- LonieNeoprof expérimenté
Je commence vendredi cette OI : par quoi commencez-vous ? Mes élèves n'auront pas encore lu le roman...
MERCI
MERCI
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- Invité24Vénérable
incroyable, figure-toi: je commence par le chapitre 1 "les enfances de tristan" :lol!:
mais les années précédentes, ou j'étais moins à la bourre, je leur photocopiais le dos du boitier de la pleiade, (ou apparaissent toutes les verrsions) et a partir de cela on déduisait les particularités de la littérature médiévale (oralité, abs de littérature nationale, abs d'auteur, notion de "fragment" à cause de la dispersion ds le temps...)
ça marchait très bien.
mais les années précédentes, ou j'étais moins à la bourre, je leur photocopiais le dos du boitier de la pleiade, (ou apparaissent toutes les verrsions) et a partir de cela on déduisait les particularités de la littérature médiévale (oralité, abs de littérature nationale, abs d'auteur, notion de "fragment" à cause de la dispersion ds le temps...)
ça marchait très bien.
- LonieNeoprof expérimenté
rose a écrit:incroyable, figure-toi: je commence par le chapitre 1 "les enfances de tristan" :lol!:
:Lool:
En fait, je me demandais si vous faisiez une séance d'introduction à l'oeuvre (ou étude d'image)....
mais les années précédentes, ou j'étais moins à la bourre, je leur photocopiais le dos du boitier de la pleiade, (ou apparaissent toutes les verrsions) et a partir de cela on déduisait les particularités de la littérature médiévale (oralité, abs de littérature nationale, abs d'auteur, notion de "fragment" à cause de la dispersion ds le temps...)
ça marchait très bien.
En effet, cela a l'air sympa !
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- Invité24Vénérable
sans blague, si tu connais bien l'oeuvre:
RACONTE!!!!!!!
ils seront scotchés...
je ne me lasse pas de constater le pouvoir de ce récit.
tu veux que magnanimement je te scanne la pléaide?
RACONTE!!!!!!!
ils seront scotchés...
je ne me lasse pas de constater le pouvoir de ce récit.
tu veux que magnanimement je te scanne la pléaide?
- LonieNeoprof expérimenté
Ben, écoute, je te dis pas non.... pour la Pléiade !
Sinon, j'aurai bien raconté... Mais, vu mon manque d'énergie, je me vois mal raconter toute l'histoire de manière captivante...
Sinon, j'aurai bien raconté... Mais, vu mon manque d'énergie, je me vois mal raconter toute l'histoire de manière captivante...
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- CelebornEsprit sacré
Personnellement, j'introduis par un cours bien aride sur la littérature du Moyen Âge : les jongleurs, les troubadours, la chanson de geste, l'explication du mot "roman", les caractéristiques du genre, l'absence de manuscrit complet du roman de T&I... Ensuite, promis, on combat le dragon ! ^^
Pour aider les plus perdus et mieux se repérer, j'ai fait cette année une fiche de vocabulaire ornée d'une belle pyramide féodale et un résumé chapitre par chapite. Là, je suis paré !
Pour aider les plus perdus et mieux se repérer, j'ai fait cette année une fiche de vocabulaire ornée d'une belle pyramide féodale et un résumé chapitre par chapite. Là, je suis paré !
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- LonieNeoprof expérimenté
Celeborn, aurais-tu tout cela sur tes tablettes ?
(j'ai honte, mais je ne m'en sors plus actuellement... Des montagnes de rédactions m'attendent....)
(j'ai honte, mais je ne m'en sors plus actuellement... Des montagnes de rédactions m'attendent....)
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- CelebornEsprit sacré
donne-moi ton e-mail en message privé, et je t'envoie le résumé et la fiche de vocabulaire (copyright Celeborn )
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- doctor whoDoyen
[quote="rose"]sans blague, si tu connais bien l'oeuvre:
RACONTE!!!!!!!
ils seront scotchés...
je ne me lasse pas de constater le pouvoir de ce récit.
[quote]
Je viens de finir La Chanson de Roland, en leur en racontant la plus grande partie. Trippant. Leur tête quand Roland fend Chernuble et son cheval en deux. Je crois même avoir réussi à leur faire comprendre, en le leur faisant éprouver, que l'épopée suscite l'admiration pour les héros qui s'y meuvent.
RACONTE!!!!!!!
ils seront scotchés...
je ne me lasse pas de constater le pouvoir de ce récit.
[quote]
Je viens de finir La Chanson de Roland, en leur en racontant la plus grande partie. Trippant. Leur tête quand Roland fend Chernuble et son cheval en deux. Je crois même avoir réussi à leur faire comprendre, en le leur faisant éprouver, que l'épopée suscite l'admiration pour les héros qui s'y meuvent.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- LonieNeoprof expérimenté
Petite remontée de topic :
petite question concernant l'épisode du philtre. En farfouillant dans les séquences sur cette oeuvre, j'ai trouvé un exercice qui me semble bien intéressant :
A ton avis, Tristan et Iseut sont-ils coupables ou innocents ? Présente au moins trois arguments en faveur de l’une ou de l’autre conviction.
En effet, on aura précédemment abordé (très simplement bien entendu) le dialogue argumentatif (quand Tristan va convaincre Iseult de ne pas le tuer dans son bain)...
Cependant, je me demande ce qui peut rendre coupable les personnages...
Quels arguments de part et d'autre donneriez-vous ?
Merci...
Edit : je cherche des illustrations de ce passage du livre montrant les deux points de vue (innocent / coupable)... J'en ai déjà deux : l'une où l'on voit T et I face à face, buvant une coupe qu'ils tiennent dans leurs mains ensemble (le peintre montre ici qu'ils seraient coupables) ; l'autre où ils boivent tout en jouant à une partie d'échecs, donc sans s'en rendre compte...
Auriez-vous d'autres idées d'illustration ?
petite question concernant l'épisode du philtre. En farfouillant dans les séquences sur cette oeuvre, j'ai trouvé un exercice qui me semble bien intéressant :
A ton avis, Tristan et Iseut sont-ils coupables ou innocents ? Présente au moins trois arguments en faveur de l’une ou de l’autre conviction.
En effet, on aura précédemment abordé (très simplement bien entendu) le dialogue argumentatif (quand Tristan va convaincre Iseult de ne pas le tuer dans son bain)...
Cependant, je me demande ce qui peut rendre coupable les personnages...
Quels arguments de part et d'autre donneriez-vous ?
Merci...
Edit : je cherche des illustrations de ce passage du livre montrant les deux points de vue (innocent / coupable)... J'en ai déjà deux : l'une où l'on voit T et I face à face, buvant une coupe qu'ils tiennent dans leurs mains ensemble (le peintre montre ici qu'ils seraient coupables) ; l'autre où ils boivent tout en jouant à une partie d'échecs, donc sans s'en rendre compte...
Auriez-vous d'autres idées d'illustration ?
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- V.MarchaisEmpereur
Concernant la culpabilité des personnages, tout dépend de la version que tu as choisie, Lonie. En effet, sur ce point, Bédier et René Louis sont sensiblement différents.
Chez Bédier, c'est par mégarde que Brangien sert le vin herbé aux futurs amants - et elle attribue aussitôt cette erreur à la source de tout mal : le Malin.
Chez René Louis, le narrateur souligne bien que le flacon donné par la reine était parfaitement reconnaissable. Aucune erreur possible. Brangien sait ce qu'elle fait, et Iseult aussi. Mais froissée par l'indifférence apparente de Tristan, elle veut s'en faire aimer coûte que coûte.
Bien des romans médiévaux ne sont qu'une variation sur le thème, essentiel dans la société médiévale, surtout la société lettrée, celle des clercs, de la faute et du salut. Roland pèche par orgueil et entraîne l'armée franque à sa perte, et ne doit son salut qu'à son sacrifice proprement christique. Iseult pèche par orgueil elle aussi, ou vanité féminine, et entraîne Tristan dans sa chute.
Finalement, dans l'une ou l'autre version, ce qui importe, c'est que ce qui se joue, c'est une réécriture de l'histoire du péché originel. Le philtre, c'est cette faute à l'origine du roman, à laquelle l'homme, de toute façon, ne peut échapper. Alors selon les versions, on insistera davantage sur le rôle, dans cette chute, du Malin ou de la femme - sa médiatrice traditionnelle. Mais le résultat est le même : le paradis perdu, la souffrance et l'expiation nécessaires - voir le récit magnifique de la fuite dans le Morrois, désert au nom ô combien évocateur, dans le Tristan de Béroul - et un salut qui ne peut être réellement espéré que dans l'au-delà.
En fait, la question de la culpabilité des amants est assez anachronique. Dans l'horizon médiéval, très chrétien, l'homme est coupable, dès l'origine, et il ne peut se sauver tout seul. C'est aussi ce que nous dit cette fable.
Chez Bédier, c'est par mégarde que Brangien sert le vin herbé aux futurs amants - et elle attribue aussitôt cette erreur à la source de tout mal : le Malin.
Chez René Louis, le narrateur souligne bien que le flacon donné par la reine était parfaitement reconnaissable. Aucune erreur possible. Brangien sait ce qu'elle fait, et Iseult aussi. Mais froissée par l'indifférence apparente de Tristan, elle veut s'en faire aimer coûte que coûte.
Bien des romans médiévaux ne sont qu'une variation sur le thème, essentiel dans la société médiévale, surtout la société lettrée, celle des clercs, de la faute et du salut. Roland pèche par orgueil et entraîne l'armée franque à sa perte, et ne doit son salut qu'à son sacrifice proprement christique. Iseult pèche par orgueil elle aussi, ou vanité féminine, et entraîne Tristan dans sa chute.
Finalement, dans l'une ou l'autre version, ce qui importe, c'est que ce qui se joue, c'est une réécriture de l'histoire du péché originel. Le philtre, c'est cette faute à l'origine du roman, à laquelle l'homme, de toute façon, ne peut échapper. Alors selon les versions, on insistera davantage sur le rôle, dans cette chute, du Malin ou de la femme - sa médiatrice traditionnelle. Mais le résultat est le même : le paradis perdu, la souffrance et l'expiation nécessaires - voir le récit magnifique de la fuite dans le Morrois, désert au nom ô combien évocateur, dans le Tristan de Béroul - et un salut qui ne peut être réellement espéré que dans l'au-delà.
En fait, la question de la culpabilité des amants est assez anachronique. Dans l'horizon médiéval, très chrétien, l'homme est coupable, dès l'origine, et il ne peut se sauver tout seul. C'est aussi ce que nous dit cette fable.
- LonieNeoprof expérimenté
Merci pour cette analyse...
J'ai en effet la version de Bédier, et je leur lirai en complément la version de René Louis...
J'ai en effet la version de Bédier, et je leur lirai en complément la version de René Louis...
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- greamNiveau 6
Lonie a écrit:Celeborn, aurais-tu tout cela sur tes tablettes ?
(j'ai honte, mais je ne m'en sors plus actuellement... Des montagnes de rédactions m'attendent....)
Je fais remonter le topic. Celeborn, pourrais-je également abuser de ta gentillesse ?
- CircéExpert
Pour la culpabilité des amants, on a travaillé cela en organisant le procès de Tristan et Iseult. J'avais préparé une présentation sur "le système judiciaire médiéval". Je les ai répartis par petits groupes, distribué les rôles. Ils ont eu à donner des arguments pour et contre.
Petit travail de type théâtral pour restituer cela.
Et c'était su-per !!... mais j'avais une excellente classe!
Petit travail de type théâtral pour restituer cela.
Et c'était su-per !!... mais j'avais une excellente classe!
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Celeborn, j'aimerais beaucoup moi aussi m'appuyer sur ta fiche de vocabulaire. Dis-moi si tu veux bien me la transmettre. Je te remercie d'avance, bon dimanche.
- User19866Expert
Je fais remonter ce topic, car j'essaie de trouver un sujet de rédaction pour clore la séquence Tristan et Iseut... et, vraiment je sèche. Pourtant, ce n'est pas faute de me creuser le crâne...
Auriez-vous des idées ?
Auriez-vous des idées ?
- EllidaNiveau 6
Je leur avais fait inventer un épisode où les deux amants se rencontraient mais étaient piégés par le nain Frocin. Ils devaient expliquer comment ils se retrouvaient, comment ils étaient piégés puis comment ils arrivaient à échapper au roi Marc. Ainsi, ils doivent respecter le roman (leur récit doit pouvoir être ajouté au roman), le genre ... Je l'ai fait plusieurs fois et ça a toujours bien marché.
- cannelle21Grand Maître
- Rencontre amoureuse au Moyen-âge
- La recette du filtre d'amour
- La vie d'un chevalier, de son adoubement à son premier combat (pour ce sujet, j'ai une trame complète)
- Décrire une créature monstrueuse
Tout dépend de ce que tu as fait au cours de ta séquence, d'où tu en es.
- La recette du filtre d'amour
- La vie d'un chevalier, de son adoubement à son premier combat (pour ce sujet, j'ai une trame complète)
- Décrire une créature monstrueuse
Tout dépend de ce que tu as fait au cours de ta séquence, d'où tu en es.
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Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- henrietteMédiateur
Dalathée2 a écrit:Je fais remonter ce topic, car j'essaie de trouver un sujet de rédaction pour clore la séquence Tristan et Iseut... et, vraiment je sèche. Pourtant, ce n'est pas faute de me creuser le crâne...
Auriez-vous des idées ?
Je leur demande d'écrire une autre version de la fin en inventant un autre prodige que celui de la ronce symbole d'amour éternel qui relie les deux tombes.
J'ai essayé de mettre le sujet ici, mais on me dit que mon espace de stockage est insuffisant.
Si ça t'intéresse, envoie-moi un MP avec ton adresse mail.
- cannelle21Grand Maître
henriette a écrit:Dalathée2 a écrit:Je fais remonter ce topic, car j'essaie de trouver un sujet de rédaction pour clore la séquence Tristan et Iseut... et, vraiment je sèche. Pourtant, ce n'est pas faute de me creuser le crâne...
Auriez-vous des idées ?
Je leur demande d'écrire une autre version de la fin en inventant un autre prodige que celui de la ronce symbole d'amour éternel qui relie les deux tombes.
J'ai essayé de mettre le sujet ici, mais on me dit que mon espace de stockage est insuffisant.
Si ça t'intéresse, envoie-moi un MP avec ton adresse mail.
ça aussi, ça fonctionne bien. De mon côté, je le fais en cours, sous la forme d'une écriture d'imitation.
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Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- brin d'acierNiveau 6
La recette du philtre d'amour, ça marche très bien !
- MélisandeNeoprof expérimenté
Je leur ai demandé d'imaginer qu'ils sont des chevaliers amoureux d'une dame de haut lignage. Ils doivent faire le portrait de la dame. On a étudié le vocabulaire adéquat auparavant.
- marjoDoyen
J'ai deux sujets sous le coude :
- imaginer une autre scène de combat entre Tristan et une créature imaginaire, sur le modèle du combat contre le dragon
- imaginer une fin heureuse pour les deux amants
- imaginer une autre scène de combat entre Tristan et une créature imaginaire, sur le modèle du combat contre le dragon
- imaginer une fin heureuse pour les deux amants
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