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- ZarkoHabitué du forum
Edwige Antier et la fessée :
"C'est traumatisant cet acte par derrière"...
Donc, réhabilitons la paire de claques !
"C'est traumatisant cet acte par derrière"...
Donc, réhabilitons la paire de claques !
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- JohnMédiateur
Zarko, tu es demandeur dans le second cas ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ZarkoHabitué du forum
Je révise d'abord les personnages bibliques...Je ne tendrai pas n'importe quoi; par simple pudeur...John a écrit:Zarko, tu es demandeur dans le second cas ?
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
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- AbraxasDoyen
L'opinion publique a tranché. 84% des Français veulent maintenir la fessée en l'état — qu'ils la donnent ou qu'ils la reçoivent.
Qu'en aurait dit Rousseau ?
Qu'en aurait dit Rousseau ?
- ZarkoHabitué du forum
Abraxas, tu me fais découvrir des "choses" que j'ignorais...Je vais devenir fan JPB !Abraxas a écrit:L'opinion publique a tranché. 84% des Français veulent maintenir la fessée en l'état — qu'ils la donnent ou qu'ils la reçoivent.
Qu'en aurait dit Rousseau ?
Jean-Jacques Rousseau évoque au premier livre des Confessions la fessée que lui a donnée mademoiselle Lambercier et qui eut l'effet inattendu de lui faire découvrir l'érotisme. Comme elle s'était bien gardée de recommencer, vu le résultat obtenu, il chercha ailleurs et, rapporte-t-il, « j'avais avec une petite mademoiselle Goton des tête-à-tête assez courts, mais assez vifs, dans lesquels elle daignait faire la maîtresse d'école ». Rousseau se sert d'allusions mais n'emploie jamais le mot « fessée » ; avec mademoiselle Lambercier c'était « la punition des enfants ». Cet épisode a fait dire à Jean Cocteau : « Le derrière de Rousseau est-il le soleil de Freud qui se lève ? J'y verrais plutôt le clair de lune romantique »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fess%C3%A9e#La_fess.C3.A9e_dans_la_litt.C3.A9rature
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- Pierre_au_carréGuide spirituel
D'ailleurs, les confessions étaient au programme des prépa maths en 1996-97.
- ZarkoHabitué du forum
Pierre_au_carré a écrit:D'ailleurs, les confessions étaient au programme des prépa maths en 1996-97.
confesse, nom féminin
Sens La confession de ses péchés [Religion]. Ex: Aller à confesse.
Y-a-t-il un rapport ?
Qu'on fesse les enfants est finalement moins dangereux que les confier à un prêtre. :lol!:
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- AbraxasDoyen
Zarko a écrit:
confesse, nom féminin
Sens La confession de ses péchés [Religion]. Ex: Aller à confesse. [/i]
Y-a-t-il un rapport ?
La question m'accule à répondre :
"- Saint homme, répondit Justine ; mon désordre est l'effet de la fatigue que j'ai éprouvée pour me rendre ici. A l'égard de l'heure, j'avais cru qu'il était toujours temps de se présenter dans la maison de Dieu : j'accours de bien loin pour m'y rendre, pleine de ferveur et de dévotion. Je demande à me confesser s'il est possible ; et, quand l'intérieur de ma conscience vous sera connu, vous jugerez si je suis digne ou non de me prosterner aux pieds de la sainte image.
- Mais ce n'est pas l'heure de se confesser, dit le moine, en se radoucissant, vous ne le pouvez que demain matin ; où coucherez-vous, en attendant ? nous n'avons point d'hospice ; et Clément, à ces mots, quitte brusquement notre voyageuse, en lui disant qu'il va rendre compte au supérieur.
Quelques temps après, l'église s'ouvre ; le supérieur, Dom Sévérino, s'avance lui-même, et invite Justine à entrer dans le temple dont les portes se verrouillent aussitôt sur elle.
Dom Sévérino, duquel il est bon de donner une idée tout de suite, était un homme de cinquante-cinq ans, d'une belle physionomie, l'air frais encore, taillé en homme vigoureux, membré comme Hercule, et tout cela sans dureté ; une sorte d'élégance et de moelleux régnait même dans son ensemble, et faisait voir qu'il avait dû posséder dans sa jeunesse tous les attraits qui forment un bel homme. Il avait les plus beaux yeux du monde, de la noblesse dans les traits, le ton le plus honnête et le plus séducteur : un peu d'accent faisait reconnaître sa patrie ; mais ne donnait à son langage que plus d'agrément et de grâce. Justine, il en faut convenir, avait besoin de l'aimable extérieur de ce second moine, pour revenir de toute la frayeur qui lui avait causée le premier.
- Ma chère fille, dit gracieusement Sévérino, quoique l'heure soit indue, et que nous ne soyons point dans l'usage de recevoir si tard, j'entendrai pourtant votre confession, et nous aviserons après au moyen de vous faire passer décemment la nuit, jusqu'au moment où vous pourrez demain saluer la sainte image qui vous attire ici.
Alors arriva dans l'église, par le chœur, un jeune garçon de quinze ans, de la plus jolie figure du monde, et vêtu d'une manière si indécente que Justine en eût conçu quelque soupçon, si elle l'eut observé. Mais, tout occupée de son examen de conscience, entièrement recueillie en elle-même, elle ne prit garde à rien. Le jeune enfant alluma des cierges, et vint, sans que Justine s'en aperçut encore, se placer dans le même fauteuil que devait occuper le supérieur, en confessant notre pénitente. Justine se met de l'autre côté ; cette position l'empêche de voir ce qui se passe dans la partie où se trouve Dom Sévérino ; et, pleine de confiance, elle débite ses peccadilles, que le supérieur écoute, en caressant le jeune enfant niché près de lui, en lui maniant les fesses, en lui livrant son vit, que le Ganymède branle, patine, secoue, suce, le tout au gré du moine, qui lui indique de ses mains les différentes manières dont il doit coopérer à l'embrasement que les récits naïfs de Justine vont produire sur son genre nerveux.
Notre pieuse aventurière avoue ses fautes avec une candeur... une ingénuité, qui, comme on l'imagine aisément, allume bientôt tous les sens du libertin qui l'écoute. Elle lui fait part de ses malheurs... elle lui dévoile jusqu'à la marque flétrissante que lui imprima le barbare Rombeau. Le moine prête à tout la plus grande attention ; il fait même répéter à Justine plusieurs épisodes, qu'il écoute avec l'air de la pitié et de l'intérêt, tandis que la curiosité la plus libidineuse, la paillardise la plus effrénée guident seules ses interrogations. Cependant, si Justine eût été moins aveuglée, aux mouvements du père, à ses soupirs entrecoupés, au bruit assez violent qu'il fit en courbant le jeune homme pour l'enculer, assurément elle eût cessé d'être dupe ; mais l'enthousiasme religieux est une passion qui trouble l'esprit comme toutes les autres ; la malheureuse ne prit garde à rien. Sévérino, qui foutait, s'appesantit sur les détails ; Justine répondit à tout avec innocence. Il porta la hardiesse au point de lui demander, crûment, s'il était vrai que les différents hommes avec qui elle avait eu affaire, ne l'eussent jamais enconnée, et combien de fois en tout elle avait été enculée ; si les vits qui l'avaient foutue de cette manière étaient gros ; s'ils avaient déchargé dans le cul. A ces indécentes questions Justine se contenta de répondre naïvement, que ce dernier crime n'avait été commis sur elle que trois ou quatre fois en tout.
- Vraiment, dit Sévérino, ivre de luxure, et qui continuait de foutre le plus joli cul du monde ; vraiment, mon ange, je vous demande cela, parce que vous m'avez l'air d'avoir les plus belles fesses possibles, et que ces criminels attraits séduisent beaucoup de libertins. Il faut y prendre garde, continuait-il en balbutiant : un joli derrière est la pomme dont le serpent tenta Ève ; c'est la route de perdition ; et vous voyez que ceux qui l'ont frayée avec vous sont au rang des plus grands scélérats que vous ayez connus. Ce crime perdit Sodome et Gomorrhe, mon enfant, vous le savez ; il est puni partout de la peine du feu ; il n'en est point qui irrite autant la bonté et la justice de l'Éternel ; il n'en est aucun dont une fille sage doive se garantir avec autant de soin. Et, dites-moi, n'éprouvâtes-vous aucune sensation voluptueuse pendant cette perfide introduction ?
- La première fois, mon père ? Comment cela se serait-il pu, puisque j'étais évanouie ?
- Et les autres ?
- Détestant, abhorrant toutes ces horreurs, il aurait été bien difficile que j'y pusse prendre la moindre part.
Enfin, les principales questions du moine, toujours enculant le bardache, portèrent sur les points suivants :
1° S'il était bien vrai qu'elle fût orpheline et née à Paris ; 2° S'il était certain qu'elle n'eût plus ni parents, ni ami, ni protection, ni personne, en un mot, à qui elle pût écrire ; 3° Si elle n'avait confié qu'à la bergère, qui lui avait parlé du couvent, le dessein qu'elle avait d'y venir, et si elle ne lui avait point donné de rendez-vous au retour ; 4° Si elle ne craignait pas d'avoir été suivie, et si elle était bien sûre que personne ne l'eût vue entrer au couvent. Ensuite, Sévérino, s'informant avec soin de l'âge et de la tournure de la petite bergère, fit quelques reproches à Justine de ne l'avoir point amenée.
- Vous doubliez, lui dit-il, le mérite de votre bonne action, en vous associant une compagne ; elle nous eût édifiés comme vous, et nous l'aurions reçue comme vous.
Ces pieuses dissertations terminées, le moine décula son giton ; et se retirant, le vit très en l'air et les passions très en feu :
- Mon enfant, dit-il à Justine, il faut maintenant recevoir la pénitence due à vos péchés, et ce ne peut être que dans le plus parfait état d'humiliation que je puis vous imposer cette peine. Passons dans le sanctuaire ; les deux cierges vont être apportés près de l'image miraculeuse ; elle sera dévoilée devant vous : vous l'imiterez, Justine ; vous vous dépouillerez comme elle ; et vous sentirez que cette complète nudité que j'exige de vous laquelle serait peut-être un crime aux yeux des hommes, ne devient aux nôtres qu'un moyen de justification de plus.
Alors le jeune garçon sort en désordre du confessionnal, prend les cierges, les pose sur l'autel, y grimpe, et dévoile l'image. Justine, éblouie par les illusions de son ardente piété, n'entend rien, ne voit rien, et se prosterne ; mais Sévérino, la relevant avec dureté, lui dit :
- Non, vous n'aurez ce droit-là que quand nous serez nue ; il faut ici l'humiliation la plus grande... la plus complète.
- Oh ! mon père, pardon : et, dans l'instant, la pieuse Justine n'offre plus que les beautés de la nature aux yeux libertins de son cafard.
A peine a-t-il aperçu ce beau corps, qu'il hennit de lubricité : il le tourne et le retourne de toutes parts ; et, sous le prétexte d'examiner la place flétrissante, le coquin observe en détail la superbe chute de reins et les délicieuses fesses de Justine.
- Allons, lui dit-il, agenouillez-vous maintenant, si vous voulez faire votre prière, et ne vous inquiétez point de ce qui se passera pendant que vous serez en oraison : songez, ma fille, que si je m'aperçois que votre esprit ne soit pas entièrement dégagé de la matière ; que si je crois voir qu'il tienne encore aux choses mondaines, et qu'il n'appartienne pas entièrement à Dieu ; songez, dis-je, que, réglant alors ma pénitence sur vos nouveaux torts, elle sera funeste et sanglante ; oubliez-vous donc, et laissez-vous faire.
De ce moment, le paillard n'écoute plus que sa passion : sentant bien que l'état où est Justine, et la position dans laquelle il la tient, le dispense de toute précaution, il se place derrière elle, ayant son giton auprès de lui ; et, pendant que celui-ci le chatouille et le branle, le moine promène luxurieusement ses mains sur les fesses qui lui sont offertes, en y laissant, de temps en temps, avec ses ongles, des preuves sanglantes de ses cruelles caresses.
Justine, immobile, fermement persuadée que tout ce qu'on lui fait n'a d'autre but que de la conduire pas à pas vers la perfection céleste, souffre tout avec une indicible résignation ; pas une plainte... pas un mouvement ne lui échappe ; son esprit était tellement élevé vers les choses célestes, que le bourreau l'eût déchiré, sans qu'elle eût seulement osé s'en plaindre."
- PasseroseNeoprof expérimenté
La fessée est déjà interdite en Suède : à en lire Millenium, cela n'empêche en rien certaines perversions !
- JaneMonarque
il y a pleinde choses interdites sur le plan de la famille: l'inceste, la violence conjugale... ce qui n'a jamais empêché les gens d'accomplir leurs méfaits !
- PasseroseNeoprof expérimenté
Il y avait sans doute de bonnes raisons de les interdire... Chez nous aussi, sans doute. Le problème, c'est qu'on ne sait pas si interdire résout le problème.
- JaneMonarque
si tant est que la fessée soit un problème (surtout quand on ne la donne pas ). Je me souviens que chez mes grands-parents, un martinet était pendu à un clou. Sa seule présence ainsi que son évocation ont suffi à dissuader la cohorte des petits enfants à désobéir !
- DaphnéDemi-dieu
Jane a écrit:si tant est que la fessée soit un problème (surtout quand on ne la donne pas ). Je me souviens que chez mes grands-parents, un martinet était pendu à un clou. Sa seule présence ainsi que son évocation ont suffi à dissuader la cohorte des petits enfants à désobéir !
Tout pareil, ma grand-mère le brandissait et ça suffisait
- mel93Grand sage
Je n'aime pas l'idée de donner une fessée (à un enfant), mais j'aime encore moins l'idée qu'on l'interdise. Je trouve que c'est allé loin dans le concept de l'enfant-roi qui n'a que des droits et pas de devoirs. Et que deviendrait ce livre ?
- Invité31Sage
Je crois avoir lu quelque part que l'interdiction de la fessée avait permis de faire baisser les violences physiques plus graves. Bon dit comme ça, ça n'avance à rien, il faudrait que je retrouve ma source.
Moi non plus je n'aime pas donner de fessées, mais malheureusement cela m'arrive -très rarement, mais c'est arrivé.
La question que je me pose personnellement, c'est qu'à un moment donné, il était admis qu'un homme pouvait frapper sa femme. Heureusement cela a évolué et les choses ont changé. Pourtant au moment où tout cela a bougé, la majorité n'a pas compris. Idem pour la peine de mort, pour plein de choses en fait...
Donc je me dis que 1) Bannir officiellement la violence du foyer en faisant pour l'enfant ce qui a autrefois été fait pour la femme, ce serait une avancée; 2) Le fait que 84% des Français soient contre ne veut pas dire que cette loi serait mauvaise. Et enfin 3) cela fait des mois que je n'ai pas mis de fessée, et mon idéal serait de ne plus jamais en mettre.
Moi non plus je n'aime pas donner de fessées, mais malheureusement cela m'arrive -très rarement, mais c'est arrivé.
La question que je me pose personnellement, c'est qu'à un moment donné, il était admis qu'un homme pouvait frapper sa femme. Heureusement cela a évolué et les choses ont changé. Pourtant au moment où tout cela a bougé, la majorité n'a pas compris. Idem pour la peine de mort, pour plein de choses en fait...
Donc je me dis que 1) Bannir officiellement la violence du foyer en faisant pour l'enfant ce qui a autrefois été fait pour la femme, ce serait une avancée; 2) Le fait que 84% des Français soient contre ne veut pas dire que cette loi serait mauvaise. Et enfin 3) cela fait des mois que je n'ai pas mis de fessée, et mon idéal serait de ne plus jamais en mettre.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Zarko a écrit:Pierre_au_carré a écrit:D'ailleurs, les confessions étaient au programme des prépa maths en 1996-97.
confesse, nom féminin
Sens La confession de ses péchés [Religion]. Ex: Aller à confesse.
Y-a-t-il un rapport ?
Qu'on fesse les enfants est finalement moins dangereux que les confier à un prêtre. :lol!:
Le thème était l'autobiographie.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Lynette a écrit:
Donc je me dis que 1) Bannir officiellement la violence du foyer en faisant pour l'enfant ce qui a autrefois été fait pour la femme, ce serait une avancée; 2) Le fait que 84% des Français soient contre ne veut pas dire que cette loi serait mauvaise. Et enfin 3) cela fait des mois que je n'ai pas mis de fessée, et mon idéal serait de ne plus jamais en mettre.
1) Mais les femmes sont sages, a priori...
Dans ce débat, je ne sais pas ce qu'ils entendent par fessée.
Par rapport au 3), suite à une discussion précédente, tout dépend des enfants car tu disais pouvoir laisser tes filles jouer de longues heures sans qu'elles fassent de bêtise. Nous c'est impossible avec notre fils... Allez, 20 minutes, les grands jours.
- Invité31Sage
Oui, ça dépend vraiment des gamins. Les rares fois où j'ai mis une fessée, c'était à mon aînée et elle était insupportable! Et j'étais toute seule, et j'ai voulu l'isoler, mais non, rien à faire, elle revenait sans arrêt Mais globalement elles sont très sages.
Je ne pense pas qu'une fessée soit de la maltraitance. Il est même dangereux de confondre les deux. Mais je trouve quand même que c'est un geste dégradant quelque part, surtout pour l'adulte qui la donne en fait.
Je ne pense pas qu'une fessée soit de la maltraitance. Il est même dangereux de confondre les deux. Mais je trouve quand même que c'est un geste dégradant quelque part, surtout pour l'adulte qui la donne en fait.
- PasseroseNeoprof expérimenté
Ce qui me dérange, c'est qu'interdire la fessée tendrait à culpabiliser des parents qui le font sans arrière-pensée, parce que c'est la seule chose qu'ils ont sous la main à ce moment-là. Alors que les réels mauvais traitements (ce qui s'appellerait au sens propre "battre un enfant") qu'on entrevoit derrière ne seraient pas forcément supprimés pour autant, puisqu'il y a là un comportement pathologique des parents. Ce sont deux choses différentes, à mon avis. Une fessée comme tape sur les fesses, même bien sentie, n'est pas un mauvais traitement, à mon sens.
- totoroMonarque
Ce qui m'effraie, ce sont les futurs ado en rébellion qui porteront plainte pour ça, alors que les enfants qui souffrent vraiment de maltraitance predront tout crédibilité.
il m'arrive de donner des fessées à mon fils et je ne pense pas le maltraiter pour autant. Je pense qu'il faut remettre les choses à leur place et ne pas confondre les coups que peuvent recevoir certains enfants avec la fessée donnée sans intention de faire mal.
Je n'ai d'ailleurs jamais été traumatisée moi-même par celles qu'ont pu me donner les parents...
il m'arrive de donner des fessées à mon fils et je ne pense pas le maltraiter pour autant. Je pense qu'il faut remettre les choses à leur place et ne pas confondre les coups que peuvent recevoir certains enfants avec la fessée donnée sans intention de faire mal.
Je n'ai d'ailleurs jamais été traumatisée moi-même par celles qu'ont pu me donner les parents...
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- totoroMonarque
J'ajoute une chose: j'entendais l'autre jour une animatrice qui disait qu'elle parlait à sa fille et que ça suffisait. J'ai essayé de lui expliquer, à la super nanny, tu regardes la gamin dans les yeux, tu te baisses pour être à son niveau... mais quand junior a décidé qu'il n'obéira pas, il ne lâche pas le morceau. Et lui aussi, tu as beau l'envoyer dans sa chambre, quand il en ressort constamment, tu fais comment pour punir? Les méthodes miracles je n'y crois pas, la fessée n'en est pas une non plus d'ailleurs, parfois la menace suffit, mais pour qu'une menace soit vraiment efficace, il faut aussi montrer que ce n'est pas une menace en l'air...
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- PasseroseNeoprof expérimenté
Je suis convaincue que les coups qui relèvent de la maltraitance sur un enfant ne sont pas de simples fessées ou même gifles mais visent à faire mal, voire en quelque sorte à annihiler la présence gênante de l'enfant, et s'accompagnent souvent en même temps d'une négligence affective, voire physique. Ce qui n'est pas le cas quand on donne une fessée punitive. Comme tu le dis, totoro, il ne faut pas tout mélanger !
- Libé-RationGuide spirituel
Je suis contre la fessée, parce qu'elle coupe le dialogue avec l'enfant, qu'elle place l'enfant en situation d'infériorité (l'enfant ne peut, lui, donner la fessée...), qu'elle humilie.
Mais, et j'en avais parlé ici parce que j'avais été traumatisée, j'ai déjà donné une tape sur les fesses de ma grenouille. Et je m'en suis voulue. J'essaie de trouver d'autres façons d'élever ma fille, je ne dis pas que c'est facile, oh non, oh non.
Le problème, c'est que jusqu'à présent, on a considéré que ce geste faisait partie de la panoplie normale des punitions parentales, geste qu'on peut reproduire de génération en génération. Combien d'entre vous ici écrivent "j'en ai reçu, je ne suis pas traumatisé(e)". Mais peut-être qu'on peut s'arrêter bien avant d'en arriver au tramuatisme, non ? Disons que ce qui me choque, c'est le caractère reconductible, presque héréditaire de la chose. "j'ai reçu des fessées, donc j'en donne à mes enfants, qui en donneront aux leurs...etc."
Dans certains pays, les professeurs frappent les élèves. Ca fait partie des punitions considérées comme faisant partie de la panoplie normale de punitions du professeur. Chez nous, c'est interdit. On a appris à faire autrement. Qui oserait prétendre qu'il faudrait que nous ayons le droit de frapper nos élèves ?
Dans d'autres pays, la fessée est interdite. Les enfants y sont-ils vraiment plus mal élevés que dans ceux où elle est autorisée ?
Attention, je ne jette pas l'opprobe non plus sur les parents qui y ont recours de façon exceptionnelle, sous le coup de l'émotion, etc. Mais j'avoue que frapper méthodiquement un enfant...je ne comprends pas.
Mais, et j'en avais parlé ici parce que j'avais été traumatisée, j'ai déjà donné une tape sur les fesses de ma grenouille. Et je m'en suis voulue. J'essaie de trouver d'autres façons d'élever ma fille, je ne dis pas que c'est facile, oh non, oh non.
Le problème, c'est que jusqu'à présent, on a considéré que ce geste faisait partie de la panoplie normale des punitions parentales, geste qu'on peut reproduire de génération en génération. Combien d'entre vous ici écrivent "j'en ai reçu, je ne suis pas traumatisé(e)". Mais peut-être qu'on peut s'arrêter bien avant d'en arriver au tramuatisme, non ? Disons que ce qui me choque, c'est le caractère reconductible, presque héréditaire de la chose. "j'ai reçu des fessées, donc j'en donne à mes enfants, qui en donneront aux leurs...etc."
Dans certains pays, les professeurs frappent les élèves. Ca fait partie des punitions considérées comme faisant partie de la panoplie normale de punitions du professeur. Chez nous, c'est interdit. On a appris à faire autrement. Qui oserait prétendre qu'il faudrait que nous ayons le droit de frapper nos élèves ?
Dans d'autres pays, la fessée est interdite. Les enfants y sont-ils vraiment plus mal élevés que dans ceux où elle est autorisée ?
Attention, je ne jette pas l'opprobe non plus sur les parents qui y ont recours de façon exceptionnelle, sous le coup de l'émotion, etc. Mais j'avoue que frapper méthodiquement un enfant...je ne comprends pas.
- lilith888Grand sage
lunelaure a écrit:Je suis contre la fessée, parce qu'elle coupe le dialogue avec l'enfant, qu'elle place l'enfant en situation d'infériorité (l'enfant ne peut, lui, donner la fessée...), qu'elle humilie.
Dans certains pays, les professeurs frappent les élèves. Ca fait partie des punitions considérées comme faisant partie de la panoplie normale de punitions du professeur. Chez nous, c'est interdit. On a appris à faire autrement. Qui oserait prétendre qu'il faudrait que nous ayons le droit de frapper nos élèves ?
Dans d'autres pays, la fessée est interdite. Les enfants y sont-ils vraiment plus mal élevés que dans ceux où elle est autorisée ?
Je relève les trois points avec lesquels je ne suis pas trop d'accord.
Qu'un enfant ne puisse pas faire ce qu'un adulte peut faire, ma foi, ça ne me dérange pas plus que ça, puisque l'enfant n'a pas à être sur un plan d'égalité avec l'adulte : au collège, le vernis foncé et les piercings sont interdits pour les filles. Cela voudrait-il dire que je dois me tartiner les doigts de dissolvant et m'enlever mes piercings aux oreilles ? Je ne pense pas.
Parfois, dans des situations de crise, le dialogue avec l'enfant n'est tout simplement pas possible. Il y a dialogue utile et verbiage intempestif à mille lieues de ce que peut comprendre / et entendre l'enfant.
Pour ce qui est des châtiments corporels... force est de constater que depuis leur abolition, notre autorité en a pris un certain coup (haha ) Je ne dis pas qu'il faudrait les rétablir, loin de là, mais du coup le "on a appris à faire sans"... mouai, pas trop en fait (puisque maintenant, ce sont les profs qui se font taper la plupart du temps)
Pour les pays qui interdisent la fessée, je n'y connais rien... mais, ne serait-ce pas les pays nordiques ?
Parce que là-bas, c'est carrément pas la même mentalité : le respect des régles est inhérente à la culture, du coup, élever un enfant y est, me semble-t-il, beaucoup moins complexe.
Plus j'y pense, plus je pense que, parfois, on intellectualise trop tout ça. Nous sommes des êtres de culture, mais on a de plus en plus de mal à assumer notre part de nature : d'où notre profond désarroi lorsque les élèves avouent qu'ils "respectent plus M. Un Tel avec sa grosse voix et ses deux mètres de hauteur" que nous, pauvre petite femme d'1m60 : c'est "injuste" mais c'est comme ça.
- Libé-RationGuide spirituel
Lilith: "Il y a dialogue utile et verbiage intempestif à mille lieues de ce que peut comprendre / et entendre l'enfant."
Je suis d'accord avec ça aussi. J'ai constaté qu'à force d'entendre qu'il faut "expliquer à l'enfant", certains abrutissent leurs gosses de sermons interminables qu'ils n'écoutent pas, bien sûr.
Mais je crois qu'on peut avec plus de profit éloigner l'enfant quand on ne peut pas dialoguer (gros caprice, par exemple) et lui dire après la crise qu'on n'admet pas ce genre de comportement, plutôt que de lui taper dessus en criant "tu te calmes tout de suite !"
J'essaie d'élever mes filles, en leur parlant, pas en les saôulant de sermons.
Je suis d'accord avec ça aussi. J'ai constaté qu'à force d'entendre qu'il faut "expliquer à l'enfant", certains abrutissent leurs gosses de sermons interminables qu'ils n'écoutent pas, bien sûr.
Mais je crois qu'on peut avec plus de profit éloigner l'enfant quand on ne peut pas dialoguer (gros caprice, par exemple) et lui dire après la crise qu'on n'admet pas ce genre de comportement, plutôt que de lui taper dessus en criant "tu te calmes tout de suite !"
J'essaie d'élever mes filles, en leur parlant, pas en les saôulant de sermons.
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