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- AudreyOracle
Je dévie un peu, tout en restant dans le thème mythologique...Arachné, Pénélope, Emilie Simon...
- AudreyOracle
J'ai oublié d'ajouter qu'à mon sens, Céléborn, le poison répandu sur le sol et qui touche Arachné n'est que l'outil de la métamorphose, et non le châtiment en soi, et les coups portés au visage d'Arachné, châtiment physique certes, mais simple réaction de violence incontrôlée de Pallas...
Oui, je sais, je suis têtue...lol
Oui, je sais, je suis têtue...lol
- CherCollègueBanni
Sur la question, il y a un livre qui a fait parler. Métamorphoses d’Arachné. L’Artiste en araignée dans la littérature occidentale de Sylvie Ballestra-Puech.
Merci pour la chanson ! Je suis heureux d'apprendre qu'Emilie Simon n'est pas spécialiste que du manchot empereur !
Merci pour la chanson ! Je suis heureux d'apprendre qu'Emilie Simon n'est pas spécialiste que du manchot empereur !
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"Vous me comprendrez après la prochaine guerre des nations" Nietzsche.
- NovalisNiveau 4
Audrey a raison. Pygmalion est puni, comme Narcisse, pour avoir refusé le mouvement naturel de l'amour. Cette attitude "contre nature" est punie par un amour contre-nature.
Mais un amour contre-nature dont se délecte Pygmalion à jamais enfermé dans son "monde" puisque l'objet de son désir narcissique est désormais fait de chair et lui donnera même une descendance (Paphos).
Tant que le sculpteur demeurait dans le rejet des autres femmes et sublimait son idéal amoureux à travers ses oeuvres, il était l'Artiste, le créateur inspiré par l'amour, le désir, et la frustration. Désormais amant charnel et aimé de Galathée, il perd la raison d'être de son Art et cesse de créer, pour se couler dans un bonheur béat avec sa créature...
Je pense comme Audrey que le mythe de Pygmalion prend réellement son sens à l'aune de la névrose amoureuse et de notre rapport à l'objet de notre désir davantage que dans la relation narcissique de l'artiste à son oeuvre...(quoi que)
Toutes ses manies du "relooking" censées ranimer les braises du désir conjugal sont-elles quelque part des névroses pygmalionesques ou un placebo qui prétend nous révéler autre?
Nos parents sont-ils nos Pygmalion? Sommes-nous Le Pygmalion de nos élèves au regard de leur apprentissage intellectuel (bloc d'ivoire brut que nous cessons de sculpter, sans jamais l'achever d'ailleurs)
Vouloir changer quelqu'un en bien est-ce de l'Hubris (car personne ne change s'il ne l'est déjà?)
je me permets un petit H.S
Dorian Gray n'avait-il pas été enfermé dans le désir narcissique de lui-même et à la fois de Basil Hallward le peintre-Pygmalion qui ne pouvait s'imaginer que les traits du jeune dandy resteraient immuables et purs tandis que le portrait subirait les affres de sa déchéance.
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