Travailler la rédaction au collège

Donc, pour moi, en septembre de l'année prochaine, avec mes sixièmes :

- du mot à la phrase en rédac
- la poésie en littérature et en rédac
- sons, lettres, syllabes en lecture

Je commence aussi par la poésie en 6e : je pense qu'effectivement, ça peut servir à recadrer pas mal de choses. Maintenant, je m dis presque qu'il me faudrait une milleure expérience du primaire pour savoir comment aborder la question de la lecture et des sons. Je suis pas formé, là...

Voilà un aperçu de ce que j'ai commencé ce matin en 6°. Je n'ai fait que les deux premières activités en une heure. Je vais donner une liste de mots sur le vocabulaire des sentiments. Je compte ensuite travailler sur le dialogue.
ACTIVITE 1
Remets ces phrases dans l'ordre.
1) Clochette place Wendy sur une feuille flottante qu'elle met à l'eau.
2) Wendy se réveille et se trouve face à une sirène qui veut l'empêcher de rentrer.
3) Wendy part en promenade et, fatiguée, s'endort au pied d'un arbre.
4) Wendy se débarrasse de la sirène et rentre à la nage.
5) La feuille prend l'eau.
6) Clochette aperçoit Wendy endormie et décide de la renvoyer chez elle.
7) Clochette dépose la feuille sur l'eau.

ACTIVITE 2
Récris chaque phrase en ajoutant un mot ou une expression situant les actions dans le temps (les cinq premières phrases) .Conjugue les verbes au passé simple sauf un qui est à l'imparfait.

ACTIVITE 3


Ta rédaction doit faire quatre paragraphes, quelles phrases vont aller ensemble? Donne un titre à chaque paragraphe.

ACTIVITE 4

Rédige à présent le premier paragraphe en développant et en ajoutant des mots qui expriment des sentiments.

Bonjour! Moi aussi j'adore ce genre de réflexion!!
Cette année je découvre des élèves qui ont énormément de mal avec le français (certains ne parlent même que le créole) et je remets complètement en question mes méthodes, qui fonctionnaient tant bien que mal avec des élèves "classiques", mais qui est complètement inutile ici...
Bref je me questionne beaucoup, je tâtonne. Je tente les préparations développées avant les rédactions (pour l'instant, le plan et le vocabulaire, la syntaxe suivra, dès la prochaine rédac!).
J'essaie depuis quelques années de créer une progression grammaticale standard pour chaque niveau, mais j'avoue que je la fais la plupart du temps correspondre à mes séquences. J'aurais donc une question: en pratique (horaire, classeur...) comment gérez-vous les 2 progressions simultanées?

Ensuite, votre document, Véronique, m'intéresserait beaucoup. C'est une idée très pertinente, mais très vaste: cette année, je me rends compte que mes élèves de 6ème ne savent pas écrire une phrase. Auparavant, en métropole, ils avaient tous (sauf quelques-uns) des bases sur lesquelles m'appuyer, mais là rien, le néant! Je me trouve démunie, et je gère au jour le jour, en m'appuyant sur des exercices de rédactions courts, après les textes lus. Mais j'ai vraiment l'impression de survoler le problème, et d'être noyée sous la masse de notions à leur faire acquérir. Chaque rédaction "longue est une souffrance, pour eux et pour moi.
J'aimerais donc faire partie de la réflexion!

Voici un nouvel exercice d'écriture que je suis en train de faire actuellement. Il n'est pas si facile mais il est intéressant car il me permet de travailler les comparaisons et les personnifications que nous avons travaillées dans la poésie précédente ainsi que les antonymes vus en début d'année. Je travaille sur le dossier Cosette dans le manuel Terre des Lettres de Véronique Marchais (encore merci Véronique !)Travail d’écriture.
Récrivez la description effrayante de la forêt p.113 lignes 27 à 35 en un lieu agréable, calme et chaleureux lors d'une après-midi du mois
d'août.
Vous n’oublierez pas d’utiliser trois comparaisons, trois personnifications ainsi que des antonymes.
Les Misérables de Victor Hugo.
« Un vent froid soufflait de la plaine. Le bois était ténébreux, sans aucun froissement de feuilles, sans aucune de ces vagues
et fraîches lueurs de l’été. De grands branchages s’y dressaient affreusement. Des buissons chétifs et difformes sifflaient dans les clairières. Les hautes herbes fourmillaient sous la bise comme des anguilles. Les ronces se tordaient comme de longs bras armés de griffes cherchant à prendre des proies : quelques bruyères sèches, chassées par le vent, passaient rapidement et avaient l’air de
s’enfuir avec épouvante devant quelque chose qui arrivait. De tous côtés il y avait des étendues lugubres. »

Je suis en train de corriger, je vous mets une bonne copie qui a suivi les conseils donnés en classe :


« Le soleil chaud brillait dans la plaine. Le bois était doux comme un tissu de soie, sans aucun froissement de feuilles, sans aucune de ces vagues et froides lueurs de l’hiver. De grands branchages remplis de fleurs se dressaient devant Cosette. Des buissons fleuris et remplis de petits oiseaux sifflaient dans les clairières. Les hautes herbes chantonnaient sous le vent chaud. Les roses se tordaient comme de longs bras de pétales cherchant à la caresser : quelques bruyères violettes, ressemblaient à un paravent protégeant la forêt. De tous côtés il y avait des étendues joyeuses. »

On avait travaillé sur la personnification, les comparaisons et les adjectifs.

Je lis ce fil depuis quelques jours avec une grande attention. Je vous remercie des quelques pistes et exercices donnés, que je mettrais à coup sur à profit.
Pour livrer un détail de ma petite expérience, j'ai commencé cette année à séparer la littérature de la grammaire et de l'orthographe, et comme vous, j'y suis plus à l'aise car l'ensemble est plus cohérent.

Cependant, mes ennemis jurés de l'écriture sont d'abord et toujours grammaticaux même si je rencontre aussi les autres travers évoqués dans vos commentaires.
Ce sont 1. La conjugaison 2. Les accords 3. Les homophones

Pourriez-vous brièvement me dire ce qu'il en est vous concernant ?

Mon problème se situe surtout dans le réinvestissement grammatical en rédaction. Lorsqu'on fait de la conjugaison, rares sont les fautes dans les exercices, mais arrivé en rédaction c'est souvent l'hécatombe.
Par exemple, une bonne élève est déçue par sa note de rédaction en devoir commun, 8/15. Elle a fait plus de 12 fautes de conjugaison (passé simple), 5 fautes d'accord, quelques homophones erronés ainsi que de petites imprécisions dans le développement de son récit. Le barème de langue de ce devoir était à 5.5. En devoir de langue, cette élève obtient entre 17 et 20.

Je pense que nous rencontrons tous le même souci. j'ai lu un bouquin la dessus qui expliquait que l cerveau de l'élève se trouve dans l'incapacité de gérer à la fois le fait d'inventer une histoire, des phrases etc... et l'orthographe. En tout cas dans un premier temps.

Alors ça passe fatalement par une relecture. Seulement j'ai pu constater d'une part qu'ils rechignent ou alors ne sont guère attentifs et d'autre part qu'ils ne repèrent pas leurs propres érreurs.
Du coup, lorsque j'ai le temps (parce que c'est encore en classe....), je fais relire la copie par le voisin qui a pour consigne de souligner les erreurs mais bon... vous vous doutez bien des limites de ce procédé.

Et puis, je ne voudrais pas faire le rabat-joie mais comment faisions nous, nous? je n'ai pas le souvenir d'avoir eu tant de difficultés que cela à tout faire en même temps... (comment ça fayot?)

Mymi :le 8/15 est uniquement dû à l'orthographe? je veux dire ton barême accorde une grande importance à l'orthographe dans la rédaction? (c'est une question...car j'ai pour habitude de n'accorder que 3 ou 4 points à ce domaine et ce quels que soit le nombre d'erreur.) Comment fonctionnes-tu?

J'aimais bien la méthode de mon prof de français de 3ème. Il mettait trois moyennes aux élèves : Grammaire, orthographe et rédaction et la note de français était la moyenne des trois.

L'orthographe comptait donc toujours pour le 1/3.

J'ignore s'il comptait l'orthographe dans les rédactions, sans doute relativement peu*, à par pour la construction des phrases, les barbarismes. (il faisait un bêtisier lors de la correction, très bon souvenirs, sauf pour un ami qui tenait toujours la vedette).

*J'ai atteints 0 de moyenne en orthographe contre une bonne moyenne en rédaction, je m'en serais rendu compte ... ou pas...

Je n'ai pas encore lu ce que j'ai loupé (je vais le faire, hein), mais je suis de retour et d'attaque

Même constat : en contrôle spécifique, pas trop de soucis en langue mais en rédaction....Quelqu'un propose-t-il des grilles de relecture pour la rédaction pour guider les élèves? J'hésite à mettre en place ce procédé alors si certains expérimentent....

La chose qui m'embête sur ces double ou triple notations, ces grilles de relecture spécifiques, c'est le temps que ça va me prendre. Sans vouloir passer pour un glandeur, je ne pense pas pouvoir me le permettre : j'ai envie d'avoir une vie, quand même...

à Cathy:

Oui, moi.
Chaque élève doit avoir un tableau perso (élaboré lors de la correction de la première rédaction, à enrichir pdt l'année scolaire au fur et à mesure des corrections) qui constitue en même temps une sorte de guide de révision des points de grammaire qui posent problème.
Cette manière de faire les rassure car ils deviennent progressivement autonomes, mais je reconnais qu'elle est trèèès chronophage et difficile à mettre en place.

J'ai déjà essayé les grilles communes mais cela marche moins bien.

Celeborn a écrit:La chose qui m'embête sur ces double ou triple notations, ces grilles de relecture spécifiques, c'est le temps que ça va me prendre. Sans vouloir passer pour un glandeur, je ne pense pas pouvoir me le permettre : j'ai envie d'avoir une vie, quand même...

Chocolat a écrit:à Cathy:

Oui, moi.
Chaque élève doit avoir un tableau perso (élaboré lors de la correction de la première rédaction, à enrichir pdt l'année scolaire au fur et à mesure des corrections) qui constitue en même temps une sorte de guide de révision des points de grammaire qui posent problème.
Cette manière de faire les rassure car ils deviennent progressivement autonomes, mais je reconnais qu'elle est trèèès chronophage et difficile à mettre en place.

J'ai déjà essayé les grilles communes mais cela marche moins bien.

J'ai essayé moi aussi d'en mettre une en place l'année dernière, ça me prenait un temps fou!

cristal a écrit:
J'ai essayé moi aussi d'en mettre une en place l'année dernière, ça me prenait un temps fou!

C'est l'inconvénient n° 1, car cela commence à bien fonctionner vers le mois de mars (avec les élèves faibles)...

Et je ne vois sincèrement pas très bien comment faire pour aller plus vite, avec les programmes actuels et le nombre d'heures/classe que nous avons; d'où mon intérêt pour une réflexion commune sur la question.

@ Harry James : Il s'agissait d'un devoir commun, le barème a donc été décidé par l'ensemble des collègues.
Les 5.5 pts de langue regroupent l'orthographe, la conjugaison et la grammaire.
L'élève a perdu tous les points de langue, il me semble, ainsi que quelques points pour des "imprécisions" (c'est le terme du collègue). Pour ma part, j'ai constaté qu'un des critères du sujet (lsentiments et réactions du narrateur) n'était pas développé. C'est ainsi que je lui ai expliqué sa note, mais c'est juste une déduction de ma part.

Pour la conjugaison en rédaction, je suis pour le passé simple obligatoire pour tout récit à partirdu moment où on l'étudie (très tôt, donc) en sixième.

Bon, je n'ai pas eu le temps de tout lire avec attention. Je crains même que cela devra attendre les prochaines vacances (non, pas de pont par chez moi)...

J'ai acheté récemment, un peu par hasard, un petit manuel intitulé Méthode de stylistique française à l'usage des élèves par E. Legrand. C'est paru chez de Gigord en 1989. (5 euros, d'occas, chez Gibert) On y trouve une quantité appréciable d'exercices - largement de quoi occuper une année à horaires lamentables - organisés comme suit :

Première partie : vocabulaire --> exo de réécriture pour supprimer les verbes être, avoir, faire, l'expression il y a, les noms chose, gens etc.
Pour chaque entrée (par exemple il y a), les substitutions proposées sont classées selon des critères syntaxiques et sémantiques : a) verbe intransitif pris au sens propre - b) verbe intransitif pris au sens figuré - c) verbes réfléchis pris pour la plupart au sens figuré - d) verbe transitif.
Deuxième partie : Pronoms
Troisième partie : Prépositions et adverbes
Quatrième partie : Participes
Cinquième partie : Conjonctions
Sixième partie : exercices récapitulatifs

Pour cette année, c'est trop tard, mais je suis tentée d'utiliser certains de ces exos pour faire le lien entre le cours de grammaire et les séances d'écriture.

Une question me taraude (désolée si une réponse a déjà été donnée dans un message que je n'aurais pas lu) : J'enseigne depuis trois ans dans des établissements où les devoirs ne sont jamais faits. J'exagère à peine. Et il m'est difficile de trouver une solution (majorité des parents injoignables, quand on les rencontre enfin et qu'on les questionne, ils ne sont pas foutus de vous dire quelle classe leur rejeton a redoublé, la salle des collés est un bronx indescriptible où certains surveillants -pour survivre ? par fumisterie ? - se laissent taper sur l'épaule par les élèves... et j'peux même pas crier : ma voix monte dans les aigus et ça fait rire toute la classe ) Du coup, vous l'aurez compris : rédac en classe exclusivement. Avec les 6e, j'ai la chance de pouvoir utiliser l'heure en groupe mais sinon...
J'imagine que tout le monde s'accorde sur la nécessité d'une rédaction développée par chapitre de lecture. J'aurais tellement voulu faire réaliser à mes 6e un livre avec toutes leurs rédacs de l'année et, à la suite de chacune d'elle, leur bilan du cours correspondant... Ça se serait appelé "Mon année de 6e" ou autre titre génial et sans nul doute, ils auraient gardé longtemps et précieusement leur définition de l'épopée à la suite de leur récit du combat Achille/Patrocle... Mais "Mon année de 6e" avec trois rédacs...
Quelles sont vos priorités dans une année scolaire ? Moi j'ai tendance à mettre la grammaire en tête et c'est la seule partie du programme que je pense boucler. Pour le reste, lecture, écriture, vocabulaire, je patauge complètement !
Qu'avez-vous en tête lorsque vous planifiez vos cours pour l'année à venir ?
Bref si quelqu'un se sent l'âme d'un formateur (si, si j'y étais à l'IUFM mais j'ai dû louper tous les trucs un peu concrets, je ne me souviens que d'un vague blabla)

Merci

Je reviens sur le topic après un bon mois.

Après maintes réflexions, et le constat désabusé des échecs et incompréhensions de mes élèves dans l'usage des temps, j'ai eu l'idée de coordonner la progression de rédaction, non pas à la littérature, non pas seulement à la grammaire (même s'il y a des liens à faire), mais à la conjugaison. Je précise que j'envisage d'appliquer cela à une classe de sixième (ce qui ne risque plus tellement d'arriver l'année prochaine, mais rien n'empêche de s'intéresser à la question).

Je commencerais pas le présent, temps de la description. J'insisterai sur les verbes avoir et être, sur l'énumération, l'usage des adjectifs et des compléments du nom.

Ensuite, je rajoute le passé composé et sa valeur d'antériorité. Je peux introduire le résumé, au présent et au PC. Première approche des circonstances de l'action (qu'on ôte) et de l'idée de péripéties. Ce sera le seul type de récit au présent (justifié par le fait que le résumé ne parle pas tant d'une action, passée, que du récit qui la raconte, et qu'on a sous les yeux au moment où on en parle).

Puis PC + imparfait : récit ancré (sans doute à la P1). Récit de souvenir, lettre, point de vue d'un personnage (introduisant le point de vue interne, qu'on reprendra en 5è ou 4è dans les récits à la P3)... J'introduis les circonstances, sans doute en travaillant la réciproque de l'exercice du résumé, l'amplification.

Imparfait : la description, le retour ! Verbes de mouvements, liaisions de plusieurs éléments entre eux, utilisation des relatives et des participes...

PS + imparfait+ pqpft : récit coupé. Biographie d'auteur, contes...

J'hésite à introduire ensuite le futur et le conditionnel, histoire de faire envisager aux élèves qu'un récit n'est pas qu'une suite de faits, mais un choix parmi des possibles, et qu'il y une "tension" narrative vers l'accomplissement d'une histoire (concrètement, on imagine ou fait imaginer la suite, on fait ou fait faire des hypothèses...).

Il manque là-dedans une introduction à ce qu'on appelait en 2002 l'explicatif, utile pour la suite. Plutôt à l'oral?

Et quand faire la distinction description portrait ?

Merci de faire remonter ce topic !!
Je galère moi aussi pour articuler les faits de langue et les exos d'écriture. Il est vrai que l'on manque de temps. Je suis en zep et mes élèves aussi ne font pas leurs devoirs donc tout se fait en classe. J'essaie pourtant de les faire écrire régulièrement mais sans progression qui puisse réellement être convaincante.
Je suis donc preneuse d'exemples et Docteur Who, vous m'avez déjà donné des idées !!
Si V. Marchais passe par là, je voudrais bien voir votre document en MP comme vous le proposez au début du topic.
C'est vrai que jusqu'à maintenant, mes exercices d'écriture s'articulaient surtout en fonction du vocabulaire étudié, ou d'un temps étudié, mais sans réel lien entre eux.

Bonjour à tous et merci Véronique pour ton document.

Cette discussion m'intéresse, je vais donc tenter d'y apporter ma modeste contribution...
C'est une exemple de ce que j'avais donné lors d'une correction de rédaction. A l'issue de ce travail élèves devaient réécrire une partie de leur rédact (un portrait).
Pour les permiers ex. j'ai repris les phrases fautives et je leur ai demandé de réfléchir à une amélioration individuellement et ensuite nous avons rédigé une réponse commune.

Pour mon dernier ex. il me semble à la relecture que les consignes ne sont pas très claires... L'idée c'était de les faire réfléchir sur le thème de chaque phrase et voir les enchainements (Je ne voulais pas utiliser les termes "thème / propos", même si c'est au programme, je trouve ça complexe pour eux) pour leur montrer qu'on pouvait trouver d'autres structures de ph. que "Il ou elle a..."
Ensuite on avait fait un bilan et un petit d'exercice d'écriture dans lequel je leur demandais de réutiliser certains des mots soulignés...

Je suis bien consciente que tout cela demande à être amélioré !

I - L'utilisation de la préposition « AVEC »
Attention à cette préposition qui est souvent mal utilisée et peut vous amener à écrire des choses incongrues !

1. Elle a le visage ovale avec de longs cheveux noirs.
   
2. Samia était assez grande mais chétive avec la peau bronzée.
   
3. Elle portait un voile vert, rouge et blanc avec de la dentelle rose et blanche.
   
4. Sam a une barbe grise avec les cheveux gris.
   
5. Elle a les cheveux noirs et attachés avec un foulard sur les cheveux.
   
6. Tous les matins elle se rendait chez Kamel avec sa longue robe noire.
   
7. Il a un gros nez, une bouche ourlée avec une tête arrondie.
   

II – Les répétitions
Repérez les défauts de ces passages et proposez une amélioration.

1. Meera est une jeune fille de 16 ans. Elle est assez petite et fine. Elle a un joli visage. Elle a le teint cuivré. Elle a un assez long nez, de beaux yeux marron, une bouche fine. Elle est très souriante. Elle porte une robe multicolore. Elle porte aussi un foulard sur ses cheveux. Elle a les cheveux longs et bruns.

1. Sa tête est arrondie, son visage est fermé, son nez est rectiligne, son front est vaste et il a de grandes oreilles.
   

III – Chez les auteurs...
« Sa peau, d'ailleurs parfaitement unie, approchait fort de la teinte du cuivre. » Carmen, Mérimée
« Sous un voile bleuâtre lui cachant la poitrine et la tête, on distinguait les arcs de ses yeux, les calcédoines de ses oreilles, la blancheur de sa peau. Un carré de soie gorge-de-pigeon, en couvrant les épaules, tenait aux reins par une ceinture d'orfèvrerie. Ses caleçons noirs étaient semés de mandragores et d'une manière indolente elle faisait claquer de petites pantoufles en duvet de colibri. » « Hérodias », Flaubert
« La face humaine de Javert consistait en un nez camard, avec deux profondes narines vers lesquelles montaient sur ses deux joues d'énormes favoris. […] Quand Javert riait, ce qui était rare et terrible, ses lèvres minces s'écartaient, et laissaient voir, non seulement ses dents, mais ses gencives, et il se faisait autour de son nez un plissement épaté et sauvage comme sur un mufle de bête fauve. » Les Misérables, Hugo
D'une sorte de fanchon qui la coiffait s'échappaient à profusion des cheveux d'un blond doré. Ses yeux étaient bruns, avec un regard velouté d'une douceur infinie. Son nez droit se rattachait à ses joues , un peu maigres et pâles par des ailes légèrement mobiles. Sa bouche était finement dessinée, mais il semblait qu'elle ait depuis longtemps désappris de sourire. » Michel Strogoff, Verne

1. Soulignez les mots qui débutent chacune des phrases de ces textes.
   Quelle remarque pouvez-vous faire ?
   
2. Quelle remarque pouvez-vous faire sur la longueur des phrases et sur leur construction ?
   
3. Soulignez d'une autre couleur tous les verbes (ou expressions) qui permettent d'éviter « il y a », ainsi que les verbes « avoir » et « être ».
   

OUPS ! Désolée...la mise en page de mon doc n'est pas bien passée sur le message !

sophiesof a écrit:OUPS ! Désolée...la mise en page de mon doc n'est pas bien passée sur le message !

Message édité pour une meilleure lisibilité.

Je suis partante;
D'autre part, Véronique, j'ai laissé passer quelque part ta répartition horaire en 6°. N'ayant pas encore réussi à faire la mienne, j'aimerais beaucoup relire la tienne. C'est possible?
Abientôt
Elisabeth

cristal a écrit:

Chocolat a écrit:à Cathy:

Oui, moi.
Chaque élève doit avoir un tableau perso (élaboré lors de la correction de la première rédaction, à enrichir pdt l'année scolaire au fur et à mesure des corrections) qui constitue en même temps une sorte de guide de révision des points de grammaire qui posent problème.
Cette manière de faire les rassure car ils deviennent progressivement autonomes, mais je reconnais qu'elle est trèèès chronophage et difficile à mettre en place.

J'ai déjà essayé les grilles communes mais cela marche moins bien.

J'ai essayé moi aussi d'en mettre une en place l'année dernière, ça me prenait un temps fou!

J'ai essayé de mettre en place cette année une fiche individuelle de relecture qui cible les principales difficultés. C'est effectivement long en début d'année car au 1er travail d'écriture, j'ai fait cette fiche moi-même pour chaque élève. Maintenant (dès le deuxième travail d'écriture), les élèves la complètent seuls : d'abord ils reportent la "catégorie" problématique qui est indiquée sur la copie (ex : AV = accord sujet verbe) puis au moins un exemple corrigé tiré de leur copie. A la rédaction suivante, 10 min avant de rendre la copie, ils prennent cette fiche et vérifient l'orthographe point par point. Comme ils n'ont parfois pas le temps de tt vérifier, ils doivent cocher ce qu'ils ont revu. Je peux ainsi évaluer les progrès.
J'espère en tt cas que ce sera efficace car c'est effectivement très contraignant, surtout le "codage" de chaque faute dans la copie...