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- Amélie NotronNiveau 2
Bonjour tout le monde!
Comme beaucoup, je consacre mes derniers jours de "vacances" à l'élaboration des progressions annuelles et des séquences. Bref, je voulais savoir si vous avez déjà tenté l'étude de Persepolis de Satrapi en 3ème... Si oui, comment cela s'est-il passé ? Qu'avez-vous fait ? Et surtout, qu'en pensez-vous pour des 3ème ?
Merci !
Comme beaucoup, je consacre mes derniers jours de "vacances" à l'élaboration des progressions annuelles et des séquences. Bref, je voulais savoir si vous avez déjà tenté l'étude de Persepolis de Satrapi en 3ème... Si oui, comment cela s'est-il passé ? Qu'avez-vous fait ? Et surtout, qu'en pensez-vous pour des 3ème ?
Merci !
- DinaaaExpert spécialisé
Parles-tu des différents volumes papiers (et dans ce cas, comment les faire acheter ?) ou du film ?
J'ai beaucoup aimé cette oeuvre, évidemment elle serait très appropriée au programme de 3e, mais je n'ai jamais réfléchi à une étude possible.
J'ai beaucoup aimé cette oeuvre, évidemment elle serait très appropriée au programme de 3e, mais je n'ai jamais réfléchi à une étude possible.
- Invité24Vénérable
j'en pense que c'ets une merveille, que j'ai emmené mes 3° le voir l'année deernière et que ça leur a plu, et que d'ailleurs c'est au programme de collégien au cinéma cette année.
pour ce qui est de l'étude, après visionnage du film en milieu - fin de seq, j'ai fait retour dessus en classe avec un questionnaire pour support.
j'imagine qu'on peut également se servir de planches de la bd, tout cela mérite un approfondissement, je veux bien travailller avec toi si tu veux.
pour ce qui est de l'étude, après visionnage du film en milieu - fin de seq, j'ai fait retour dessus en classe avec un questionnaire pour support.
j'imagine qu'on peut également se servir de planches de la bd, tout cela mérite un approfondissement, je veux bien travailller avec toi si tu veux.
- Amélie NotronNiveau 2
En fait, je fais partie du dispositif de collège au cinéma et cette oeuvre est au programme. Je me disais donc qu'il serait judicieux après une séquence sur l'autobiographie, de travailler l'adaptation cinématographique en donnant aux élèves des extraits des BD (parce que malheureusement, l'oeuvre n'est pas donnée...).
- Amélie NotronNiveau 2
Youpi Rose!!! Dis-moi, tu n'as pas travaillé une séquence complète sur l'oeuvre?
Et je veux bien travailler avec toi!!!
Cette séquence apparaîtra dans ma progression au deuxième trimestre (c'est le film de collège au cinéma du 2ème trimestre).
Et je veux bien travailler avec toi!!!
Cette séquence apparaîtra dans ma progression au deuxième trimestre (c'est le film de collège au cinéma du 2ème trimestre).
- Invité24Vénérable
alors c'est parti!
non, je n'ai pas travaillé de seq complète....c'était dans le cadre d'un GT car l'autobiographie est un genre très vaste et je trouvais dommage de restée centrée uniquement sur cette oeuvre, même si j'en suis une fan absolue.
on pourrait peut-être imaginer une sq dite "complémentaire", c'ets à dire un peu plus courte qu'une seq ordinaire, mais avec tout de même plusieurs séances...
non, je n'ai pas travaillé de seq complète....c'était dans le cadre d'un GT car l'autobiographie est un genre très vaste et je trouvais dommage de restée centrée uniquement sur cette oeuvre, même si j'en suis une fan absolue.
on pourrait peut-être imaginer une sq dite "complémentaire", c'ets à dire un peu plus courte qu'une seq ordinaire, mais avec tout de même plusieurs séances...
- fleurNiveau 1
Moi aussi, ça m'interesserait de traviller avec vous. C'est possible ? S'il vous plaît ?
- Invité24Vénérable
ahhhhhh! super!!!!!!!
moi qui recherche desepérement des coéquipiers sur le site!!!!!
moi qui recherche desepérement des coéquipiers sur le site!!!!!
- miss teriousDoyen
Etant donné que vous êtes parties pour bosser à plusieurs sur cette oeuvre, j'ai déplacé le sujet dans la partie appropriée du forum .
_________________
"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- Invité24Vénérable
bon, je crée un groupe de travail dans la section adéquate? ça vous va?
- fleurNiveau 1
je suis trop contente ! 9a, ça motive pour bien commencer l'année !
- Amélie NotronNiveau 2
Hihiiiiiii... moi aussi j'suis contente, ça rassure en plus! Bon, alors c'est parti pour la construction d'une séquence sur la BD/film!!! yeahh!!
- Invité24Vénérable
bon, êtes vous d'accord avec l'idée d'une breve sq en complément d'un gt plus varié sur l'autobio?
et amélie, sais tu la date de diffusion du film pour collégiens et cinema?
et toi fleur, fais tu collégien et cinéma?
et amélie, sais tu la date de diffusion du film pour collégiens et cinema?
et toi fleur, fais tu collégien et cinéma?
- EoleNiveau 9
J'ai adoré le film autant que la BD. J'avais emmené mes élèves le voir, et j'avais préparé une fiche d'une page pour qu'ils comprennent un peu, surtout le contexte historique.
Par ailleurs, on avait étudié une planche, première page de la partie intitulée "Le Légume". J'aurais aimé en étudier plus... mais je suis une vraie quiche en étude d'image, je ne suis pas à l'aise avec la BD. J'aimerais moi aussi faire quelque chose cette année, en étudiant certaines scènes, mais pareil, à part dire que là, c'est un panorama et là un plan américain...
Par ailleurs, on avait étudié une planche, première page de la partie intitulée "Le Légume". J'aurais aimé en étudier plus... mais je suis une vraie quiche en étude d'image, je ne suis pas à l'aise avec la BD. J'aimerais moi aussi faire quelque chose cette année, en étudiant certaines scènes, mais pareil, à part dire que là, c'est un panorama et là un plan américain...
- Amélie NotronNiveau 2
Rose,
Je ne sais pas encore quand sera projeté le film... je sais seulement que ce sera au deuxième trimestre (en janvier, je pense).
Par contre, je pensais construire une séquence complète sur l'oeuvre...
Je ne sais pas encore quand sera projeté le film... je sais seulement que ce sera au deuxième trimestre (en janvier, je pense).
Par contre, je pensais construire une séquence complète sur l'oeuvre...
- Invité24Vénérable
mais je suis d'accord pour une séquence complète, mais courte....
- Amélie NotronNiveau 2
Oui, bien sûr! je pensais que tu voulais seulement insérer l'étude de l'oeuvre dans la séquence sur le GT autobio.
- DinaaaExpert spécialisé
Peut-être avez-vous déjà consulté ce lien... ou p-e pas, alors je le remets :
http://www.collegeaucinema92.ac-versailles.fr/article.php3?id_article=80
http://www.collegeaucinema92.ac-versailles.fr/article.php3?id_article=80
- fleurNiveau 1
Je suis d'accord avec une séquence complète mais courte en complément d'un GT sur l'autobio.
Pour ce qui est de collège au cinéma, mes élèves sont inscrits, mais je ne connais pas le programme, car je change d'établissement et d'académie cette année.
Pour ce qui est de collège au cinéma, mes élèves sont inscrits, mais je ne connais pas le programme, car je change d'établissement et d'académie cette année.
- miss sophieExpert spécialisé
J'ai travaillé ce film cette année, je me suis beaucoup basée sur le dossier "Collège au cinéma".
Pour l'analyse d'une séquence par contre, je n'ai pas pris celle qu'il proposait (Marjane et Marcus), mais celle-ci:
Analyse d’une séquence : la dernière fête (1993)
L’alternance de plans montrant une voiture de policiers (les pasdaran, gardiens de la
révolution) circulant dans la ville d’une part et de jeunes gens (parmi
lesquels Marjane) dansant dans un appartement d’autre part crée du
suspense : nous devinons la rencontre à venir entre ces personnages et le
danger qu’elle représente. Leur opposition est d‘abord sonore : glissement
des roues sur la chaussée dans le silence de la nuit contre musique forte et
joyeuse. Le raccord se fait par l’image de la fenêtre ouverte, par laquelle
s’échappe la musique que vont entendre les pasdaran.
La spécificité de cette séquence est l’absence totale de paroles. Inutiles à la compréhension
de ce qui se joue (tout passe par les expressions des visages, les gestes, les
bruits), leur absence crée une tension supplémentaire, une distance qui donne
un effet plus solennel à la scène, plus grave.
Lors de la poursuite des jeunes hommes par les pasdaran, la musique inclut des percussions
dont le rythme lourd semble marquer une progression vers quelque chose
d’inévitable. Dès lors que les personnages sont sur les toits, ils deviennent
des silhouettes noires dans la nuit claire : cela permet de ne plus
individualiser les poursuivis (les poursuivants, eux, ne l’ont jamais
été : ce sont de quasi-sosies), de ne pas identifier celui qui tombe, donc
de donner une valeur générale à la scène : il est question de toute
situation où des hommes sont poursuivis par un régime autoritaire. Lorsque ce
jeune homme saute du toit, la « caméra », au lieu d’accompagner sa
chute, se détourne avec pudeur en un mouvement ascendant vers la lune, sur
laquelle s’arrête le plan pendant que le rythme des percussions s’espace,
autant d’indices qui nous font parfaitement comprendre ce qui vient de se
passer sans qu’on ait besoin de le voir.
Pour l'analyse d'une séquence par contre, je n'ai pas pris celle qu'il proposait (Marjane et Marcus), mais celle-ci:
Analyse d’une séquence : la dernière fête (1993)
L’alternance de plans montrant une voiture de policiers (les pasdaran, gardiens de la
révolution) circulant dans la ville d’une part et de jeunes gens (parmi
lesquels Marjane) dansant dans un appartement d’autre part crée du
suspense : nous devinons la rencontre à venir entre ces personnages et le
danger qu’elle représente. Leur opposition est d‘abord sonore : glissement
des roues sur la chaussée dans le silence de la nuit contre musique forte et
joyeuse. Le raccord se fait par l’image de la fenêtre ouverte, par laquelle
s’échappe la musique que vont entendre les pasdaran.
La spécificité de cette séquence est l’absence totale de paroles. Inutiles à la compréhension
de ce qui se joue (tout passe par les expressions des visages, les gestes, les
bruits), leur absence crée une tension supplémentaire, une distance qui donne
un effet plus solennel à la scène, plus grave.
Lors de la poursuite des jeunes hommes par les pasdaran, la musique inclut des percussions
dont le rythme lourd semble marquer une progression vers quelque chose
d’inévitable. Dès lors que les personnages sont sur les toits, ils deviennent
des silhouettes noires dans la nuit claire : cela permet de ne plus
individualiser les poursuivis (les poursuivants, eux, ne l’ont jamais
été : ce sont de quasi-sosies), de ne pas identifier celui qui tombe, donc
de donner une valeur générale à la scène : il est question de toute
situation où des hommes sont poursuivis par un régime autoritaire. Lorsque ce
jeune homme saute du toit, la « caméra », au lieu d’accompagner sa
chute, se détourne avec pudeur en un mouvement ascendant vers la lune, sur
laquelle s’arrête le plan pendant que le rythme des percussions s’espace,
autant d’indices qui nous font parfaitement comprendre ce qui vient de se
passer sans qu’on ait besoin de le voir.
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