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- AbraxasDoyen
Ce sont des consignes bizarres. Si un garçon ou une fille court plus vite qu'un(e) autre, pourquoi ne pas le noter mieux ? Il y a des floppées de filles qui courent plus vite que les garçons, qui sautent plus haut, etc. Qu'est-ce que j'en ai vu me passer devant dans des semi-marathons, par exemple — et ma foi, je m'en accommode sans problème. Comme madame s'accommode que je puisse soulever une centaine de kilos, et elle 12.
Je ne comprendrais jamais pourquoi l'PES a cessé de noter en fonction de la performance (ce qui était le cas quand j'étais en classe). On leur donne en modèles des athlètes exceptionnels, mais eux, on péréquationne leurs résultats et leurs notes. Quel intérêt ? Pour leur faire croire qu'ils se valent tous ? C'est ça, la pédagogie ? À moins que ce ne soit du pédagogisme ?
Je ne comprendrais jamais pourquoi l'PES a cessé de noter en fonction de la performance (ce qui était le cas quand j'étais en classe). On leur donne en modèles des athlètes exceptionnels, mais eux, on péréquationne leurs résultats et leurs notes. Quel intérêt ? Pour leur faire croire qu'ils se valent tous ? C'est ça, la pédagogie ? À moins que ce ne soit du pédagogisme ?
- InvitéNGrand sage
Si l'EPS note une performance mais une performance scolaire .
Et là il ne s'agit pas de pédagogie mais de didactique en l'occurence car les grilles classiques qui peuvent être utilisées dans le monde du sport pour départager des compétiteurs ne sont pas appropriées au milieu scolaire et aux finalités poursuivies .
Je ne sais pas à quel moment tu étais en classe en EPS mais historiquement c'est impensable que tu n'aies été noté que sur des performances sportives ...L'Education Physique n'est pas seulement Sportive , loin de là . Comment noter un "corps" en n'évaluant réellement que ce qui a été enseigné , telle a été longtemps la question ?
C'est un débat qui a été dépassé dans la profession et qui a trouvé consensus dans de nouveaux programmes. Je veux bien en discuter de façon dépassionnée mais je ne trouve pas que celà soit du pédagogisme même si bien sûr il y a des écueils ...
Et là il ne s'agit pas de pédagogie mais de didactique en l'occurence car les grilles classiques qui peuvent être utilisées dans le monde du sport pour départager des compétiteurs ne sont pas appropriées au milieu scolaire et aux finalités poursuivies .
Je ne sais pas à quel moment tu étais en classe en EPS mais historiquement c'est impensable que tu n'aies été noté que sur des performances sportives ...L'Education Physique n'est pas seulement Sportive , loin de là . Comment noter un "corps" en n'évaluant réellement que ce qui a été enseigné , telle a été longtemps la question ?
C'est un débat qui a été dépassé dans la profession et qui a trouvé consensus dans de nouveaux programmes. Je veux bien en discuter de façon dépassionnée mais je ne trouve pas que celà soit du pédagogisme même si bien sûr il y a des écueils ...
- doublecasquetteEnchanteur
nateka a écrit:Si l'EPS note une performance mais une performance scolaire .
Et là il ne s'agit pas de pédagogie mais de didactique en l'occurence car les grilles classiques qui peuvent être utilisées dans le monde du sport pour départager des compétiteurs ne sont pas appropriées au milieu scolaire et aux finalités poursuivies .
Je ne sais pas à quel moment tu étais en classe en EPS mais historiquement c'est impensable que tu n'aies été noté que sur des performances sportives ...L'Education Physique n'est pas seulement Sportive , loin de là . Comment noter un "corps" en n'évaluant réellement que ce qui a été enseigné , telle a été longtemps la question ?
C'est un débat qui a été dépassé dans la profession et qui a trouvé consensus dans de nouveaux programmes. Je veux bien en discuter de façon dépassionnée mais je ne trouve pas que celà soit du pédagogisme même si bien sûr il y a des écueils ...
Il me semble que nous étions notés sur nos performances sportives... Je me souviens d'un barème en athlétisme par exemple, le professeur nous faisait passer une épreuve de course, de grimper, de saut, de lancer, chronométrait ou mesurait, regardait son barème et nous annonçait notre note.
- InvitéNGrand sage
Logiquement la performance ( en athlé effectivement celà correspond à des perfs qui se mesurent objectivement en référence à un barême adapté ) doit représenter 1/3 de la note !
Restent à évaluer ensuite un niveau de maîtrise et des savoirs d'accompagnement ( d'où la déferlante quand j'étais lycéenne aux "interros écrites" à côté de la plaque ! ) ...
Ces critères d'évaluation certificative sont dans les textes depuis les années 80 je crois ...
Restent à évaluer ensuite un niveau de maîtrise et des savoirs d'accompagnement ( d'où la déferlante quand j'étais lycéenne aux "interros écrites" à côté de la plaque ! ) ...
Ces critères d'évaluation certificative sont dans les textes depuis les années 80 je crois ...
- OrnellaDoyen
cette année chez moi c'est vraiment les filles les meilleures, celles qui en veulent... peu de gars sérieux et pas perturbateurs! et je suis objective hein!?Dwarf a écrit:Marrant, j'ai souvent comme meilleurs élèves des garçons, moi... Ca doit être trop prolo chez moi... Bon, j'admets sinon cette évidence : les garçons sont globalement moins sérieux que les filles, c'est vrai...
- AbraxasDoyen
nateka a écrit:Logiquement la performance ( en athlé effectivement celà correspond à des perfs qui se mesurent objectivement en référence à un barême adapté ) doit représenter 1/3 de la note !
Restent à évaluer ensuite un niveau de maîtrise et des savoirs d'accompagnement ( d'où la déferlante quand j'étais lycéenne aux "interros écrites" à côté de la plaque ! ) ...
Ces critères d'évaluation certificative sont dans les textes depuis les années 80 je crois ...
Vos élèves disent-ils "Je vais en Sport" ou "en EPS" ?
Nous, on allait en Sport… En "Gym", parfois.
EPS, on ne connaissait pas. Et nous avions à cœur de faire mieux que le voisin (il n'y avait pas de "voisines", en ce temps-là, ça nous permettait de nous concentrer sur le travail scolaire, au lieu de guigner le string remontant sur les omoplates…).
Je crois que la grande débandade (au propre et au figuré) des garçons a commencé avec la mixité, et qu'il faudrait vraiment se demander si c'est une bonne chose pour les filles certainement, ça leur a permis d'asservir les garçons, et d'abord au niveau scolaire. Pauvre d'eux ! Ils n'ont plus d'autre recours que de se faire cancres.
- doublecasquetteEnchanteur
Abraxas a écrit:nateka a écrit:Logiquement la performance ( en athlé effectivement celà correspond à des perfs qui se mesurent objectivement en référence à un barême adapté ) doit représenter 1/3 de la note !
Restent à évaluer ensuite un niveau de maîtrise et des savoirs d'accompagnement ( d'où la déferlante quand j'étais lycéenne aux "interros écrites" à côté de la plaque ! ) ...
Ces critères d'évaluation certificative sont dans les textes depuis les années 80 je crois ...
Vos élèves disent-ils "Je vais en Sport" ou "en EPS" ?
Nous, on allait en Sport… En "Gym", parfois.
EPS, on ne connaissait pas. Et nous avions à cœur de faire mieux que le voisin (il n'y avait pas de "voisines", en ce temps-là, ça nous permettait de nous concentrer sur le travail scolaire, au lieu de guigner le string remontant sur les omoplates…).
Je crois que la grande débandade (au propre et au figuré) des garçons a commencé avec la mixité, et qu'il faudrait vraiment se demander si c'est une bonne chose pour les filles certainement, ça leur a permis d'asservir les garçons, et d'abord au niveau scolaire. Pauvre d'eux ! Ils n'ont plus d'autre recours que de se faire cancres.
Nous, il y avait des garçons en classe, mais pas en sport.
Ça a dû permettre de diminuer le nombre de profs de gym, cette histoire de mixité en sport, non ?
Ils devraient essayer les cours multi-âges, les 6° avec les 2°, les 5° avec les 1°, les 4° et les 3° avec les Tales, ils arriveraient à raboter le nombre de fonctionnaires !
- InvitéNGrand sage
Ok pour l'ancrage culturel "sportif" de la matière ...elle est incontestable mais moi j'enseigne de l'EPS et pas du sport et je pense que mes élèves savent faire la différence entre ce qui relève des pratiques sociales de référence et des pratiques scolaires . Effectivement il est démontré que les garçons sont plus centrés sur leur égo ( c'est pas moi qui le dis ) et sur le résultat et les filles ( statistiquement encore une fois ) sur la maîtrise et le processus : toute une culture qui ne commence pas en entrant à l'école mais que l'enseignement dispensé entretient voire exacerbe .
pour les filles certainement, ça leur a permis d'asservir les garçons, et d'abord au niveau scolaire
j'ose espérer que c'est de l'humour car là franchement c'est un raisonnement typiquement "masculin" voire "sexiste"...franchement qui ose prétendre que les filles "asservissent" les garçons par de meilleurs résultats scolaires ? Nous n'avons sans doute pas les mêmes lunettes pour lire le monde qui nous entoure ...
pour les filles certainement, ça leur a permis d'asservir les garçons, et d'abord au niveau scolaire
j'ose espérer que c'est de l'humour car là franchement c'est un raisonnement typiquement "masculin" voire "sexiste"...franchement qui ose prétendre que les filles "asservissent" les garçons par de meilleurs résultats scolaires ? Nous n'avons sans doute pas les mêmes lunettes pour lire le monde qui nous entoure ...
- InvitéNGrand sage
Ça a dû permettre de diminuer le nombre de profs de gym, cette histoire de mixité en sport, non ?
Effectivement la mixité s'est mise en place pour des raisons organisationnelles et de structures ...davantage que pour des raisons philosophiques ou idéologiques ...
Effectivement la mixité s'est mise en place pour des raisons organisationnelles et de structures ...davantage que pour des raisons philosophiques ou idéologiques ...
- doublecasquetteEnchanteur
nateka a écrit:Ça a dû permettre de diminuer le nombre de profs de gym, cette histoire de mixité en sport, non ?
Effectivement la mixité s'est mise en place pour des raisons organisationnelles et de structures ...davantage que pour des raisons philosophiques ou idéologiques ...
Eh ben voilà ! Merci de confirmer !
Alors, à terme, puisque la performance ne compte déjà plus que pour un tiers, ne pourrait-on pas imaginer des cours regroupés EPS/ECJS/SVT(biologie humaine) ?
Un prof pour le prix de trois, voilà une idée qu'elle est bonne. Je sens que je vais la faire breveter !
:malmaisbien:
- JohnMédiateur
Nateka, quand tu cites, il ne faut pas mettre en gras le texte que tu sélectionnes : il faut le sélectionner puis appuyer sur le bouton avec les deux petites bulles (ou phylactères pour les amateurs de BD). Ca le met entre crochets de citation comme l'a fait doublecasquette.
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- InvitéNGrand sage
[quote]il faut le sélectionner puis appuyer sur le bouton avec les deux petites bulles (ou phylactères pour les amateurs de BD). Ca le met entre crochets de citation comme l'a fait doublecasquette.
essai
essai
- InvitéNGrand sage
il faut le sélectionner puis appuyer sur le bouton avec les deux petites bulles (ou phylactères pour les amateurs de BD). Ca le met entre crochets de citation comme l'a fait doublecasquette
3 ème essai ...je ne suis pas sûre d'avoir compris là !
3 ème essai ...je ne suis pas sûre d'avoir compris là !
- Reine MargotDemi-dieu
Abraxas a écrit: Je crois que la grande débandade (au propre et au figuré) des garçons a commencé avec la mixité, et qu'il faudrait vraiment se demander si c'est une bonne chose pour les filles certainement, ça leur a permis d'asservir les garçons, et d'abord au niveau scolaire. Pauvre d'eux ! Ils n'ont plus d'autre recours que de se faire cancres.
Vous souhaiteriez revenir aux établissements scolaires non-mixtes, Abraxas? :shock:
Moi qui pensais que, tel Daniel Cohn-Bendit luttant pour accéder aux dortoir des filles, vous apparteniez à la génération qui avait lutté pour la mixité à l'école...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AbraxasDoyen
Justement : la mixité des dortoirs, ce n'est pas forcément celle des bancs de l'école…
À titre d'info, ma chère, on ne s'y pénètre pas exactement des mêmes connaissances…
À titre d'info, ma chère, on ne s'y pénètre pas exactement des mêmes connaissances…
- Reine MargotDemi-dieu
Alors, des écoles de filles pour apprendre le tricot et la couture, et des écoles de garçons pour apprendre la mécanique, sérieusement? :shock:
sinon, on ne peut pas dire que les garçons soient si perdants et si cancres: leur orientation est meilleure que celle des filles. les résultats des filles sont légérement supérieurs, mais les garçons n'hésitent pas à briguer les filières les plus prestigieuses, notamment scientifiques, tandis que les filles sont majoritaires dans les filières littéraires moins cotées...c'est à partir du lycée, et surtout dans le supérieur, que les inégalités, en défaveur des filles, s'accroissent.
sinon, on ne peut pas dire que les garçons soient si perdants et si cancres: leur orientation est meilleure que celle des filles. les résultats des filles sont légérement supérieurs, mais les garçons n'hésitent pas à briguer les filières les plus prestigieuses, notamment scientifiques, tandis que les filles sont majoritaires dans les filières littéraires moins cotées...c'est à partir du lycée, et surtout dans le supérieur, que les inégalités, en défaveur des filles, s'accroissent.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- doublecasquetteEnchanteur
Franchement, supprimer la mixité des établissements, moi, je n'y crois pas du tout et je n'en vois pas l'intérêt. Sans doute parce que j'étais dans un collège et un lycée mixte, après avoir été dans des écoles de filles.
Je garde un excellent souvenir de l'ambiance des établissements mixtes et un souvenir très mitigé des établissements ne comportant que des filles et des institutrices !
En revanche, je n'ai jamais compris comment, à partir de la 5° ou de la 4°, on pouvait gérer un cours d'EPS mixte. C'est à mon avis le meilleur moyen de dégoûter les deux tiers des filles au moins de la plupart des disciplines sportives !
Je garde un excellent souvenir de l'ambiance des établissements mixtes et un souvenir très mitigé des établissements ne comportant que des filles et des institutrices !
En revanche, je n'ai jamais compris comment, à partir de la 5° ou de la 4°, on pouvait gérer un cours d'EPS mixte. C'est à mon avis le meilleur moyen de dégoûter les deux tiers des filles au moins de la plupart des disciplines sportives !
- InvitéNGrand sage
Tout à fait d'accord avec toi doublecasquette sur les conséquences sur une partie des élèves ( surtout les filles ) d'une mixité non réfléchie et sans prise en compte des différences ...
Pas facile mais dans une perspective de coéducation , ça vaut le coup ...Je ne me vois pas prendre des groupes démixés dès la 5ème et revenir des années en arrière après tous les progrès qui ont été réalisés (si, si ) en matière d'équité dans ma matière !
Pas facile mais dans une perspective de coéducation , ça vaut le coup ...Je ne me vois pas prendre des groupes démixés dès la 5ème et revenir des années en arrière après tous les progrès qui ont été réalisés (si, si ) en matière d'équité dans ma matière !
- doublecasquetteEnchanteur
Coéducation en lancer du poids, excuse-moi, mais je n'y crois pas...
- InvitéNGrand sage
C'est juste mais le lancer de poids, il n'y a franchement plus beaucoup de profs qui l'enseignent .
Mais comme s'il n'y avait que le lancer de poids en EPS !
Mais comme s'il n'y avait que le lancer de poids en EPS !
- AndmaExpert spécialisé
nateka a écrit:Non je ne peux pas donner des exemples en Maths en terme de contenus ou d'évaluation : et pour cause je suis nulle en Maths ! je n'aurais pas dû rajouter cet exemple ...Sans doute le préjugé que les filles sont "à priori" moins scientifiques ( rapport à l'espace, à l'abstraction ...) peut il induire une façon de leur enseigner les maths qui leur soit plus préjudiciable . Une association Femmes et maths a travaillé là dessus je crois ...
je suis choquée par de telles absurdités !!
je suis prof de maths, et franchement, ces préjugés me choquent, surtout de la part de quelqu'un qui n'y connait rien !!
les assoss femme et maths me font doucement rigoler, comme les idées reçues sur l'orientation en professionnel.
bref, ceci est hors sujet, mais faut arreter de dire de telles aneries ; surtout en se basant sur des pseudos études à la noix.
- InvitéNGrand sage
Ok je n'y connais rien aux maths et si je ne devais m'exprimer qu'en tant qu'experte de quelque chose , je finirais par ne plus m'exprimer du tout : je ne suis experte en rien! Bon ça compte pas si mon père et mon frère sont profs de maths pour me donner le droit d'évoquer les mathématiques ?
Quels préjugés te choquent : les miens ou ceux évoqués dans des sujets d'études de la part d'experts en maths ? J'ai lu C.Vidal si celà peut te rassurer et je n'adhère en rien aux thèses essentialistes sur ces pré-supposés que certain(e)s dénoncent . Dire que les filles sont moins "douées" pour les maths , tu as raison , c'est une anerie ...mais quant à l'asso femmes et mathématiquesdont tu parles et dont je reconnais ne pas connaître les études elle compte pour l’essentiel des mathématiciennes travaillant à l’Université ou dans des organismes de recherche et des professeurs de mathématiques de l’enseignement secondaire ou de classes préparatoires ...
Bon je me contenterai désormais de ne parler que de ce que je connais : ma matière ...
Quels préjugés te choquent : les miens ou ceux évoqués dans des sujets d'études de la part d'experts en maths ? J'ai lu C.Vidal si celà peut te rassurer et je n'adhère en rien aux thèses essentialistes sur ces pré-supposés que certain(e)s dénoncent . Dire que les filles sont moins "douées" pour les maths , tu as raison , c'est une anerie ...mais quant à l'asso femmes et mathématiquesdont tu parles et dont je reconnais ne pas connaître les études elle compte pour l’essentiel des mathématiciennes travaillant à l’Université ou dans des organismes de recherche et des professeurs de mathématiques de l’enseignement secondaire ou de classes préparatoires ...
Bon je me contenterai désormais de ne parler que de ce que je connais : ma matière ...
- GrypheMédiateur
Bonjour,
Un complément à l'article cité, les filles : mieux notées que les garçons ?, est disponible ici (les notes, les professeurs et les personnels de direction). Il s'agit du même auteur.
Même si les réactions sont vives, il me semble que c'est utile d'analyser les notes dans un établissement scolaire, pour essayer de comprendre ce qui se joue, et au final, mieux suivre les élèves.
Gryphe
(néo-adjointe)
Un complément à l'article cité, les filles : mieux notées que les garçons ?, est disponible ici (les notes, les professeurs et les personnels de direction). Il s'agit du même auteur.
Même si les réactions sont vives, il me semble que c'est utile d'analyser les notes dans un établissement scolaire, pour essayer de comprendre ce qui se joue, et au final, mieux suivre les élèves.
Gryphe
(néo-adjointe)
- AndmaExpert spécialisé
je travaille dans un petit établissement, chaque élève, nous les connaissons, je connais même quelques élèves que je n'ai pas en classe.
ce qui me chagrine c'est de prendre en compte seulement "l'état" de l'élève, cet à dire dans quelle catégorie, dans quelle "étiquette" il va rentrer : sexe, travail du père, de la mère, divorcée, pas divorcée...
quand je vois un élève qui me dit : mon père est pharmacien, ou mon père est le poivrot du bar du coin, je dis "et alors????"
nous ne sommes pas dans les familles, nous sommes en face à face avec les élèves qui ne sont pas étiquettés.
je ne pense pas qu'on puisse mieux suivre les élèves en étudiant les stats (et faire en sorte qu'elles nous disent la vérité qu'on souhaite entendre...), c'est de la poudre au yeux, on pourra mieux les suivre avec des effectifs plus légers, des heures et améliorer LEUR emploi du temps sans être trop regardant sur le notre ( genre éviter des maths ou du français en 3eme tous les jours de 4 à 5... )
Les stats ne sont pas des mathématiques, elles ne prouvent pas grand chose dans le sens où on peut les interpréter comme on le souhaite, elle créent des stéréotypes et elles me dérangent.
pour répondre à Nateka, déjà je m'excuse d'avoir été virulente, mais les experts en maths ne sont pas devant des élèves...alors le truc fille /pas fille, ça m'agace.
les experts en orientation ne prennent pas en compte les désirs des élèves, mais en veulent un tel pourcentage en seconde générale, un tel pourcentage dans le batiment, et essayer de nous y mettre des filles aussi, tant qu'à faire...
voilà le discours que j'entends alors que mon job c'est de faire des maths aussi bien à des filles qu'à des garçons ( et j'ai une classe où les filles réussissent mieux, l'autre classe c'est le contraire... ), et où en prime je m'occupe de les orienter...alors les beaux discours de société comment faire pour que l'education nationale change la société et renverse les statistiques, faire des prouesses avec du bricolage...ça me fait rire jaune.
ce qui me chagrine c'est de prendre en compte seulement "l'état" de l'élève, cet à dire dans quelle catégorie, dans quelle "étiquette" il va rentrer : sexe, travail du père, de la mère, divorcée, pas divorcée...
quand je vois un élève qui me dit : mon père est pharmacien, ou mon père est le poivrot du bar du coin, je dis "et alors????"
nous ne sommes pas dans les familles, nous sommes en face à face avec les élèves qui ne sont pas étiquettés.
je ne pense pas qu'on puisse mieux suivre les élèves en étudiant les stats (et faire en sorte qu'elles nous disent la vérité qu'on souhaite entendre...), c'est de la poudre au yeux, on pourra mieux les suivre avec des effectifs plus légers, des heures et améliorer LEUR emploi du temps sans être trop regardant sur le notre ( genre éviter des maths ou du français en 3eme tous les jours de 4 à 5... )
Les stats ne sont pas des mathématiques, elles ne prouvent pas grand chose dans le sens où on peut les interpréter comme on le souhaite, elle créent des stéréotypes et elles me dérangent.
pour répondre à Nateka, déjà je m'excuse d'avoir été virulente, mais les experts en maths ne sont pas devant des élèves...alors le truc fille /pas fille, ça m'agace.
les experts en orientation ne prennent pas en compte les désirs des élèves, mais en veulent un tel pourcentage en seconde générale, un tel pourcentage dans le batiment, et essayer de nous y mettre des filles aussi, tant qu'à faire...
voilà le discours que j'entends alors que mon job c'est de faire des maths aussi bien à des filles qu'à des garçons ( et j'ai une classe où les filles réussissent mieux, l'autre classe c'est le contraire... ), et où en prime je m'occupe de les orienter...alors les beaux discours de société comment faire pour que l'education nationale change la société et renverse les statistiques, faire des prouesses avec du bricolage...ça me fait rire jaune.
- CelebornEsprit sacré
marlène, si je n'avais peur de t'effrayer par trop de promiscuité, je te prendrais dans mes bras !
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