Seriez-vous prêt à une grève dure pour défendre les retraites ?
- DwarfVénérable
Lorica a écrit:et pour la répartition de l'emploi aussi!Mais c'en est un depuis un sacré bout de temps, mon cher (et pas que pour la question des retraites, la confiscation a aussi été culturelle, pédagogique, etc.)...
oui, la liste serait longue...
- CathEnchanteur
Je ne comprends pas "la confiscation de l'emploi".
Les baby boomers auraient dû s'empêcher de travailler?
Les baby boomers auraient dû s'empêcher de travailler?
- ysabelDevin
Dwarf a écrit:Lorica a écrit:Babyboom: 1943-1970
Quant à l'autre remarque: -> "vous avez atteint le point Godwin"
non, le babyboom ne va pas aussi loin !
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- CathEnchanteur
Heureusement, sinon, je serais une "babyboomeuse" aussi alors que mes parents sont nés à la fin de la guerre...
- Pierre_au_carréGuide spirituel
ysabel a écrit:Dwarf a écrit:Lorica a écrit:Babyboom: 1943-1970
Quant à l'autre remarque: -> "vous avez atteint le point Godwin"
non, le babyboom ne va pas aussi loin !
Oui, 1945-1952, je crois...
- InvitéInvité
Pierre_au_carré a écrit:ysabel a écrit:Dwarf a écrit:Lorica a écrit:Babyboom: 1943-1970
Quant à l'autre remarque: -> "vous avez atteint le point Godwin"
non, le babyboom ne va pas aussi loin !
Oui, 1945-1952, je crois...
dites donc, vous n'allez tout de même pas m'apprendre mon B.A.BA!
ça commence en 1943 (n°4 sur la pyramide) et ça s'arrête en 1970-1 (n°5)
confiscation de l'emploi: comparez les taux de chômage des 18-25 ans, ceux des + de 55 ans en France et dans d'autres pays... ce sont des choix politiques. Et je parle bien de tx de chômage, pas de taux d'activité, càd que ce sont des gens qui cherchent du travail.
- jehanneNiveau 8
Une analyse très intéressante ce matin lors d'une émission politique de France-Culture: avec ce chantier des retraites, Sarkozy cherche avant tout l'affrontement avec le PS, pour l'affaiblir et retrouver son électorat. Ce qu'il souhaite, ce sont des manifestants et des grèves...
Pas simple...
Je n'ai pas eu le temps de lire tous les posts, désolée si cette analyse a déjà été faite.
Pas simple...
Je n'ai pas eu le temps de lire tous les posts, désolée si cette analyse a déjà été faite.
- DwarfVénérable
jehanne a écrit:Une analyse très intéressante ce matin lors d'une émission politique de France-Culture: avec ce chantier des retraites, Sarkozy cherche avant tout l'affrontement avec le PS, pour l'affaiblir et retrouver son électorat. Ce qu'il souhaite, ce sont des manifestants et des grèves...
Pas simple...
Je n'ai pas eu le temps de lire tous les posts, désolée si cette analyse a déjà été faite.
Mouais, possible... Mais risqué...
- CathEnchanteur
Non, la génération du baby-boom est née plus tôt (même si ses effets se font mécaniquement sentir plus longtemps):
Génération singulière
Jean-François Sirinelli Les baby-boomers - Une génération 1945-1969
Fayard 2003 / 3.05 € - 20 ffr. / 316 pages
ISBN : 2-213-61540-3
Imprimer
Jean-François Sirinelli, professeur des universités à Sciences-Po et directeur du Centre d’Histoire de l’Europe du Vingtième Siècle (CHEVS), est l’un des grands promoteurs de l’histoire culturelle en France. Celle-ci, jouissant d’un dynamisme jamais démenti depuis vingt ans, a permis l’ouverture ou la redécouverte de champs de recherche importants, longtemps ignorés par une histoire plus politique ou sociale. L’histoire des intellectuels, à ne pas confondre avec l’histoire des idées, l’histoire des représentations, celle des phénomènes de massification, l’histoire des jeunes, en sont quelques aspects. Parmi ceux-ci, le dernier cité est sans doute l’un des plus nouveaux. Des thèses en cours montrent l’intérêt de cet objet historique. Les travaux de Ludivine Bantigny sur la jeunesse française des années 1950, ceux de Nicolas Le Moigne sur les organisations de jeunesses allemandes dans l’entre-deux-guerres doivent être ici signalés.
Auteur d’un ouvrage remarquable sur les milieux khâgneux et normaliens dans l’entre-deux-guerres (Génération intellectuelle, Fayard, 1988), Jean-François Sirinelli est ainsi l’un des chefs de file de l’étude historienne du phénomène «jeune» et de l’approche générationnelle d’un point de vue culturel.
Telle est l’optique choisie pour aborder une cohorte particulière de notre époque. Par le présent ouvrage, l’auteur soumet à son expertise l’étude d’un groupe historique et social dont les media et le sens commun, à commencer peut-être par ses acteurs eux-mêmes, ont déformé les contours. Les baby-boomers, ces « millions de beaux bébés » appelés de ses voeux par De Gaulle, qui ont inversé le trend démographique traditionnellement malthusien de la France, ne sauraient s’enfermer dans les stéréotypes d’ailleurs contradictoires d’une jeunesse « yé-yé » insouciante et dépolitisée, ou de jeunes révolutionnaires soixante-huitards.
Cette génération, née entre 1945 et 1953, adolescente au début des années soixante et entrant dans l’âge adulte en fin de cette décennie, fut maintes fois observée d’un point de vue politique. Génération d’Hervé Hamon et Patrick Rotman, (2 vol., Le Seuil, 1987-88) évoque les trajectoires d’une jeunesse engagée d’ailleurs sensiblement plus âgée que celle décrite ici. Les baby-boomers ne furent pas les chefs de file en mai 68 mais les plus jeunes marcheurs qui donnèrent à l’événement son ampleur.
Le décalage n’est pas sans importance et c’est le grand mérite de Jean-François Sirinelli que de situer historiquement, à grande et petite échelle, ces jeunes gens.
Ces baby-boomers apparaissent en effet comme une «génération singulière» (Gérard Noiriel). Nés aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale, dans la France de la reconstruction, ils parviennent à l’adolescence dans celle de la prospérité, des «Trente Glorieuses» dont ils seront les principaux bénéficiaires. Cette cohorte démographique évolue donc dans un contexte de mutations économiques et sociales accélérées et de grande ampleur. Quittant l’enfance au début des années 1960, ils n’ont pas été frappés directement par la Guerre froide ni la Guerre d’Algérie. Leur éveil politique et intellectuel se fait dans une France apaisée, passés les accords d’Evian, et dans le contexte géopolitique de la «coexistence pacifique». C’est dire si leurs références sont étrangères à celles de leurs parents, et même de leurs aînés. (...)
Et encore une fois, avec des parents nés à la fin de la guerre, avec tes dates Lorica, je serais aussi une baby-boomeuse (j'ai 43 ans)...
Enfin bref, on ne va pas se jeter des chiffres à la tête...
Génération singulière
Jean-François Sirinelli Les baby-boomers - Une génération 1945-1969
Fayard 2003 / 3.05 € - 20 ffr. / 316 pages
ISBN : 2-213-61540-3
Imprimer
Jean-François Sirinelli, professeur des universités à Sciences-Po et directeur du Centre d’Histoire de l’Europe du Vingtième Siècle (CHEVS), est l’un des grands promoteurs de l’histoire culturelle en France. Celle-ci, jouissant d’un dynamisme jamais démenti depuis vingt ans, a permis l’ouverture ou la redécouverte de champs de recherche importants, longtemps ignorés par une histoire plus politique ou sociale. L’histoire des intellectuels, à ne pas confondre avec l’histoire des idées, l’histoire des représentations, celle des phénomènes de massification, l’histoire des jeunes, en sont quelques aspects. Parmi ceux-ci, le dernier cité est sans doute l’un des plus nouveaux. Des thèses en cours montrent l’intérêt de cet objet historique. Les travaux de Ludivine Bantigny sur la jeunesse française des années 1950, ceux de Nicolas Le Moigne sur les organisations de jeunesses allemandes dans l’entre-deux-guerres doivent être ici signalés.
Auteur d’un ouvrage remarquable sur les milieux khâgneux et normaliens dans l’entre-deux-guerres (Génération intellectuelle, Fayard, 1988), Jean-François Sirinelli est ainsi l’un des chefs de file de l’étude historienne du phénomène «jeune» et de l’approche générationnelle d’un point de vue culturel.
Telle est l’optique choisie pour aborder une cohorte particulière de notre époque. Par le présent ouvrage, l’auteur soumet à son expertise l’étude d’un groupe historique et social dont les media et le sens commun, à commencer peut-être par ses acteurs eux-mêmes, ont déformé les contours. Les baby-boomers, ces « millions de beaux bébés » appelés de ses voeux par De Gaulle, qui ont inversé le trend démographique traditionnellement malthusien de la France, ne sauraient s’enfermer dans les stéréotypes d’ailleurs contradictoires d’une jeunesse « yé-yé » insouciante et dépolitisée, ou de jeunes révolutionnaires soixante-huitards.
Cette génération, née entre 1945 et 1953, adolescente au début des années soixante et entrant dans l’âge adulte en fin de cette décennie, fut maintes fois observée d’un point de vue politique. Génération d’Hervé Hamon et Patrick Rotman, (2 vol., Le Seuil, 1987-88) évoque les trajectoires d’une jeunesse engagée d’ailleurs sensiblement plus âgée que celle décrite ici. Les baby-boomers ne furent pas les chefs de file en mai 68 mais les plus jeunes marcheurs qui donnèrent à l’événement son ampleur.
Le décalage n’est pas sans importance et c’est le grand mérite de Jean-François Sirinelli que de situer historiquement, à grande et petite échelle, ces jeunes gens.
Ces baby-boomers apparaissent en effet comme une «génération singulière» (Gérard Noiriel). Nés aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale, dans la France de la reconstruction, ils parviennent à l’adolescence dans celle de la prospérité, des «Trente Glorieuses» dont ils seront les principaux bénéficiaires. Cette cohorte démographique évolue donc dans un contexte de mutations économiques et sociales accélérées et de grande ampleur. Quittant l’enfance au début des années 1960, ils n’ont pas été frappés directement par la Guerre froide ni la Guerre d’Algérie. Leur éveil politique et intellectuel se fait dans une France apaisée, passés les accords d’Evian, et dans le contexte géopolitique de la «coexistence pacifique». C’est dire si leurs références sont étrangères à celles de leurs parents, et même de leurs aînés. (...)
Et encore une fois, avec des parents nés à la fin de la guerre, avec tes dates Lorica, je serais aussi une baby-boomeuse (j'ai 43 ans)...
Enfin bref, on ne va pas se jeter des chiffres à la tête...
- CathEnchanteur
A part ça, je ne comprends tjs pas cette histoire de "confiscation"?
Cette génération n'allait pas s'empêcher de travailler...
Cette génération n'allait pas s'empêcher de travailler...
- InvitéInvité
Mais ce ne sont pas "mes" dates! ce sont "les" dates, tu le vois bien sur la pyramide et l'article que tu cites donne les mêmes: 45-69!
tu vois bien que quand tu seras à la retraite, il y aura moins d'actifs qu'aujourd'hui. Suffit de faire glisser le gros paquet vers le haut pour voir que la donne va radicalement changer pour un bon bout de temps!
C'est le début du babyboom qui atteint en ce moment (depuis quelques années) les 60 ans et dans 25 ans, ce sera la fin des babyboomer qui atteindront l'âge de la retraite (60 ans). Ensuite, il y a moins de monde. Ajoutons à cela que l'espérance de vie augmente.
Reculer l'âge de la retraite de ne fait que reporter le problème sur du moyen terme.
La confiscation du travail, ou la concentration du travail sur les 30-55 ans est typiquement française: on pousse les jeunes à faire d'inutiles longues études, car c'est bon pour les chiffres du chômage (ça, c'est un choix politique), quand ils cherchent du boulot, on ne leur en donne pas sous divers prétextes (trop vieux, trop jeune, pas d'expérience, pas les bonnes études, trop d'études -> ça aussi c'est un choix politique, on n'incite pas les entreprises à former, elles attendent que la main d'oeuvre leur tombe toute cuite dans le bec et elles attendent des contrats aidés pas chers).
De l'autre côté, quand il faut licencier, on choisit les + de 55 ans car là aussi, l'Etat aide (via assurance chômage) et quand un "senior" cherche du travail...
Ces spécificités françaises ajoutent au problème des retraites, vu que la "vie active cotisante" ne dure que vingt à trente ans... gros problème!
tu vois bien que quand tu seras à la retraite, il y aura moins d'actifs qu'aujourd'hui. Suffit de faire glisser le gros paquet vers le haut pour voir que la donne va radicalement changer pour un bon bout de temps!
C'est le début du babyboom qui atteint en ce moment (depuis quelques années) les 60 ans et dans 25 ans, ce sera la fin des babyboomer qui atteindront l'âge de la retraite (60 ans). Ensuite, il y a moins de monde. Ajoutons à cela que l'espérance de vie augmente.
Reculer l'âge de la retraite de ne fait que reporter le problème sur du moyen terme.
La confiscation du travail, ou la concentration du travail sur les 30-55 ans est typiquement française: on pousse les jeunes à faire d'inutiles longues études, car c'est bon pour les chiffres du chômage (ça, c'est un choix politique), quand ils cherchent du boulot, on ne leur en donne pas sous divers prétextes (trop vieux, trop jeune, pas d'expérience, pas les bonnes études, trop d'études -> ça aussi c'est un choix politique, on n'incite pas les entreprises à former, elles attendent que la main d'oeuvre leur tombe toute cuite dans le bec et elles attendent des contrats aidés pas chers).
De l'autre côté, quand il faut licencier, on choisit les + de 55 ans car là aussi, l'Etat aide (via assurance chômage) et quand un "senior" cherche du travail...
Ces spécificités françaises ajoutent au problème des retraites, vu que la "vie active cotisante" ne dure que vingt à trente ans... gros problème!
- DaphnéDemi-dieu
Le gros du problème est là en fait.
- ZarkoHabitué du forum
Non, le vrai débat c'est dans l'élargissement des cotisations (pour moi, un gros élargissement : produits financiers, taxes sur le grand capital) et l'emploi. D'ailleurs, sans chômage, toute la branche sécurité sociale ne serait pas en déficit mais largement bénéficiaire. Donc, hors de question de remettre en cause le système. Les profiteurs-délinquants financiers et les casseurs de droits et d'acquis sociaux , on va les nettoyer ( et pas qu'au karcher)Daphné a écrit:Le gros du problème est là en fait.
_________________
Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- DaphnéDemi-dieu
Je suis moins optimiste que toi sur le résultat
- DwarfVénérable
Daphné a écrit:Je suis moins optimiste que toi sur le résultat
Ben si, la fuite des capitaux, rien de mieux pour en faire profiter les autres (pays) : c'est un peu une logique de révocation de l'Edit de Nantes, ce genre de méthodes trop radicales au goût des premiers concernés (et qui ont les moyens de mettre les voiles, eux...)...
- ZarkoHabitué du forum
ça , je n'y crois absolument pas !! Je rappelle que le bouclier fiscal de Sarkozy n'était même pas revendiqué par les plus riches !!Dwarf a écrit:Daphné a écrit:Je suis moins optimiste que toi sur le résultat
Ben si, la fuite des capitaux, rien de mieux pour en faire profiter les autres (pays) : c'est un peu une logique de révocation de l'Edit de Nantes, ce genre de méthodes trop radicales au goût des premiers concernés (et qui ont les moyens de mettre les voiles, eux...)...
Pour le reste, effectivement il va falloir se battre.
http://www.20minutes.fr/article/399311/France-Laurence-Parisot-s-oppose-a-un-nouvel-impot-pour-financer-les-retraites.php
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- ZarkoHabitué du forum
A la gauche du parti socialiste, Benoît Hamon propose d’élargir l’assiette de cotisations. « Elles sont calculées aujourd’hui sur la masse salariale, donc sur le nombre de salariés dans l’entreprise. Pour en améliorer le rendement, il faudrait que ces cotisations reposent sur l’ensemble de la richesse produite, c’est-à-dire sur la valeur ajoutée. » De son côté, Laurent Fabius est prêt à renforcer l’étatisation du système en proposant une « contribution » des banques de plusieurs milliards d’euros sous forme de taxation. Malgré sa proposition de taxer les stock-options,
la suite: http://www.humanite.fr/Un-test-grandeur-nature-pour-le-Parti-socialiste
la suite: http://www.humanite.fr/Un-test-grandeur-nature-pour-le-Parti-socialiste
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- DwarfVénérable
Zarko a écrit:ça , je n'y crois absolument pas !! Je rappelle que le bouclier fiscal de Sarkozy n'était même pas revendiqué par les plus riches !!Dwarf a écrit:Daphné a écrit:Je suis moins optimiste que toi sur le résultat
Ben si, la fuite des capitaux, rien de mieux pour en faire profiter les autres (pays) : c'est un peu une logique de révocation de l'Edit de Nantes, ce genre de méthodes trop radicales au goût des premiers concernés (et qui ont les moyens de mettre les voiles, eux...)...
Pour le reste, effectivement il va falloir se battre.
http://www.20minutes.fr/article/399311/France-Laurence-Parisot-s-oppose-a-un-nouvel-impot-pour-financer-les-retraites.php
Et il n'a pas été conçu en priorité pour eux...
- FinrodExpert
D'autant plus que grâce aux niches fiscales, la fuite des capitaux n'est pas vraiment un argument... les plus riches sont imposés en moyenne autour de 20%, quand ils veulent vraiment éviter les impôts.
Les plus gros bénéficiaires des cadeau fiscaux de Sarko ce sont les classes moyenne supérieures. depuis le début du mandat de Sarko, mes parents (de gauche) ont du totaliser entre 5k et 10k de cadeau de Sarko.
Mais recevoir plein de pognon quand on a rien demandé, qu'on en a pas besoin, et que la pauvreté atteint des sommets, visiblement ça ne choque pas grand monde, vu l'énergie que certains mettent pour défendre les niches fiscales et autres bizarreries du système.
Les plus gros bénéficiaires des cadeau fiscaux de Sarko ce sont les classes moyenne supérieures. depuis le début du mandat de Sarko, mes parents (de gauche) ont du totaliser entre 5k et 10k de cadeau de Sarko.
Mais recevoir plein de pognon quand on a rien demandé, qu'on en a pas besoin, et que la pauvreté atteint des sommets, visiblement ça ne choque pas grand monde, vu l'énergie que certains mettent pour défendre les niches fiscales et autres bizarreries du système.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Zarko a écrit:Non, le vrai débat c'est dans l'élargissement des cotisations (pour moi, un gros élargissement : produits financiers, taxes sur le grand capital) et l'emploi. D'ailleurs, sans chômage, toute la branche sécurité sociale ne serait pas en déficit mais largement bénéficiaire. Donc, hors de question de remettre en cause le système. Les profiteurs-délinquants financiers et les casseurs de droits et d'acquis sociaux , on va les nettoyer ( et pas qu'au karcher)Daphné a écrit:Le gros du problème est là en fait.
Je veux bien que certaines choses soit taxées un peu plus (*) mais à mon avis il manquera un "0" aux rentrées d'argent effectives (et pas celles fantasmées).
(*) pour aller dans le sans de Dwarf, j'ai vu quelque part les sommes (en milliards) parties en janvier, puis en février de Grèce suite au tour de vis fiscale qui va avoir lieu.
Les choses ne sont pas aussi simples que certains le disent au niveau fiscal !!
- DwarfVénérable
De toutes façons, pas besoin d'aller chercher ailleurs des exemples contemporains : rappelons-nous il y a dix-neuf ans chez nous.Pierre_au_carré a écrit:
Je veux bien que certaines choses soit taxées un peu plus (*) mais à mon avis il manquera un "0" aux rentrées d'argent effectives (et pas celles fantasmées).
(*) pour aller dans le sans de Dwarf, j'ai vu quelque part les sommes (en milliards) parties en janvier, puis en février de Grèce suite au tour de vis fiscale qui va avoir lieu.
Les choses ne sont pas aussi simples que certains le disent au niveau fiscal !!
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Dwarf a écrit:De toutes façons, pas besoin d'aller chercher ailleurs des exemples contemporains : rappelons-nous il y a dix-neuf ans chez nous.Pierre_au_carré a écrit:
Je veux bien que certaines choses soit taxées un peu plus (*) mais à mon avis il manquera un "0" aux rentrées d'argent effectives (et pas celles fantasmées).
(*) pour aller dans le sans de Dwarf, j'ai vu quelque part les sommes (en milliards) parties en janvier, puis en février de Grèce suite au tour de vis fiscale qui va avoir lieu.
Les choses ne sont pas aussi simples que certains le disent au niveau fiscal !!
Quand Edith Cresson est arrivée ?
- DwarfVénérable
Dieu que le temps passe vite... J'ai oublié une décennie!!! MDR
il y a VINGT-NEUF ans, désolé...
il y a VINGT-NEUF ans, désolé...
- ZarkoHabitué du forum
Chez les fonctionnaires, le calcul de la retraite est basé sur les six derniers mois de salaires, contre les 25 meilleures années dans le privé.
«Etre traité de la même manière n'est pas forcément source d'égalité»
La FSU est toutefois «prête à regarder ce qu'il est possible de rapprocher entre le public et le privé, dans la mesure où ça contribue à améliorer la situation et le niveau des pensions pour tous», a-t-elle poursuivi. Mais «si c'est aligner pour aboutir au final à des régressions pour les salariés du privé, ou pour les fonctionnaires, nous ne serons pas d'accord»
http://www.20minutes.fr/article/399611/France-Retraites-des-fonctionnaires-l-Unsa-et-la-FSU-s-opposent-a-une-reforme-du-mode-de-calcul.php
«Etre traité de la même manière n'est pas forcément source d'égalité»
La FSU est toutefois «prête à regarder ce qu'il est possible de rapprocher entre le public et le privé, dans la mesure où ça contribue à améliorer la situation et le niveau des pensions pour tous», a-t-elle poursuivi. Mais «si c'est aligner pour aboutir au final à des régressions pour les salariés du privé, ou pour les fonctionnaires, nous ne serons pas d'accord»
http://www.20minutes.fr/article/399611/France-Retraites-des-fonctionnaires-l-Unsa-et-la-FSU-s-opposent-a-une-reforme-du-mode-de-calcul.php
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- ZarkoHabitué du forum
http://www.humanite.fr/Retraites-Briser-le-tabou-de-la-repartition-de-la-richesse
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- JohnMédiateur
Je ne sais pas si vous avez entendu, MAIS il se dit que :
La voie de consensus qui se profilerait pour le public entre l'Etat et les grands syndicats de la fonction publique serait qu'on change le mode de calcul de retraite des salariés du public pour le rendre similaire à celui des salariés du privé : donc, des 6 derniers mois, on passerait aux 25 dernières années, à condition que l'on prenne en compte les primes obtenues.
Je meurs.
On a déjà les primes les plus basses de la fonction publique, on aura bientôt la retraite la plus basse. :boxe:
La voie de consensus qui se profilerait pour le public entre l'Etat et les grands syndicats de la fonction publique serait qu'on change le mode de calcul de retraite des salariés du public pour le rendre similaire à celui des salariés du privé : donc, des 6 derniers mois, on passerait aux 25 dernières années, à condition que l'on prenne en compte les primes obtenues.
Je meurs.
On a déjà les primes les plus basses de la fonction publique, on aura bientôt la retraite la plus basse. :boxe:
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