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- Invité24Vénérable
bonjour,
dans son bouquin "Le quai de Ouistréham", Florence Aubenas s'est immergée 6mois dans le monde de la précarité en se faisant passer pour une travailleuse sans qualification, à la recherche d'un emploi, d'un logement, de soins de santé.
Quelqu'un l'a -t-il lu, compulsé?
Ca me rappelle cet excellent ouvrage "les naufragés, avec les clochards de paris", et ça me tente assez.
Si vous en savez plus....
dans son bouquin "Le quai de Ouistréham", Florence Aubenas s'est immergée 6mois dans le monde de la précarité en se faisant passer pour une travailleuse sans qualification, à la recherche d'un emploi, d'un logement, de soins de santé.
Quelqu'un l'a -t-il lu, compulsé?
Ca me rappelle cet excellent ouvrage "les naufragés, avec les clochards de paris", et ça me tente assez.
Si vous en savez plus....
- TournesolÉrudit
Tu as lu les extraits dans le Nouvel Obs ?
_________________
J'habite près de mon silence
à deux pas du puits et les mots
morts d'amour doutant que je pense
y viennent boire en gros sabots
comme fantômes de l'automne
mais toute la mèche est à vendre
il est tari le puits, tari.
(G. Perros)
Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. (Gandhi)
- Invité24Vénérable
non, c'est mon père qui m'en a parlé.
tu as lu les extraits toi? ca donne quoi?
tu as lu les extraits toi? ca donne quoi?
- TournesolÉrudit
Non justement ! Mais je n'entends que des critiques positives.
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à deux pas du puits et les mots
morts d'amour doutant que je pense
y viennent boire en gros sabots
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(G. Perros)
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- JohnMédiateur
J'hésite encore un peu, mais je pense que je vais l'acheter
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- nad'Expert spécialisé
John a écrit:J'hésite encore un peu, mais je pense que je vais l'acheter
En passant par Amazon, hein :lol:
Sinon, pour répondre à la question, j'en ai juste entendu parler moi aussi. Et j'ai entendu des critiques positives.
- linedelocGrand sage
Elle était au journal de 13h l'autre jour (jeudi?) sur F2 et elle m'a donné envie de lire son livre. D'après ce que j'ai retenu, elle y raconte ses difficultés pour trouver un emploi, ses passages à l'ANPE (maquillé, avec perruque, personne ne l'a reconnue en six mois), et la solidarité qui règne entre les gens dans le besoin qu'elle a pu rencontrer.
- AdriGrand Maître
Elle était ce matin sur France Inter (entre 10 et 11h je crois)... Propos intéressant, comme tu dis linedeloc
Son expérience de femme de ménage au petit matin m'a fait penser à un roman lu il y a un certain temps déjà, depuis, je cherche, je cherche, sans trouver ...
Son expérience de femme de ménage au petit matin m'a fait penser à un roman lu il y a un certain temps déjà, depuis, je cherche, je cherche, sans trouver ...
- roxanneOracle
Elle a d'ailleurs expliqué qu'elle a pu travailler et vivre avec son vrai nom sans être "reconnue" car Florence Aubenas , otage en Irak , pour une partie des précaires , ça n'existait pas , ce n'était pas leur monde .Je la trouve très intellignte et humble cette femme.
- JohnMédiateur
Florence Aubenas était jeudi l'invitée du 13h de France 2 à l'occasion de la sortie du "Quai de Ouistreham"
Pour écrire ce livre, plongée dans la France des précaires, elle a gardé son nom.
Mais elle s'est inventée une autre vie (séparée depuis peu d'un homme qui l'aurait entretenue vingt ans) et une nouvelle apparence (cheveux blondis, lunettes constamment portées).
L'idée de départ ? La journaliste du "Nouvel Observateur" a expliqué à Elise Lucet qu'elle avait décidé d'aller voir de près la réalité de la crise : "ni comme sociologue ni comme économiste, mais à hauteur d'hommes".
De février à juillet 2009, munie de son seul baccalauréat, elle s'est installée à Caen, dans une petite chambre meublée. Et elle a cherché du travail, pointant au Pôle emploi.
Première surprise, a-t-elle relevé au journal de 13h, "quand je disais 'je suis prête à tout faire', je me suis entendue dire "comme tout le monde".
Deuxième surprise : la difficulté à trouver, non un inaccessible travail à temps plein, mais juste "des heures" de travail (qui n'atteignent jamais 35 heures).
Troisième surprise : "tout le monde est touché". Dans l'univers des précaires, on trouve des retraités à la pension insuffisante, des jeunes qui sortent de l'école, des mères de famille ...
Comment vit-on avec moins de 700 euros par mois ?
Que trouve-t-on comme travail, quand on est une quadragénaire sans qualification ? Des boulots de femmes de ménage qui vous ravagent le corps ("en un quart d'heure, mes genoux ont doublé de volume, mes bras sont dévorés de fourmis..."). Des petits chefs qui craignent de se faire virer et redoublent d'exigence, allongeant votre temps de travail au-delà de ce qui sera payé. Des horaires infernaux, tôt le matin, tard le soir, souvent week-ends et jours fériés.
"Le quai de Ouistreham" raconte, concrètement, précisément, comment on vit aujourd'hui en France avec moins de 700 euros par mois. Comment des lycéens sont obligés de travailler pour survivre. Comment des jeunes décident à vingt ans de se faire arracher toutes les dents et de porter un dentier, faute de pouvoir payer un dentiste. Et comment la solidarité, chez les démunis, n'est pas un vain mot.
De cette précarité totale, la journaliste rend remarquablement compte dans ce livre émouvant et souvent drôlissime. Au milieu des discours menteurs, Florence Aubenas incarne aujourd'hui une voix pour les sans-voix.
-> "Le quai de Ouistreham" Florence Aubenas (récit, éditions de l'Olivier, 19 euros).
Pour écrire ce livre, plongée dans la France des précaires, elle a gardé son nom.
Mais elle s'est inventée une autre vie (séparée depuis peu d'un homme qui l'aurait entretenue vingt ans) et une nouvelle apparence (cheveux blondis, lunettes constamment portées).
L'idée de départ ? La journaliste du "Nouvel Observateur" a expliqué à Elise Lucet qu'elle avait décidé d'aller voir de près la réalité de la crise : "ni comme sociologue ni comme économiste, mais à hauteur d'hommes".
De février à juillet 2009, munie de son seul baccalauréat, elle s'est installée à Caen, dans une petite chambre meublée. Et elle a cherché du travail, pointant au Pôle emploi.
Première surprise, a-t-elle relevé au journal de 13h, "quand je disais 'je suis prête à tout faire', je me suis entendue dire "comme tout le monde".
Deuxième surprise : la difficulté à trouver, non un inaccessible travail à temps plein, mais juste "des heures" de travail (qui n'atteignent jamais 35 heures).
Troisième surprise : "tout le monde est touché". Dans l'univers des précaires, on trouve des retraités à la pension insuffisante, des jeunes qui sortent de l'école, des mères de famille ...
Comment vit-on avec moins de 700 euros par mois ?
Que trouve-t-on comme travail, quand on est une quadragénaire sans qualification ? Des boulots de femmes de ménage qui vous ravagent le corps ("en un quart d'heure, mes genoux ont doublé de volume, mes bras sont dévorés de fourmis..."). Des petits chefs qui craignent de se faire virer et redoublent d'exigence, allongeant votre temps de travail au-delà de ce qui sera payé. Des horaires infernaux, tôt le matin, tard le soir, souvent week-ends et jours fériés.
"Le quai de Ouistreham" raconte, concrètement, précisément, comment on vit aujourd'hui en France avec moins de 700 euros par mois. Comment des lycéens sont obligés de travailler pour survivre. Comment des jeunes décident à vingt ans de se faire arracher toutes les dents et de porter un dentier, faute de pouvoir payer un dentiste. Et comment la solidarité, chez les démunis, n'est pas un vain mot.
De cette précarité totale, la journaliste rend remarquablement compte dans ce livre émouvant et souvent drôlissime. Au milieu des discours menteurs, Florence Aubenas incarne aujourd'hui une voix pour les sans-voix.
-> "Le quai de Ouistreham" Florence Aubenas (récit, éditions de l'Olivier, 19 euros).
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- romarinNiveau 5
Florence Aubenas est une très grande journaliste. Je pense à son travail dans le cadre dans l'affaire d'Outreau. J'ai aussi l'intention d'acheter son livre .
Un journaliste allemand ( Günter Walltraff ) a fait une expérience du même genre. Il raconte dans "Tête de Turc" les 2 années qu'il a passées déguisé en Turc.
Je pense aussi au livre magnifique de l'américain Griffin "Dans la peau d'un Noir" . IL a réussi à se faire passer pour un Noir dans les états du sud . C'est un témoignage formidable sur la ségrégation.
Un journaliste allemand ( Günter Walltraff ) a fait une expérience du même genre. Il raconte dans "Tête de Turc" les 2 années qu'il a passées déguisé en Turc.
Je pense aussi au livre magnifique de l'américain Griffin "Dans la peau d'un Noir" . IL a réussi à se faire passer pour un Noir dans les états du sud . C'est un témoignage formidable sur la ségrégation.
- ArediusNiveau 9
Je pense que ce livre est nécessaire. Mais il ne m'a rien appris. J'ai des enfants (top secret !) et les surprises énoncées ci-dessus n'en sont pas pour moi.
J'ai assez souvent financé des entreprises et même l'Administration (en l'occurrence celle de l'Educ Nat) en aidant financièrement. Mais tout sauf le chômage qui détruit.
J'ai assez souvent financé des entreprises et même l'Administration (en l'occurrence celle de l'Educ Nat) en aidant financièrement. Mais tout sauf le chômage qui détruit.
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Aredius, Nantes,http://lefenetrou.blogspot.com
"Homo sum et nihil humani a me alienum puto" (Terence)
"Quis custodiet ipsos custodes? " (Juvenal)
- MermozFidèle du forum
Attention: on commence à en apprendre sur toi!Aredius a écrit: J'ai des enfants (top secret !) .
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De même que Louis Pasteur inventa la pasteurisation, c'est à Jean-Pierre Démoral que nous devons la démoralisation, et je dis bravo. Jean-Pierre Démoral commença humblement ses expériences sur sa logeuse, Mme Brouchard, qu'il démoralisa le 12 Septembre 1847.
Concierge : Y fait beau.
Démoral : Ca va pas durer.
Concierge : Je suis démoralisée.
- ArediusNiveau 9
et en plus je dis des choses honteuses !
Voila pourquoi il faut passer par une journaliste.
Voila pourquoi il faut passer par une journaliste.
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Aredius, Nantes,http://lefenetrou.blogspot.com
"Homo sum et nihil humani a me alienum puto" (Terence)
"Quis custodiet ipsos custodes? " (Juvenal)
- roxanneOracle
C'est moi ou ? je ne comprends pas trop (du tout ) le sens de ton message...
- Invité24Vénérable
pareil roxanne. Je ne vois pas le rapport avec les enfants.
- CherCollègueBanni
Je pense qu'Aredius veut dire qu'il a des enfants, et qu'il sait donc, par leur intermédiaire, ce qu'a pu vivre Florence Aubenas. Et ce, avant même que cette dernière n'ait eu la bonne idée journalistique (éditoriale ? ) de le raconter.
S'ensuit un propos politiquement incorrect (que j'approuve !!!) - mais dont je me garderai bien de faire l'exégèse !
Qu'Aredius me pardonne l'explication de texte.
S'ensuit un propos politiquement incorrect (que j'approuve !!!) - mais dont je me garderai bien de faire l'exégèse !
Qu'Aredius me pardonne l'explication de texte.
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"Vous me comprendrez après la prochaine guerre des nations" Nietzsche.
- ArediusNiveau 9
Rien ne vaut le vécu !
Alors posez des questions à la jeune fille ou au jeune homme qui travaille dans le secrétariat de votre établissement ou ailleurs. Et demandez lui comment il peut vivre.
Une question : comment cela va se passer quand les parents seront eux-mêmes des précaires ? quand les grands-parents ne seront plus là pour payer les études des petits-enfants.
Discutez avec votre banquier...il sait qui finance. Mais tout le monde n'a pas la chance d'avoir des parents qui peuvent financer.
Vous pouvez aussi discuter avec vos collègues, les vieux et les vieilles avec grands enfants. Mais peut-être qu'on ne parle pas de ces choses là. Seulement dans les livres.
Alors posez des questions à la jeune fille ou au jeune homme qui travaille dans le secrétariat de votre établissement ou ailleurs. Et demandez lui comment il peut vivre.
Une question : comment cela va se passer quand les parents seront eux-mêmes des précaires ? quand les grands-parents ne seront plus là pour payer les études des petits-enfants.
Discutez avec votre banquier...il sait qui finance. Mais tout le monde n'a pas la chance d'avoir des parents qui peuvent financer.
Vous pouvez aussi discuter avec vos collègues, les vieux et les vieilles avec grands enfants. Mais peut-être qu'on ne parle pas de ces choses là. Seulement dans les livres.
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"Homo sum et nihil humani a me alienum puto" (Terence)
"Quis custodiet ipsos custodes? " (Juvenal)
- roxanneOracle
Je ne comprends pas trop cette agressivité .Je n'ai pas l'impression de vivre dans une bulle , j'ai plein d'amis qui galèrent , ou d'autres qui s'en sortent mais en ayant des horaires ou des conditions de vie démentes.L'exprimer dans un reportage , un livre , c'est justement les éclairer sans condescendance , avec humilité , et ça n'empêche pas de voir ce qui est à côté de nous .Ne mettons pas du cynisme là où il n'y en a pas.
- CherCollègueBanni
roxanne a écrit:.Ne mettons pas du cynisme là où il n'y en a pas.
Et encore moins de la naïveté...
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"Vous me comprendrez après la prochaine guerre des nations" Nietzsche.
- roxanneOracle
Ah bon..donc c'est quoi l'idée :Florence Aubenas va se faire du fric sur le dos de ces pauvres précaires en profitant de sa "notoriété" due je le rappelle quand même à son statut d'ex otage ?
Et vous proposez quoi : de ne rien dire , ne pas témoigner sous prétexte que c'est mercantile et voyeuriste si j'ai bien compris (parce qu"en plus d'être naïve je suis un peu idiote ) ?
Et vous proposez quoi : de ne rien dire , ne pas témoigner sous prétexte que c'est mercantile et voyeuriste si j'ai bien compris (parce qu"en plus d'être naïve je suis un peu idiote ) ?
- CherCollègueBanni
Non, en fait : Florence Aubenas (et surtout son éditeur, l'Olivier), sont des saints laïcs. En revanche, les éditeurs des programmes scolaires sont des monstres assoiffés d'argent, corrompus par le MEN (voir autre topic)
Ah la la ! Je vous éclaire !
(Pardon d'avoir eu l'air agressif, je vous assure que je ne l'étais pas).
Ah la la ! Je vous éclaire !
(Pardon d'avoir eu l'air agressif, je vous assure que je ne l'étais pas).
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"Vous me comprendrez après la prochaine guerre des nations" Nietzsche.
- roxanneOracle
Mais oui elle va faire de l'argent là dessus , son éditeur aussi , c'est leur métier.Mais ça n'empêche ni la sincérité ni la qualité du propos .
- ArediusNiveau 9
"Je ne comprends pas trop cette agressivité"
On me dit que je ne suis pas clair. Alors j'explique, j'instancie comme disent les logiciens.
J'ai encore entendu ce matin L.A. sur France cult, et je vous puis vous dire que si vous étiez parent d'une personne qui vit ce que L.A. vous raconte, vous confirmeriez. Elle pouvait faire nègre, pardon ghost writer (c'est le terme qui va faire flores sous peu), d'une précaire. Mais est-ce que le succès aurait été au rdv ? Aurait-elle eu droit à une séance de promo ? Est-ce que Alain-Gérard Slamalui aurait fait la remarque qu'il "n'y a pas de sexe dans son livre" ? Ah ah, France cult !
Ceci dit, je ne conteste " ni la sincérité ni la qualité du propos." et je pense que son livre sera utile.
On me dit que je ne suis pas clair. Alors j'explique, j'instancie comme disent les logiciens.
J'ai encore entendu ce matin L.A. sur France cult, et je vous puis vous dire que si vous étiez parent d'une personne qui vit ce que L.A. vous raconte, vous confirmeriez. Elle pouvait faire nègre, pardon ghost writer (c'est le terme qui va faire flores sous peu), d'une précaire. Mais est-ce que le succès aurait été au rdv ? Aurait-elle eu droit à une séance de promo ? Est-ce que Alain-Gérard Slamalui aurait fait la remarque qu'il "n'y a pas de sexe dans son livre" ? Ah ah, France cult !
Ceci dit, je ne conteste " ni la sincérité ni la qualité du propos." et je pense que son livre sera utile.
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"Homo sum et nihil humani a me alienum puto" (Terence)
"Quis custodiet ipsos custodes? " (Juvenal)
- CherCollègueBanni
Elle pouvait faire nègre, pardon ghost writer
Vous savez mieux que moi, Aredius, que le nouveau mot à la mode est "métis".
(Comme la divinité qui se cache sous le siège de Zeus !)
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