Nos reconversions...

Tiens, ça me rappelle quelque chose..le fonctionnement de l'EN que l'on découvre après le concours...Courage Reine

Margot, tu peux demander sur le forum des gestionnaires.
Il est possible qu'ils aient des infos précises à ce sujet.

Good luck !

je viens de m'inscrire et de demander.

merci Gryphe.

bon alors pour le passage des internes avant nous: ça dépend des académies... :| ça laisse un espoir malgré tout!

le forum des gestionnaires m'a indiqué le site où l'on trouve toutes les fiches pratiques du métier. Et ça va vite à lire donc ça ira.

Reine, tu es une "fausse externe" : tu es déjà fonctionnaire. Je ne pense pas que les internes te passent tous devant.

ah, je l'espère. je téléphone au rectorat demain. et selon le forum des gestionnaires le passage des internes avant dépend des académies et n'est pas systématique.

Gaïa, tes résultats sont plus qu'honorables! C'est vrai que la note d'oral laisse songeur vu l'attitude du jury... Il faut croire que ce qu'il teste avant tout c'est... comment dire?... la pugnacité?...

Reine, je croise les doigts pour les informations soient positives!

moi j'aimerai me reconvertir..Mais sans passer de concours.car j'ai plus de 40 ans, deux enfants en bas âge ....

dans quoi peut on se reconvertir sans passer de concours...aidez moi vite !!!

Tu es PE ?

billet62 a écrit:moi j'aimerai me reconvertir..Mais sans passer de concours.car j'ai plus de 40 ans, deux enfants en bas âge ....

dans quoi peut on se reconvertir sans passer de concours...aidez moi vite !!!

se reconvertir "vite!!!" ça n'existe pas.

Ca serait bien que tu nous en dises un peu plus sur toi, billet. Les perspectives ne sont pas exactement les mêmes selon le concours que l'on a passé...

Lorica a écrit:

billet62 a écrit:moi j'aimerai me reconvertir..Mais sans passer de concours.car j'ai plus de 40 ans, deux enfants en bas âge ....

dans quoi peut on se reconvertir sans passer de concours...aidez moi vite !!!

se reconvertir "vite!!!" ça n'existe pas.

C'est la première chose que l'on comprend quand on veut vraiment se reconvertir.
Billet, fais le bilan de ce que tu aimes faire, de ce que tu n'aimes pas, quelles compétences tu as acquises (elles sont beaucoup plus nombreuses que tu ne le crois). Si tu avais le choix (sans contrainte financière), à quel(s) métier(s) songerais-tu? Certes, ça ne rendra pas tous tes souhaits réalisables mais ça te permettra de cerner quelles activités, quels domaines t'attirent. Renseigne-toi un maximum auprès de personnes qui exercent les métiers qui te plaisent (comme Reine lorsqu'elle avait discuté avec des gens qui travaillent dans le secteur pour lequel elle a passé le concours).

oui, même si c'est dur (et j'en ai bavé 2 ans pleins) il faut prendre le temps de la réflexion. Tu as déjà franchi le cap de la décision ferme et définitive de partir, c'est important. Mais surtout, si tu veux partir vraiment, tu dois aussi accepter de prendre le temps qu'il faudra pour ça. Accepter les sacrifices (prépa d'un concours, auto-formation...) qui vont avec. Si tu veux partir mais à condition que ce soit vite, tu n'es pas prêt.

Maintenant comme dit au-dessus il faut voir ce que tu te vois faire. Il ne faut pas commettre l'erreur de partir pour un truc qui ne nous plaira pas plus. Va au CIO, renseigne-toi sur les métiers existants, parle avec des gens...Et PRENDS le TEMPS de trouver le truc vers lequel tu vas aller. Une chose: ne compte pas sur les autres (conseillers d'orientation par ex) pour trouver, tu vas devoir trouver seul. Moi personne ne m'avait parlé de la voie administrative après des études de lettres. j'ai dû y penser seule.

:boxe:

et au départ, pourquoi avais-tu quitté l'enseignement?
t'as peut-être pas encore fait le point sur toi.

oui, apparemment tu n'as pas encore bien mûri ton projet. Comme le dit Lorica, il faut voir ce qui t'a poussée à partir...

simone du bavoir a écrit:Bon, je poste tjs la même chose mais voilà, besoin de soutien...
Je suis en stage en bibli depuis 3 mois. Tout se passe bien. l'équipe est super sympa. j'ai deux entretien d'embauche la semaine prochaine.
MAIS... Ca me reprend... j'ai envie d'enseigner..; d'y retourner...
Faut-y être folle! :boxe:

Ah! Tu es décidément incurable. Je conseille un long séjour à La Verrière. :lol:
Plus sérieusement, je ne peux que rappeler ce que j'avais déjà dit auparavant: on oublie vite les difficultés au travail, les moments difficiles qui nous ont mené à la décision de partir, car on ne les vit plus au jour le jour.
Moi-même, j'ai été encore touchée par certains élèves qui, au-delà de toute attente, ont été adorables le dernier jour alors qu'ils avaient été des terreurs toute l'année.
Tu as fait un choix: ne le regrette pas, tu avais de très bonnes raisons de le faire. Et si ça te démange trop: donne des cours dans le privé, cours particuliers ou collectifs...

.

Ah! Tu es décidément incurable. Je conseille un long séjour à La Verrière. Laughing

Effectivement, je me demande si c'est pas ce que j'espère au fond!

simone du bavoir a écrit: J'aime enseigner mais je n'ai pas d'autorité.

Dans l'enseignement, tu aurais toujours été contrainte de "forcer" ta nature: sans autorité, point de salut. C'est la condition sine qua non pour travailler aujourd'hui, pour moi c'est un fait. On ne peut faire l'économie de ce rapport de force - en tout cas pas dans les classes que j'ai eues cette année. Mais, tu sais, on peut aussi avoir de l'autorité et souffrir dans ce travail...

Il n'y a que l'enseignement qui m'intéresse vraiment.
Mais je n'y arrive pas du tout. Je sais que ce n'est pas pour moi. En revanche, je n'ai pas trouvé la solution. Enfin, ma solution est forcément provisoire. Pas sûre que ça t'aide.

simone du bavoir a écrit:Merci pour ta réponse.
Je l'ai quitté car l'année dernière, j'ai été bordelisée par 2 classes sur 4 (classes difficiles avec tout le monde et ingérables avec moi) et que j'ai fini arrêtée en dépression. Avec les deux autres classes, ça se passait bien. J'aime enseigner mais je n'ai pas d'autorité.

si en début de carrière tu es régulièrement en difficulté (et que ça se répète, hein), mieux vaut arrêter. Tu peux donner des cours particuliers si tu aimes vraiment transmettre, pour éviter ce rapport de force permanent. Moi ce 'nest pas que je n'aie pas d'autorité c'est que le rapport de force permanent m'énerve, en fait. je finis par prendre les élèves en grippe et ils le sentent, même si je suis toujours sous contrôle et que je fais très attention à mes réactions...

Merci les filles pour vos messages très justes! Y a que vous qui comprenez!!!

simone du bavoir a écrit:Merci les filles pour vos messages très justes! Y a que vous qui comprenez!!!
Je m'en vais fissa les imprimer et afficher au dessus de mon lit!
En fait, c'est pas que j'ai envie d'y retourner, c'est juste que j'accepte pas de m'être plantée, d'être en échec! Je jalouse mes collègues "qui y arrivent" (et qui parfois veulent aussi se casser pourtant!)

Normal que je te comprenne, j'éprouve exactement la même chose, mot pour mot.

Comme toi, je suis jalouse de ceux qui y arrivent (et je sais que c'est bête, mais c'est comme ça). Je ne comprends pas ce qu'ils ont en plus de moi. Et comme j'ai des proches dans l'enseignement, c 'est d'autant plus difficile, surtout que la plupart ne voulaient pas être profs. Pourquoi eux ont le droit d'exercer LE métier que je voulais faire et pas moi? Qu'ont-ils que je n'ai pas? Pourquoi moi?
J'accepte l'échec, sauf celui-là précisément, parce que c'était le truc qui me tenait à coeur. Je me sentais faite pour ça. J'ai les connaissances, la volonté, la motivation, l'envie de partager, de faire découvrir, d'aider... mais non, ça ne suffit pas. Il ne me manque qu'un truc, mais c'est le truc indispensable, quoi.

Enseigner me rendait malade, mais ne pas enseigner me rend malheureuse. Qu'est-ce que je vais faire de moi?
J'en pleurerais de rage. D'ailleurs, ça m'est déjà arrivé.

La fuite n'est pas nécessairement une solution !