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- LadyOlennaModérateur
Il est plus facile d'enseigner quelque chose que l'on maîtrise que quelque chose qui nous passionne (même si l'idéal serait de concilier les deux).
- eversince222Niveau 1
LadyOlenna a écrit:Il est plus facile d'enseigner quelque chose que l'on maîtrise que quelque chose qui nous passionne (même si l'idéal serait de concilier les deux).
Je pense bien que la musique, et la transmettre, est la seule chose qui me passionne et dans laquelle je me projette... Rien d'autre ne m'intéresse, ça fait des années que je me cherche mais sans succès
- eversince222Niveau 1
Bien évidemment même si j'ai écrit plus tôt que ça allait être dur, je pense que je peux m'investir à fond pour approfondir mes connaissances et mieux maîtriser le domaine, prendre des cours d'instruments, de chorale, de solfège etc... Puis ça m'aidera aussi d'un point de vue personnel sur mes projets persos et ma pratique de la MAO
- IridianeFidèle du forum
Alors, je vais peut être être un peu dure, mais autant dire les choses avec franchise : je pense que tu es complètement à côté de la plaque là. Je ne dis pas ça méchamment ni pour t’enfoncer, je suis vraiment navrée que tu rencontres tant de difficultés et je te souhaite bien sûr du courage pour les surmonter, j’espère que tu y parviendras. Par contre, soyons clairs : dans l’état que tu décris, être enseignante est juste inenvisageable (tu risques de craquer au bout de deux semaines), et avec la maîtrise de la musique que tu décris, être prof de musique l’est encore plus. Être enseignant ça n’est pas « faire des trucs modernes et cool » c’est avoir une maîtrise parfaite de sa discipline et la transmettre en suivant avec rigueur un programme national.
En revanche, pourquoi ne pas songer à devenir intervenante musicale, par exemple dans les écoles ? Tu pourrais transmettre ta passion à des enfants sans être en responsabilité devant la classe, et faire des choses plus libres (pour le coup tes connaissances musicales « modernes » pourraient être valorisées). Une personne de ma famille, qui avait aussi des fragilités psychologiques, avait fait une formation menant à ce genre de métier d’animation donc je sais que ça existe. Tu devrais plutôt te renseigner dans cette direction, à mon avis.
En revanche, pourquoi ne pas songer à devenir intervenante musicale, par exemple dans les écoles ? Tu pourrais transmettre ta passion à des enfants sans être en responsabilité devant la classe, et faire des choses plus libres (pour le coup tes connaissances musicales « modernes » pourraient être valorisées). Une personne de ma famille, qui avait aussi des fragilités psychologiques, avait fait une formation menant à ce genre de métier d’animation donc je sais que ça existe. Tu devrais plutôt te renseigner dans cette direction, à mon avis.
- IridianeFidèle du forum
Tiens voilà le lien vers la formation dont je parle, en l’occurrence à la fac de tours, mais ça doit exister ailleurs : https://cfmi.univ-tours.fr/le-cfmi/decouvrir-le-cfmi-de-tours
- ProvenceEnchanteur
Ce sera pareil (et peut-être pire) en éducation musicale.eversince222 a écrit:LadyOlenna a écrit:Pourquoi tu dis "ne pas avoir le profil pour devenir professeur d'anglais" ?
C'est instinctif. Je le sais juste, je m'en suis rendue compte pendant mes années de stage. De plus je ne savais absolument pas me faire respecter et je me laissais piétiner par des mômes par manque de confiance en moi et d'affirmation. Mais j'ai l'impression qu'enseigner quelque chose qui me passionne me mettrait dans un état d'esprit totalement différent, je suis sûre que ça m'apporterait de la confiance en moi
eversince222 a écrit:LadyOlenna a écrit:Il est plus facile d'enseigner quelque chose que l'on maîtrise que quelque chose qui nous passionne (même si l'idéal serait de concilier les deux).
Je pense bien que la musique, et la transmettre, est la seule chose qui me passionne et dans laquelle je me projette... Rien d'autre ne m'intéresse, ça fait des années que je me cherche mais sans succès
Trouver un métier, c’est trouver le moyen de gagner sa vie, pas mener une quête personnelle.
Comme les autres candidats, mais avec des années de retard.eversince222 a écrit:Bien évidemment même si j'ai écrit plus tôt que ça allait être dur, je pense que je peux m'investir à fond pour approfondir mes connaissances et mieux maîtriser le domaine, prendre des cours d'instruments, de chorale, de solfège etc... Puis ça m'aidera aussi d'un point de vue personnel sur mes projets persos et ma pratique de la MAO
- chmarmottineGuide spirituel
Cela te passionne toi, mais pas les élèves (qui, de façon générale, n'ont aucune passion pour ce qu'on leur enseigne au collège ....)
Transmettre sa passion à des élèves qui en ont strictement rien à faire, tout en respectant les programmes, ce n'est pas reposant psychologiquement ....
Transmettre sa passion à des élèves qui en ont strictement rien à faire, tout en respectant les programmes, ce n'est pas reposant psychologiquement ....
- zigmag17Guide spirituel
Iridiane a écrit:Tiens voilà le lien vers la formation dont je parle, en l’occurrence à la fac de tours, mais ça doit exister ailleurs : https://cfmi.univ-tours.fr/le-cfmi/decouvrir-le-cfmi-de-tours
C'est vers là qu'il faut aller je pense
- JennyMédiateur
C'est effectivement une bonne idée, je pense.
- KorémuseNiveau 8
eversince222 a écrit:LadyOlenna a écrit:Cela ne fonctionne pas comme ça. Il ne s'agit pas d'un entretien d'embauche, c'est un concours.eversince222 a écrit:Mais le fait que je ne suive pas les méthodes classiques, que je ne joue pas d'un instrument, mais que je fasse de la MAO et que je maîtrise tous les outils digitaux pourrait changer quelque chose et me valoriser en termes de modernité et d'originalité ? Ça peut être cool une approche différente de la musique mais j'imagine que ça passera pas...
Mince... Je me rends compte que ça va être super dur, en plus du concours, le fait que je vais devoir apprendre un instrument en étant dyspraxique, recommencer en L0 pour apprendre le solfège, les cours de chorale... Je commence à démotiver alors que c'est vraiment le métier que j'adorerai faire
C'est justement pour ces raisons qu'il est capital de se renseigner en regardant également les livrets des études de certaines universités, accessibles sur le net, avant d'envisager ces études pour ne point être déçu.
Malgré ces mises en garde, des étudiants s'inscrivent chaque année sur Parcoursup, demeurant dans un profond déni par rapport aux exigences de ces études très techniques. Le contact avec la réalité est brusque et certains abandonnent rapidement.
Par ailleurs, tu parles de "valorisation en terme de modernité et d'originalité", mais certaines universités proposent des TP enregistrement / mixage; des cours de MAO, des td de musique à l'image, des cours de création .... donc tu es loin d'être la seule à proposer cette approche.
Malgré ce que tu sembles en penser, les cours de Choeur permettent de partager des émotions fortes et favorisent la cohésion entre étudiants.
Mais tu sembles déjà renoncer avant d'avoir commencé, au lieu de se jeter à l'eau avec gourmandise !
Comment ensuite faire cours avec passion si tes bases sont inexistantes ou très peu solides ?
Je crois que tu te fais une idée fausse du métier.
- M le MauditNiveau 9
Iridiane a écrit:Alors, je vais peut être être un peu dure, mais autant dire les choses avec franchise : je pense que tu es complètement à côté de la plaque là. Je ne dis pas ça méchamment ni pour t’enfoncer, je suis vraiment navrée que tu rencontres tant de difficultés et je te souhaite bien sûr du courage pour les surmonter, j’espère que tu y parviendras. Par contre, soyons clairs : dans l’état que tu décris, être enseignante est juste inenvisageable (tu risques de craquer au bout de deux semaines), et avec la maîtrise de la musique que tu décris, être prof de musique l’est encore plus. Être enseignant ça n’est pas « faire des trucs modernes et cool » c’est avoir une maîtrise parfaite de sa discipline et la transmettre en suivant avec rigueur un programme national.
En revanche, pourquoi ne pas songer à devenir intervenante musicale, par exemple dans les écoles ? Tu pourrais transmettre ta passion à des enfants sans être en responsabilité devant la classe, et faire des choses plus libres (pour le coup tes connaissances musicales « modernes » pourraient être valorisées). Une personne de ma famille, qui avait aussi des fragilités psychologiques, avait fait une formation menant à ce genre de métier d’animation donc je sais que ça existe. Tu devrais plutôt te renseigner dans cette direction, à mon avis.
Je suis totalement d'accord avec ton analyse Iridiane. Le problème pour toi eversince 222 est que tu risques de passer des années à te mettre à niveau pour le concours, le réussir et te retrouver complètement démunie devant les classes avec la terrible frustration de ne pas parvenir, justement, à transmettre ta passion. De plus, comme déjà dit, ce qui te passionne va passionner quelques élèves dans la classe sur les 26/27 voire 30 qu'ils seront...
- PoupoutchModérateur
Le seul bémol (puisqu'on parle musique), c'est que le DU et le DUMI me semblent aussi assez exigeants en termes de connaissances musicales...
Bref, on en revient quand même au problème initial : on ne peut pas prendre des décisions rationnelles et raisonnables quand on est dans un état psychologique aussi instable. La première urgence reste dete soigner. C'est dur, évidemment, et je comprends l'impression que tu as de stagner et de te sentir perdue, mais je crois sincèrement que tant que ta santé mentale ne sera pas stabilisée, tu ne te sentiras bien nulle part et tu remettras en cause tes choix quels qu'ils soient.
Bref, on en revient quand même au problème initial : on ne peut pas prendre des décisions rationnelles et raisonnables quand on est dans un état psychologique aussi instable. La première urgence reste dete soigner. C'est dur, évidemment, et je comprends l'impression que tu as de stagner et de te sentir perdue, mais je crois sincèrement que tant que ta santé mentale ne sera pas stabilisée, tu ne te sentiras bien nulle part et tu remettras en cause tes choix quels qu'ils soient.
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- eversince222Niveau 1
Merci à tout le monde pour vos réponses, je pense que je vais davantage m'orienter vers une formation d'intervenante comme suggéré...
- KorémuseNiveau 8
Voici des infos sur le métier de musicien intervenant et sur les exigences techniques :
https://metiers.philharmoniedeparis.fr/dumi.aspx
La formation au sein des CFMI
La formation est assurée par les Centres de Formation de Musiciens Intervenants, les CFMI. En 30 ans, les neuf CFMI ont formé environ 4 500 dumistes, avec un taux d’insertion professionnelle qui avoisine les 100 %. Le site du Conseil national des CFMI donne de nombreuses informations pratiques sur les formations, les dates d'inscription aux différentes sessions ou les journées portes ouvertes des établissements ...
Conditions d’inscription
Les étudiants – de 20 à 30 par promotion – sont recrutés chaque année sur tests d’admissibilité puis d’admission pour préparer le diplôme universitaire de musicien intervenant, le Dumi.
Les candidats doivent être titulaires du baccalauréat, justifier de deux années d’expérience professionnelle ou d’études supérieures et posséder de solides compétences musicales (équivalent à un 3e cycle de conservatoire). L’inscription donne droit au statut étudiant.
Les tests d’admissibilité comportent des épreuves de pratiques instrumentales et vocales ; de mémorisation et de déchiffrage ; les épreuves d’admission : commentaire d’écoute ; mise en situation de communication. Précisions et annales sont présentées sur les sites de CFMI.
La formation
La formation se déroule sur 2 années (environ 1 500 heures) avec une part importante de pratique et de stages professionnels.
Le tronc commun de la formation de tous les CFMI repose sur trois grands axes :
Consolidation des pratiques musicales et du langage musical
Développement de la personnalité artistique
Pédagogie musicale
Il existe aujourd’hui des passerelles avec les autres formations supérieures spécialisées en musique : avec l’université pour des parcours en licence (musicologie, licence professionnelle spécialisée petite enfance et/ou handicap), des masters spécialisés ou les pôles supérieurs pour la préparation au DNSPM (diplôme national supérieur professionnel de musicien) ou du DE (diplôme d’État de professeur de musique).
Voir la liste des formations au Dumi
La formation continue
Tous les CFMI sont accessibles par la formation continue, pour la préparation au Dumi (avec des modalités variables), certains proposent des stages professionnels de perfectionnement. Les thèmes abordés accompagnent les évolutions et tendances observées sur les terrains professionnels : pratiques collectives, petite enfance, musique et santé, etc.
https://metiers.philharmoniedeparis.fr/dumi.aspx
La formation au sein des CFMI
La formation est assurée par les Centres de Formation de Musiciens Intervenants, les CFMI. En 30 ans, les neuf CFMI ont formé environ 4 500 dumistes, avec un taux d’insertion professionnelle qui avoisine les 100 %. Le site du Conseil national des CFMI donne de nombreuses informations pratiques sur les formations, les dates d'inscription aux différentes sessions ou les journées portes ouvertes des établissements ...
Conditions d’inscription
Les étudiants – de 20 à 30 par promotion – sont recrutés chaque année sur tests d’admissibilité puis d’admission pour préparer le diplôme universitaire de musicien intervenant, le Dumi.
Les candidats doivent être titulaires du baccalauréat, justifier de deux années d’expérience professionnelle ou d’études supérieures et posséder de solides compétences musicales (équivalent à un 3e cycle de conservatoire). L’inscription donne droit au statut étudiant.
Les tests d’admissibilité comportent des épreuves de pratiques instrumentales et vocales ; de mémorisation et de déchiffrage ; les épreuves d’admission : commentaire d’écoute ; mise en situation de communication. Précisions et annales sont présentées sur les sites de CFMI.
La formation
La formation se déroule sur 2 années (environ 1 500 heures) avec une part importante de pratique et de stages professionnels.
Le tronc commun de la formation de tous les CFMI repose sur trois grands axes :
Consolidation des pratiques musicales et du langage musical
Développement de la personnalité artistique
Pédagogie musicale
Il existe aujourd’hui des passerelles avec les autres formations supérieures spécialisées en musique : avec l’université pour des parcours en licence (musicologie, licence professionnelle spécialisée petite enfance et/ou handicap), des masters spécialisés ou les pôles supérieurs pour la préparation au DNSPM (diplôme national supérieur professionnel de musicien) ou du DE (diplôme d’État de professeur de musique).
Voir la liste des formations au Dumi
La formation continue
Tous les CFMI sont accessibles par la formation continue, pour la préparation au Dumi (avec des modalités variables), certains proposent des stages professionnels de perfectionnement. Les thèmes abordés accompagnent les évolutions et tendances observées sur les terrains professionnels : pratiques collectives, petite enfance, musique et santé, etc.
- profdoctoujoursNiveau 6
Si ça peut aider, petit retour d'expérience. J'étais devenue prof de français en étant (sans m'en rendre compte) en grande détresse psychologique. Entre les programmes qui ne me plaisaient pas à moi-même et les élèves difficiles à gérer, autant dire que ça n'a fait qu'empirer au cours de l'année. Je me suis réorientée en tant que peof-doc sans bien me soigner, ce qui fait que j'ai eu ma titularisation en deux ans au lieu d'une seule année de stage.
Maintenant que je vais beaucoup mieux, je me rends compte que j'aurais tout à fait pu être prof de français si j'avais été dans un meilleur état psychologique à l'époque, mais que c'était là dépression et l'anxiété qui m'empêchait de travailler et de prendre du plaisir à ce que j'ai fait. Bon, je ne regrette pas car j'aime être prof doc malgré certains trucs qui m'énervent, mais voilà. Je pense que c'est important d'avoir conscience que sous le coup de la dépression, on oublie ses qualités et on n'est pas El état de faire les choses bien.
Pour ce qui est de la gestion de classe, la passion peut aider comme on croit en ce qu'on fait, mais ça reste compliqué en musique avec des élèves qui voient ça comme une heure peut importante et une récréation. Si c'est un aspect qui te fait peur, ça vaut le coup d'y réfléchir.
Maintenant que je vais beaucoup mieux, je me rends compte que j'aurais tout à fait pu être prof de français si j'avais été dans un meilleur état psychologique à l'époque, mais que c'était là dépression et l'anxiété qui m'empêchait de travailler et de prendre du plaisir à ce que j'ai fait. Bon, je ne regrette pas car j'aime être prof doc malgré certains trucs qui m'énervent, mais voilà. Je pense que c'est important d'avoir conscience que sous le coup de la dépression, on oublie ses qualités et on n'est pas El état de faire les choses bien.
Pour ce qui est de la gestion de classe, la passion peut aider comme on croit en ce qu'on fait, mais ça reste compliqué en musique avec des élèves qui voient ça comme une heure peut importante et une récréation. Si c'est un aspect qui te fait peur, ça vaut le coup d'y réfléchir.
- DedelagalinettecendreeNiveau 1
Bonjour,
Je te donne mon avis en tant que prof de musique ayant plusieurs expériences dans ce domaine.
Les avantages d'être prof de musique en collège sont : le contact avec les jeunes, le partage d'une passion, l'ambience qui peut être très sympa en classe car les jeunes aiment souvent la musique, et ont moins de pression dans cette matière, les projets (chorale, orchestre si l'établissement et les élèves le permette, projets ponctuels dans l'année) et les classico-classiques d'un métier qui a du sens, sécu de l'emploi, etc.
Les points négatifs sont, désolée par avance, très nombreux : la gestion de classe va être de + en + compliquée avec les générations à venir, le programme de musique est très abstrait donc un peu de liberté mais aussi plus de facilité de se planter, et il faut sans cesse créer tous ses cours, on est des enseignants très sollicités car prof de 18 classes (il faut connaitre et savoir évaluer de manière efficace environ 400 à 500 élèves), matière artistique donc souvent mobilisé pour faire des projets musicaux, et pourtant souvent en marge car nous ne sommes "que de la musique", les élèves sont souvent plus agités chez nous (car les cours sont denses en 55 mn). Il y a de moins en moins de prof dans cette matière, c'est mentalement très fatiguant.
Pour le CAPES, tu as besoin d'un bon niveau en solfège : il faut savoir commenter des oeuvres savantes avec du vocabulaire musicale, savoir retranscrire des notes que tu entends dans un morceau complexe, être capable de réaliser un travail d'écriture et de composition dans un style classique. Lors de l'oral, il y a une des deux épreuves ou il faut créer un accompagnement sur Cubase, mais surtout écrire les partitions d'un chant à deux voix etc.
Donc si tu passes le CAPES, une mise à niveau est indispensable, il manque des profs, mais ils n'en embauchent pas assez au concours, si qqun n'a pas le niveau, il ne passe pas et beaucoup de postes sont vacants.
Le DUMI me semble plus accessible, si tu chantes, tu peux te présenter avec ta voix comme instrument, et tu as des cours d'accompagnement piano ou guitare et des remises à niveau en FM dans la formation. Il faudra quand même bien préparer le concours d'entrée, une mise à niveau sera indispensable aussi. Mais au vue de ton parcours musical cette formation sera plus adaptée. Ce diplôme te permet de toucher à tout : le coeur du métier c'est la musique en élémentaire (avec visé de spectacle bien sur), mais aussi les crèches, les milieux spé (EHPAD, handicap), le spectacle vivant, etc. C'est un métier plus précaire mais bien moins déprimant que professeur de musique en collège.
Point de vu personnel, pioche ce qui t'intéresse et si tu as besoin de davantage de précision n'hésite.
PS : si ton état de santé impacte lourdement ton insertion professionnel, pense à faire une demande de RQTH pour ensuite avoir la possibilité de demander des aménagements pour les soins etc.
Je te donne mon avis en tant que prof de musique ayant plusieurs expériences dans ce domaine.
Les avantages d'être prof de musique en collège sont : le contact avec les jeunes, le partage d'une passion, l'ambience qui peut être très sympa en classe car les jeunes aiment souvent la musique, et ont moins de pression dans cette matière, les projets (chorale, orchestre si l'établissement et les élèves le permette, projets ponctuels dans l'année) et les classico-classiques d'un métier qui a du sens, sécu de l'emploi, etc.
Les points négatifs sont, désolée par avance, très nombreux : la gestion de classe va être de + en + compliquée avec les générations à venir, le programme de musique est très abstrait donc un peu de liberté mais aussi plus de facilité de se planter, et il faut sans cesse créer tous ses cours, on est des enseignants très sollicités car prof de 18 classes (il faut connaitre et savoir évaluer de manière efficace environ 400 à 500 élèves), matière artistique donc souvent mobilisé pour faire des projets musicaux, et pourtant souvent en marge car nous ne sommes "que de la musique", les élèves sont souvent plus agités chez nous (car les cours sont denses en 55 mn). Il y a de moins en moins de prof dans cette matière, c'est mentalement très fatiguant.
Pour le CAPES, tu as besoin d'un bon niveau en solfège : il faut savoir commenter des oeuvres savantes avec du vocabulaire musicale, savoir retranscrire des notes que tu entends dans un morceau complexe, être capable de réaliser un travail d'écriture et de composition dans un style classique. Lors de l'oral, il y a une des deux épreuves ou il faut créer un accompagnement sur Cubase, mais surtout écrire les partitions d'un chant à deux voix etc.
Donc si tu passes le CAPES, une mise à niveau est indispensable, il manque des profs, mais ils n'en embauchent pas assez au concours, si qqun n'a pas le niveau, il ne passe pas et beaucoup de postes sont vacants.
Le DUMI me semble plus accessible, si tu chantes, tu peux te présenter avec ta voix comme instrument, et tu as des cours d'accompagnement piano ou guitare et des remises à niveau en FM dans la formation. Il faudra quand même bien préparer le concours d'entrée, une mise à niveau sera indispensable aussi. Mais au vue de ton parcours musical cette formation sera plus adaptée. Ce diplôme te permet de toucher à tout : le coeur du métier c'est la musique en élémentaire (avec visé de spectacle bien sur), mais aussi les crèches, les milieux spé (EHPAD, handicap), le spectacle vivant, etc. C'est un métier plus précaire mais bien moins déprimant que professeur de musique en collège.
Point de vu personnel, pioche ce qui t'intéresse et si tu as besoin de davantage de précision n'hésite.
PS : si ton état de santé impacte lourdement ton insertion professionnel, pense à faire une demande de RQTH pour ensuite avoir la possibilité de demander des aménagements pour les soins etc.
- scot69Modérateur
A la limite, tu n'as pas intérêt à valider une bonne fois pour toutes ta Licence d'anglais? Surtout si tu es en L3. Avec un Bac + 3, ce sera certainement plus simple de faire valider certaines unités si tu envisages une autre formation.
- chmarmottineGuide spirituel
Pour le DUMI, toutes les infos sont ici :
https://cncfmi.fr/les-formations/
C'est aussi un diplôme exigeant.
https://cncfmi.fr/les-formations/
C'est aussi un diplôme exigeant.
- InvitéInvité
Hello, eversince222!
Déjà, j'espère vraiment que vous allez mieux. Pour moi, c'est l'essentiel.
Je me permets de vous écrire, car j'en sais quelque chose, parce que j'ai un parcours plutôt proche du vôtre.
Donc, n'ayez pas honte, svp ! J'ai envie de dire "tant pis pour vos parents s'ils ne comprennent pas à quel point vous avez fait et faites de votre mieux !", mais je sais que c'est plus compliqué que ça. J'ai toujours subi moi-même énormément de "pression" de la part des miens, il y a des parents comme ça, au mieux c'est parce qu'ils s'inquiètent (at least they care, as we say in English, even if it's too much at times).
Vous êtes donc loin d'être la seule, non pas dans ce cas exactement, mais à rencontrer des difficultés dans le cadre de vos études (supérieures ou autres d'ailleurs). J'espère que cette tentative de relativisation vous soulage un peu. Je ne cherche pas à vous dire que votre souffrance n'est pas justifiée, bien au contraire, seulement que c'est normal d'être en difficulté au cas où on voudrait vous faire croire l'inverse...
Ce n'est pas facile, les études, ni de trouver son métier ni de bien l'exercer, pour personne, même en ayant toute la bonne volonté du monde et en travaillant comme une dingue !
J'ai un parcours que beaucoup pourraient qualifier de "chaotique" (si vous saviez à quel point...!) alors que ça avait plutôt bien commencé si je me force à être un peu objective...
Explorez toutes vos options, car vous en avez malgré tout ce qu'on voudrait parfois vous faire croire. Ne vous découragez pas, vous allez y arriver, je crois en vous !
Déjà, j'espère vraiment que vous allez mieux. Pour moi, c'est l'essentiel.
Je me permets de vous écrire, car j'en sais quelque chose, parce que j'ai un parcours plutôt proche du vôtre.
Donc, n'ayez pas honte, svp ! J'ai envie de dire "tant pis pour vos parents s'ils ne comprennent pas à quel point vous avez fait et faites de votre mieux !", mais je sais que c'est plus compliqué que ça. J'ai toujours subi moi-même énormément de "pression" de la part des miens, il y a des parents comme ça, au mieux c'est parce qu'ils s'inquiètent (at least they care, as we say in English, even if it's too much at times).
Vous êtes donc loin d'être la seule, non pas dans ce cas exactement, mais à rencontrer des difficultés dans le cadre de vos études (supérieures ou autres d'ailleurs). J'espère que cette tentative de relativisation vous soulage un peu. Je ne cherche pas à vous dire que votre souffrance n'est pas justifiée, bien au contraire, seulement que c'est normal d'être en difficulté au cas où on voudrait vous faire croire l'inverse...
Ce n'est pas facile, les études, ni de trouver son métier ni de bien l'exercer, pour personne, même en ayant toute la bonne volonté du monde et en travaillant comme une dingue !
J'ai un parcours que beaucoup pourraient qualifier de "chaotique" (si vous saviez à quel point...!) alors que ça avait plutôt bien commencé si je me force à être un peu objective...
Explorez toutes vos options, car vous en avez malgré tout ce qu'on voudrait parfois vous faire croire. Ne vous découragez pas, vous allez y arriver, je crois en vous !
- InvitéInvité
(oups! Je viens de m'apercevoir qu'on vous en avait déjà parlé, ce n'est pas grave, je laisse mon message, au moins parce que j'y utilise d'autres formulations qui vous parleront peut-être davantage, parfois ça compte ! ;-))
Ensuite, concernant l'enseignement de la musique à proprement parler, je me suis dit que vous avez peut-être plus un profil de DUMIste ? Avec la musique, vous n'êtes pas obligée que de devenir enseignante dans le secondaire (collège-lycée), vous pouvez être diplômée pour intervenir dans plusieurs autres cadres. Étant donné que vous êtes plutôt jeune et que de faire d'autres études ne semble pas vous décourager (du moins, je l'espère), vous pouvez en effet envisager de préparer le DUMI, le diplôme universitaire de musicien intervenant.
En avez-vous déjà entendu parler ? Je ne peux toujours pas partager de lien sur le forum, désolée, je ne peux donc vous laisser directement un lien vers un site de référence que j'ai rapidement trouvé où on le décrit beaucoup que je ne le ferais moi ^^' : c'est sur le site Philharmonie de Paris, cherchez DUMI je pense que vous trouverez facilement (dans le lien il y a : metiers.philharmoniedeparis.fr/dumi).
J'espère que cela vous sera au moins un peu utile !
Je vous souhaite beaucoup de courage et de bonheur dans votre vie ! ^^
Ensuite, concernant l'enseignement de la musique à proprement parler, je me suis dit que vous avez peut-être plus un profil de DUMIste ? Avec la musique, vous n'êtes pas obligée que de devenir enseignante dans le secondaire (collège-lycée), vous pouvez être diplômée pour intervenir dans plusieurs autres cadres. Étant donné que vous êtes plutôt jeune et que de faire d'autres études ne semble pas vous décourager (du moins, je l'espère), vous pouvez en effet envisager de préparer le DUMI, le diplôme universitaire de musicien intervenant.
En avez-vous déjà entendu parler ? Je ne peux toujours pas partager de lien sur le forum, désolée, je ne peux donc vous laisser directement un lien vers un site de référence que j'ai rapidement trouvé où on le décrit beaucoup que je ne le ferais moi ^^' : c'est sur le site Philharmonie de Paris, cherchez DUMI je pense que vous trouverez facilement (dans le lien il y a : metiers.philharmoniedeparis.fr/dumi).
J'espère que cela vous sera au moins un peu utile !
Je vous souhaite beaucoup de courage et de bonheur dans votre vie ! ^^
- LadyOlennaModérateur
Ce serait bien de lire le fil avant de répondre, parce que c'est exactement la suggestion qui lui a déjà été faite...
- InvitéInvité
@LadyOlenna
Bonjour,
Oui, pardon, j'ai voulu répondre trop vite et m'en suis rendue compte après.
Je laisse, toutefois, mon message, si vous le voulez bien, pour la raison que j'y ai évoquée.
Merci pour votre signalement ! ^^
Bien à vous
Bonjour,
Oui, pardon, j'ai voulu répondre trop vite et m'en suis rendue compte après.
Je laisse, toutefois, mon message, si vous le voulez bien, pour la raison que j'y ai évoquée.
Merci pour votre signalement ! ^^
Bien à vous
- DedelagalinettecendreeNiveau 1
oui le diplôme du DUMI est aussi exigeant, mais il correspond à un panel de musicien plus large que le Master MEEF et pour l'avoir vécu en interne, nombreux étudiants n'ont pas ce fameux niveau cycle 3 en solfège (ce qui est une grosse problématique lors du recrutement des étudiants, cela dit il faut quand même des notions solides d'harmonie, savoir écrire en solfège et chiffrage) et on s'occupe davantage de la remise à niveau de ces élèves au DUMI (celui où j'étais envoyait ses étudiants directement au conservatoire avec les profs de FM) que dans le master MEEF (ça concerne uniquement les deux établissements où j'ai étudié je suppose). Le fait que les CFMI s'intéresse à plusieurs "talents" musicaux fait que tous les candidats ne sont fatalement pas forcément issus du conservatoire, d'un DE ou d'une licence de musicologie, et c'est tant mieux. Enfin, si tu peux justifier d'un engagement de combler tes lacunes (et que tu as commencé à le faire avant de présenter le concours) ton expérience dans l'Education Nationale rendra ton profil très viable pour intégrer la formation.
Mais je rejoins le ou la collègue, la passion ne te suffira pas, il te faudra travailler ta pratique et ton solfège, mais j'ai vu de supers musiciens qui avaient des lacunes dans ces domaines, rattraper très vite le solfège et l'harmonie par exemple, et finir par composer des morceaux bien plus adaptés aux enfants que les classiqueux et les jazzeux chevronnés qui se pensaient tranquille. La musique est une chose, l'apporter aux enfants et aux ados en est un autre.
Et effectivement, valider ton diplôme parait quand même important (je suis multi redoublante également mais mes diplômes sont validés), de plus même si tu passes un Bac + 3 en Anglais, tu peux te proposer comme contractuel en musique en faisant valoir ton expérience, ça te permettra de voir le métier, et on manque vraiment cruellement de prof de musique. Attention, je te déconseille de faire ça sans t'être mise à niveau, ça te dégouterait et n'arrangeait certainement pas tes problèmes de santé.
Mais j'ai vu de très bon musicien passer le CAPES avec un solide bagage musical et un master d'une tout autre matière en poche.
Sinon, les emplois en musique sont variés, fais un stage de reconversion peut être pour découvrir tout ça ? La plupart des universités ont un pôle de réorientation
Mais je rejoins le ou la collègue, la passion ne te suffira pas, il te faudra travailler ta pratique et ton solfège, mais j'ai vu de supers musiciens qui avaient des lacunes dans ces domaines, rattraper très vite le solfège et l'harmonie par exemple, et finir par composer des morceaux bien plus adaptés aux enfants que les classiqueux et les jazzeux chevronnés qui se pensaient tranquille. La musique est une chose, l'apporter aux enfants et aux ados en est un autre.
Et effectivement, valider ton diplôme parait quand même important (je suis multi redoublante également mais mes diplômes sont validés), de plus même si tu passes un Bac + 3 en Anglais, tu peux te proposer comme contractuel en musique en faisant valoir ton expérience, ça te permettra de voir le métier, et on manque vraiment cruellement de prof de musique. Attention, je te déconseille de faire ça sans t'être mise à niveau, ça te dégouterait et n'arrangeait certainement pas tes problèmes de santé.
Mais j'ai vu de très bon musicien passer le CAPES avec un solide bagage musical et un master d'une tout autre matière en poche.
Sinon, les emplois en musique sont variés, fais un stage de reconversion peut être pour découvrir tout ça ? La plupart des universités ont un pôle de réorientation
- stiltNiveau 5
Idem qu'un collègue précédent, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Être prof d'Arts au collège, c'est très compliqué.
on ne s'en rend pas compte sans le vivre, mais avoir 18 classes et 400 gamins, c'est épuisant de base: il faut penser pour 400, mettre des notes pour 400, avoir une connaissance du profil de 400 gamins, etc etc. Le moindre document photocopié à distribuer ? 30x4 classes de 3ème = 120 feuilles.
La gestion de classe est souvent bien plus challengée dans ce type de matières que dans les matières dites """"importantes""". Hors, sans bonne gestion de classe, tu ne peux rien faire. Crois moi, c'est usant.
Forte probabilité d'exercer sur deux établissement différents, ce qui rajoute en problématiques. La gestion du matériel pédagogique nécessaire pour faire cours ? Sur ton temps libre.
Puis comme dit plus haut, alors que tu essaies juste de survivre à cette situation compliquée, on vient sans cesse te demander de t'impliquer dans des projets, certains étant super et d'autres pas du tout. Et les projets, c'est ce qui prend énormément de temps à préparer.
De fait, bon nombre de profs d'Arts n'en peuvent plus et sont au bout du rouleau. Une bonne partie des collègues que je connais a baissé les bras, d'une manière ou d'une autre: moins d'investissement dans les projets; Séquences bien moins ambitieuses et nécessitant moins de matériel; Séquences "pauses pour souffler" en milieu d'année à base travail autour de comédies musicales projetées...
Ton profil m'a l'air d'être très (trop ?) fragile pour affronter cela. Ce n'est peut-être pas pour rien qu'il existe de nombreux postes non pourvus.
on ne s'en rend pas compte sans le vivre, mais avoir 18 classes et 400 gamins, c'est épuisant de base: il faut penser pour 400, mettre des notes pour 400, avoir une connaissance du profil de 400 gamins, etc etc. Le moindre document photocopié à distribuer ? 30x4 classes de 3ème = 120 feuilles.
La gestion de classe est souvent bien plus challengée dans ce type de matières que dans les matières dites """"importantes""". Hors, sans bonne gestion de classe, tu ne peux rien faire. Crois moi, c'est usant.
Forte probabilité d'exercer sur deux établissement différents, ce qui rajoute en problématiques. La gestion du matériel pédagogique nécessaire pour faire cours ? Sur ton temps libre.
Puis comme dit plus haut, alors que tu essaies juste de survivre à cette situation compliquée, on vient sans cesse te demander de t'impliquer dans des projets, certains étant super et d'autres pas du tout. Et les projets, c'est ce qui prend énormément de temps à préparer.
De fait, bon nombre de profs d'Arts n'en peuvent plus et sont au bout du rouleau. Une bonne partie des collègues que je connais a baissé les bras, d'une manière ou d'une autre: moins d'investissement dans les projets; Séquences bien moins ambitieuses et nécessitant moins de matériel; Séquences "pauses pour souffler" en milieu d'année à base travail autour de comédies musicales projetées...
Ton profil m'a l'air d'être très (trop ?) fragile pour affronter cela. Ce n'est peut-être pas pour rien qu'il existe de nombreux postes non pourvus.
- gemshornNiveau 10
Choisir une orientation DUMI ou intervenante musicale pour le premier degré semble effectivement être une bonne piste.
Concernant l'éducation musicale au collège, pour ne pas avoir d'idées préconçues par rapport à la réalité du terrain et les exigences des programmes, il peut être utile de regarder quelques extraits de cours sur Youtube.
Cela demande une certaine abnégation quand on a un peu d'oreille comme tu sembles en avoir, notamment pour supporter durant 40 ans des voix d'adolescents pas toujours très justes
https://www.youtube.com/watch?v=qn9DyvhjjqU&t=21s
Percussions corporelles :
https://www.youtube.com/watch?v=dMZ-AMgxk_E
Ici, une collègue d'éducation musicale en explique la procédure :
https://www.youtube.com/watch?v=Uq-k5XfGIxA
Mais ça peut aussi donner un spectacle choral de qualité comme ici (je n'ai personnellement jamais dirigé la moindre chorale mais pour obtenir ce résultat, j'imagine aisément qu'il faut assurer en amont en terme de maîtrise des savoirs académiques et savoir-faire, direction de choeur, accompagnement au clavier, expérience pédagogique et ancrage dans son établissement afin d'être crédible auprès de son public) :
https://www.youtube.com/watch?v=dj9GOCA3q9A
Concernant l'éducation musicale au collège, pour ne pas avoir d'idées préconçues par rapport à la réalité du terrain et les exigences des programmes, il peut être utile de regarder quelques extraits de cours sur Youtube.
Cela demande une certaine abnégation quand on a un peu d'oreille comme tu sembles en avoir, notamment pour supporter durant 40 ans des voix d'adolescents pas toujours très justes
https://www.youtube.com/watch?v=qn9DyvhjjqU&t=21s
Percussions corporelles :
https://www.youtube.com/watch?v=dMZ-AMgxk_E
Ici, une collègue d'éducation musicale en explique la procédure :
https://www.youtube.com/watch?v=Uq-k5XfGIxA
Mais ça peut aussi donner un spectacle choral de qualité comme ici (je n'ai personnellement jamais dirigé la moindre chorale mais pour obtenir ce résultat, j'imagine aisément qu'il faut assurer en amont en terme de maîtrise des savoirs académiques et savoir-faire, direction de choeur, accompagnement au clavier, expérience pédagogique et ancrage dans son établissement afin d'être crédible auprès de son public) :
https://www.youtube.com/watch?v=dj9GOCA3q9A
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Surtout un collège privé xD pardon je sors...
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
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