Quand l'Etudiant fait la publicité de l'enseignement privé hors contrat...

Ces classes peuvent commencer dès la maternelle. Dans le secondaire, l'Éducation nationale en recense 423, qui accueillaient en 2011 plus de 26.000 élèves de la seconde à la terminale générale, technologique ou professionnelle (1). Celles qui récupèrent des jeunes en difficulté sont parfois surnomées "boîtes à bac". Ce n'est pas une pratique récente et on y compte parmi leurs anciens des célébrités telles Nicolas Sarkozy, qui avait redoublé sa 6e au cours Saint-Louis-de-Monceau, dans le XVIIe à Paris (école aujourd'hui disparue) et qui y était resté jusqu'au bac !

Nichées dans des hôtels particuliers, des appartements, ou d'anciennes boutiques, les écoles privées hors contrat sont des établissements scolaires indépendants, libres de leurs programmes et de leur pédagogie. Contrairement aux lycées privés dits "sous contrat", ils ne reçoivent aucune subvention de l'État. Les frais de scolarité sont entièrement payés par les familles, qui doivent débourser entre 5.000 et 8.000 € par an en moyenne. [...]

Jusqu'au collège, les parents qui choisissent le hors-contrat veulent le plus souvent faire bénéficier leurs enfants d'une pédagogie différente (de type bilinguisme, Montessori...). Dans le secondaire, c'est différent. "Il s'agit majoritairement d'élèves en difficulté qui cherchent un encadrement, des petits effectifs ou un soutien scolaire, précise Firouzeh Jallaud, consultante en orientation scolaire. Certains y vont aussi pour y redoubler leur terminale, éviter une orientation ou un lycée du secteur."

C'est le cas de Nadia, inscrite en seconde au Cours Fidès dans le XIVe à Paris : "Habitant Montreuil [93], je visais le lycée Jean-Jaurès, mais comme je venais d'un collège privé, j'ai été affectée dans un lycée à l'autre bout de l'académie. C'était vraiment trop loin de chez moi, et ma mère a préféré m'inscrire dans le hors-contrat à Paris où je me sens bien encadrée." 

[...]

Trois établissements se distinguent avec 100 % de réussite au bac : l'école Georges-Gusdorf (XVe), Prepasup (IVe) et Beth Sefer Yad Mordekhai (XIe). Créée il y a cinq ans à peine, la première est spécialisée dans les enfants à haut potentiel (dotés d'un fort quotient intellectuel). De très bons résultats donc, mais avec l'un des plus petits effectifs puisqu'elle n'a présenté que 4 candidats (il y en aura 13 en 2013). "Nous ne sommes pas une 'boîte à bac', précise sa directrice. Nos élèves peuvent être en difficulté ou brillants, peu importe, ils viennent chez nous pour que leurs besoins spécifiques soient pris en compte."

Quant à Prepasup (32 élèves en 2012), la direction n'accepte que des étudiants de bon niveau souhaitant se préparer dès la terminale aux concours (Sciences po, écoles de commerce...) et bénéficier de l'expérience du groupe Ipesup en matière de préparation. De son côté, Beth Sefer Yad Mordekhai est un établissement confessionnel juif, qui ne prépare qu'au bac STMG (ex-STG).

À côté de ces trois lycées, d'autres se démarquent en affichant plus de 80 % de réussite. Il en est ainsi pour le bac général de Fidès (83,7 % de réussite), qui jouit d'une solide réputation à Paris. Avec 85 % de réussite, L'école (XVe) est aussi très appréciée des familles, qui choisissent d'y mettre leurs enfants souvent après des années difficiles dans les écoles privées sous contrat de Paris. Enfin le Cours Hattemer, qui a changé récemment de direction, obtient aussi de bons résultats avec 81,8 % de réussite. L'école bénéficie de la force de son réseau d'anciens (Jean d'Ormesson et Christophe Dechavanne y ont été élèves).

Côté bacs techno, l'Institut du Marais-Charlemagne-Pollès et l'école de la Ruche affichent également de très bons résultats (respectivement 86,4 % et 80 % de réussite au bac STG). Enfin, en bac pro, Marbœuf Esthétique et OIIO se distinguent également. À noter que ce dernier établissement a remporté le très prestigieux prix Art School 2013 pour le projet façade organisé par Canson, qui lui a permis de décorer la façade du lieu artistique “59 Rivoli” à Paris.

À côté de ces trois lycées, d'autres se démarquent en affichant plus de 80 % de réussite. Il en est ainsi pour le bac général de Fidès (83,7 % de réussite), qui jouit d'une solide réputation à Paris. Avec 85 % de réussite, L'école (XVe) est aussi très appréciée des familles, qui choisissent d'y mettre leurs enfants souvent après des années difficiles dans les écoles privées sous contrat de Paris. Enfin le Cours Hattemer, qui a changé récemment de direction, obtient aussi de bons résultats avec 81,8 % de réussite. L'école bénéficie de la force de son réseau d'anciens (Jean d'Ormesson et Christophe Dechavanne y ont été élèves).

philann a écrit:

Cet article est merveilleux!  Il nous explique que des parents font sciemment le choix de mettre leurs enfants dans le privé hors contrat et de payer très très cher des établissements qui ont une très très bonne réputation...en ayant des résultats...proches de la moyenne nationale!!!    , voire en dessous!

Pour rappel cette année:
Le taux de réussite au bac général 2013 s'élève à 91,9 % (+ 2,3 points).
Au bac technologique, il atteint 86,4% (+ 3,2 points).
Au bac professionnel, il se stabilise à 78,5 % (+ 0,3 point), après une chute de plus de 6 points en 2012.

llaima a écrit:Enfin au moins dans ce privé là ce sont les parents qui payent, le scandale en France c'est le privé sous contrat où c'est le contribuable qui paye pour des écoles en fait publiques mais payantes!

Spoiler:

Spoiler:

EU1 a écrit:Il y a un privé hors contrat près de chez moi... les gamins sont en blouse et posent avec une petite bible pour le journal local... les filles ont toutes des nattes et les garçons sont tous blonds avec une raie sur le côté...  ça fait peur...

EU1 a écrit:Vivre, oui, pas de souci... par contre, bloquer des rues pour prier et lutter contre l'égalité des droits : NON ! mais bon, on s'éloigne du sujet...