ai l'impression qu'on apprend aux enfants que tout ce qui relève du corps est mal, qu'il faut se toucher le moins possible, etc.
Je trouve ton analyse très juste.
+ 1 : tout est question de mesure. Le corps n'est pas plus tabou que l'esprit.
- lene75Prophète
mel93 a écrit:Je pense que Chocolat est allée à l'essentiel dans son premier post, elle a sous-entendu par la suite qu'elle avait d'autres éléments qui lui permettait d'avoir de sérieux soupçons de maltraitance. Par ailleurs, je dirais que sur ce sujet, je préfère me tromper et et voir les parents me tomber sur le dos, plutôt que de ne rien dire, ne pas me tromper et voir le gamin finir à l'hosto (ça m'est déjà arrivé un élève hospitalisé pendant 7 jours à cause d'un passage à tabac des parents, on n'avait rien vu, et bien c'est largement plus traumatisant que de se faire engueuler par des parents).
Oui, pour chocolat, j'ai l'impression aussi qu'elle ne nous a pas tout dit, mais je répondais pour le fait brut présenté : faire venir une assistante sociale chez les gens pour ça risque d'être plus traumatisant qu'autre chose pour l'enfant !
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- mel93Grand sage
Prévenir l'AS du collège ça ne veut pas dire que les services de protection des mineurs vont débarquer dans la seconde. L'AS va d'abord voir l'élève pour discuter etc.
- lene75Prophète
mel93 a écrit:Prévenir l'AS du collège ça ne veut pas dire que les services de protection des mineurs vont débarquer dans la seconde. L'AS va d'abord voir l'élève pour discuter etc.
Ouais enfin, l'élève sait quand même qu'à cause de cette histoire de gifle (ou éventuellement pour une raison qu'il ignore, mais à la limite, c'est encore pire), ses parents sont convoqué par le CDE et lui entendu par l'AS : ça en met quand même un sacré coup à l'autorité de ses parents et à la confiance qu'il a en eux.
Quand mes frères étaient petits, une voisine a appelé une AS parce que, en plein mois d'août en pleine cannicule, ma mère mettait le berceau de mon frère de 4 mois dans le garage attenant à la maison pour qu'il soit plus au frais, la porte séparant la cuisine du garage ouverte pour pouvoir le surveiller. Le jour où l'AS est venue chez mes parents (parce que oui, elle est venue sur un simple coup de fil d'une simple voisine et juste pour ça), ma mère étant seule avait mon frère aîné à côté d'elle, l'AS a donc parlé devant lui et à un moment, mon frère aîné a mis une énorme claque au bébé alors qu'il ne l'avait jamais frappé auparavant. Il a ensuite eu des troubles du comportement pendant plusieurs semaines.
Question subsidiaire : tu as une AS préposée à ton collège ? Vous appelez toujours la même ?
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- mel93Grand sage
Oui, on ne parle pas du même type d'AS ? Normalement, il y a une AS rattachée à l'établissement, j'ai même vu un bahut où elle y était à plein temps (en même temps, elle avait largement de quoi s'occuper !), en revanche elle ne se serait jamais pointée chez les parents sans prévenir comme ça. J'imagine plutôt qu'elle aurait essayé d'en savoir plus auprès de l'élève et si les soupçons avaient perduré, elle aurait convoqué les parents pour leur signifier qu'elle allait faire un signalement...
C'est affolant ton histoire.
C'est affolant ton histoire.
- ChocolatGuide spirituel
lene75 a écrit:Et euh, pour l'histoire de l'assistante sociale pour les claques
il va falloir envoyer des cohortes d'assistantes sociales dans les lycées privilégiés, parce que dans le collège/lycée "élitiste" dans lequel j'ai fait mon secondaire, pour beaucoup de mes camarades, ça se passait comme ça : une mauvaise note = une paire de claques ; un mot dans le carnet ou un reproche d'un professeur = une paire de claques ; une claque d'un professeur (c'est arrivé une fois) = une autre de la part des parents, etc.
D'une, il y a une Assist. Soc. dans chaque établissement - on n'a pas besoin d'en envoyer.
De deux, l'absence de bon sens niveau éducation n'est pas réservée aux collèges/lycée "pas élitistes".
De trois, le rôle premier de l'AS d'un établissement scolaire est de parler avec les élèves et de leur apporter de l'aide, s'ils le souhaitent, et non pas de fliquer les parents.
De quatre
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- InvitéInvité
Pire que la fessée :
http://fr.evilox.com/videos/punition-enfant-dr-phil-mommy-confessions
(Au hasard du net, je viens de tomber sur cette vidéo... :shock: )
http://fr.evilox.com/videos/punition-enfant-dr-phil-mommy-confessions
(Au hasard du net, je viens de tomber sur cette vidéo... :shock: )
- lene75Prophète
C'est malin, je suis traumatisée maintenant !
Mais euh, tu tapes quoi pour tomber sur des trucs pareils ?
Mais euh, tu tapes quoi pour tomber sur des trucs pareils ?
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