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- PasseroseNeoprof expérimenté
J'ajoute que peu à peu plus personne ne va oser ou être désireux de se former pour ne pas en faire porter le poids sur les élèves ou les autres collègues, et que cela fait faire mine de rien une économie considérable... Les stages PAF n'ont-ils pas déjà été considérablement sabrés ?
- JaneMonarque
En moyenne, les profs sont absents 11 jours par an. Contrairement à l'idée communément répandue, ils ne sont pas parmi les salariés les plus absents. Simplement, ça se voit; et comme les imbéciles jaloux râlent déjà à cause de nos vacances...
- InvitéInvité
Enfin, là c'est le privé, avec des parents qui sont censés payer justement pour avoir un enseignement différent du public (profs remplacés, élèves triés au volet)
- JaneMonarque
mais dans le privé les parents ne paient pas les profs, que je sache. Quand on est malade, on est malade, ce n'est pas parce qu'on bosse ici ou ailleurs qu'on est en kevlar et à l'épreuve des virus ou autres bactéries.
Perso, je n'envisage pas de pouvoir travailler quand j'ai 40° de fièvre ou la gastro.
Perso, je n'envisage pas de pouvoir travailler quand j'ai 40° de fièvre ou la gastro.
- MusyneNiveau 10
morgane9513 a écrit:Enfin, là c'est le privé, avec des parents qui sont censés payer justement pour avoir un enseignement différent du public (profs remplacés, élèves triés au volet)
Techniquement, ce n'est pas tout à fait l'objectif de l'enseignement privé. On choisit l'enseignement privé catholique pour un projet d'établissement en lien avec la religion catholique et les Évangiles. Les élèves ne sont pas triés sur le volet - pas chez moi en tout cas, puisque nous avons même des élèves renvoyés d'établissements publics - et le système de remplacement est tout autant chaotique que celui du public (Nous n'avons pas de TZR notamment).
Malheureusement, Morgane9513, beaucoup de gens pensent comme ce que tu as écrit, ce qui amène aux réactions évoquées par Camélionne.
Mais dans le privé, ce n'est pas l'enseignement que payent les parents, mais les bâtiments et le personnel.
_________________
Plus tard, peut-être !
Muse Inn : un bout de chez moi.
- InvitéInvité
J'ai été élève dans un collège-lycée privé.
Pour l'entrée en sixième, j'ai eu droit à un examen d'entrée, et ceux qui n'avaient pas le niveau n'étaient pas pris, sauf dessous de table à la directrice d'établissement.
Ensuite, ben les élèves pénibles étaient jetés sans conseil de discipline, et pour le passage au lycée, les élèves qui n'avaient pas le niveau,idem...
Nous n'avons pas eu que des profs extras loin de là, mais jamais un prof n'a pas été remplacé, c'était inenvisageable.
Cet établissement était un établissement sous contrat, donc absolument pas géré simplement par des fonds privés.
Si je n'ai pas voulu enseigner dans le privé, c'est précisément à cause de l'omniprésence des parents. Ils payent donc le service doit être rendu.
J'ai vu des profs se faire virer parce que ça ne marchait pas.
Donc oui je sais de quoi je parle, à moins que les choses aient évolué entre temps, je ne suis plus de la première jeunesse.
Pour l'entrée en sixième, j'ai eu droit à un examen d'entrée, et ceux qui n'avaient pas le niveau n'étaient pas pris, sauf dessous de table à la directrice d'établissement.
Ensuite, ben les élèves pénibles étaient jetés sans conseil de discipline, et pour le passage au lycée, les élèves qui n'avaient pas le niveau,idem...
Nous n'avons pas eu que des profs extras loin de là, mais jamais un prof n'a pas été remplacé, c'était inenvisageable.
Cet établissement était un établissement sous contrat, donc absolument pas géré simplement par des fonds privés.
Si je n'ai pas voulu enseigner dans le privé, c'est précisément à cause de l'omniprésence des parents. Ils payent donc le service doit être rendu.
J'ai vu des profs se faire virer parce que ça ne marchait pas.
Donc oui je sais de quoi je parle, à moins que les choses aient évolué entre temps, je ne suis plus de la première jeunesse.
- InvitéInvité
C'était un établissement catholique, il y avait un autre établissement dans la même ville qui prenait les élèves en difficulté (mais bonjour le prix).
Il y avait encore un autre établissement privé, encore plus cher, avec des fils d'ambassadeurs et de ministres... là c'était trop cher pour mes parents, mais je doute que là dedans ils auraient accepté une absence de prof très longue.
Il y avait encore un autre établissement privé, encore plus cher, avec des fils d'ambassadeurs et de ministres... là c'était trop cher pour mes parents, mais je doute que là dedans ils auraient accepté une absence de prof très longue.
- HestiaNiveau 10
Morgane: j'ai fait toute ma scolarité dans le privé et j'ai 32 ans (bientôt). Je sais que ce que tu racontes existe mais perso, je ne l'ai jamais vécu. Dans mon bahut, pas de profs virés: notre poste passe au mouvement comme dans le public donc il n'est pas possible de nous faire dégager. Bien sûr, pour les maitres aux, ce n'est pas la même chose malheureusement.
Pas de test d'entrée: on prend tt le monde et mm ceux dont le public ne veut plus.
Nos profs ne sont pas remplacés: pour ma collègue enceinte, une annonce a été déposée à l'anpe!
Mais c'est une pédagogie de tous les instants de faire comprendre aux parents que non, ils ne nous paient pas et de leur expliquer sans cesse à quoi sert leur argent! Ca me lasse à un point!
Pour ma troisième grossesse, j'avais une 1ère S et je suis partie au mois de février. La PP et prof de maths était également enceinte et est partie en janvier. Ca a été un gros scandale: quoi, nous ne nous étions même pas concertées avant de faire nos bébés, si c'est pas une honte. On a eu le droit à une remarque en conseil de classe à la quelle j'ai répliqué de manière cinglante. Non mais oh! C'est vrai que c'est le côté peu agréable des parents du privé mais je crois que ce comportement s'étend à bcp de parents!
Pas de test d'entrée: on prend tt le monde et mm ceux dont le public ne veut plus.
Nos profs ne sont pas remplacés: pour ma collègue enceinte, une annonce a été déposée à l'anpe!
Mais c'est une pédagogie de tous les instants de faire comprendre aux parents que non, ils ne nous paient pas et de leur expliquer sans cesse à quoi sert leur argent! Ca me lasse à un point!
Pour ma troisième grossesse, j'avais une 1ère S et je suis partie au mois de février. La PP et prof de maths était également enceinte et est partie en janvier. Ca a été un gros scandale: quoi, nous ne nous étions même pas concertées avant de faire nos bébés, si c'est pas une honte. On a eu le droit à une remarque en conseil de classe à la quelle j'ai répliqué de manière cinglante. Non mais oh! C'est vrai que c'est le côté peu agréable des parents du privé mais je crois que ce comportement s'étend à bcp de parents!
- Camélity JaneBanni
Musyne a absolument raison.Musyne a écrit:morgane9513 a écrit:Enfin, là c'est le privé, avec des parents qui sont censés payer justement pour avoir un enseignement différent du public (profs remplacés, élèves triés au volet)
Techniquement, ce n'est pas tout à fait l'objectif de l'enseignement privé. On choisit l'enseignement privé catholique pour un projet d'établissement en lien avec la religion catholique et les Évangiles. Les élèves ne sont pas triés sur le volet - pas chez moi en tout cas, puisque nous avons même des élèves renvoyés d'établissements publics - et le système de remplacement est tout autant chaotique que celui du public (Nous n'avons pas de TZR notamment).
Malheureusement, Morgane9513, beaucoup de gens pensent comme ce que tu as écrit, ce qui amène aux réactions évoquées par Camélionne.
Mais dans le privé, ce n'est pas l'enseignement que payent les parents, mais les bâtiments et le personnel.
Sauf à travailler dans une école privée hors contrat, c'est le rectorat qui fait la pluie et le beau temps (et de plus en plus souvent la pluie) pour ce qui concerne les postes, les remplacements, des affectations, les fermetures de classe, etc.
Nos suppléants ne sont pas certifiés, ils sont en autorisation temporaire d'emploi, et ne sont payés que lorsqu'ils sont en remplacement. Généralement, ils préparent leur concours. On parle des emplois précaires dans le public, ayez donc une pensée pour nos remplaçants!
Peu nombreux, corvéables à merci, et fatalement obligés d'accepter tout et n'importe quoi s'ils veulent payer leur loyer en fin de mois, ils sont rarement disponibles quand on les sollicite.
Les parents paient une scolarité qui d'une part n'est pas outrancière (31€ dans mon bahut, frais généraux inclus), d'autre part ne peut absolument pas permettre de payer des remplaçants. On peut le regretter ou s'en réjouir, mais les écoles privées n'ont pas énormément d'aides financières de l'Etat. Elles ne roulent pas non plus sur l'or, quoi qu'en pensent souvent les personnes qui ne les connaissent pas.
Bref, tout ça pour dire que ce serait vraiment un scandale qu'une école sous contrat avec l'Etat ou une école publique ait à rémunérer des remplaçants sur leur fond propre.
Je pense que nous faisons tous (dans le privé et dans le public) les frais d'une dérive incroyable dans la gestion humaine et financière. Comme dans le privé, tous les certifiés devrait avoir un poste fixe ou en tout cas une affectation. J'ai appris à connaître les TZR et à apprécier l'engagement des néoprofs qui ont ce statut et qui, je pense, n'ont pas la reconnaissance qu'ils méritent. Néanmoins, j'ai été outrée d'apprendre que le père du copain de mon fils, que je croyais au chômage, est en fait TZR sans affectation depuis 3 ans et demi, et que bien qu'il ne travaille pas, bien qu'il reste chez lui, il est pleinement rémunéré. Puisqu'il est fonctionnaire et certifié, je le conçois intellectuellement, et ce n'est pas après lui, ou après les TZR que j'en ai. Mais je pense vraiment que c'est ce type de gestion incroyable qui a mené à ce qu'on vit aujourd'hui. Je n'ose imaginer le montant total de ces salaires pour non-travail! Et pendant ce temps-là, on manque de surveillants, d'éducateur, de moyens et de remplaçants!
Du boulot, il y en a largement pour tous!
Trop, même!
Alors un grand bravo à nos suppléants du privé vraiment pas reconnus.
Un grand bravo aux TZR qui s'investissent sans relâche eux aussi, sans pouvoir se poser et vraiment s'insérer dans une équipe.
Mais que diable, les dirigeants, que diable, les tireurs de ficelle! Arrêtez de marcher sur la tête! Existe-t-il une administration aussi biscornue et ahurissante que l'Education Nationale?
Qu'on donne un poste fixe à tous les certifiés et que chacun ait une affectation!!!!
Ou alors qu'on me montre une entreprise qui embauche sans besoin de personnel ou qui rémunère ses employés sans leur donner de travail, alors que, indubitablement, on manque de bras!
- lilith888Grand sage
Camélity Jane a écrit:Il nous arrive même de remplacer spontanément un collègue par solidarité (et souvent le rectorat n'en sait rien).
Vraiment, nous faisons tout ce qui est possible, mais cette année, je trouve que les parents sont de plus en plus agressifs.
Je sais que ce que vous faites part d'une bonne intention, mais n'est-ce pas donner de mauvaises habitudes aux parents ?
Je veux dire, on n'est pas là par "solidarité", on est là pour faire un travail (le nôtre) rémunéré.
Ne penses-tu pas que vous creusez votre propre tombe ?
- MusyneNiveau 10
En même temps, nous avons aussi un souci qui est moindre chez le public : nous devons, pour que notre établissement survive, avoir des élèves. Pour avoir des élèves, on doit avoir des parents, contents les parents. Donc spontanément, on remplace : pour éviter que les parents ne râlent. Tant qu'ils ne râlaient pas, nous n'avions pas à remplacer. Nous le faisions par conviction, solidarité oui, justement.
Il faut savoir que faute de moyens, dans le privé, nous n'avons que peu de surveillants aussi : pour des raisons de fonctionnement, parfois nous n'avons pas le choix.
Bref, enseignant dans le privé passe forcément par la case bénévolat à un moment donné.
Tu ne peux pas devenir enseignant du privé en ayant pour leitmotiv la phrase "On est là pour faire un travail rémunéré".
Attention, pour éviter toute lecture de travers, je ne me plains pas de cette situation : j'explique juste comment nous fonctionnons pour répondre aux diverses interrogations.
Il faut savoir que faute de moyens, dans le privé, nous n'avons que peu de surveillants aussi : pour des raisons de fonctionnement, parfois nous n'avons pas le choix.
Bref, enseignant dans le privé passe forcément par la case bénévolat à un moment donné.
Tu ne peux pas devenir enseignant du privé en ayant pour leitmotiv la phrase "On est là pour faire un travail rémunéré".
Attention, pour éviter toute lecture de travers, je ne me plains pas de cette situation : j'explique juste comment nous fonctionnons pour répondre aux diverses interrogations.
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Plus tard, peut-être !
Muse Inn : un bout de chez moi.
- Camélity JaneBanni
Je comprends parfaitement ta remarque, Lilith. Elle est censée.
Mais Musyne sait bien ce dont il retourne : des parents mécontents vont facilement voir ailleurs. Et en ce cas, ce sont souvent deux, trois frères et soeurs qui quittent l'établissement, souvent avec des copains.
Vous me direz "bon vent!", oui mais nous avons besoin d'équilibrer nos effectifs, c'est vital pour l'école et pour notre emploi. N'oubliez pas que nous ne sommes pas fonctionnaires.
Une classe qui ferme, dans le privé, c'est dramatique. Les professeurs sont en perte d'heures, et s'ils ne trouvent pas un poste complémentaire, leur salaire est parfois réduit à une peau de chagrin.
C'est aussi cela qui nous incite à innover, à proposer des projets pédagogiques originaux. Ce n'est pas une obligation, mais une évidence dans une école qui ne vit que par l'énergie de son équipe.
Je connais plein de personnes qui se déclarent grévistes et font cours malgré tout, par exemple. Et pour les remplacements, ça marche souvent comme ça aussi. C'est quelque chose de contestable, mais qui, vu le contexte, n'est pas étonnant.
Mais Musyne sait bien ce dont il retourne : des parents mécontents vont facilement voir ailleurs. Et en ce cas, ce sont souvent deux, trois frères et soeurs qui quittent l'établissement, souvent avec des copains.
Vous me direz "bon vent!", oui mais nous avons besoin d'équilibrer nos effectifs, c'est vital pour l'école et pour notre emploi. N'oubliez pas que nous ne sommes pas fonctionnaires.
Une classe qui ferme, dans le privé, c'est dramatique. Les professeurs sont en perte d'heures, et s'ils ne trouvent pas un poste complémentaire, leur salaire est parfois réduit à une peau de chagrin.
C'est aussi cela qui nous incite à innover, à proposer des projets pédagogiques originaux. Ce n'est pas une obligation, mais une évidence dans une école qui ne vit que par l'énergie de son équipe.
Je connais plein de personnes qui se déclarent grévistes et font cours malgré tout, par exemple. Et pour les remplacements, ça marche souvent comme ça aussi. C'est quelque chose de contestable, mais qui, vu le contexte, n'est pas étonnant.
- Camélity JaneBanni
Et moi non plus, malgré cela, je ne regrette pas un instant d'avoir fait le choix du privé.
- lilith888Grand sage
Musyne a écrit:En même temps, nous avons aussi un souci qui est moindre chez le public : nous devons, pour que notre établissement survive, avoir des élèves. Pour avoir des élèves, on doit avoir des parents, contents les parents. Donc spontanément, on remplace : pour éviter que les parents ne râlent. Tant qu'ils ne râlaient pas, nous n'avions pas à remplacer. Nous le faisions par conviction, solidarité oui, justement.
Il faut savoir que faute de moyens, dans le privé, nous n'avons que peu de surveillants aussi : pour des raisons de fonctionnement, parfois nous n'avons pas le choix.
Bref, enseignant dans le privé passe forcément par la case bénévolat à un moment donné.
Tu ne peux pas devenir enseignant du privé en ayant pour leitmotiv la phrase "On est là pour faire un travail rémunéré".
Attention, pour éviter toute lecture de travers, je ne me plains pas de cette situation : j'explique juste comment nous fonctionnons pour répondre aux diverses interrogations.
heu... je travaille aussi dans le privé, et je suis bénévole (pour d'autres fonctions qui n'ont rien à voir avec l'enseignement de ma matière). Mais je différencie bénévolat et exploitation
- lilith888Grand sage
Camélity Jane a écrit:Je comprends parfaitement ta remarque, Lilith. Elle est censée.
Mais Musyne sait bien ce dont il retourne : des parents mécontents vont facilement voir ailleurs. Et en ce cas, ce sont souvent deux, trois frères et soeurs qui quittent l'établissement, souvent avec des copains.
Vous me direz "bon vent!", oui mais nous avons besoin d'équilibrer nos effectifs, c'est vital pour l'école et pour notre emploi. N'oubliez pas que nous ne sommes pas fonctionnaires.
Une classe qui ferme, dans le privé, c'est dramatique. Les professeurs sont en perte d'heures, et s'ils ne trouvent pas un poste complémentaire, leur salaire est parfois réduit à une peau de chagrin.
C'est aussi cela qui nous incite à innover, à proposer des projets pédagogiques originaux. Ce n'est pas une obligation, mais une évidence dans une école qui ne vit que par l'énergie de son équipe.
Je connais plein de personnes qui se déclarent grévistes et font cours malgré tout, par exemple. Et pour les remplacements, ça marche souvent comme ça aussi. C'est quelque chose de contestable, mais qui, vu le contexte, n'est pas étonnant.
eh bien, moi je pense que les menaces, c'est du flan, du chantage. Ils n'iront JAMAIS voir ailleurs. Ailleurs ? Pour aller où ? Vers ce qu'ils ont voulu fuir ? Vous rigolez !
La majorité des établissements privés ont des listes d'attente, seulement, on ne le dit pas trop fort : c'est mieux de maintenir les profs dans la crainte, ça les rend productifs.
Quant au "non fonctionnaire" cela n'équivaut pas non plus à "zéro sécurité de l'emploi"
- MusyneNiveau 10
lilith888 a écrit:heu... je travaille aussi dans le privé, et je suis bénévole (pour d'autres fonctions qui n'ont rien à voir avec l'enseignement de ma matière). Mais je différencie bénévolat et exploitation
Mes excuses alors, à te lire, je ne pensais pas que tu étais dans le privé. Désolée, sur-interprétation de tes propos .
Par contre, je ne me sens pas exploitée en assurant le remplacement d'un collègue, car cela ne nous est pas imposé. Chacun fait avec sa propre motivation, ses propres disponibilités, et son envie de mettre la main à la pâte ou non.
D'autre part, là où j'enseigne, on a des parents qui quittent le privé pour le public, et inversement d'ailleurs. Nous n'avons pas de liste d'attente d'élèves, et nous devons faire en sorte de ne pas fermer de classes, voire même d'en ouvrir pour maintenir les emplois. Je ne serais donc pas aussi catégorique que toi en affirmant que jamais ils n'iront voir ailleurs. C'est dans l'air du temps de montrer son mécontentement en allant voir ailleurs (J'en ai même vu partir puis revenir, c'est dire que ça ne les dérangent pas).
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Muse Inn : un bout de chez moi.
- Camélity JaneBanni
Lilith, je pourrais te citer pas mal de noms de personnes qui l'ont fait. Il y a les parents qui bluffent, mais ceux qui le font existent bel et bien, je t'assure.lilith888 a écrit:eh bien, moi je pense que les menaces, c'est du flan, du chantage. Ils n'iront JAMAIS voir ailleurs.
Relativise un peu les listes d'attente. Dans mon bahut, on en a quasiment toujours eu en 6ème ou en 5ème. Seulement, quand tu enlèves les élèves qui déménagent, ceux qui s'orientent vers le technique, ceux qui finalement changent d'avis et partent ailleurs, la liste n'est pas une réserve sur laquelle on peut compter et elle ne suffit pas à maintenir l'équilibre. Il y a 17 ans, quand je suis arrivée dans mon collège, il comptait huit classes par niveau. Aujourd'hui, on n'en a plus que six...lilith888 a écrit:La majorité des établissements privés ont des listes d'attente, seulement, on ne le dit pas trop fort : c'est mieux de maintenir les profs dans la crainte, ça les rend productifs.
Alors, Lilith, je ne sais pas combien d'expérience tu as dans l'enseignement privé, mais je crois que tu te fais des idées.lilith888 a écrit:Quant au "non fonctionnaire" cela n'équivaut pas non plus à "zéro sécurité de l'emploi"
Si ton école doit rendre des heures ou fermer des classes et si tu es parmi les plus jeunes dans le système, tu perdras des heures. Alors, bien sûr tu as toujours ton emploi, mais tu ne seras pas recasée ailleurs. Tu seras payée en fonction des heures que tu assures! Imagine qu'on ferme une classe et un quart de ton salaire part en fumée. Si tu arrives à trouver un complément horaire ailleurs, tant mieux, mais sinon tu es cuite! Je n'appelle pas ça la sécurité de l'emploi. Une de mes copines, prof d'allemand, s'est retrouvée avec un quart temps. Parle-lui donc de sécurité d'emploi, elle risque de te sauter à la gorge.
Dans notre école, à cause d'une baisse démographique dans le secteur, nous avons fermé énormément de classes. Pour sauvegarder les emplois, on a rogné sur les heures sup et les heures dédoublées. Mais aujourd'hui, nous n'avons plus de réserves, et je t'assure que nous prenons au sérieux tout ce qui pourrait nous fragiliser à nouveau.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Dans le privé sous contrat, les professeurs sont payés par l'état, exactement comme pour le public. Ce que payent les parents n'a rien a voir avec les enseignants. Il serait bon de le leurs expliquer mais, il faut bien le dire et j'en suis désolée, il n'y a pas d'empressement de la part de l'enseignement privé a informer sur ce point les gens qui l'ignorent...un comportement reflexe de consommateur est donc prévisible...
- KilmenyEmpereur
Pourquoi le titre est-il devenu orange ?
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- PunkyNiveau 9
Je me posais la même question...
- HélipsProphète
Parce qu'il a dépassé la date de péremption ? Le dernier message avant celui de Graisse-Boulons date de 2010. (Mais chez moi, ce n'est pas orange )
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
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