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- hugo garyNiveau 1
Bonjour,
Dans le cadre de ma séquence sur la séduction de la parole, connaitriez-vous s'il vous plaît des exemples de cliffhangers dans les romans-feuilletons du XIXè, notamment chez Dickens, qui dit-on en était un maître, ou Dumas ?
Merci d'avance
Dans le cadre de ma séquence sur la séduction de la parole, connaitriez-vous s'il vous plaît des exemples de cliffhangers dans les romans-feuilletons du XIXè, notamment chez Dickens, qui dit-on en était un maître, ou Dumas ?
Merci d'avance
- CasparProphète
hugo gary a écrit:Bonjour,
Dans le cadre de ma séquence sur la séduction de la parole, connaitriez-vous s'il vous plaît des exemples de cliffhangers dans les romans-feuilletons du XIXè, notamment chez Dickens, qui dit-on en était un maître, ou Dumas ?
Merci d'avance
Cliffhanger ou plot twist ? Là est la question.
Dans Dickens je ne sais plus à brûle-pourpoint mais il y a de bons cliffhangers chez Jane Austen: la chute de Louisa Musgrove sur les marches de Lyme Regis dans Persuasion, le retour inopiné de Sir Bertram dans Mansfield Park, Catherine renvoyée chez elle en pleine nuit dans Northanger Abbey etc
Il y en a un bon dans La foire aux vanités de Thackeray aussi.
Sinon Jane Eyre errant sur la lande après avoir découvert que Rochester est déjà marié: que va-t-elle devenir ?
Le problème est qu'il faut avoir lu le roman pour apprécier le cliffhanger.
- cit6Niveau 7
Bonjour.
Il y en a pas mal dans Consuelo de Georges Sand, qui avait d'abord été publié dans une revue, en plusieurs épisodes. Georges Sand joue d'ailleurs avec (et fait même une comparaison avec Ann Radcliff), car elle dénoue souvent le "cliffhanger" juste au début du chapitre suivant, comme l'histoire du soupir d'un des personnages, qui apparait comme un son fantastique et mystérieux à la fin d'un chapitre et est expliqué tout à fait prosaïquement au début du chapitre suivant. Il y a aussi la fin d'un autre chapitre où Consuelo est poursuivie par le flux d'un courant souterrain qui remonte vers elle et s'apprête à l'engloutir (évidemment, elle s'en sort miraculeusement au début du chapitre suivant). Lorsque j'ai lu ce roman pour la première fois, à peine adolescente, le procédé m'avait frappé car je ne comprenais pas bien l'intérêt (évidemment, j'avais lu le roman en entier d'une traite), mais j'ai compris qu'il s'agissait d'un jeu avec le lecteur.
J'ai lu beaucoup de roman d'Alexandre Dumas lorsque j'étais enfant/adolescente, mais je ne me souviens pas de "cliffhanger" aussi frappants.
Cit6.
Il y en a pas mal dans Consuelo de Georges Sand, qui avait d'abord été publié dans une revue, en plusieurs épisodes. Georges Sand joue d'ailleurs avec (et fait même une comparaison avec Ann Radcliff), car elle dénoue souvent le "cliffhanger" juste au début du chapitre suivant, comme l'histoire du soupir d'un des personnages, qui apparait comme un son fantastique et mystérieux à la fin d'un chapitre et est expliqué tout à fait prosaïquement au début du chapitre suivant. Il y a aussi la fin d'un autre chapitre où Consuelo est poursuivie par le flux d'un courant souterrain qui remonte vers elle et s'apprête à l'engloutir (évidemment, elle s'en sort miraculeusement au début du chapitre suivant). Lorsque j'ai lu ce roman pour la première fois, à peine adolescente, le procédé m'avait frappé car je ne comprenais pas bien l'intérêt (évidemment, j'avais lu le roman en entier d'une traite), mais j'ai compris qu'il s'agissait d'un jeu avec le lecteur.
J'ai lu beaucoup de roman d'Alexandre Dumas lorsque j'étais enfant/adolescente, mais je ne me souviens pas de "cliffhanger" aussi frappants.
Cit6.
- trompettemarineMonarque
Pour le suspense à la fin d'un chapitre, il y a tout Balzac. Certaines éditions respectent le feuilleton. J' ai en tête l'édition GF de La Cousine Bette.
- IphigénieProphète
Chez Dumas il y a au moins le chapitre qui se clôt sur la fuite du château d’If qui se termine par « la mer était le cimetière du château d’if « ( ou qq chose comme ça) .
Bon pour le coup on ne reste pas suspendu à la falaise, mais au pied de la falaise ….
Bon pour le coup on ne reste pas suspendu à la falaise, mais au pied de la falaise ….
- CasparProphète
Iphigénie a écrit:Et en plus, faut savoir ce que c’est ce truc .
C'est le héros suspendu à la falaise: va-t-il tomber ou pas ?
Il me semble que l'expression a été inspirée par un roman de Thomas Hardy mais à vérifier...
- IphigénieProphète
Merci Caspar! C’est ce que j’ai vu en effet: suspense, suspens, rebondissement, péripétie, je n’ai pas trouvé cependant si cela ajoute une particularité de plus de l’appeler ainsiCaspar a écrit:Iphigénie a écrit:Et en plus, faut savoir ce que c’est ce truc .
C'est le héros suspendu à la falaise: va-t-il tomber ou pas ?
Il me semble que l'expression a été inspirée par un roman de Thomas Hardy mais à vérifier...
- Cléopatra2Guide spirituel
Le cliffangher ce n'est pas qu'une péripétie ou un rebondissement, il faut vraiment être dans l'incertitude totale de la résolution de l'action.
- CasparProphète
Iphigénie a écrit:Merci Caspar! C’est ce que j’ai vu en effet: suspense, suspens, rebondissement, péripétie, je n’ai pas trouvé cependant si cela ajoute une particularité de plus de l’appeler ainsiCaspar a écrit:Iphigénie a écrit:Et en plus, faut savoir ce que c’est ce truc .
C'est le héros suspendu à la falaise: va-t-il tomber ou pas ?
Il me semble que l'expression a été inspirée par un roman de Thomas Hardy mais à vérifier...
Pour moi c'est plus lié maintenant aux séries, en particulier celles qui sont diffusées sur les chaînes traditionnelles avec publicité aux États-Unis: il faut un mini suspense avant chaque pause publicitaire toutes les 8 à 10 minutes pour inciter le téléspectateur à ne pas zapper, idem à la fin de l'épisode. La plupart des séries proposait des épisodes autonomes jusque dans les années 70/80 et puis la "serialisation" est arrivée avec Dallas au début des années 80 et son "cliffhanger de fin de saison" (Qui a tiré sur JR?) qui s'est répandu jusque dans les sitcoms (Friends par exemple, qui se terminait chaque fin de saison par un cliffhanger donnant envie de revenir au mois de septembre après la pause estivale pour voir la suite). Ce genre de technique était auparavant réservée aux "serials" alias soap opéras, diffusées pendant la journée du lundi au vendredi.
Les serials c'était aussi au cinéma en première partie de programme jusque dans les années 40 il me semble: on revenait Le samedi suivant pour voir la suite du serial juste avant le film proprement dit, plus noble. Je pense à nouveau aux États-Unis, je en sais pas si ça existait en France.
Pour en revenir à la littérature il doit bien avoir des cliffhangers au théâtre en fin d'acte, je pense en particulier au théâtre de boulevard, peut-être à l'opéra aussi mais je connais très mal.
- CasparProphète
Iphigénie a écrit:Ça ne s’applique donc qu’au dénouement ?
Fins de chapitre, fin de volume (les romans victoriens étaient en trois volumes), bas de la page pour les BD (avec la page suivante publiée dans le prochain numéro).
- profdoctoujoursNiveau 7
Iphigénie a écrit:Ça ne s’applique donc qu’au dénouement ?
Non pas vraiment, sauf si on séparait le dénouement sur plusieurs chapitres. Le truc du cliffhanger c'est qu'on n'a pas la suite tout de suite, on doit attendre le prochain chapitre (pour les livres) et ou le prochain épisode (pour les séries).
- CasparProphète
profdoctoujours a écrit:Iphigénie a écrit:Ça ne s’applique donc qu’au dénouement ?
Non pas vraiment, sauf si on séparait le dénouement sur plusieurs chapitres. Le truc du cliffhanger c'est qu'on n'a pas la suite tout de suite, on doit attendre le prochain chapitre (pour les livres) et ou le prochain épisode (pour les séries).
Oui, pour moi ça ne s'applique justement pas au dénouement, sauf si le roman ou le film auront une suite...Scarlett disant "demain est un autre jour" à la fin d'Autant en emporte le vent c'est une fin ouverte, mais pas un cliffhanger (même si une suite a été écrite quelques décennies plus tard quand les héritiers de Margaret Mitchell ont voulu se faire du fric).
- Lord StevenExpert
Puisqu'on utilise une terminologie anglophone, le cliffhanger aujourd'hui tel qu'on le conçoit en littérature américaine a une vraie vocation commerciale. Par exemple, Joanne Fluke (on peut douter de ses capacités littéraires, mais c'est un autre débat, elle est très populaire aux USA) termine chacun de ses romans par un événement totalement indépendant du roman, pour que les lecteurs se jettent sur le tome suivant de la série - à tel point que certains auteurs se croient obligés de préciser dans leur prière d'insérer: "no cliffhanger". Après, ce que l'on appelle souvent cliffhanger en français est typique du roman policier classique, notamment les fameux "Had I but known" du début du 20e siècle.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- PonocratesExpert spécialisé
Dans Les Travailleurs de la mer, il y en a plusieurs. Deuxième partie livre IV chapitre I
avant le chapitre VII du livre VI "l'Inattendu survient", mais il suppose des connaissances ou une mise au point géographique et surtout à la fin du chapitre VII Ce n'est pas exactement un cliffhanger, dans la mesure où l'on ne revoit pas le personnage, mais il y a un joli effet d'écho.
De façon générale, Victor Hugo utilise souvent le procédé, il faudrait aller voir dans les Misérables, mais je pense qu'il y en a d'autres.
- Spoiler:
- Tout à coup il se sentit saisir le bras.
Ce qu’il éprouva en ce moment, c’est l’horreur indescriptible.
Quelque chose qui était mince, âpre, plat, glacé, gluant et vivant venait de se tordre dans l’ombre autour de son bras nu. Cela lui montait vers la poitrine. C’était la pression d’une courroie et la poussée d’une vrille. En moins d’une seconde, on ne sait quelle spirale lui avait envahi le poignet et le coude et touchait l’épaule. La pointe fouillait sous son aisselle.
Gilliatt se rejeta en arrière, mais put à peine remuer. Il était comme cloué. De sa main gauche restée libre il prit son couteau qu’il avait entre les dents, et de cette main, tenant le couteau, s’arc-bouta au rocher, avec un effort désespéré pour retirer son bras. Il ne réussit qu’à inquiéter un peu la ligature, qui se resserra. Elle était souple comme le cuir, solide comme l’acier, froide comme la nuit.
Une deuxième lanière, étroite et aiguë, sortit de la crevasse du roc. C’était comme une langue hors d’une gueule. Elle lécha épouvantablement le torse nu de Gilliatt, et tout à coup s’allongeant, démesurée et fine, elle s’appliqua sur sa peau et lui entoura tout le corps.
En même temps une souffrance inouïe, comparable à rien, soulevait les muscles crispés de Gilliatt. Il sentait dans sa peau des enfoncements ronds, horribles. Il lui semblait que d’innombrables lèvres, collées à sa chair, cherchaient à lui boire le sang.
Une troisième lanière ondoya hors du rocher, tâta Gilliatt, et lui fouetta les côtes comme une corde. Elle s’y fixa.
L’angoisse, à son paroxysme, est muette. Gilliatt ne jetait pas un cri. Il y avait assez de jour pour qu’il pût voir les repoussantes formes appliquées sur lui. Une quatrième ligature, celle-ci rapide comme une flèche, lui sauta autour du ventre et s’y enroula.
Impossible de couper ni d’arracher ces courroies visqueuses qui adhéraient étroitement au corps de Gilliatt et par quantité de points. Chacun de ces points était un foyer d’affreuse et bizarre douleur. C’était ce qu’on éprouverait si l’on se sentait avalé à la fois par une foule de bouches trop petites.
Un cinquième allongement jaillit du trou. Il se superposa aux autres et vint se replier sur le diaphragme de Gilliatt. La compression s’ajoutait à l’anxiété ; Gilliatt pouvait à peine respirer.
Ces lanières, pointues à leur extrémité, allaient s’élargissant comme des lames d’épée vers la poignée. Toutes les cinq appartenaient évidemment au même centre. Elles marchaient et rampaient sur Gilliatt. Il sentait se déplacer ces pressions obscures qui lui semblaient être des bouches.
Brusquement une large viscosité ronde et plate sortit de dessous la crevasse. C’était le centre ; les cinq lanières s’y rattachaient comme des rayons à un moyeu ; on distinguait au côté opposé de ce disque immonde le commencement de trois autres tentacules, restés sous l’enfoncement du rocher.
Au milieu de cette viscosité il y avait deux yeux qui regardaient.
Ces yeux voyaient Gilliatt.
Gilliatt reconnut la pieuvre.
avant le chapitre VII du livre VI "l'Inattendu survient", mais il suppose des connaissances ou une mise au point géographique et surtout à la fin du chapitre VII Ce n'est pas exactement un cliffhanger, dans la mesure où l'on ne revoit pas le personnage, mais il y a un joli effet d'écho.
De façon générale, Victor Hugo utilise souvent le procédé, il faudrait aller voir dans les Misérables, mais je pense qu'il y en a d'autres.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- cit6Niveau 7
Caspar a écrit:Iphigénie a écrit:Ça ne s’applique donc qu’au dénouement ?
Fins de chapitre, fin de volume (les romans victoriens étaient en trois volumes), bas de la page pour les BD (avec la page suivante publiée dans le prochain numéro).
Idem. Pour moi, cela ne s'applique pas au dénouement. Dans le cas des romans du 19e siècle/début du 20e, beaucoup étaient d'abord publiés dans des journaux ou revues littéraires, en plusieurs parties (voire un chapitre chaque semaine). Le "cliffhanger" servait donc à pousser le lecteur à acheter le numéro suivant pour savoir la suite. Par exemple, Il y en a beaucoup dans Rocambole également, typique des romans feuilleton de l'époque.
- scot69Modérateur
En général, c'est le principe des soaps!
Je crois que tu as de bons cliffhangers dans Dallas.
Je crois que tu as de bons cliffhangers dans Dallas.
- CasparProphète
scot69 a écrit:En général, c'est le principe des soaps!
Je crois que tu as de bons cliffhangers dans Dallas.
Oui mais Dallas est un nighttime ou prime time soap, diffusé une fois par semaine pendant la saison télévisuelle et dont la diffusion est interrompue pendant l'été (d'où l'intérêt du "cliffhanger de fin de saison, pour tenir en haleine les téléspectateurs jusqu'au mois de septembre). Les daytime soaps sont diffusés tous les jours et toute l'année, et ont un cliffhanger tous les jours (un peu plus important le vendredi avant l'interruption du week-end).
Dallas a commencé avec des épisodes autonomes, chaque intrigue était résolue à la fin de chaque épisode, et la feuilletonisation est arrivée petit à petit.
Le pire cliffhanger de Dallas est arrivé quand l'acteur Patrick Duffy a décidé de revenir dans la série alors que son personnage était mort à l'hôpital sous les yeux de toute sa famille. Ne trouvant pas de solution, les producteurs ont décidé que la 8e saison de Dallas était...un rêve. Pamela Ewing se réveille et trouve son mari Bobby sous la douche: "Oh mon Dieu Bobby, j'ai rêvé que tu étais mort." 31 épisodes pour rien, des acteurs virés puisqu'ils faisaient partie du rêve et des fans furieux...
Désolé pour le hors-sujet et ma connaissance beaucoup trop détaillée des séries des années 80.
- scot69Modérateur
Oui!!! Alors que le spin off de Dallas (Côté Ouest) avait au contraire intégré la mort de Bobby!
J'adore montrer l'extrait que tu mentionnes aux élèves quand je fais ma séquence sur le vocabulaire des séries TV!
Je crois aussi que c'est dans X-files qu'il y a un Cliffhanger de fin de saison assez marquant.
J'adore montrer l'extrait que tu mentionnes aux élèves quand je fais ma séquence sur le vocabulaire des séries TV!
Je crois aussi que c'est dans X-files qu'il y a un Cliffhanger de fin de saison assez marquant.
- PonocratesExpert spécialisé
Le pire ce sont les fins qui se veulent cliffhanger, mais qui sont insuffisantes pour éviter l'annulation de la série (oui c'est à vous que je pense "The Event", "Prodigal son" et "Salvation: cela m'apprendra à regarder une série sans m'assurer qu'il y a une vraie fin. Et à regarder des séries un peu cheesy, je le reconnais...)
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C'est le livre ? "
- CasparProphète
scot69 a écrit:Oui!!! Alors que le spin off de Dallas (Côté Ouest) avait au contraire intégré la mort de Bobby!
J'adore montrer l'extrait que tu mentionnes aux élèves quand je fais ma séquence sur le vocabulaire des séries TV!
Je crois aussi que c'est dans X-files qu'il y a un Cliffhanger de fin de saison assez marquant.
Je suis fan hardcore de Côte Ouest donc il ne faut pas me lancer là-dessus. Oui, en effet, la mort de Bobby a été intégrée dans les intrigues de Côte Ouest, Val appelle son fils Bobby mais après la dream season de Dallas les producteurs de Côte Ouest ont décidé de couper les liens avec la série mère et il n'y a plus eu du tout d'allusion aux Ewing de Dallas, sauf une fois, bien des saisons plus tard au détour d'une phrase.
Oui, pour X-Files c'est ce que je disais plus haut: cette mode du cliffhanger de fin de saison a commencé dans Dallas, puis a été adoptée par les autres soaps de soirée et a finalement atteint tous les genres: séries policières, de science-fiction et même les sitcoms avec Friends en particulier. C'était une façon de fidéliser les téléspectateurs. Dans X-Files il y avait des standalones (intrigue résolue en un épisode) et les épisodes dits "mythologiques" dont l'intrigue courrait sur une ou plusieurs saisons. Buffy fonctionnait un peu comme ça aussi.
Desperate Housewives a adopté encore une autre formule: des mini-intrigues plutôt comiques sur un épisode, des intrigues sur plusieurs épisodes et un "grand mystère" pour chaque saison avec résolution en fin de saison.
J'ai entendu dans un podcast que quand les producteurs d'un soap ne s'entendent pas avec un acteur, trop difficile ou trop gourmand pour son contrat, ils le font mourir de manière particulièrement atroce ou de telle façon qu'il soit impossible que l'acteur revienne un jour (la règle sinon c'est "on ne montre pas le corps" comme ça on peu toujours trouver une explication plus ou moins vraisemblable pour le retour).
- CasparProphète
Ponocrates a écrit:Le pire ce sont les fins qui se veulent cliffhanger, mais qui sont insuffisantes pour éviter l'annulation de la série (oui c'est à vous que je pense "The Event", "Prodigal son" et "Salvation: cela m'apprendra à regarder une série sans m'assurer qu'il y a une vraie fin. Et à regarder des séries un peu cheesy, je le reconnais...)
Oui, parfois les producteurs ne savent tout simplement pas que la série va être annulée et font comme si de rien n'était. Il y a parfois un téléfilm qui est produit pour conclure les intrigues laissées en suspens quelques mois, voire années après et si les fans se manifestent, c'est le cas pour Dynastie par exemple au début des années 90, je pense aussi à Looking sur HBO. Pour la série post-apocalyptique Revolution, ils ont fait une BD, ça coûte moins cher.
- scot69Modérateur
Ils avaient essayé de faire un revival de Dallas il y a quelques années... qui se concluait sur un cliffhanger légendaire... jamais résolu car la série a été abandonnée au bout de 3 saisons!
- Spoiler:
- Christopher monte dans sa voiture, elle explose... fin de la saison... attendez la saison suivante... qui n'arrivera jamais
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