- iconophileNiveau 8
Ce poème est extrait de Capitale de la Douleur, recueil de 1926. Et Eluard appartient à cette date au mouvement surréaliste. Mais Eluard a toujours été considéré par la critique de l'époque comme le moins violent, le moins révolutionnaire des surréalistes. Et ce poème a une facture assez classique.
Un lien :
http://eluardexplique.free.fr/capitale/courbe.html
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http://eluardexplique.free.fr/capitale/courbe.html
- VioletEmpereur
Merci Iconophile ! j'ai fini ma La.
Oui, j'avais un doute car c'est plus suggéré que chez Breton.
Oui, j'avais un doute car c'est plus suggéré que chez Breton.
- ysabelDevin
voici ce que je dis à mes élèves quand je fais ce texte pour l'introduire :
Ä 1924 : départ brusque d’Eluard pour un voyage de 7 mois. Trois ans plus tard paraît Capitale de la douleur, témoignage poétique de cette période de désespoir, d’angoisse et de désir de la mort. A partir de ce moment, il s’est libéré du poids de la tradition symboliste. L’image pure devient l’objet central de sa poésie, l’image qui s’exprime par la parole. Avec l’image purifiée, le mot retrouve son caractère presque magique d’objet.
Ä Exaltation, déification de la femme idéale.
Ä Eluard = poète de l’instant sans limites. Il désire ardemment l’amour et le bonheur qui font oublier le passé.
Ä Les poésies d’Eluard apparaissent comme des suites irrégulières de membres grammaticaux dépourvus de rimes, de virgules et de points, de toute cette armature qui soutient, mais qui comprime la pensée è moyen de restituer le caractère continu du flux poétique, selon Eluard.
Ä Avidité du regard qui cherche à enregistrer au plus vite ce qui dans l’instant peut-être aboli. Aussi ses poèmes sont-ils au présent [par des exceptions assez fréquentes, le passé toujours récent s’exprime chez Eluard par un passé composé] Poèmes de l’instant tournés vers l’extérieur, happant au vol des miettes du bonheur de vivre qui s’effrite. Eluard = poète surtout visuel.
Ä 1924 : départ brusque d’Eluard pour un voyage de 7 mois. Trois ans plus tard paraît Capitale de la douleur, témoignage poétique de cette période de désespoir, d’angoisse et de désir de la mort. A partir de ce moment, il s’est libéré du poids de la tradition symboliste. L’image pure devient l’objet central de sa poésie, l’image qui s’exprime par la parole. Avec l’image purifiée, le mot retrouve son caractère presque magique d’objet.
Ä Exaltation, déification de la femme idéale.
Ä Eluard = poète de l’instant sans limites. Il désire ardemment l’amour et le bonheur qui font oublier le passé.
Ä Les poésies d’Eluard apparaissent comme des suites irrégulières de membres grammaticaux dépourvus de rimes, de virgules et de points, de toute cette armature qui soutient, mais qui comprime la pensée è moyen de restituer le caractère continu du flux poétique, selon Eluard.
Ä Avidité du regard qui cherche à enregistrer au plus vite ce qui dans l’instant peut-être aboli. Aussi ses poèmes sont-ils au présent [par des exceptions assez fréquentes, le passé toujours récent s’exprime chez Eluard par un passé composé] Poèmes de l’instant tournés vers l’extérieur, happant au vol des miettes du bonheur de vivre qui s’effrite. Eluard = poète surtout visuel.
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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