- MauvetteÉrudit
Très bonne idée Amaliah. J'ajoute ça. Ça ne fera que la troisième fois que je l'imprime.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Je commence à mettre en place le principe des petits exercices de rédaction pour préparer le plus gros. Mais... c'est compliqué.
J'ai l'impression que les 6e ne sont pas prêts de comprendre et d'accepter que je ne vais pas tout ramasser à chaque fois, mais qu'ils auront quand même tous une note à la fin du trimestre.
Le plus dur, c'est les 3e. Je leur ai demandé de me faire une demi-page maxi pour demain. Demain ! Un tiers est venu à la fin du cours me prier de reporter ça, parce qu'ils finissent à 18h00, ont poney, etc. J'en viens à me demander de quoi est réellement capable un collégien aujourd'hui. :/
J'ai l'impression que les 6e ne sont pas prêts de comprendre et d'accepter que je ne vais pas tout ramasser à chaque fois, mais qu'ils auront quand même tous une note à la fin du trimestre.
Le plus dur, c'est les 3e. Je leur ai demandé de me faire une demi-page maxi pour demain. Demain ! Un tiers est venu à la fin du cours me prier de reporter ça, parce qu'ils finissent à 18h00, ont poney, etc. J'en viens à me demander de quoi est réellement capable un collégien aujourd'hui. :/
- F.LemoineÉrudit
Ne lâche rien sur tes exigences, sinon le bateau coule. En revanche, il faut peut-être tenir compte du rythme. Je ne donne jamais de devoirs pour le lendemain . L'alternance dans la semaine des séances de langue, d'écriture, de littérature est bien pratique pour ça.
Et ça évite ce genre de récriminations.
Et ça évite ce genre de récriminations.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
J'ai voulu mettre en place cette alternance, mais l'emploi du temps est trop chaotique pour ça.
Je sais pas, je peine à comprendre qu'on ne puisse pas donner de devoirs pour le lendemain, ayant toujours connu ça. :/
Je sais pas, je peine à comprendre qu'on ne puisse pas donner de devoirs pour le lendemain, ayant toujours connu ça. :/
- V.MarchaisEmpereur
Moi aussi, j'évite de donner du jour au lendemain. Comme ça, pas d'excuses : les élèves peuvent et doivent s'organiser.
- F.LemoineÉrudit
@ Sylvain :
Si, on peut. Ils vont râler, c'est tout. Mais ce n'est pas un problème : c'est toi le chef.
Si, on peut. Ils vont râler, c'est tout. Mais ce n'est pas un problème : c'est toi le chef.
- henrietteMédiateur
V.Marchais a écrit:Moi aussi, j'évite de donner du jour au lendemain. Comme ça, pas d'excuses : les élèves peuvent et doivent s'organiser.
Tout pareil : marre des mots "monchéri n'a pas pu faire son travail car il avait son entraînement de foot, judo, pétanque, pêche à la ligne" et que sais-je encore.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Oui, je pense aux parents. Déjà deux appels et une demande de rendez-vous en trois semaines... Je vais éviter de chercher noise et faire comme vous, alors.
- AmaliahEmpereur
Je donne de moins en moins de travail du jour pour le lendemain moi aussi (et quand je repense à mes premières années et à la masse de travail que je donnais sans me rendre compte...). Et depuis la rentrée, j'ai un classeur, même en 6e, ce qui me permet, sans avoir de jour consacré à telle ou telle dominante, de croiser les leçons avec souplesse et je pense que c'est plus pertinent de faire revoir une leçon quelques jours plus tard plutôt que du jour pour le lendemain.
Mais Sylvain, j'ai aussi des élèves qui n'ont pas pu faire un exercice pendant le week-end parce qu'ils sont partis dans un parc d'attraction par exemple, autant te dire qu'au bout de deux fois, c'est une observation écrite, sauf mot d'excuses des parents et circonstances particulières...
Mais Sylvain, j'ai aussi des élèves qui n'ont pas pu faire un exercice pendant le week-end parce qu'ils sont partis dans un parc d'attraction par exemple, autant te dire qu'au bout de deux fois, c'est une observation écrite, sauf mot d'excuses des parents et circonstances particulières...
- zinzinuleNiveau 8
doctor who a écrit:
Qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à me dire si ça ne va pas, s'il faut inverser des items, en ajouter, supprimer ou modifier.
Le lien : https://www.dropbox.com/s/i6zips519y74mpv/%C3%A9chelle%20de%20ma%C3%AEtrise%20r%C3%A9daction%206e.odt?dl=0
Je trouve ce tableau vraiment intéressant. Tu l'as fait pour tous les niveaux ?
- zinzinuleNiveau 8
Je viens de lire ton tableau, c'est celui dont je rêvais ! Je pense que je vais l'adopter, le compléter secrètement avec les erreurs trouvées dans les copies pendant quelques semaines et ensuite, je le leur communiquerai...Mauvette a écrit:Bon, voilà ce que j'ai fait. C'est pour demain donc j'arrête là, mais il va falloir l'améliorer. J'ai laissé pas mal de place pour que chaque élève puisse remplir avec ses propres difficultés.
L'idée des mots interdits est féconde, c'est vrai ! Contourner quelque chose génère toujours des recherches et force à mobiliser du vocabulaire.
- doctor whoDoyen
zinzinule a écrit:doctor who a écrit:
Qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à me dire si ça ne va pas, s'il faut inverser des items, en ajouter, supprimer ou modifier.
Le lien : https://www.dropbox.com/s/i6zips519y74mpv/%C3%A9chelle%20de%20ma%C3%AEtrise%20r%C3%A9daction%206e.odt?dl=0
Je trouve ce tableau vraiment intéressant. Tu l'as fait pour tous les niveaux ?
Non. Juste les 6e (je n'ai que ça cette année)
Pas sûr que je changerais grand chose pour les 5e.
En revanche, en 4e, ça se complique, avec les textes d'idées.
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- zinzinuleNiveau 8
Bravo, en tout cas. Je trouve le document clair et synthétique : je saurais "caser" chacun des mes élèves... et puis je trouve qu'il donne un regard positif sur l'écriture et son apprentissage progressif.
- doctor whoDoyen
Merci Zinzinule.
Les élèves aiment bien, d'après les premiers retours que j'en ai. Ils s'en servent pour relire chacun des paragraphes de la rédac qu'ils sont en train de faire, me demande comment "fusionner" des phrases, et sont tout contents quand je leur dis qu'ils ont bien fait d'utiliser le pronom "où" ou bien la préposition "de peur de".
Et les meilleurs veulent gagner la couronne de laurier du "divin poète" que je leur ai promise d'ici la fin de l'année.
Les élèves aiment bien, d'après les premiers retours que j'en ai. Ils s'en servent pour relire chacun des paragraphes de la rédac qu'ils sont en train de faire, me demande comment "fusionner" des phrases, et sont tout contents quand je leur dis qu'ils ont bien fait d'utiliser le pronom "où" ou bien la préposition "de peur de".
Et les meilleurs veulent gagner la couronne de laurier du "divin poète" que je leur ai promise d'ici la fin de l'année.
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- NLM76Grand Maître
Je n'ai parcouru le fil que de façon très très superficielle. Mais deux petits grains de sel:
D'abord, étant tombé par hasard sur une page d'Apprendre à rédiger pas à pas, j'ai regardé l'exercice 9 de la page 52, où il s'agit d'apprendre à mettre en apposition un adjectif. J'ai trouvé l'exercice très bon, mais j'aurais une toute petite critique à faire: les phrases d'où partent les élèves sont à mon sens mal ponctuées. Je trouve qu'il vaudrait mieux leur proposer une ponctuation correcte; plutôt que "Il entra dans la classe, il était essoufflé" : "Il entra dans la classe; il était essoufflé".
D'autre part, j'ai regardé les tableaux de Doctor Who. Intéressant. Je me suis amusé un peu à ce genre de choses dans mon jeune temps, quand j'explorais les techniques Freinet et la pédagogie institutionnelle, pas toujours de la façon la plus heureuse qui soit. (On doit pouvoir trouver des traces de ça sur le net en tapant "la ceinture d'écriture pour marquer les progrès des élèves"). En tout cas, ce que j'ai trouvé, c'est que tu en restes un peu trop au formel.
D'abord, étant tombé par hasard sur une page d'Apprendre à rédiger pas à pas, j'ai regardé l'exercice 9 de la page 52, où il s'agit d'apprendre à mettre en apposition un adjectif. J'ai trouvé l'exercice très bon, mais j'aurais une toute petite critique à faire: les phrases d'où partent les élèves sont à mon sens mal ponctuées. Je trouve qu'il vaudrait mieux leur proposer une ponctuation correcte; plutôt que "Il entra dans la classe, il était essoufflé" : "Il entra dans la classe; il était essoufflé".
D'autre part, j'ai regardé les tableaux de Doctor Who. Intéressant. Je me suis amusé un peu à ce genre de choses dans mon jeune temps, quand j'explorais les techniques Freinet et la pédagogie institutionnelle, pas toujours de la façon la plus heureuse qui soit. (On doit pouvoir trouver des traces de ça sur le net en tapant "la ceinture d'écriture pour marquer les progrès des élèves"). En tout cas, ce que j'ai trouvé, c'est que tu en restes un peu trop au formel.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- doctor whoDoyen
nlm76 a écrit:Je n'ai parcouru le fil que de façon très très superficielle. Mais deux petits grains de sel:
D'abord, étant tombé par hasard sur une page d'Apprendre à rédiger pas à pas, j'ai regardé l'exercice 9 de la page 52, où il s'agit d'apprendre à mettre en apposition un adjectif. J'ai trouvé l'exercice très bon, mais j'aurais une toute petite critique à faire: les phrases d'où partent les élèves sont à mon sens mal ponctuées. Je trouve qu'il vaudrait mieux leur proposer une ponctuation correcte; plutôt que "Il entra dans la classe, il était essoufflé" : "Il entra dans la classe; il était essoufflé".
D'autre part, j'ai regardé les tableaux de Doctor Who. Intéressant. Je me suis amusé un peu à ce genre de choses dans mon jeune temps, quand j'explorais les techniques Freinet et la pédagogie institutionnelle, pas toujours de la façon la plus heureuse qui soit. (On doit pouvoir trouver des traces de ça sur le net en tapant "la ceinture d'écriture pour marquer les progrès des élèves"). En tout cas, ce que j'ai trouvé, c'est que tu en restes un peu trop au formel.
J'étais déjà tombé là-dessus il y a quelques années. Les élèves ont l'air d'aimer. On verra si ça marche mieux qu'une note avec appréciation toute bête. J'aurais tendance à dire que oui, mais il faut voir.
Peut-être suis-je trop formel. Mais il me semble qu'on ne peut parler du fonds qu'au cas par cas, selon le sujet. En plus, mes exigences formelles ont des implications au niveau du contenu. Par exemple quand je leur demande que les étapes du récit ne soient pas trop rapides, contiennent des détails descriptifs ou cherchent à produire une impression générale.
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- NLM76Grand Maître
De toute façon je ne sais pas trop comment il faudrait faire: je n'ai jamais réussi vraiment moi-même à sortir du trop formel. J'ai le sentiment ce qui me manquait à l'époque, c'était le lien avec les textes lus, et donc l'imitation des auteurs.
Sinon, quel rapport fais-tu avec la notation ? Selon le "grade" des élèves, as-tu des sujets différents, des exigences de longueur différentes ? A quoi cela sert-il en dehors d'être une grille de relecture ? (N'hésite pas à me renvoyer dans mes cordes si la réponse est déjà dans le fil !)
Sinon, quel rapport fais-tu avec la notation ? Selon le "grade" des élèves, as-tu des sujets différents, des exigences de longueur différentes ? A quoi cela sert-il en dehors d'être une grille de relecture ? (N'hésite pas à me renvoyer dans mes cordes si la réponse est déjà dans le fil !)
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- V.MarchaisEmpereur
nlm76 a écrit:
D'abord, étant tombé par hasard sur une page d'Apprendre à rédiger pas à pas, j'ai regardé l'exercice 9 de la page 52, où il s'agit d'apprendre à mettre en apposition un adjectif. J'ai trouvé l'exercice très bon, mais j'aurais une toute petite critique à faire: les phrases d'où partent les élèves sont à mon sens mal ponctuées. Je trouve qu'il vaudrait mieux leur proposer une ponctuation correcte; plutôt que "Il entra dans la classe, il était essoufflé" : "Il entra dans la classe; il était essoufflé".
C'est le concept de nombreux exercices que de partir des constructions fautives courantes des élèves afin de les amener à se corriger. Or les élèves écrivent spontanément ce que nous donnons à modifier, et non pas une phrase avec un point virgule. Cela n'aurait pas changé grand chose de partir de l'exemple que tu proposes, mais j'ai remarqué que le travail est plus efficace quand il part d'erreurs réelles des élèves.
De même, quand nous demandons aux élèves de corriger des "phrases" comme "Le garçon qui traversait la rue", nous savons bien que c'est fautif. Mais nos collégiens sont nombreux à utiliser ainsi des GN en lieu et place de phrases complètes. Leur demander de corriger, c'est leur faire prendre conscience que ça ne va pas.
- F.LemoineÉrudit
A une époque, j'avais pondu cette usine à gaz : analyses des erreurs d'élèves en difficulté. Je ne sais pas si ça peut servir.
- zinzinuleNiveau 8
Dans la catégorie usine à gaz, c'est en effet assez génial !
- floMédiateur
Oh la la, mais c'est un boulot de fou !
Mauvette, super, ta fiche. Dans les mots massacrés, on pourrait ajouter "jusqu'à ce que" : je corrige des "jusqua que" à en mourir.
Mauvette, super, ta fiche. Dans les mots massacrés, on pourrait ajouter "jusqu'à ce que" : je corrige des "jusqua que" à en mourir.
- V.MarchaisEmpereur
et les keske, qu'esce et autres barbarismes à la place de qu'est-ce que?
- F.LemoineÉrudit
zinzinule a écrit:Dans la catégorie usine à gaz, c'est en effet assez génial !
Merci !
- F.LemoineÉrudit
V.Marchais a écrit:et les keske, qu'esce et autres barbarismes à la place de qu'est-ce que?
Pas trouvés dans ce groupe : j'ajoute qu'encore aujourd'hui je ne rencontre pas de "kesque", ni de "ki", etc. Mes élèves sont assez schizos pour avoir deux orthographes (la scolaire, bourrée d'erreurs évidemment, mais plutôt classiques) et l'autre.
- henrietteMédiateur
V.Marchais a écrit:et les keske, qu'esce et autres barbarismes à la place de qu'est-ce que?
Et les "comme même" pour "quand même", y'a que les miens qui font cette faute ?
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