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- roxanneOracle
Mais tu n'as pas une classe plus sympa , d'un niveau meilleur? Cette année , je me suis portée volontaire pour avoir une 3° "à profil" composée de gamins en diffivcultés (et ils sont 27 !) , donc je rame , ils sont très agités en plus .Mais à côté , j'ai demandé à avoir les 3° bilangue-latin -grec (que j'avais en 4° ) , où c'est un autre univers , où ça bosse (m^me si un petit con essaie de pourrir la classe).Du coup , je suis plus "cool" avec les 3° à profil , on fait ce qu'on peut , parce que je sais que je vais faire un bon boulot dans l'autre classe.Mes deux autres classes sont une 6° mignonne et une 4° ...ben 4° quoi !
- Invité14Expert
Si j'ai deux classes avec lesquelles c'est calme et on bosse!
Une seconde de 34 élèves qui travaillent et écoutent. pourvu que ça dure!
Une première S très faible , très calme : je m'endormirai presque. Aucune participation ! Tous timides et coincés.Mais au moins, cela me repose et je me détends.
Une seconde de 34 élèves qui travaillent et écoutent. pourvu que ça dure!
Une première S très faible , très calme : je m'endormirai presque. Aucune participation ! Tous timides et coincés.Mais au moins, cela me repose et je me détends.
- PasseroseNeoprof expérimenté
Et puis, on n'est pas obligé d'être hyper épanoui dans son boulot : pour moi, c'est un mythe. Je suis pour la tranquille assurance de l'artisan qui fait du bon boulot. Le principal, c'est de ne pas en arriver à aller en cours à reculons. Ca m'est arrivé avec des 3èmes, et là, c'est dur.
- Invité14Expert
oui mais quand j'ai lu cet été sur le forum que certaines avaient hâte de retourner travailler, j'ai été quelque peu .Je me suis sentie différente.
Evidemment, certains adorent leur boulot et s'y épanouissent mais ce n'est pas mon cas. Alos, j'essaie d'autres choses à côté : loisirs créatifs principalement, cuisine, déco...
Mais on n'a pas un métier où on est "reconnu" et c'est cela en ce moment qui me manque : la reconnaissance.
C'est pour ça que je cherche quoi faire à côté pour avoir ce entiment d'être utile et appréciée.
Evidemment, certains adorent leur boulot et s'y épanouissent mais ce n'est pas mon cas. Alos, j'essaie d'autres choses à côté : loisirs créatifs principalement, cuisine, déco...
Mais on n'a pas un métier où on est "reconnu" et c'est cela en ce moment qui me manque : la reconnaissance.
C'est pour ça que je cherche quoi faire à côté pour avoir ce entiment d'être utile et appréciée.
- Reine MargotDemi-dieu
ouh là! moi non plus je n'ai pas hâte d'aller bosser, de retrouver les élèves! Pour moi tenir une classe c'est un stress permanent, nous faisons un métier où on est amené à faire le gendarme toutes les 30 secondes, face à des élèves de plus en plus culottés. je suis aussi étonnée de voir des collègues qui adorent ce boulot. Je crois que ceux qui aiment vraiment ça sont ceux qui sont intéressés par l'aspect éducatif du métier, qui aiment gérer des ados. Moi ce que j'aime c'est transmettre des connaissances.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- lulucastagnetteEmpereur
Moi je suis contente d'aller bosser !
Bien sûr j'adore les vacances et les WE ! mais je vais au boulot le coeur léger.
Gérer des ados n'est pas le truc qui me fait prendre mon pied mais il faut passer par là pour leur transmettre des connaissances, l'un ne va pas sans l'autre. Je pense que faire cours à une classe de robots disciplinés me déplairait. Nous travaillons sur l'humain et c'est passionnant. bien sûr j'ai mes jours de moins bien, quand j'ai dû aller au clash ou que je corrige un contrôle et vois que les 2/3 d'une classe n'ont pas bossé...
Mais globalement j'aime ce métier ! Heureusement car avec les longues années qu'il me reste encore à faire...
Bien sûr j'adore les vacances et les WE ! mais je vais au boulot le coeur léger.
Gérer des ados n'est pas le truc qui me fait prendre mon pied mais il faut passer par là pour leur transmettre des connaissances, l'un ne va pas sans l'autre. Je pense que faire cours à une classe de robots disciplinés me déplairait. Nous travaillons sur l'humain et c'est passionnant. bien sûr j'ai mes jours de moins bien, quand j'ai dû aller au clash ou que je corrige un contrôle et vois que les 2/3 d'une classe n'ont pas bossé...
Mais globalement j'aime ce métier ! Heureusement car avec les longues années qu'il me reste encore à faire...
- CarabasVénérable
+1marquisedemerteuil a écrit:ouh là! moi non plus je n'ai pas hâte d'aller bosser, de retrouver les élèves! Pour moi tenir une classe c'est un stress permanent, nous faisons un métier où on est amené à faire le gendarme toutes les 30 secondes, face à des élèves de plus en plus culottés. je suis aussi étonnée de voir des collègues qui adorent ce boulot. Je crois que ceux qui aiment vraiment ça sont ceux qui sont intéressés par l'aspect éducatif du métier, qui aiment gérer des ados. Moi ce que j'aime c'est transmettre des connaissances.
Et puis de toute façon, le pb chez moi, ce n'est pas que je n'aime pas faire le gendarme, c'est que je ne sais pas faire, de toute manière...
- Reine MargotDemi-dieu
lulucastagnette a écrit:Moi je suis contente d'aller bosser !
Bien sûr j'adore les vacances et les WE ! mais je vais au boulot le coeur léger.
Gérer des ados n'est pas le truc qui me fait prendre mon pied mais il faut passer par là pour leur transmettre des connaissances, l'un ne va pas sans l'autre. Je pense que faire cours à une classe de robots disciplinés me déplairait. Nous travaillons sur l'humain et c'est passionnant. bien sûr j'ai mes jours de moins bien, quand j'ai dû aller au clash ou que je corrige un contrôle et vois que les 2/3 d'une classe n'ont pas bossé...
Mais globalement j'aime ce métier ! Heureusement car avec les longues années qu'il me reste encore à faire...
Moi justement ce serait mon rêve; une classe qui ne bouge pas, ne fait pas de bruit, génial.
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- Invité14Expert
Comme j'ai eu des débuts difficiles dans le métier, cela m'a un peu "marquée" donc je crains toujours le pire. cela me poursuit
- léonNiveau 3
Bon à mon tour de témoigner : Cela fait 4 ans que j'enseigne et j'ai connu souvent des bas, quelquefois des hauts, car je suis TZR sur des remplacements de courte durée depuis ma titularisation... Eh bien cette année me semblait bien partie avec un remplacement de la rentrée de septembre à la toussaint dans un collège de campagne où les gamins étaient disons "sympas" et des élèves classiques, on va dire, dans le sens où je me suis aperçu qu'un cours pouvait être agréable ! Grande première. Depuis les vacances de la Toussaint on m'a envoyé pour une semaine et demie dans un autre collège de campagne (hors-zone) où ce fut un peu plus musclé mais cela restait finalement très gérable, puisqu'au bout de deux jours les mômes se sont calmés d'un coup et j'y suis allé serein. Mais voilà que ce foutu rectorat de M.... a appelé le collège vendredi à 16h30 pour me dire que je commençais un nouveau remplacement à partir de lundi matin dans un des collèges craignos de la ville (AV ambition réussite et tout ce que vous voulez...). Sachant que je terminais mon dernier remplacement seulement hier midi (samedi), je n'appellerai le collège que demain matin pour commencer les cours mardi au mieux, (délai de préparation des cours qu'il faut négocier à chaque fois, Pfff ). Ce nouveau remplacement est prévu pour une durée de 15 jours et je sens que cela va être difficile, car si je me suis rendu compte que je pouvais aimer ce métier face à des élèves classiques, je sais que face à des fous furieux je vais vite être déboussolé, dépourvu, et prendre ce métier en grippe. Enfin voilà, y en a-t-il d'autres dans ce cas ?
Et puis j'ai l'impression d'être un numéro corvéable à merci entre les mains des gens du rectorat, qui vont réussir à éteindre la lueur d'intérêt que je commençais à prendre à ce métier...
Et puis j'ai l'impression d'être un numéro corvéable à merci entre les mains des gens du rectorat, qui vont réussir à éteindre la lueur d'intérêt que je commençais à prendre à ce métier...
- TournesolÉrudit
léon a écrit:Bon à mon tour de témoigner : Cela fait 4 ans que j'enseigne et j'ai connu souvent des bas, quelquefois des hauts, car je suis TZR sur des remplacements de courte durée depuis ma titularisation...
[...]
Enfin voilà, y en a-t-il d'autres dans ce cas ?
Et puis j'ai l'impression d'être un numéro corvéable à merci entre les mains des gens du rectorat, qui vont réussir à éteindre la lueur d'intérêt que je commençais à prendre à ce métier...
Je suis dans ce cas, remplacements de courte durée depuis 7 ans, et comme toi je connais des hauts et des bas, des publics plus faciles que d'autres, et j'ai craint bien souvent aussi que mon enthousiasme ne s'amenuise avec le temps, entamé par le mépris du rectorat. Toutefois, quand les remplacements se passent bien, quand je réussis à enseigner ma discipline, sans que ce soit facile, mais en ayant chaque jour envie d'y aller, d'avancer, d'envisager l'éventualité de les voir progresser (c'est le cas en ce moment), alors je me dis que non, décidément, ni l'administration ni les classes ingérables n'auront raison de moi ! Bon, je ne me dis pas ça souvent, moins à cause des élèves qu'à cause du traitement que l'on réserve aux TZR... Alors, souviens-toi peut-être de ce qui t'a fait choisir ce métier (si c'est un réel choix, évidemment !), égare-toi dans tes lectures, entretiens cette "lueur d'intérêt" qui est la tienne parfois ! Je sais que ce n'est pas toujours facile, mais, même TZR, le plaisir d'enseigner alterne avec le découragement... Bon courage !
- ISLINGTONNiveau 2
Une petite remarque pour toi, Marquise.
A force de lire vos posts sur vos affreux élèves, je prends pleinement conscience de la chance qui est la mienne dans mon collège rural et calme.
Chez nous, des vrais affreux il y en a disons 2 à 3 par classe, les autres sont des élèves "normaux"! Il y en a même pas mal de gentils, touchants, méritants et quelques un vraiment exceptionnels!
Ceci dit, la raison qui me pousse à écrire est la suivante: dés lors que le public ne pose plus de grave problème de discipline, et bien un autre problème surgit: celui de les mettre au travail, d'obtenir d'eux qu'ils progressent, qu'ils soient actifs...
L'on se dit que l'on a aucune excuse! Et pourtant, c'est très difficile.
Dans mon collège, il m'est arrivé d'attendre 10 minutes... non pas le silence mais dans un silence complet avant d'obtenir une réponse simple à une question du style: "de quoi parlait cet enregistrement?"
Les 26 élèves étaient là, assis devant moi, sagement et attendaient silencieusement... que je réponde pour eux. (mais comme je suis têtu, ce jour là, je n'ai pas cédé!)
Bien sûr, avec un tel public, la motivation s'impose comme une évidence tous les jours. L'on se remet tous les jours en question et quand un cours ne "foire" l'on se dit que c'est notre faute!
Bref, tout ça pour dire qu'enseigner dans un bahut pépère ne signifie pas une vie pépère
(sauf si l'on fait ce boulot pour les mauvaises raisons)
PS: je n'ai PAS dit ni suggéré que les collègues de ZEP ne font pas bien leur boulot! Bien au contraire - je vous trouve héroiques!
Islington / SW5
A force de lire vos posts sur vos affreux élèves, je prends pleinement conscience de la chance qui est la mienne dans mon collège rural et calme.
Chez nous, des vrais affreux il y en a disons 2 à 3 par classe, les autres sont des élèves "normaux"! Il y en a même pas mal de gentils, touchants, méritants et quelques un vraiment exceptionnels!
Ceci dit, la raison qui me pousse à écrire est la suivante: dés lors que le public ne pose plus de grave problème de discipline, et bien un autre problème surgit: celui de les mettre au travail, d'obtenir d'eux qu'ils progressent, qu'ils soient actifs...
L'on se dit que l'on a aucune excuse! Et pourtant, c'est très difficile.
Dans mon collège, il m'est arrivé d'attendre 10 minutes... non pas le silence mais dans un silence complet avant d'obtenir une réponse simple à une question du style: "de quoi parlait cet enregistrement?"
Les 26 élèves étaient là, assis devant moi, sagement et attendaient silencieusement... que je réponde pour eux. (mais comme je suis têtu, ce jour là, je n'ai pas cédé!)
Bien sûr, avec un tel public, la motivation s'impose comme une évidence tous les jours. L'on se remet tous les jours en question et quand un cours ne "foire" l'on se dit que c'est notre faute!
Bref, tout ça pour dire qu'enseigner dans un bahut pépère ne signifie pas une vie pépère
(sauf si l'on fait ce boulot pour les mauvaises raisons)
PS: je n'ai PAS dit ni suggéré que les collègues de ZEP ne font pas bien leur boulot! Bien au contraire - je vous trouve héroiques!
Islington / SW5
- Reine MargotDemi-dieu
Oui, les motiver, les mettre au travail c'est aussi difficile.
Mais je crois qu'il y a autre chose, même dans les bahuts pas vraiment difficiles. je suis dans des classes comme les tiennes, 2 ou 3 affreux par classe...mais les élèves, même les gentils, sont de plus en plus familiers avec le prof, c'est un phénomène général qui touche tous les bahuts. le respect n'est plus du tout évident. s'ils s'ennuient ils le disent, contestent facilement, râlent quand on donne du travail...il n'y a plus de classes "faciles".
Mais je crois qu'il y a autre chose, même dans les bahuts pas vraiment difficiles. je suis dans des classes comme les tiennes, 2 ou 3 affreux par classe...mais les élèves, même les gentils, sont de plus en plus familiers avec le prof, c'est un phénomène général qui touche tous les bahuts. le respect n'est plus du tout évident. s'ils s'ennuient ils le disent, contestent facilement, râlent quand on donne du travail...il n'y a plus de classes "faciles".
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- PasseroseNeoprof expérimenté
Je suis d'accord, marquise. Les élèves ne reçoivent plus la même éducation (que nous, par exemple ?) et n'ont pas le même rapport à l'adulte. C'est pourquoi il faut cerner ce dont ils sont capables et adapter ses exigences. Peut-être que ce n'est pas grave, si un élève fait une remarque à voix haute sur ce que lui inspire le cours, si ce n'est pas systématiquement pour te déstabiliser...
Je me dis qu'au lieu de délayer ma concentration le matin en salle des profs, je vais aller direct dans ma salle et rester concentrée, me passer en quelque sorte le déroulé de mes quatre heures de cours du matin. Cela me permettra peut-être d'arriver plus "consciente" en cours avec mes classes.
Je me dis qu'au lieu de délayer ma concentration le matin en salle des profs, je vais aller direct dans ma salle et rester concentrée, me passer en quelque sorte le déroulé de mes quatre heures de cours du matin. Cela me permettra peut-être d'arriver plus "consciente" en cours avec mes classes.
- CarabasVénérable
Ce que je trouve dingue, c'est qu'il faille constamment les amuser, les intéresser, les stimuler...
Ils ont bien de la chance, parce que je me suis souvent fait ch... en cours, et ce n'est pas pour ça que je suis devenue insolente...
En plus, chercher à les amuser, n'est-ce pas en soi discréditer le savoir en partant du principe que c'est ch...?
Qu'on s'adapte, ok, mais là, j'ai l'impression que l'amusement est l'objectif premier alors que ça devrait être la cerise sur le gâteau.
Ils ont bien de la chance, parce que je me suis souvent fait ch... en cours, et ce n'est pas pour ça que je suis devenue insolente...
En plus, chercher à les amuser, n'est-ce pas en soi discréditer le savoir en partant du principe que c'est ch...?
Qu'on s'adapte, ok, mais là, j'ai l'impression que l'amusement est l'objectif premier alors que ça devrait être la cerise sur le gâteau.
- Reine MargotDemi-dieu
Complètement, et plus on essaie de faire amusant, d'ailleurs, moins ça marche, eux-mêmes trouvent que ce n'est pas crédible.
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La famille Bélier
- CarabasVénérable
Quand j'étais gosse et qu'on faisait un cours "ludique", je disais qu'on n'avait rien fait. D'ailleurs, je ne suivais le cours que d'une oreille, puisque ce n'était pas important.
Bon, faut dire que j'étais chiante et bizarre : j'adorais les exos du Bled, par exemple.
Bon, faut dire que j'étais chiante et bizarre : j'adorais les exos du Bled, par exemple.
- PasseroseNeoprof expérimenté
Je leur dis toujours "essaie de participer, de chercher, tu verras que tu ne t'ennuies pas". Les cours où ils s'exclamaient "déjà ?!" à la sonnerie ne sont pas ceux où ils se sont amusés, mais ceux où ils se sont investis studieusement, je dirais corps et âme.
Mais c'est un fait qu'avec l'habitude de zapper, surfer et la recherche du divertissement, de nombreux élèves ne sont pas capables de se poser deux secondes. Sans mentir, chez les 5èmes-6èmes, ils m'appellent pour corriger avant d'avoir commencé l'exercice !
Mais c'est un fait qu'avec l'habitude de zapper, surfer et la recherche du divertissement, de nombreux élèves ne sont pas capables de se poser deux secondes. Sans mentir, chez les 5èmes-6èmes, ils m'appellent pour corriger avant d'avoir commencé l'exercice !
- ISLINGTONNiveau 2
Je cite marquise : "mais les élèves, même les gentils, sont de plus en plus familiers avec le prof"
[désolé, les gens, mais je ne sais PAS faire les belles citations directes, comme vous]
Marquise, que veux-tu dire par de plus en plus familiers?
C'est là une chose qui m'intéresse....
Pourrais-tu me donner des exemples de familiarité qui te dérangent?
MERCI!
[désolé, les gens, mais je ne sais PAS faire les belles citations directes, comme vous]
Marquise, que veux-tu dire par de plus en plus familiers?
C'est là une chose qui m'intéresse....
Pourrais-tu me donner des exemples de familiarité qui te dérangent?
MERCI!
- CarabasVénérable
Ah mais je te crois, hein, je ne dis pas non plus qu'un cours doive être chiant comme la pluie. Mais je trouve que le ludiaque prend une place trop importante.Passerose a écrit:Je leur dis toujours "essaie de participer, de chercher, tu verras que tu ne t'ennuies pas". Les cours où ils s'exclamaient "déjà ?!" à la sonnerie ne sont pas ceux où ils se sont amusés, mais ceux où ils se sont investis studieusement, je dirais corps et âme.
Mais c'est un fait qu'avec l'habitude de zapper, surfer et la recherche du divertissement, de nombreux élèves ne sont pas capables de se poser deux secondes. Sans mentir, chez les 5èmes-6èmes, ils m'appellent pour corriger avant d'avoir commencé l'exercice !
ISLINGTON, tu cliques sur le bouton "citer" en haut à droite du message que tu veux citer.
- ISLINGTONNiveau 2
MARQUISE a écrit : "le respect n'est plus du tout évident. s'ils s'ennuient ils le disent (...) "
Les miens sombrent dans un profond coma! Sans protester!
je suis le seul à protester et à leur envoyer des sales vannes à la BRICE de NICE! Genre: chté KC, hahaha! (Bon OK je les vouvoie tous et toutes donc le passage au tu + le changement de registre a tjrs son petit effet FLAsh!)
(...) contestent facilement, râlent quand on donne du travail...
Chez nous , ils ne râlent pas, juste ils ne font pas leur boulot!
(...) il n'y a plus de classes "faciles".
si si si, chère Marquise! Il y en a! Encore. EN TOUT CAS par ici, à pas loin d'une heure de Lille en bagnole!
Et même des classes pas fortes - qui font rien à la maison mais qui sont quand même sympa!
Plus le temps passe, et plus je préfère une classe réactive (même si ils/elles foutent rien chez eux - et qu'ils disent des horreurs!!! - Au moins, cela permet de mettre en place l'inter-correction si chère à nos IPRs) plutôt qu'une classe CAMIF muette en cours!
Mais c'est un prof. de LVE qui parle...
Les miens sombrent dans un profond coma! Sans protester!
je suis le seul à protester et à leur envoyer des sales vannes à la BRICE de NICE! Genre: chté KC, hahaha! (Bon OK je les vouvoie tous et toutes donc le passage au tu + le changement de registre a tjrs son petit effet FLAsh!)
(...) contestent facilement, râlent quand on donne du travail...
Chez nous , ils ne râlent pas, juste ils ne font pas leur boulot!
(...) il n'y a plus de classes "faciles".
si si si, chère Marquise! Il y en a! Encore. EN TOUT CAS par ici, à pas loin d'une heure de Lille en bagnole!
Et même des classes pas fortes - qui font rien à la maison mais qui sont quand même sympa!
Plus le temps passe, et plus je préfère une classe réactive (même si ils/elles foutent rien chez eux - et qu'ils disent des horreurs!!! - Au moins, cela permet de mettre en place l'inter-correction si chère à nos IPRs) plutôt qu'une classe CAMIF muette en cours!
Mais c'est un prof. de LVE qui parle...
- Invité14Expert
Je n'ai pas d'élèves difficiles mais même les élèves "normaux", d'un lycée calme où je suis ,peuvent être chi..s quand ils se mettent à bavarder.Donc il faut leur dire de se taire et je trouve ça usant nerveusement.
Moi qui aime le calme ...( je hais les endroits buyants : bar, boites, concert d'ailleurs je devrais peut etre entrer au couvent )
Je suis d'accord avec toi, Marquise:
mais les élèves, même les gentils, sont de plus en plus familiers avec le prof, c'est un phénomène général qui touche tous les bahuts. le respect n'est plus du tout évident. s'ils s'ennuient ils le disent, contestent facilement, râlent quand on donne du travail...il n'y a plus de classes "faciles".
En effet, les élèves ne nous craignent plus donc on ne peut plus leur faire "peur" ( peut etre en 6 ème?) et on doit s'imposer avec d'autres armes
Etre TZR ou remplaçant n'est certes pas facile car on est amené du jour au lendemain dans un autre endroit, on ne peut pas lier des ralations avec des collègues, des élèves mais il y a un avantage : changer de public.
C'est bien quand cela se passe mal avec une classe. Et puis,on fait plus facilement "nos armes". On ne commet plus les mêmes erreurs après.
Mais je suis contente car cette année ; j'ai une classe qui ne bronche pas. Jen profite car c'est devenu très rare. Mais comme je le disais , ils gobent tout ce que je dis et réfléchissent peu.On ne peut pas tout avoir!
Moi qui aime le calme ...( je hais les endroits buyants : bar, boites, concert d'ailleurs je devrais peut etre entrer au couvent )
Je suis d'accord avec toi, Marquise:
mais les élèves, même les gentils, sont de plus en plus familiers avec le prof, c'est un phénomène général qui touche tous les bahuts. le respect n'est plus du tout évident. s'ils s'ennuient ils le disent, contestent facilement, râlent quand on donne du travail...il n'y a plus de classes "faciles".
En effet, les élèves ne nous craignent plus donc on ne peut plus leur faire "peur" ( peut etre en 6 ème?) et on doit s'imposer avec d'autres armes
Etre TZR ou remplaçant n'est certes pas facile car on est amené du jour au lendemain dans un autre endroit, on ne peut pas lier des ralations avec des collègues, des élèves mais il y a un avantage : changer de public.
C'est bien quand cela se passe mal avec une classe. Et puis,on fait plus facilement "nos armes". On ne commet plus les mêmes erreurs après.
Mais je suis contente car cette année ; j'ai une classe qui ne bronche pas. Jen profite car c'est devenu très rare. Mais comme je le disais , ils gobent tout ce que je dis et réfléchissent peu.On ne peut pas tout avoir!
- Invité14Expert
ISLINGTON a écrit:
Plus le temps passe, et plus je préfère une classe réactive (même si ils/elles foutent rien chez eux - et qu'ils disent des horreurs!!! - Au moins, cela permet de mettre en place l'inter-correction si chère à nos IPRs) plutôt qu'une classe CAMIF muette en cours!
Mais c'est un prof. de LVE qui parle...
oui c'est sur qu'une classe qui ne parle pas pendant un cours de langue, c'est une peu embêtant.
- roxanneOracle
J'ai eu en lycée technique une classe de 1°SMS (actuellement ST2S) 3 garçons , 25 filles qui ne bronchaient pas , ils en traient en cours , prenaient stylos et...atendaient sans un bruit ..et sans un mot de participation non plus ..et ben que cette année fut longue !!! à côté les secondes SMS étaient plus "actifs" mais au moins j'avais l'impression de ne plus être seule ..
- Reine MargotDemi-dieu
Ben tu as de la chance...parfois nous avons "madame, quelle heure il est?" (sous-entendu "votre cours est chiant, c'est quand la fin?") à quoi je réponds "l'heure de t'acheter une montre".
Ou des élèves qui se savent pas lever la main avant de répondre, ou interrompent pour des motifs futiles...mais bon ça c'est partout je pense.
Ah oui et le grand classique, un élève bavarde, je le regarde "pourquoi vous me regardez?".
Usant.
Ou des élèves qui se savent pas lever la main avant de répondre, ou interrompent pour des motifs futiles...mais bon ça c'est partout je pense.
Ah oui et le grand classique, un élève bavarde, je le regarde "pourquoi vous me regardez?".
Usant.
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La famille Bélier
- roxanneOracle
Ceci dit je crois qu'il va flloir qu'on fasse avec ce genre de gamins .L'autre jour , on est allé avec mon copain chez des connaissances à lui qui ont trois enfants , un garçon de 9 ans et des jumelles de 6 ans .La mère est assez stricte avec eux , les reprend , mais ce qui m'a frappée , c'est que ces gamins qui ne me connaissaient pas du tout et à peine mon copain , étaient comment dire très à l'aise , décontractés , interrompant la conversation , nous tapant dans le dos ...et les parents ne laissaient pas faire...La maman m'a dit qu'ils étaient comme ça à l'école ret que ça la consternait...et ça m'a été confirmé par des amis PE et m^me en zone rurale...
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