Pétition contre la violence et les incivilités à l'école

guillaume.ransinan a écrit:alors il y a bcp de casse, de perte...

ben on ne va pas non plus leur en donner tous les jours ! la dose de début d'année, et après, ils paient leur propre matos !

Perso, Ok avec le matos fourni. Et bien sobre, bien austère...

si, car le plus important est l'élaboration d'un texte consensuel( nuancé par les annexes)entre personnes en partie divergentes (et si vous arrivez à ce résultat après une réflexion-négociation entre différents points de vue en "petit comité", vous pourrez sans doute obtenir quelque chose qui pourra se propager).

Une question importante, à la réflexion : peut-on associer le nom de Néoprofs à cette pétition, si vraiment beaucoup de monde s'y met ? Sans cela, on est anonyme. Avec, on est classé jeune prof, donc médiatiquement plus visible et plus catchy (et plus crédible, d'ailleurs).

moi je suis d'accord avec ta proposition Dr Who !

Effectivement je crois que même beaucoup de profs ont besoin de s'entendre dire qu'il y une banalisation de la violence et des insultes, et que ce n'est pas normal. Il y a quelques années, quand j'étais encore une jeune prof ( ), je me plaignais à une collègue beaucoup plus âgée de ne pas supporter les grossièretés des élèves et leurs insultes entre eux, elle m'a répondu qu'on ne pouvait pas toujours les reprendre et que souvent elle faisait la sourde oreille parce que sinon "on ne s'en sort plus" ! ça m'a choquée, et je me rends compte 5 ans après qu'il m'arrive d'en faire autant, or si on prenait le mal à la racine on aurait certainement moins souvent affaire à ces incivilités.

Pour ce qui est des sanctions, là je crois que ça touche profondément à l'image du collège. Néanmoins, c'est pareil, si on décidait d'être intraitable avec les élèves, on en chierait pendant un an mais après la réputation de l'établissement serait toute différente je pense. D'où l'image sécurisante (peut-être à tort ?) du privé : quand ça déconne, l'élève est mis à la porte et basta ! nous on ne peut pas se permettre de faire ça dans le public, alors il faut trouver autre chose, mais certainement pas laisser passer.

L'établissement, ou dans les cas moins graves, la classe relai semble une solution qui trouve pas mal d'écho, non?

Bon, pour l'instant, on est 8. C'est un bon début.
Ca va faire bouger Châtel, les 8 samouraïs.

doctor who a écrit:Perso, Ok avec le matos fourni. Et bien sobre, bien austère...

oh oui ! fini le concours du cahier le plus cher avec le logo à deux balles de la dernière marque à la mode !

Attention, si vous continuez comme ça , vous allez parler de l'uniforme à l'école ( perso suis ouvert à la réflexion, même si mon côté rebelle se rebique contre )

bof, l'uniforme, je ne serais même pas contre... En tous cas, je préfère ça aux concours du plus beau caleçon (ah, les ados et la mode...), du moins en collège.

guillaume.ransinan a écrit:L'établissement, ou dans les cas moins graves, la classe relai semble une solution qui trouve pas mal d'écho, non?

Bon, pour préciser les choses, "relais" ou "relai" ?

Et il faudrait insister sur la variété des profils des établissements accueillant les non scolarisables. C'est une question d'image (ne pas passer pour des fachos, que nous ne sommes pas, d'ailleurs) et d'efficacité : il y a différents degrés dans l'inscolaribilité (ou l'indocilité, quand on parle français) ; il faut différents dergrés et moyens d'encadrement pour ces élèves.

Et il faut des relai(s) et des définitifs. Parce que certains ne peuvent pas revenir.

Et d'accord pour la possibilité de refaire des études (des classes spéciales dans certains lycées, réservés au élèves non obligatoirement scolarisés).


A la réflexion, mieux vaut ne pas non plus détailler outre mesure, sous peine de perdre en lisibilité et en clarté du message.

Jane a écrit:bof, l'uniforme, je ne serais même pas contre... En tous cas, je préfère ça aux concours du plus beau caleçon (ah, les ados et la mode...), du moins en collège.

L'uniforme est typique de ce qu'il ne faudrait selon moi pas évoquer. Et pourtant, je suis loin d'être contre (et même plutôt pour). Mais attention à la caricature ! Le but est d'éviter les recettes-miracles et caricaturales, d'un bord (sécuritaire) ou de l'autre (maternant).

doctor who a écrit:

Jane a écrit:bof, l'uniforme, je ne serais même pas contre... En tous cas, je préfère ça aux concours du plus beau caleçon (ah, les ados et la mode...), du moins en collège.

L'uniforme est typique de ce qu'il ne faudrait selon moi pas évoquer. Et pourtant, je suis loin d'être contre (et même plutôt pour). Mais attention à la caricature ! Le but est d'éviter les recettes-miracles et caricaturales, d'un bord (sécuritaire) ou de l'autre (maternant).

De toute façon, le port de l'uniforme n'empêcherait pas les violences ni les incivilités, donc...

doctor who a écrit:Up.

Je me sens seul. Je suis sûr que tous le monde rit de moi derrière mon dos.

Je ne ris pas du tout.

Mais je ne crois pas aux pétitions.
Il y en a tellement, que cela finit par passer inaperçu. Comme les grèves, quoi...

Chocolat a écrit:

doctor who a écrit:Up.

Je me sens seul. Je suis sûr que tous le monde rit de moi derrière mon dos.

Je ne ris pas du tout.

Mais je ne crois pas aux pétitions.

Moi non plus dans l'absolu. Sauf si le soutien est massif. Ce n'est pas impossible si l'on suit le protocole décrit ci-dessus.

doctor who a écrit:
Moi non plus dans l'absolu. Sauf si le soutien est massif. Ce n'est pas impossible si l'on suit le protocole décrit ci-dessus.

Le soutien peut être massif s'il y a une visibilité de l'action dans l'espace public.
Et la visibilité est assurée par les médias. Et pour que les médias réagissent on a besoin d'une journée de mobilisation rien que pour cela; sans polluer avec d'autres griefs. Comme une sorte de flash mob géante!

Je ne crois pas dans l'efficacité directe d'une pétition. Mais une pétition réussie peut être le point de départ pour autre chose. Pour par exemple influencer les programmes de certains syndicats. Ou même pour déboucher sur la création d'un nouveau syndicat

Et pourquoi pas autre chose qu'un syndicat?
Un peu d'originalité, que diable!

Bon, tu m'as démasqué, un parti politique ( et demain, le MOOOOONDE)

Chocolat a écrit:

doctor who a écrit:
Moi non plus dans l'absolu. Sauf si le soutien est massif. Ce n'est pas impossible si l'on suit le protocole décrit ci-dessus.

Le soutien peut être massif s'il y a une visibilité de l'action dans l'espace public.
Et la visibilité est assurée par les médias. Et pour que les médias réagissent on a besoin d'une journée de mobilisation rien que pour cela; sans polluer avec d'autres griefs. Comme une sorte de flash mob géante!

Il y a de relais d'opinion sur ce forum, et des responsables syndicaux. Ce qui peut jouer, c'est l'originalité des revendications. Etrangement, personne ne tient ce discours dans l'espace publique, et une grande majorité en salle des profs.

guillaume.ransinan a écrit:Bon, tu m'as démasqué, un parti politique ( et demain, le MOOOOONDE)

[quote="doctor who"]

Chocolat a écrit:

Il y a de relais d'opinion sur ce forum, et des responsables syndicaux. Ce qui peut jouer, c'est l'originalité des revendications. Etrangement, personne ne tient ce discours dans l'espace publique, et une grande majorité en salle des profs.

Ca, je le sais.

Mais pour une fois, ce serait bien que l'on fasse un truc complètement utopique: sans couleur politique, à couleur humaniste!

C'est ce que je propose.

Si c'est apolitique, c'est qu'on trouve un compromis acceptable entre des idées dites " de droite" et des idées dites "de gauche". La quadrature de la politique .
Mais dans depuis qu'il existe cette distinction, il arrive petit à petit que certaines lois et valeurs soient intégrées à la république, et finissent sans couleur politique.

Bonne chance

Et il n'est même pas nécessaire de parler de pétition, ça ressemble davantage à des états généraux

Clarianz a écrit:

Et un truc: rendre hors la loi les exclusions pour cause de grossesse.

Je suis hors-sujet je sais, mais horrifiée par ce que je lis.

Exclure une jeune fille à cause d'une grossesse ! C'est un scandale ! (D'ailleurs dans mon bahut on a une douzaine de grossesses par an dont une demi-douzaine menées à terme chaque année. Heureusement que ces jeunes filles peuvent ensuite retourner au lycée !

Sur ce, désolée, je sors...