- AmaliahEmpereur
Mon titre est caricatural car je commence toujours par la distinction verbes / verbes d'état, puis par le sujet et l'attribut du sujet et enfin j'attaque le COD. Mais comment le faites-vous distinguer aux élèves? Par différents tests comme la pronominalisation? Quelle manière de faire est la plus efficace?
- katheNiveau 3
passer âr la transformation passive, utiliser tournure présentative "c'est....que"
- YolatengoHabitué du forum
En expliquant ce qu'on appelle l'objet et en proposant des exemples nobreux et explicites : je pense à lui (quel est l'objet de mes pensées), elle l'aime (quel est l'objet de son amour ?)
Puis passer par la pronominalisation pour vérifier.
Je te copie/colle un extrait de mon cours, inspiré de divers documents échangés ça et là si ça peut taider:
II- le Complément d'objet.
Le complément d'objet est ce sur quoi le sujet agit, la personne ou la chose sur laquelle l'action du sujet s'exerce.
C'est pourquoi l'on dit que le complément d'objet subit l'action, ou encore que c'est sur lui que l'action se porte.
Dans
le premier exemple, dans tous les cas, le sujet agit sur la porte,
quelque soit son action. "La porte" est donc l'objet de l'action du
sujet "je".
De même dans le deuxième exemple, Agathe est l'objet de l'amour, des pensées et des rêves du garçon.
Le Complément d'objet Indirect est relié au verbe par une préposition qui appartient à la construction du verbe : obéir à ; parler de; se souvenir de;
Ex :
Puis passer par la pronominalisation pour vérifier.
Je te copie/colle un extrait de mon cours, inspiré de divers documents échangés ça et là si ça peut taider:
II- le Complément d'objet.
Le complément d'objet est ce sur quoi le sujet agit, la personne ou la chose sur laquelle l'action du sujet s'exerce.
C'est pourquoi l'on dit que le complément d'objet subit l'action, ou encore que c'est sur lui que l'action se porte.
Sujet | Action | Objet |
Je Le garçon | ferme repeins démolis répare aime pense à rêve d' | la porte Elise |
Dans
le premier exemple, dans tous les cas, le sujet agit sur la porte,
quelque soit son action. "La porte" est donc l'objet de l'action du
sujet "je".
De même dans le deuxième exemple, Agathe est l'objet de l'amour, des pensées et des rêves du garçon.
Le Complément d'objet Indirect est relié au verbe par une préposition qui appartient à la construction du verbe : obéir à ; parler de; se souvenir de;
Ex :
- MSFidèle du forum
En travaillant sur la transitivité directe et indirecte.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- retraitéeDoyen
En tout cas, ne jamais poser la question quoi!
Utiliser Qui est-ce que (animé) ou qu'est-ce que /que (non animé).
Avec quoi, tu auras droit à tout, attributs ou cc!
Utiliser Qui est-ce que (animé) ou qu'est-ce que /que (non animé).
Avec quoi, tu auras droit à tout, attributs ou cc!
- KilmenyEmpereur
Pour le quoi, il suffit de restreindre : "quoi après verbe d'action"
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- ZarkoHabitué du forum
En pronominalisant...C'est vrai qu'avec "quoi" , on obtient des attributs ou autre...Même si ce n'est pas garanti , les att. étant aussi "pronominalisables"...
_________________
Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- ZarkoHabitué du forum
Encore faut-il reconnaître les verbes qui sont d'action dans certaines phrases OU d'état dans d'autres..."Il tombe malade". :diable:Kilmeny a écrit:Pour le quoi, il suffit de restreindre : "quoi après verbe d'action"
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- doctor whoDoyen
Le pire, c'est les "de qui", "de quoi", "à qui", "à quoi" pour trouver le COI.
"Mais, M'sieur, la prof de l'année dernière nous a dit de faire comme ça!"
"Mais, M'sieur, la prof de l'année dernière nous a dit de faire comme ça!"
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- retraitéeDoyen
Zarko a écrit:En pronominalisant...C'est vrai qu'avec "quoi" , on obtient des attributs ou autre...Même si ce n'est pas garanti , les att. étant aussi "pronominalisables"...
Oui, mais la pronominalisation se fait avec le (neutre).
Belle, elle le deviendra. (et non la deviendra.)
- CelebornEsprit sacré
retraitée a écrit:
Oui, mais la pronominalisation se fait avec le (neutre).
Belle, elle le deviendra. (et non la deviendra.)
On reste quand même embêté dès que c'est au masculin singulier. Je vais tenter cette année la technique de passer par a transitivité et la notion d'objet de l'action. Je vous dirai ce que ça donne (je l'ai fait en 5e en révision sur l'accord du participe passé avec avoir, et j'ai vraiment trouvéque c'était pas mal !).
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- henrietteMédiateur
retraitée a écrit:En tout cas, ne jamais poser la question quoi!
Utiliser Qui est-ce que (animé) ou qu'est-ce que /que (non animé).
Avec quoi, tu auras droit à tout, attributs ou cc!
On trouve même le sujet inversé avec cette question ! Soudain dans la savane apparut un grand lion --> soudain apparut quoi ? un grand lion.
J'ai essayé l'idée d'objet de l'action, ce sur quoi opère le verbe, et les élèves comprennent bien ainsi l'idée de transitivité.
Mais la transformation actif/passif est la plus probante ej trouve pour vérifier qu'il s'agit bien d'un COD, et cela permet d'introduire du coup la voix passive qui "passe" très bien justement quand on travaille par notions agent/objet.
- YolatengoHabitué du forum
henriette a écrit:
.
Mais la transformation actif/passif est la plus probante ej trouve pour vérifier qu'il s'agit bien d'un COD, et cela permet d'introduire du coup la voix passive qui "passe" très bien justement quand on travaille par notions agent/objet.
Effectivement, ça paraît même plus logique que la pronominalisation : je vais compléter ma leçon dès lundi !
- minnieExpert
Le problème c'est qu'on passe après certains profs des écoles qui leur rentrent ça (= la question "quoi") dans le crâne et que leur faire rentrer autre chose c'est "mission impossible"
A la limite je préfère ceux qui n'ont rien retenu du primaire.
Mais s'ils n'ont rien retenu, c'est qu'ils n'apprennent rien. Donc pas plus ce que je leur dis.
Bref.
A la limite je préfère ceux qui n'ont rien retenu du primaire.
Mais s'ils n'ont rien retenu, c'est qu'ils n'apprennent rien. Donc pas plus ce que je leur dis.
Bref.
- henrietteMédiateur
minnie a écrit:Le problème c'est qu'on passe après certains profs des écoles qui leur rentrent ça (= la question "quoi") dans le crâne et que leur faire rentrer autre chose c'est "mission impossible"
A la limite je préfère ceux qui n'ont rien retenu du primaire.
Mais s'ils n'ont rien retenu, c'est qu'ils n'apprennent rien. Donc pas plus ce que je leur dis.
Bref.
Oui, c'est vrai que beaucoup ne semble avoir retenu que ça de la grammaire au primaire...
En général, je fais la preuve par l'exemple pour les en dégoûter : je ne donne que des phrases où ils posent la question "quoi" qui ne donne pas le COD. En général à la 7e ou 8e d'affilé, ils ont compris que c'est à oublier.
- EsméraldaGrand sage
Henriette, tu aurais des ex. de phrases sous le coude ?
- henrietteMédiateur
Je les fabrique au débotté, en fonction des textes qu'on est en train
d'étudier. C'est un travail qu'on fait à l'oral.
Il faut proposer des phrases avec des sujets inversés (facile à faire en commençant la phrase par un adverbe ou un GN CC) et des attributs du sujets (en variant les verbes d'état).
Tu mixes un peu pour que ce ne soit pas trop répétitif et très vite les élèves eux-mêmes écrivent en rouge que cette question "quoi" n'est vraiment pas fiable (ils sont même dégoûtés d'avoir appris ça !).
d'étudier. C'est un travail qu'on fait à l'oral.
Il faut proposer des phrases avec des sujets inversés (facile à faire en commençant la phrase par un adverbe ou un GN CC) et des attributs du sujets (en variant les verbes d'état).
Tu mixes un peu pour que ce ne soit pas trop répétitif et très vite les élèves eux-mêmes écrivent en rouge que cette question "quoi" n'est vraiment pas fiable (ils sont même dégoûtés d'avoir appris ça !).
- miss teriousDoyen
Et pour les COI, alors ? C'est quoi la question à poser ; parce que moi j'en suis restée bêtement à la question à/de qui/quoi ? apprise en primaire...
_________________
"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- henrietteMédiateur
Pour ma part, je fais comme ça, mais je n'en suis pas complètement satisfaite : disons que c'est le moins mauvais que j'aie trouvé.
Le COI est un complément d'objet, donc l'action du verbe porte sur lui :
ex : je pense à ma sœur --> l'action du verbe penser porte sur "ma sœur", elle est "l'objet de mes pensées".
Par contre, le CDN est une expansion du groupe nominal : il donne un renseignement sur un nom, précise ce nom --> il indique par exemple le propriétaire d'un objet, la matière dans laquelle il est fait, ce à quoi il est destiné. On peut remplacer le nom et son CDN par un seul pronom.
Au niveau des questions, concrètement ça donne :
Le COI est une fonction du verbe donc la question DOIT comporter le verbe de la phrase : on a donc "verbe + de qui/à qui"
Le CDN est une fonction du nom donc la question en soi n'a pas besoin du verbe : on peut se contenter de "nom + de qui/ à quoi" (on ne rencontre que peu souvent nom + "à qui").
Le COI est un complément d'objet, donc l'action du verbe porte sur lui :
ex : je pense à ma sœur --> l'action du verbe penser porte sur "ma sœur", elle est "l'objet de mes pensées".
Par contre, le CDN est une expansion du groupe nominal : il donne un renseignement sur un nom, précise ce nom --> il indique par exemple le propriétaire d'un objet, la matière dans laquelle il est fait, ce à quoi il est destiné. On peut remplacer le nom et son CDN par un seul pronom.
Au niveau des questions, concrètement ça donne :
Le COI est une fonction du verbe donc la question DOIT comporter le verbe de la phrase : on a donc "verbe + de qui/à qui"
Le CDN est une fonction du nom donc la question en soi n'a pas besoin du verbe : on peut se contenter de "nom + de qui/ à quoi" (on ne rencontre que peu souvent nom + "à qui").
- MymiNiveau 5
Oui, ce fameux "quoi" nous donne du mal ... Mais quand j'ai des 4e en aide, qui sont vraiment dépassés et qui ne peuvent comprendre que ça, j'avoue que je donne cette technique ...
La pronominalisation, la transitivité, et même l'actif/passif, ils ne peuvent pas ; ou ça me force à revoir pas mal de choses, impossible en aide.
Alors je garde le quoi, mais je précise après un verbe d'action effectivement, et pour certains, je demande de confirmer le diagnostic par une reformulation c'est ... que.
La pronominalisation, la transitivité, et même l'actif/passif, ils ne peuvent pas ; ou ça me force à revoir pas mal de choses, impossible en aide.
Alors je garde le quoi, mais je précise après un verbe d'action effectivement, et pour certains, je demande de confirmer le diagnostic par une reformulation c'est ... que.
- V.MarchaisEmpereur
Personnellement, je ne suis pas du tout opposée à la question "quoi". Il faut seulement apprendre aux élèves à bien l'utiliser.
Parce que pour mes loulous, la pronominalisation ou la transformation passive, comme toutes les transformations un peu délicates, c'est hors de portée.
Pour comprendre la notion de CO D ou I, il faut travailler la notion de transitivité.
On observe les verbes. Pour certains, l'ajout d'un sujet suffit pour exprimer une action complète. Ex : dormir. Ce sont les verbes intransitifs.
Pour d'autres, le sujet ne suffit pas (ex : *Je soulève) parce que l'action exprimée par le verbe s'exerce forcément sur un objet. On dit ramasser quelque chose. Ce sont les verbes transitifs. Ce qui complète le verbe et précise l'objet sur lequel s'exerce l'action s'appelle, en bonne logique, complément d'objet.
La question "quoi" n'a de sens que si on la lie à cette réflexion sur la construction du verbe : on soulève qqch : quoi ?
On apprend donc aux élèves une méthode d'analyse invariable :
1°) On cherche le verbe de la proposition ; on vérifie si ce n'est pas un verbe d'état (toujours intransitif) ;
2°) On cherche son sujet (étape obligatoire et indispensable pour éviter de se prendre les pieds dans les nombreux sujets inversés) ;
3°) On fait une pause et on réfléchit à la construction du verbe. On dit "schtroumpfer" tout court, "schtroumpfer" qqch, "schtroumpfer" de qqch, à qqch ? Et là, si c'est "schtroumpfer" qqch, on cherche quoi, sans oublier de reprendre dans la question, dans l'ordre, le sujet + le verbe + quoi.
Là, ça marche. Non seulement ça marche, mais ça développe des méthodes d'analyse et la conscience de l'organisation de la phrase autour du verbe en fonction de sa construction.
Pour les rares réfractaires, the ultimate thing. La méthode schtroumpf.
Si, si. Même pas peur du ridicule.
Degré zéro de la conceptualisation, mais efficacité testée sur Tiffany et Kevin, c'est pour dire.
Le principe est simple : permettre aux élèves de faire sans s'en rendre compte, et surtout sans risques ni variations, la fameuse transformation passive.
Déroulement de l'opération : je relis la phrase en remplaçant le verbe par "schtroumpfer" ; et alors, je me demande : "Qu'est-ce qui est schtroumpfé ?" Ce qui répond à la question est le COD. Si la question n'a aucun sens, il n'y a pas de COD (mais peut-être un COI, c'est la limite du zinzin).
Caro, ma leçon sur COD/COI doit se planquer quelque part dans la BDD - je ne peux pas te dire où, je n'y ai plus accès. Elle est assortie de nombreux exercices et fonctionne très bien.
Parce que pour mes loulous, la pronominalisation ou la transformation passive, comme toutes les transformations un peu délicates, c'est hors de portée.
Pour comprendre la notion de CO D ou I, il faut travailler la notion de transitivité.
On observe les verbes. Pour certains, l'ajout d'un sujet suffit pour exprimer une action complète. Ex : dormir. Ce sont les verbes intransitifs.
Pour d'autres, le sujet ne suffit pas (ex : *Je soulève) parce que l'action exprimée par le verbe s'exerce forcément sur un objet. On dit ramasser quelque chose. Ce sont les verbes transitifs. Ce qui complète le verbe et précise l'objet sur lequel s'exerce l'action s'appelle, en bonne logique, complément d'objet.
La question "quoi" n'a de sens que si on la lie à cette réflexion sur la construction du verbe : on soulève qqch : quoi ?
On apprend donc aux élèves une méthode d'analyse invariable :
1°) On cherche le verbe de la proposition ; on vérifie si ce n'est pas un verbe d'état (toujours intransitif) ;
2°) On cherche son sujet (étape obligatoire et indispensable pour éviter de se prendre les pieds dans les nombreux sujets inversés) ;
3°) On fait une pause et on réfléchit à la construction du verbe. On dit "schtroumpfer" tout court, "schtroumpfer" qqch, "schtroumpfer" de qqch, à qqch ? Et là, si c'est "schtroumpfer" qqch, on cherche quoi, sans oublier de reprendre dans la question, dans l'ordre, le sujet + le verbe + quoi.
Là, ça marche. Non seulement ça marche, mais ça développe des méthodes d'analyse et la conscience de l'organisation de la phrase autour du verbe en fonction de sa construction.
Pour les rares réfractaires, the ultimate thing. La méthode schtroumpf.
Si, si. Même pas peur du ridicule.
Degré zéro de la conceptualisation, mais efficacité testée sur Tiffany et Kevin, c'est pour dire.
Le principe est simple : permettre aux élèves de faire sans s'en rendre compte, et surtout sans risques ni variations, la fameuse transformation passive.
Déroulement de l'opération : je relis la phrase en remplaçant le verbe par "schtroumpfer" ; et alors, je me demande : "Qu'est-ce qui est schtroumpfé ?" Ce qui répond à la question est le COD. Si la question n'a aucun sens, il n'y a pas de COD (mais peut-être un COI, c'est la limite du zinzin).
Caro, ma leçon sur COD/COI doit se planquer quelque part dans la BDD - je ne peux pas te dire où, je n'y ai plus accès. Elle est assortie de nombreux exercices et fonctionne très bien.
- AmaliahEmpereur
Merci pour la leçon du Schtroumpf qui doit faire un tabac effectivement!
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