j'ai dû improviser un cours ce matin

ça m'arrive régulièrement, j'appele ça etre en "roue libre" . Je sais ce que je vais faire, dans les grandes lignes, mais seules les leçons sont écrites. sans texte, je fais rarement! mais en effet, le cdi est ton ami dans ce cas là!
j'aime cette liberté, le fait que les élèves s'emparent un peu du cours, en général ça donne des echanges assez riches. par contre, je ne le fais que dans les classes où tout va bien. les pénibles, eux, ont droit à des cours hyper structurés, avec plusieurs activités différentes, ça les canalise( un peu)

Moi, mon cours est une improvisation permanente!

Bon, sur la forme, naturellement...

Après réunion avec l'IPR et le fait qu'une LA doit être faite par les élèves ( ), il m'arrive parfois d'arriver en classe avec seulement le texte en leur disant "je vous écoute...aujourd'hui c'est vous qui travaillez pour changer"
Et bien, il m'est arrivé d'avoir une heure super intéressante...en m'attachant vraiment à ce que disent les élèves ...

super Passerose!

roxanne a écrit:Une collègue à la retraite m'avait dit qu'on était devenu un vrai prof quand on était capable d'improviser un cours sans s'affoler.

J'ai vu mon tuteur de lycée le faire. Il avait cru dire aux élèves de lire Tartuffe et Dom Juan, pour me laisser faire un cours comparant les 2 oeuvres. J'avais bien préparé mon truc. Mais mais mais, pas de chance, il leur avait dit de lire Tartuffe et ... Ruy Blas! Du coup, n'ayant pas relu Ruy Blas et n'ayant pas travaillé dessus, je n'ai pas pu faire ce cours-là et mon tuteur a repris les choses en main, pas traumatisé.

Bon, j'étais dég d'avoir travaillé ce cours pour rien. En plus, mon tuteur en regardant ma préparation a dit "ah oui, c'était bien, ça." Enfin, tant pis.

J'improvise tout le temps. Je prévois une trame de cours, je sais où je vais globalement, mais je fonctionne vraiment selon les réactions de mes classes.

Mais en collège, c'est plus facile qu'en lycée, pour cela

Le jour où je dois improviser une LA sans ma prép...

Ca m'est arrivé quand j'avais oublié mon cours... C'était digne de l'épreuve improvisée au concours : "Bon euh... Alors, vous allez prendre quinze minutes pour relire le texte, repérer les éléments de critique sociale, et étudier le point de vue porté par le narrateur sur la scène qu'il décrit et pendant ce temps-là M. John va tenter de retrouver de tête les éléments de L.A. qu'il avait prévu de vous donner..."

ce que tu dis me rassure John !

Hum, en tant que grosse étourdie incurable, ça m'est déjà malheureusement arrivé assez souvent !!
Le bon côté des choses, c'est que du coup je me débrouille assez bien en improvisation, en tout cas ça ne me fait pas trop paniquer. En collège en tout cas, je trouve qu'on peut facilement occuper une heure ou deux même en ayant tout oublié à la maison : soit de mémoire, soit en piochant dans le manuel, soit en proposant des révisions, soit en faisant le point sur leur lecture du moment... ou plus machiavélique, en lançant un petit contrôle improvisé.
Je crois que les élèves ne se sont jamais rendu compte que j'avais oublié mon texte, mes tirages, mon sac, mes préps., ma tête... mais ça va quand même mieux quand on a tout !

4 heures de suite, là oui ça devient un peu plus compliqué !!

Ce qu'il y a, c'est que j'ai besoin de passer par l'écrit pour poser les choses : je ne pourrais pas sortir un contrôle comme ça, de tête, ni même des révisions ou des exercices. Si j'ai une heure de trou, ça va, mais si je dois enchaîner direct, je suis assez limitée.